Page précédenteTable des matières

QUESTIONS FRÉQUEMMENT POSÉES

1.Quelle information le Service d’information sur le Criquet pèlerin du Groupe Acridiens de la FAO (DLIS) fournit-il aux pays de l’aire d’invasion du Criquet pèlerin et aux bailleurs de fonds et comment peut-on la recevoir?

Réponse. Le Service d’information sur le Criquet pèlerin du Groupe Acridiens (DLIS), au siège de la FAO, à Rome, gère un système d’information et de prévisions centralisé pour tenir informés, de façon régulière et en temps opportun, les pays de l’aire d’invasion du Criquet pèlerin et les bailleurs de fonds de la situation acridienne qui prévaut. Il fournit des prévisions portant sur une période d’au moins six semaines concernant la reproduction et la migration potentielles ainsi que d’autres développements significatifs qui pourraient avoir lieu. Les résultats des prospections et les rapports de terrain envoyés par les pays de l’aire de distribution du Criquet pèlerin sont analysés et rapprochés des conditions écologiques et des données pluviométriques et climatiques. Ces analyses sont comparées aux données d’archives et à des situations analogues afin de fournir des prévisions utiles. Tout au long de l’année, le DLIS publie un bulletin mensuel transmis par courrier électronique, télécopie, courrier postal et valise diplomatique de la FAO la première semaine du mois suivant. Lors de périodes d’activité acridienne accrue, des mises à jour sont diffusées entre deux bulletins. Les pays sont alertés ou avertis immédiatement lors d’événement acridien significatif. Les bulletins et d’autres informations sur les invasions généralisées, les publications, les questions fréquemment posées, la formation et des liens Internet relatifs aux acridiens peuvent également être trouvés sur le site suivant: www.fao.org/news/global/locusts/locuhome.htm.
Sur ce site, un programme de cartographie interactif permet aux utilisateurs de reporter sur carte la situation acridienne actuelle ou récente, de la télécharger et de l’imprimer ou de la sauvegarder. C’est la meilleure façon de se tenir informé de la situation acridienne. Pour plus d’information ou pour recevoir les bulletins, contacter le DLIS de la FAO.

2.Combien devrait-il y avoir de Chargés de l’information acridienne par pays?

Réponse . Cela dépend de la taille du pays ainsi que de l’importance du programme acridien national. Des pays très vastes comme le Soudan, l’Arabie Saoudite et l’Inde peuvent avoir besoin de plusieurs Chargés de l’information acridienne pour gérer correctement la grande quantité de données reçues du terrain. Une personne peut être désignée comme Chargé de l’information acridienne et être secondée par plusieurs assistants. Dans les pays de plus petite taille ou dans les pays où les Criquets pèlerins ne sont actifs que quelques mois seulement dans l’année, un seul Chargé de l’information acridienne suffira probablement.

3.Est-ce que chaque pays de l’aire d’invasion du Criquet pèlerin recueille les mêmes données?

Réponse. Les pays ayant un programme de suivi actif et dans lesquels des prospections sont effectuées par des agents antiacridiens, collectent généralement les mêmes données de base que celles présentées dans ce fascicule des directives. Certains pays peuvent recueillir des données additionnelles sur l’habitat. Il est important de se rappeler qu’il faut faire un compromis entre la quantité de données recueillies sur un site de prospection et le temps nécessaire au recueil de ces données. Avant de recueillir ces données, leur utilisation future devrait être clairement établie.

4.Quelles connaissances en météorologie sont nécessaires pour comprendre et utiliser les données météorologiques?

Réponse. Il est utile d’avoir des connaissances de base en météorologie lorsqu’on essaye de comprendre les données météorologiques et de les intégrer dans l’analyse d’une situation acridienne particulière. Il faudra se concentrer sur les domaines suivants: vents saisonniers et distribution spatio-temporelle des précipitations, perturbations atmosphériques, origines des précipitations et des vents, relations entre température et vent, zones de convergence, mousson, types de nuages, inversions thermiques et courants de convection, mode de recueil et de transmission des données aux niveaux national et international.

5.Quelles sont les erreurs fréquemment commises lorsque l’on détermine et enregistre des coordonnées géographiques?

Réponse. Lorsque l’on détermine des coordonnées à partir d’une carte, il est facile de se tromper d’un degré, de 10, 15 ou 30 minutes pour la latitude ou la longitude ou d’intervertir des chiffres (ex.: 1531 au lieu de 1513). Des erreurs peuvent aussi être faites au niveau des coordonnées lors d’une transcription de chiffres arabes en chiffres romains. Les coordonnées de latitude et de longitude peuvent également être interverties, par exemple, 3513N/2911E au lieu de 2911N/3513E. Cela est plus problématique dans les pays où latitude et longitude sont de même ordre (comme en Égypte, en Libye, au Sénégal et au Tchad). D’autres erreurs peuvent être faites si certains agents antiacridiens utilisant un GPS notent la localité en unités décimales tandis que d’autres la notent en degrés, minutes et secondes. Tous les types de GPS devraient être standardisés et utiliser uniquement cette dernière unité de mesure.

6.Est-il possible d’avoir des évaluations différentes pour une même situation? Si oui, laquelle est correcte?

Réponse. Oui. Les évaluations varient avec la qualité des données et leur interprétation ainsi qu’avec l’expérience et les connaissances des personnes qui les analysent. Dans la plupart des situations, il n’existe pas une unique évaluation correcte mais plutôt certaines qui sont plus proches de la vérité que d’autres.

7.Quelle est l’exactitude des prévisions acridiennes?

Réponse. L’exactitude de prévisions relatives au Criquet pèlerin varie énormément. Les prévisions spatio-temporelles d’ordre général sont habituellement plus exactes que les prévisions détaillées et spécifiques; elles peuvent cependant être moins utiles. Les prévisions d’événements exceptionnels se produisant de façon irrégulière sont moins exactes que celles d’événements saisonniers. Il est difficile de tester l’exactitude des prévisions acridiennes car elles sont fondées sur des probabilités. Il faudrait que ces probabilités soient classées en catégories dès le départ mais il ne serait possible de les qualifier de correctes que rétroactivement.

8.Que se passe-t-il lorsque la FAO reçoit un rapport de médiocre qualité de la part d’un pays de l’aire d’invasion du Criquet pèlerin?

Réponse. Si un rapport est extrêmement vague et sans aucun détail, il sera difficile au DLIS de la FAO de l’analyser et de l’utiliser à des fins d’évaluation et de prévision. Les Chargés de l’information et des prévisions acridiennes du DLIS, au siège de la FAO, s’efforcent donc de contacter le Chargé de l’information acridienne dans le pays concerné, par téléphone, courrier électronique ou télécopie pour lui demander des précisions ou plus de détails.

9.Quelle est la meilleure façon de stocker les données acridiennes et écologiques?

Réponse. Le stockage électronique change rapidement grâce à l’introduction quasi annuelle de nouveaux équipements et moyens de diffusion de l’information. Actuellement, les disques magnétiques optiques constituent le support le plus durable mais ils peuvent être onéreux. Les bandes magnétiques sont souvent le meilleur moyen de stocker de grandes quantités d’information mais elles ne durent pas très longtemps et peuvent être difficiles à gérer. Les CD-ROMs sont dans l’ensemble la méthode la plus pratique pour les unités antiacridiennes car ils sont bon marché, pratiques, durables et faciles à échanger.

10.Où est-il possible de trouver des résultats d’études de cas?

Réponse. Il est possible de trouver les études de cas effectuées dans diverses situations acridiennes dans la bibliographie publiée ou de les obtenir auprès des organisations ou instituts travaillant en acridologie tels que le Natural Resources Institute ou la FAO. Le programme RAMSES inclut des études de cas pour les pays dans lesquels le programme est installé. Consulter l’Annexe 5.9 pour plus de détails.

Page précédenteTop Of Page