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Le travail de la FAO


Commission des forêts pour l'Amérique du Nord
Deuxième conférence mondiale des eucalyptus
Groupe d'experts de la FAO sur l'enseignement forestier
Comité mixte FAO/IUFRO de la bibliographie
Voyages d'études en U.R.S.S.
Fonds spécial des Nations Unies pour le développement économique
Institut pour le développement de la culture du peuplier en Turquie

Commission des forêts pour l'Amérique du Nord

Les gouvernements du Canada, du Mexique et des Etats-Unis ayant exprimé le désir d'organiser la discussion des questions forestières les intéressant mutuellement d'une façon plus systématique et coordonnée que dans le cadre des arrangements officieux existants, la Conférence de la FAO de 1959 a décidé de créer une Commission des forêts pour l'Amérique du Nord. Cet organisme a tenu sa première 'session à Mexico du 24 au 29 juillet 1961, sur l'invitation du Gouvernement du Mexique, et a fixé le cadre de ses activités futures.

Sous la présidence de M. Enrique Beltrán, Sous-secrétaire aux ressources forestières et à la faune naturelle (Mexique), de brèves déclarations de chaque délégation ont été soumises à la Commission: elles ont défini, de façon générale, les zones d'intérêt immédiat, les principaux problèmes qui se posent dans chaque pays pour les forêts et les produits forestiers. M. J. D. B. Harrison, Ministre adjoint des forêts, a pris la parole au nom du Canada, et M. Richard E. McArdle, Chef du Service forestier au Département de l'agriculture des Etats-Unis, au nom de ce pays. Il a été convenu que toutes les obligations financières résultant des activités de la Commission pour l'étude de ces problèmes seraient assurées par les pays membres. Sir Henry Beresford-Peirse, Directeur adjoint de la Division des forêts et produits forestiers, a expliqué comment le Secrétariat de la FAO assurerait le service de liaison.

Insectes et maladies nuisibles aux forêts

Une des questions principales dont s'est préoccupée la Commission est celle des insectes nuisibles et des maladies des arbres forestiers. M. L. Prebble (Canada) a résumé la situation en ces termes:

a) Il existe déjà aux Etats-Unis et au Canada de nombreux moyens de liaison entre les spécialistes d'entomologie et de pathologie forestières pour assurer sur un plan général l'échange des renseignements et du matériel biologique.

b) En ce qui concerne les insectes nuisibles contre lesquels il faut lutter simultanément dans deux au moins des pays d'Amérique du Nord - par des moyens directs, des méthodes de lutte biologique, ou la mise en œuvre de dispositions législatives pour la protection des végétaux - la Commission apparaît comme l'organisme auquel il appartient de formuler des recommandations et de définir les politiques de lutte.

c) En matière de coopération intercontinentale pour les questions relatives aux insectes nuisibles et aux maladies des arbres forestiers, la Commission devrait être en mesure d'obtenir une participation complète des pays d'Amérique du Nord et de s'assurer en outre, par le canal des autres commissions forestières régionales de la FAO, la collaboration de pays d'autres régions pour les problèmes d'importance internationale. Il serait avantageux d'obtenir la coopération d'autres organismes internationaux comme l'Union internationale des instituts de recherches forestières, dont la collaboration dans le domaine des maladies des arbres forestiers est déjà très importante.

En conclusion de la discussion, la Commission a décidé d'instituer un groupe de travail sur les insectes nuisibles et les maladies des arbres forestiers pour: préparer l'analyse des principaux problèmes qui se posent dans la région; indiquer ceux dont on doit se préoccuper immédiatement; proposer un ordre de priorité pour l'étude de ces problèmes et pour les mesures à prendre. Si, avant la prochaine session, les membres de la Commission se sont mis d'accord pour considérer que l'analyse et la liste des priorités définies ci-dessus constituent une base de travail satisfaisante, le Président autorisera le groupe de travail à mettre en œuvre immédiatement son programme d'action.

Incendies de forêts

M. J. N. Diehl (Etats-Unis) a décrit le problème des incendies de forêts dans la région sous ses trois aspects principaux: prévention, technique de lutte, recherches. Il a cité des exemples passés de collaboration entre les trois pays. Il a proposé la création d'un groupe de travail pour la lutte contre les incendies de forêts pour:

a) permettre aux participants de bénéficier de l'expérience et des matériels les plus récents;

b) assurer un meilleur échange de renseignements concernant les dernières techniques de lutte, l'utilisation et les récents perfectionnements du matériel;

c) recommander l'échange d'experts à titre de conseillers, de consultants ou de moniteurs, chaque fois que s'en présente la possibilité ou le besoin;

d) faciliter la communication de renseignements météorologiques concernant le danger d'incendie ou sa prévision, chaque fois que c'est possible ou souhaitable;

e) obtenir un ajustement des plans relatifs aux programmes de recherches, et déterminer les points pour lesquels ces recherches sont les plus urgentes;

f) encourager l'échange rapide des résultats, des rapports sur l'avancement des recherches, des publications dès leur parution;

g) promouvoir l'adoption de conventions et d'accords internationaux sur les incendies de forêts, partout et dans toutes les circonstances où ils seraient utiles et souhaitables;

h) participer, si on la lui demande, à la préparation des législations nécessaires, sur le plan national, pour réaliser une aide mutuelle entre les pays d'Amérique du Nord en matière de lutte contre les incendies de forêts;

i) présenter un rapport d'activité à chaque session de la Commission, et lui suggérer une action pour les questions mises à l'ordre du jour.

Les discussions auxquelles participèrent les délégués mirent en évidence qu'il existe déjà une certaine collaboration en matière de prévention, par exemple pour la campagne d'information de «l'Ours Smokey», ainsi que pour les techniques de lutte et les recherches. L'attention a été attirée sur l'importance des incendies allumés par la foudre dans certains secteurs des pays participants, et sur la prédominance des incendies provoqués par l'homme dans l'ensemble de ces pays. On a émis l'opinion que les études visant à réduire ces deux catégories d'incendiés devraient occuper une place prépondérante dans les programmes de recherches.

En définitive la Commission a adopté les propositions de M. Diehl et a proposé des nominations pour le groupe de travail qui va assurer le prolongement de son activité.

Le commerce international des produits forestiers

M. Juan Manuel González (Mexique), rapporteur, a exposé la nécessité où se trouve le Mexique d'accroître la capacité de ses industries de transformation des matières premières forestières, non seulement pour fournir le marché intérieur, mais encore pour accroître ses exportations. En ce qui concerne le second point, certaines difficultés ont surgi, et les autres délégations ont déclaré d'un commun accord que la question devrait être étudiée dans leurs pays respectifs avant que la Commission prenne position.

Autres questions

Les sujets dont les délégués ont proposé la mise à l'ordre du jour des futures sessions comprennent la préservation de zones de forêts naturelles, et l'on a évoqué à ce sujet l'action de la Society of American Foresters aux Etats-Unis, les méthodes de réalisation des inventaires forestiers, en mettant l'accent sur la photogrammétrie, les relations entre la forêt et le gibier, la forêt et les activités touristiques ou récréatives, la coordination des programmes d'aide technique bilatérale ou multilatérale. Les délégués sont tombés d'accord pour appeler l'attention des universités et autres établissements d'enseignement sur la nécessité d'apprendre les langues étrangères aux forestiers qui se destinent à une activité internationale, et de leur donner la tournure d'esprit et la forme de compréhension nécessaire pour en faire des experts internationaux efficaces. Les délégués ont remarqué l'intérêt des voyages d'études. On a cité le premier voyage d'études organisé par la FAO sur les méthodes de lutte contre les incendies. Les Etats-Unis étaient le pays hôte. Le Mexique et le Canada avaient envoyé des participants. On a cité aussi le voyage très récent consacré aux résineux d'Amérique latine en 1960. Le pays hôte était le Mexique, et les Etats-Unis y avaient participé. L'équipement touristique des pays membres de la Commission est particulièrement favorable à l'organisation de voyages futurs consacrés à l'étude de ces aspects des questions forestières et à d'autres encore.

Le délégué du Canada a appelé l'attention sur la conférence organisée par son pays et consacrée aux «Ressources de demain» (octobre 1961). Elle avait pour but de réaliser un accord général sur les principes de la conservation et de la gestion des ressources renouvelables, comprenant l'agriculture, les forêts, les eaux, les pêches, la faune naturelle et les loisirs.

Le délégué du Mexique a exposé que la colonisation non réglementée des forêts tropicales est l'un des problèmes essentiels qui se posent à son pays. Elle se traduit par la destruction de forêts qui ont une valeur potentielle et ne permet d'obtenir que de médiocres terres de culture.

La Commission a accepté l'offre du Canada d'être en 1963 le pays hôte pour la prochaine session, étant entendu que la date en sera fixée par le Directeur général de la FAO après consultation des membres de la Commission.

Deuxième conférence mondiale des eucalyptus

La deuxième Conférence mondiale des eucalyptus s'est tenue, sur l'invitation du Gouvernement brésilien, à São Paulo du 20 au 26 août 1961, après un voyage d'étude d'une semaine dans l'État de Sao Paulo. Elle a réuni un nombre important de participants (250) appartenant à 20 nations. A. Navarro Sampaïo (Brésil a été élu président et M. R. Jacobs (Australie) et A. Chebicheb (Maroc) vice-présidents. Les quatre langues de travail utilisées étaient l'anglais, le français, l'espagnol et le portugais. Plus de 130 documents de travail ont été présentés, traduits ou résumés et discutés.

Au cours de la semaine précédant les débats de la Conférence proprement dite, les délégués ont participé à un voyage d'étude dans l'Etat de São Paulo organisé grâce à la généreuse collaboration du Gouvernement et des grandes compagnies forestières et industrielles. Le programme particulièrement bien équilibré a permis de visiter de nombreuses plantations, collections, forêts expérimentales et industries de transformation. Un compte rendu détaillé a été rédigé par G. Giordano (Italie) et H. L. Malherbe (Afrique du Sud).

Au cours des séances de la Conférence, les problèmes techniques à aborder avaient été répartis entre cinq sections principales, dirigées chacune par un «leader» de discussion.

Section I - Valeur potentielle des eucalyptus

Leader: R. M. Alvaranga (Brésil)

Les rapports reçus et les discussions intervenues dans le cadre de cette section ont fait ressortir qu'au cours des cinq dernières années les eucalyptus ont considérablement accru leur importance dans la politique forestière générale de nombreux pays à climat tropical ou de type méditerranéen.

Le total des surfaces actuellement plantées dans le monde atteint plus de 1600 000 ha dont 800 000 en Amérique latine, 410 000 en Afrique et 400 000 dans le Bassin méditerranéen, y compris le Proche-Orient.

Le Brésil avec 560 000 ha d'eucalyptus produit annuellement 19 millions de m³, avec un volume total sur pied d'environ 97 millions de m³, C'est un résultat remarquable si on le compare pas exemple aux chiffres donnés par l'Australie, dont la production totale annuelle est d'environ 14 millions de m³, de bois d'eucalyptus pour un total de 44 millions d'ha de forêts d'eucalyptus.

Dans le Bassin méditerranéen, l'augmentation des surfaces complantées, au cours des cinq dernières années, est pour de nombreux pays de l'ordre de 50 pour cent des surfaces existant en 1956. Certains pays nouveaux venus à l'emploi des eucalyptus dans leurs reboisements, comme le Viet-Nam et la Corée, envisagent des programmes de plantations qui s'accroîtront en progression géométrique sur plusieurs milliers d'ha au cours des cinq prochaines années.

Si dans certains pays tropicaux, comme le Brésil, où les plantations d'eucalyptus ont donné des résultats remarquables, on observe une certaine tendance à en remplacer une partie par des plantations de pins tropicaux susceptibles de donner une production quantitative sensiblement équivalente et une qualité supérieure pour les pâtes et papiers, il semble néanmoins que dans ces pays les eucalyptus continueront à constituer la plus grande partie des reboisements. En tout cas, dans l'ensemble, la culture d'essences forestières à croissance rapide tend constamment à prendre une place de plus en plus importante.

Les principales espèces d'eucalyptus utilisées dans la plupart des reboisements sont sensiblement les mêmes. Il n'y a pas de nouveaux venus dans les plantations. L'Eucalyptus alba qui donne des résultats remarquables au Brésil, et dont des graines bien sélectionnées sont abondamment produites à Rio Claro, gagnerait à être introduit dans de nombreux pays à climat et sols comparables.

Bien que l'économie des plantations d'eucalyptus n'ait pas toujours fait l'objet d'études suffisamment approfondies, il résulte des données de plusieurs pays que les taux de placement des capitaux investis dans les plantations d'eucalyptus varient, avec des rotations qui peuvent aller de 8 à 12 ans, d'environ 4 à 10 pour cent à intérêts composés.

Section II - Problèmes de base

Leader: M. R. Jacobs (Australie)

Peu de faits saillants se sont produits pendant les cinq dernières années. Cependant, dans plusieurs pays, la production de graines sélectionnées et différentes applications de la génétique forestière commencent à être mises en œuvre. Une équipe dynamique est notamment au travail à Rio Claro (sous la direction de R. F. Guimaraes) et elle a pu montrer des réalisations au cours du voyage d'étude.

Le Gouvernement australien se propose de créer un bureau spécial, l'Australien Eucalyptus Clearing House, dont les fonctions essentielles seront les suivantes: réunir des informations techniques au sujet des eucalyptus et les remettre à la FAO en vue de leur diffusion périodique à l'échelle mondiale. Collecter et conserver à Canberra des graines d'espèces diverses d'eucalyptus destinées à être:

a) soit envoyées à diverses parties prenantes sur des bases commerciales en vue de reboisements importants;

b) soit échangées ou même libéralement adressées à des instituts de recherches à des fins scientifiques.

Il est reconnu d'autre part que c'est sur des bases nationales et régionales qu'il convient d'organiser la production, le contrôle et le commerce ou les échanges de graines destinées à des programmes de reboisement importants. L'Australie, le Brésil et le Maroc ont donné leur accord pour participer à de tels échanges sur des bases commerciales ou scientifiques.

Section III - Sylviculture et influences

Leader: J. F. Lacaze (France)

La mécanisation de toutes les opérations se répand de plus en plus dans les plantations d'eucalyptus. Les traitements en futaie tendent à faire l'objet d'applications plus fréquentes; il est partout recommandé de procéder à des éclaircies précoces, fortes et par le bas.

De nombreux progrès sont également enregistrés pour la protection des plantations contre les termites et fourmis.

Enfin, l'influence bénéfique des rideaux-abris d'eucalyptus sur l'environnement et sur les cultures voisines a fait l'objet d'une expérience pratique intéressante en Italie.

Section IV - Utilisation

Leader: C. S. Elliot (Australie)

Un très grand nombre de travaux technologiques ont été réalisés au cours des cinq dernières années concernant l'utilisation des bois d'eucalyptus. Leurs résultats conduisent à un optimisme nettement plus marqué qu'en 1956. Deux faits encourageants doivent être signalés:

1. Les doutes qui existent aujourd'hui concernant l'utilisation des bois des jeunes plantations d'eucalyptus étaient semblables en Australie il y a 40 ans, mais il a été prouvé, par la suite, qu'ils étaient injustifiés.

2. Quoiqu'il y ait des différences entre les propriétés des bois d'eucalyptus de plantations jeunes et à croissance rapide d'une part, et d'autre part celles d'arbres mûrs de la même espèce dans leur habitat naturel, ce sont seulement des différences de degré qui ne posent pas de problèmes réellement nouveaux.

Dans la pratique, bien que le plus souvent les emplois soient limités principalement à des bois ronds ou de petites dimensions, certains pays font néanmoins état de chiffres assez impressionnants de consommation de bois d'eucalyptus (plusieurs centaines de milliers de m³, au Portugal et au Chili). Parmi l'utilisation des bois ronds, des expériences intéressantes de mise en place de poteaux de mines au Maroc et de traverses rondes de chemin de fer au Brésil sont signalées.

Section V - Organisation du travail futur

Leader: J. J. M. Garcia (Argentine)

Il a été souhaité qu'une prochaine conférence mondiale des eucalyptus ait lieu en 1966 en Australie et soit complétée par un voyage d'études. M. R. Jacobs a fait savoir qu'il transmettrait ce vœu à son gouvernement.

Pour que, d'ici cette prochaine conférence, les vœux et résolutions émis dans les différents groupes de travail techniques puissent faire l'objet de travaux mieux coordonnés et accélérés, il a été créé trois groupes ad hoc de travail, constitués par des personnalités choisies dans chacune des régions du monde principalement intéressées par les eucalyptus: Amérique latine, Afrique, Bassin méditerranéen et Proche-Orient, Asie-Pacifique. Les personnalités suivantes ont été pressenties:

1. Problèmes d'ordre biologique

M. R. Jacobs (Australie)
A. de Philippis (Italie)
R. F. Guimaraes (Brésil)
H. L. Malherbe (Afrique du Sud)

2. Utilisation

G. Giordano (Italie)
C.S. Elliot (Australie)
J. J. M. Garcia (Argentine)

3. Economie des plantations et de l'utilisation des eucalyptus

E. Susaeta (Chili)
K. L. Truettner (Brésil)

La fonction de ces groupes de travail consistera essentiellement à assurer, en liaison avec le Siège de la FAO à Rome, la mise en œuvre des conclusions et recommandations formulées lors de la Conférence par les différentes sections techniques. Dans le sein des principaux organismes ou des principales réunions internationales, ils auront notamment pour mission de préparer et de présenter les études et les problèmes spéciaux des eucalyptus.

En outre, la Conférence a demandé que soit réédité par la FAO l'ouvrage Les eucalyptus dans le reboisement dont l'utilité au cours de ces dernières années a fait l'objet de commentaires favorables, et qui est épuisé. La mise à jour de certains chapitres et la rédaction de quelques chapitres complémentaires seront confiées à des spécialistes volontaires, choisis en liaison avec les groupes de travail ad hoc mentionnés ci-dessus.

Enfin, il a été demandé que des cours de perfectionnement soient organisés par la FAO en vue de la récolte et de la sélection des graines ainsi qu'en vue de l'utilisation primaire des bois d'eucalyptus.

La publication des Actes de la Conférence sera réalisée à la diligence du Gouvernement brésilien; ils comprendront les rapports et conclusions de la Conférence dans les quatre langues de travail ainsi que les documents techniques dans la langue originale, soit résumés, soit in extenso si les crédits le permettent.

H. Santa Cruz, Assistant du Directeur général de la FAO pour l'Amérique latine, a présidé la séance de clôture de la Conférence et, après avoir brossé une vaste fresque des problèmes latino-américains, a félicité et remercié le Gouvernement du Brésil pour le remarquable succès de la deuxième Conférence mondiale des eucalyptus.

Groupe d'experts de la FAO sur l'enseignement forestier

Ce groupe, créé en 1956, est chargé de conseiller le Directeur général sur la politique et les programmes de travail en matière d'enseignement forestier. Sa troisième réunion, tenue à Vienne les 8 et 9 septembre 1961 sous la présidence de H. L. Shirley, Doyen du College of Forestry, State University of New York, à Syracuse, avait pour objet d'étudier les ressources et les besoins en main-d'œuvre professionnelle dans les régions qui se développent. Elle devait également examiner dans quelle mesure la FAO pourrait patronner au cours des toutes prochaines années le développement des moyens donnés à l'enseignement forestier.

Le Groupe a formulé des recommandations à propos d'une nouvelle enquête sur les besoins en main-d'œuvre; sur les principes généraux pour l'organisation de centres d'enseignement forestier et sur les niveaux à atteindre dans cet enseignement, enfin sur les moyens de répondre à la demande croissante en experts techniques des pays qui se développent et aux besoins consécutifs en personnel instruit pour servir à l'étranger. Le Groupe a décidé d'élargir sa composition pour assurer une plus large représentation des diverses régions et plus particulièrement des pays en développement.

Comité mixte FAO/IUFRO de la bibliographie

La douzième session du Comité mixte FAO/IUFRO de la bibliographie s'est tenue également à Vienne du 5 au 7 septembre 1961 avant le treizième Congrès de l'IUFRO; le professeur E. Saari (Finlande) en assurait la présidence. Les principaux points de l'ordre du jour consistaient dans les développements relatifs à l'emploi et à la diffusion du système de la Classification décimale d'Oxford pour les sciences forestières, ainsi qu'à la préparation de la terminologie forestière multilingue de la FAO.

La Classification décimale d'Oxford a maintenant été publiée dans les quatre langues principales (anglais, français, allemand et espagnol); elle a été largement adoptée dans les pays utilisant ces langues ainsi que dans beaucoup d'autres pays où ont été réalisées des traductions dans la langue nationale.

D'autre part, les progrès dans la préparation d'une terminologie forestière multilingue ont été relativement lents quoique la nécessité n'en soit pas moins urgente. Les moyens propres à accélérer le travail furent étudiés et cette étude sera continuée, particulièrement en vue d'assurer l'aide financière adéquate. Le Comité considère, qu'en attendant, un glossaire forestier multilatéral provisoire devrait être préparé à l'aide des documente déjà rassemblés, pour répondre aux demandes croissantes des organisations et des conférences internationales, ainsi que des experts étrangers travaillant dans le cadre des programmes internationaux d'aide et d'assistance techniques.

Parmi les autres sujets traités figurait la World list of periodicals and serials of interest to forestry, publiée par la FAO en collaboration avec le Commonwealth Forestry Bureau, Oxford, et d'autres centres.

FIGURE 1

FIGURE 2

Voyages d'études en U.R.S.S.

Deux voyages d'études forestières ont été organisés en 1961 dans le cadre du Programme élargi d'assistance technique des Nations Unies. Le premier, consacré à l'exploitation et au flottage, fut accompli en juin-juillet dans la région de Moscou-Léningrad. Y participèrent des forestiers de Birmanie, d'Inde, d'Indonésie et du Pakistan. Ils visitèrent, entre autres, l'Institut de recherche sur la mécanisation de l'exploitation à Chimki et deux unités d'exploitation expérimentales. L'une d'elles, sise à Olenino, utilise principalement des tracteurs pour le débusquage. Le tracteur TDT 40 que montre la figure 1 est utilisé pour déborder plusieurs arbres attachés ensemble; la figure 2 montre un autre tracteur muni d'un dispositif pour enlever les arbres un à un dès qu'ils sont abattus. Des camions font les transports jusqu'au chantier inférieur.

L'autre unité, située à Krescy, emploie des câbles pour le débardage et le chargement (fig. 3 et 4) et des chemins de fer à voie étroite pour le transport des arbres entiers, houppier compris. Les arbres sont ébranchés à l'aide de scies électriques spéciales sur le chantier inférieur où, après cet ébranchage, les billes sont tronçonnées, classées et stockées dans des emballages spéciaux permettant leur chargement pour les transports à longue distance. La plupart des unités d'exploitation de l'U.R.S.S. ont déjà créé, ou sont en train de le faire, de petites industries de première transformation surtout pour débiter les grumes de qualité médiocre, les branches, les bois de petites dimensions et les chutes et déchets.

Le second voyage qui comprenait des participants des pays suivants: Afghanistan, Grèce, Inde, Israël, Pakistan, RAU, Soudan, Syrie et Yougoslavie, se préoccupait en particulier des boisements de protection en zones arides et semi-arides. Les figures 5 et 6 prises dans les plantations de bandes-abris de la région de Volgagrad montrent deux cultivateurs expérimentaux. Les roues horizontales, munies de pneus de bicyclette, permettent à l'outil de travailler très près de la ligne de plants sans endommager ceux-ci. Le cultivateur de la figure 6, muni de lames en hélice, est employé quand les plants sont plantés sur ados. Il est traîné le long de l'ados, les lames laissant les plants échapper à mesure qu'il progresse. La figure 7 montre des maisons préfabriquées à la scierie de Volgagrad. Ces maisons sont construites en deux moitiés sur un châssis d'acier. Elles sont transportées par moitiés et utilisées dans les emplacements où de vastes projets de travaux doivent être entrepris.

FIGURE 3

FIGURE 4

FIGURE 5

Ces voyages d'étude sont organisés de manière à utiliser les contributions de L'U.R.S.S. au programme d'assistance technique des Nations Unies. Ces contributions sont, pour la plus grande partie, en roubles inconvertibles qu'il faut en général dépenser dans le pays même soit pour l'achat d'équipement et de matériel mécanique, soit pour l'attribution de bourses. Les autorités soviétiques seraient disposées à organiser en 1964 un séminaire sur les inventaires forestiers aériens.

FIGURE 6

FIGURE 7

Fonds spécial des Nations Unies pour le développement économique

Dans quatre projets nationaux actuellement en cours de réalisation, la FAO joue le rôle d'organisme d'exécution pour le compte du Fonds spécial.

Mexique

Le projet comporte la réalisation des premières étapes d'un inventaire forestier national, y compris l'estimation des possibilités de production des forêts encore inexploitées, ceci dans le but de créer des industries du bois qui puissent satisfaire les besoins croissants du Mexique et ceux du commerce international. Cet inventaire, que le Gouvernement mexicain se propose d'étendre ultérieurement à l'ensemble des forêts, permettra d'organiser la gestion des massifs selon le principe du rendement soutenu. En même temps, il déterminera les limites des forêts existantes, ce qui permettra de prendre des mesures pour leur conservation.

La contribution du Fonds spécial se borne à aider le Gouvernement, qui a déjà créé une section des inventaires à l'institut de recherches forestières, pendant les quatre premières années de la réalisation de l'inventaire forestier national. Cette première étape consiste surtout à réaliser une couverture aérienne qui servira de base à tous les travaux futurs, y compris les études sur le terrain. Le projet comprend l'acquisition de matériel supplémentaire pour le laboratoire de photogrammétrie qui a déjà été créé, l'exécution de photographies aériennes, la fourniture de matériel d'inventaire et de transport. On a prévu aussi la rémunération d'un expert (F. Hummel [Royaume-Uni]) et l'attribution de bourses pour le personnel mexicain qui a besoin de se perfectionner et de se spécialiser à l'étranger. Le programme comprend encore la réalisation d'un inventaire type pour un secteur choisi de forêts tropicales. En effet, les techniques d'estimation à partir de photos aériennes et les opérations d'inventaire sur le terrain sont loin d'être normalisées. Il faudra que l'on procède à des expériences pour déterminer quelles sont les techniques qui s'appliquent le mieux aux conditions locales.

Le projet comportera les phases suivantes:

a) Etoffer la section des inventaires de l'institut de recherches forestières pour lui permettre d'entreprendre une étude à l'échelle nationale et de préparer des plans d'activité complets. L'institut de recherches forestières possède déjà les installations matérielles (terrains et bâtiments) et l'essentiel du personnel nécessaire pour commencer à mettre en œuvre le projet. Le renforcement en personnel tiendra compte de certains aspects à long terme de la question des inventaires: les modifications dues à la périodicité du développement des peuplements, aux exploitations, aux défrichements, etc. Par conséquent, il faut organiser à l'échelon national un système permettant au bureau des inventaires de recueillir chaque année des indications sur l'évolution des facteurs qui affectent la croissance des peuplements.

b) Rassembler pour les étudier les photographies aériennes existantes, qu'elles aient été prises pour l'étude des forêts ou dans tout autre but. Cette phase comportera l'établissement de cartes préliminaires, l'interprétation des photos et leur report, ainsi que la mise au point des techniques de réalisation des couvertures aériennes. Un travail de ce genre a déjà été effectué au Mexique dans des secteurs forestiers choisis; les résultats en seront discutés avant de mettre en train l'inventaire forestier national.

c) La couverture aérienne restant à réaliser sera entreprise d'abord dans les régions forestières du pays les plus accessibles, et les mieux connues pour leurs possibilités de mise en valeur immédiate. Il s'agit des Etats de Michoacan, Durango, Chihuahua, Oaxaca, Guerrero, Jalisco, Vera Cruz, Coahuila et Sinaloa. Le bureau des inventaires mettra au point des procédés normalisés pour rassembler et présenter les renseignements, en particulier en ce qui concerne la définition des types de forêts en vue de leur aménagement. On estime que la couverture aérienne devra s'étendre sur 40 000 km² environ de forêts tempérées et une zone pilote de forêts tropicales dont l'étendue sera fixée par un comité de coordination.

d) Dans chaque région, les études sur le terrain commenceront immédiatement après l'exécution des photos aériennes. Dans ce but, le bureau des inventaires organisera une section des études sur le terrain qui établira la cartographie de base lorsqu'elle sera nécessaire, et qui procédera aux opérations sur le terrain, y compris le groupage des données statistiques. C'est à ce stade que l'on procédera aux études techniques qui auront pour but de déterminer les possibilités d'exploitation. Au cours des études de terrain, on mettra au point des règlements d'exploitation pour chaque zone spécifique, mais on s'occupera en premier lieu de celles où l'on a l'intention de créer immédiatement des industries pour leur mise en valeur.

Chili

Le projet comporte la fondation et la mise en activité d'un institut pour le développement des ressources et des industries forestières. Il sera créé par le Gouvernement chilien.

Cet institut s'occupera, en collaboration avec la Société pour le développement du Chili, le Ministère de l'agriculture, ainsi que d'autres organismes et institutions, de la mise en valeur économique et technique et de l'exploitation rationnelle des ressources forestières chiliennes, dans le cadre du plan national de dix ans pour le développement économique. Il aura les attributions suivantes:

a) estimation des ressources forestières actuelles et futures;

b) amélioration de la gestion et de la conservation de ces ressources;

c) aide technique pour la rationalisation de l'exploitation, de l'obtention et de la commercialisation des produits forestiers en vue du développement des industries forestières;

d) formation pratique à tous les niveaux, en matière de forêts et de produits forestiers, du personnel de l'administration aussi bien que des industries;

e) amélioration de la commercialisation, stimulation de la demande de produits forestiers;

f) réalisation et coordination des recherches appliquées en matière de forêts et de produits forestiers.

Les bâtiments de l'institut seront à Santiago. Le travail sera dirigé au départ par un directeur du projet (L. Hartman [Finlande]) et un groupe d'experts étrangers. Le projet aura une durée de quatre ans, au cours desquels le directeur du projet remplira le rôle de conseiller du directeur de l'institut. On créera des stations annexes dont les emplacements seront fixés par le directeur du projet après consultation des autorités chiliennes et en utilisant les installations existantes de recherches et d'enseignement lorsqu'elles pourront convenir.

L'aspect «enseignement» du projet sera tout particulièrement étudié dans le programme de travail. Les experts étrangers de l'institut ne seront pas seulement chargés de la formation du personnel supérieur destiné à les remplacer. Ils devront aussi mettre au point des stages et des programmes d'étude, pour la formation des cadres de maîtrise, tant en ce qui concerne les exploitations forestières que les industries de transformation du bois. On organisera des cours de formation pratique pour le personnel des administrations et pour celui des industries privées en matière d'exploitation forestière, de sciage (y compris l'entretien des scies), de séchage et de préservation du bois, et sur d'autres opérations relatives au second stade des transformations du bois. Dans le même ordre d'idées, on organisera, selon les besoins, des cours relatifs aux opérations d'inventaire, de cartographie forestière et de mensuration et aux travaux de pépinières et de plantation. Les installations existantes, éventuellement développées, des universités qui participent à la réalisation du projet ainsi que le matériel de la station expérimentale forestière de la FAO à Llancacura seront utilisés suivant les besoins.

Maroc

Le projet d'économie rurale et de préinvestissement pour le Rif occidental comporte, pour sa première période de deux ans, une étude de planification destinée à couvrir simultanément deux catégories d'activités: d'une part l'élaboration dans ses grandes lignes d'un plan de développement pour l'ensemble du Rif occidental, d'autre part l'application immédiate de techniques agricoles, pastorales et sylvicoles à une région limitée, mais caractéristique, la zone pilote de Taounat, dans le but de résoudre les problèmes particuliers qui s'y posent sur les plans économique et social. Dès qu'on aura réalisé des progrès suffisants dans la première phase du projet élaboré en application du Projet de développement méditerranéen de la FAO dont Egon Glesinger dirige la préparation, le directeur du projet présentera des propositions pour passer à la ou aux phases suivantes, qui auront pour but d'asseoir sur des fondations plus solides la planification économique de la région dans son ensemble, ou de l'étendre à des régions similaires au Maroc.

La région pilote de Taounat, traversée par la grande route de l'Unité, se trouve au cœur du Rif occidental et elle est caractéristique de l'ensemble de cette zone. Sa surface est d'environ 230 000 ha. Sa population, 110 000 habitants environ, est répartie en 13 communes. Tout ce qui est travail expérimental et démonstrations y sera centralisé. Le forestier de l'équipe chargée de la réalisation du projet est G. W. Chapman (Royaume-Uni)

Turquie

Un autre projet qui a pris naissance dans le cadre du Projet de développement méditerranéen de la FAO est relatif aux études de préinvestissement que l'on va entreprendre pour planifier un développement social et économique harmonieux de la région d'Antalya. Ce plan: a) servira de base pour la mise en œuvre régionale du programme de développement économique de la Turquie; b) fournira un modèle intéressant pour l'élaboration et la mise en œuvre de plans semblables destinés à d'autres régions; c) procurera l'occasion de former sur le plan national, le personnel qui devra mettre au point les plans de développement.

La région d'Antalya constitue une unité économique naturelle. Elle est située dans la zone méditerranéenne sud de la Turquie. Sa population actuelle est d'environ 600 000 habitants, dont 90 % vivent de l'agriculture, de la forêt et du pâturage. Quatre cinquièmes de la surface sont occupés par des montagnes, couvertes surtout de forêts ou de formations buissonnantes. Les cultures s'étendent sur 470 000 ha, et 65 % de la surface cultivée sont constitués par de bons sols de plaine, susceptibles d'être irrigués. On envisage sa mise en valeur sous trois aspects principaux:

a) Un programme forestier, qui concentrera ses efforts sur la protection des surfaces boisées existantes, l'intensification de la gestion des forêts et le reboisement en essences à croissance rapide. Il faudra donner de l'extension au système de routes forestières et renforcer le service forestier. Une question importante est la réinstallation des populations en surplus en provenance des régions forestières, dans d'autres zones où elles trouveront de nouvelles possibilités d'emploi. L'expert chargé de ce secteur est A. Y. Goor (Israël). Il est secondé par J. A. von Monroy qui travaille lui aussi en Turquie au titre de l'Assistance technique.

b) Un programme agricole, qui se concentrera avant tout sur le développement rapide de l'irrigation. Le système actuel de libre parcours sera progressivement transformé en une méthode d'élevage plus intensive, basée sur la production de plantes fourragères. La culture sèche en sol non irrigué devrait être intensifiée en réduisant progressivement chaque année la zone de jachères et en introduisant des légumineuses dans les assolements. Dans les plaines irriguées le but final devrait être l'établissement d'un système de culture mixte. On devrait se préoccuper davantage d'augmenter les exportations, et de mettre en état de production des surfaces importantes de la zone de plaines à végétation buissonnante.

c) Un programme industriel, qui devrait porter essentiellement sur le développement de l'énergie hydroélectrique, l'exploitation rapide de ressources minérales comme le minerai de chrome, la bauxite, la houille et la mise en œuvre des gisements naturels de méthane. Il faudrait créer des industries nouvelles pour transformer les matières premières d'origine agricole, piscicole et forestière et apporter une attention particulière à l'organisation du tourisme

FIGURE 1

FIGURE 2

FIGURE 3

FIGURE 4.

FIGURE 5

Institut pour le développement de la culture du peuplier en Turquie

Un Institut pour le développement de la culture du peuplier en Turquie, qui est en cours d'installation à Izmit avec l'aide d'un fonctionnaire de l'assistance technique de la FAO, E. Vaccarone, va être prochainement terminé (fig. 1). Depuis quelque temps, on y a entrepris la sélection et l'expérimentation de types de peupliers locaux et étrangers, des essais d'engrais, des techniques de cultures agricoles annexes, ainsi que des expériences sur les méthodes de populiculture et sur l'espacement (fig. 2)

Si les peupliers ne sont pas spontanés en Turquie, ils s'y sont installés depuis des siècles et on les cultive maintenant par millions (fig. 3). La Turquie est donc un pays convenant bien par sa position centrale pour la diffusion de la culture du peuplier dans les autres pays méditerranéens.

Dans la région d'Izmit sur la mer de Marmara, les sols sont marécageux et les vents violents. Ces conditions sont idéales pour montrer les possibilités d'adaptation des peupliers aux conditions défavorables et leur valeur considérable pour utiliser des terres sans valeur et pour constituer des brise-vent protecteurs d'autres cultures.

Il existe dès maintenant environ 30 ha de pépinières et de placettes de comparaison et de démonstration (fig. 4 et 5). Des variétés de peupliers de Turquie, Italie, Syrie, Suisse, Allemagne, France, Espagne et Etats-Unis ont été essayées. Quelque 100 000 plants ont été distribués en 1960 et la production atteindra 130 000 cette année. En 1962, l'Institut sera capable de distribuer du matériel de propagation à toutes les autres pépinières turques.

Une aide est demandée au Fonds spécial des Nations Unies pour le développement économique, afin de faire de l'Institut d'Izmit un centre international du peuplier pour la région.

Rapports d'assistance technique de la FAO en matière de forêts et de produits forestiers

Supplément à la liste publiée dans Unasylva, volume 15, n° 1, 1961

Africa

Nigeria

Numéro de référence


Auteur

-

Agricultural Survey of Northern Region of Nigeria Supplementary Memorandum on Forestry (Chapter XVI) - 1961

FAO/ICA team

Tunisie

-

Sur les aménagements forestiers en Tunisie - 1961

P. Cochet

Ouganda

1287

Present Wood Consumption and Future Requirements in Uganda - 1961

S. L. Pringle and J.E.M. Arnold

Amérique latine

Argentine

1325

Actividades Forestales en las Zonas Aridas y Semiaridas - 1961

A. Y. Goor

Brazil

1337

Application of Silvicultural Methods to Some of the Forests of the Amazon - 1961

J. Pitt

Colombia

1219

La Industria Colombiana del Papel y la Celulosa: Situación Actual y Tendencias Futuras - 1960

Groupe consultatifs du papier et de la cellulose pour l'Amérique latine

Pérou

1348

La Industria, Peruana de Aserrar Madera - 1961

M.A.F. Dijkmans

Asie et région du Pacifique

Ceylan

1412

Woodworking - 1961

J. McVeigh

Inde

1298

Integration of Forests and Forest Industries - 1961

J. A. von Monroy

1349

A Program of Forest Genetics and Forest Tree Breeding Research - 1961

J. D. Matthews

Indonésie

1278

Aspects of Forestry in Relation to the Rayon Plant Project in South Sumatra - 1961

F. Loetsch

1281

Application of Mean Tariffs for the Further Development of Forest Management of the Plantation Forests - 1961

F. Loetsch

1315

Improvement of Fuelwood Cooking Stoves and Economy in Fuelwood Consumption - 1961

H. Singer

1394

Development of Wood Preservation - 1961

W. Liese

1400

Development of the Match, Veneer and Plywood Industry 1961

K. Fraedrich

Philippines

1403

The Philippine Forest Products Research Institute - Its Development and Future - 1961

G. M. Hunt

Thaïlande

1375

Development of the Thai Ply wood Factory - 1961

K. Fraedrich

Europe

Turkuie

1360

Silviculture - 1961

F. Zednik

1362

Soil Conservation and Range Improvement in Problem Watersheds in the Forest Zones of Turkey - 1961

G. W. Chapman

1421

L'industrie, le commerce et l'exploitation des bois feuillus - 1961

M. Han

Proche-Orient

Soudan

1372

Development of the Forest Industries - 1961

M. N. Gallant

Syrie

1314

National Forest Policy for Syria - 1961

M. D. Chaturvedi


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