Chaque pays de l’aire d’invasion du Criquet pèlerin devrait désigner au moins une personne qui soit responsable de la gestion des informations acridiennes et environnementales. Cette personne porte généralement le titre de «Chargé de l’information acridienne» et devrait être basée au siège de l’unité antiacridienne. Son rôle est d’analyser toutes les données disponibles et de fournir au Chef de l’unité l’information, les prévisions et les conseils techniques sur la situation acridienne et les ressources nécessaires pour la gérer (voir pages 4 à 9).
Une approche logique est nécessaire pour analyser et gérer l’information au niveau national afin qu’elle puisse être utilisée pour une planification et une prise de décision efficaces (voir Fig. 1).
Étape 1 . Les données acridiennes, écologiques et météorologiques issues des opérations de prospection et de lutte conduites dans le pays, du Service météorologique national et d’autres pays et organisations, y compris la FAO, devraient être centralisées, normalement au niveau du siège de l’unité antiacridienne nationale où est basé le Chargé de l’information acridienne. Les données collectées sont nécessaires pour planifier les opérations de prospection et de lutte. Dès sa réception, chaque élément d’information doit être enregistré pour qu’il soit aisément localisé dans le futur (voir pages 10 à 19).
Étape 2 . Les données devront être corrigées et reportées sur une carte, soit à la main, soit en utilisant un logiciel de gestion de l’information. Chaque rapport devra être analysé pour comprendre la signification des résultats de la prospection et de la lutte et pour prendre action immédiatement (voir pages 20 à 25).
Étape 3 . Les analyses, rapprochées d’autres informations sur l’habitat, sont utilisées pour évaluer la situation du moment et prévoir ses futurs développements (voir pages 26 à 31).
Étape 4 . L’évaluation de la situation et les prévisions, présentées sous forme de cartes et de tableaux, devront être discutées avec le Chef de l’unité antiacridienne nationale sur un pas de temps quotidien ou hebdomadaire pour planifier les opérations de prospection et de lutte (voir pages 6 et 7, et 32 et 33).
Étape 5 . Les résultats des prospections et des opérations de lutte, accompagnés d’une brève interprétation, devraient toujours être envoyés au Service d’information sur le Criquet pèlerin du Groupe Acridiens (DLIS), au siège de la FAO à Rome, cinq jours au plus tard après la fin de chaque prospection. Un rapport sur la situation qui prévaut, incluant des prévisions, devrait être préparé à l’intention du Chef de l’unité antiacridienne nationale et du Comité directeur des bailleurs de fonds. Ce rapport pourra être mis à jour grâce à l’information reçue du DLIS; il peut être utilisé pour planifier les activités et tenir informés les autres pays (voir pages 34 à 39).
Étape 6 . Toutes les données initiales, les analyses, les résumés et les rapports devraient être archivés de manière appropriée pour permettre une recherche ultérieure aisée et pour l’étude de cas particuliers (voir pages 40 et 41).
