FAO/SMIAR - Perspectives de l'Alimentation No.3 - Juin 2000 - P. 7

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Stocks de report

Les stocks mondiaux pourraient décliner en 2001, mais s'accompagner d'une augmentation de la part des exportateurs

Sur la base des perspectives actuelles de production pour 2000, il faudrait prélever sur les stocks céréaliers, afin de satisfaire l'utilisation mondiale pronostiquée pour 2000/01. Une fois clôturées les campagnes de commercialisation nationales en 2001, le niveau des stocks céréaliers mondiaux pourrait s'établir à environ 321 millions de tonnes, soit quelque 10 millions de tonnes ou 3 pour cent en deçà des niveaux d'ouverture, déjà réduits. Le volume total des inventaires de blé pourrait décliner de 4 millions de tonnes pour s'établir à 129 millions de tonnes, suivis par les stocks de riz, lesquels pourraient également baisser d'environ 4 millions de tonnes pour se fixer à 56 millions de tonnes. Quant aux céréales secondaires, la baisse des stocks devrait être de l'ordre de 2 millions de tonnes, pour un volume final de 136 millions de tonnes.

La ponction envisagée sur les stocks céréaliers en 2001 entraînerait un déclin du coefficient d'utilisation des stocks1/ pour la prochaine campagne qui l'amènerait à 16,6 pour cent, soit légèrement en deçà de la fourchette de 17-18 pour cent que la FAO considère comme le minimum nécessaire pour préserver la sécurité alimentaire mondiale. Toutefois, la prochaine campagne se caractérise en particulier par le fait que le déclin prévu des stocks céréaliers mondiaux devrait se concentrer dans une poignée de pays. La réduction la plus marquée, soit environ 11 millions de tonnes, devrait se produire en Chine, compte tenu des perspectives de déclin de la production dans ce pays. Cependant, en dépit de cette chute, la Chine pourrait continuer de disposer de réserves relativement abondantes, permettant au pays de poursuivre ses exportations de volumes importants de maïs et de riz. Un autre aspect important tient au fait que les stocks céréaliers détenus par les principaux pays exportateurs devraient rester virtuellement inchangés. En fait, la part des principaux pays exportateurs pourrait augmenter légèrement pour atteindre 46  pour  cent, soit nettement plus que la

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