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1/ Sont indiqu�s en caract�res gras les pays dont les perspectives de r�colte pour les cultures en cours sont mauvaises et/ou ceux dont les approvisionnements alimentaires sont d�ficitaires pendant la campagne en cours et qui n�cessitent une assistance exceptionnelle ou d'urgence. Les pays qui sont victimes ou menac�s de mauvaises r�coltes ou de p�nuries alimentaires pendant plusieurs campagnes de suite sont signal�s par un ast�risque (*).
En novembre, des pluies torrentielles ont occasionn� d�importantes inondations, en particulier dans les zones urbaines, o� l�on a constat� un grand nombre de bless�s et d�importants d�g�ts aux logements et � l�infrastructure. Les pluies abondantes ont fait suite � plusieurs semaines d�un temps sec qui avait retard� les semis des c�r�ales d�hiver, dont la r�colte aura lieu au printemps et en �t� 2002. Selon les pr�visions, la production c�r�ali�re totale s��tablira cette ann�e � 2,6 millions de tonnes, contre 0,9 million de tonnes en 2000 et une moyenne quinquennale de 2,3 millions de tonnes. La production de c�r�ales secondaires a presque doubl� par rapport � l�an dernier et celle de bl� a pour ainsi dire tripl�, du fait principalement de pr�cipitations favorables.
La hausse de production risque de se traduire par une r�duction des importations pour la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin). Le pays devra toutefois importer quelque 4,5 millions de tonnes de bl�, 650 000 tonnes d�orge et environ 1,5 million de tonnes de ma�s pour satisfaire la forte demande int�rieure.
La r�colte des c�r�ales secondaires et de paddy 2001 est bien engag�e tandis que les semis de bl� irrigu� devraient �tre effectu�s dans les semaines � venir. Selon les rapports, les conditions de croissance sont satisfaisantes dans l�ensemble. Une r�colte de bl� moyenne a �t� engrang�e en 2001. D�apr�s les estimations provisoires, la production de c�r�ales secondaires s��tablira � 7,4 millions de tonnes en 2001, ce qui repr�sente un volume l�g�rement inf�rieur � celui de l�an dernier. En ce qui concerne le paddy, la production devrait �tre proche du niveau moyen, soit 5,4 millions de tonnes (3,7 millions de tonnes en �quivalent riz usin�).
Compte tenu de la forte demande int�rieure et malgr� l�augmentation consid�rable des prix r�sultant d�une hausse des frais de transport internationaux, on pr�voit que les importations de bl� pour la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin) progresseront par rapport � l�an dernier, passant de 6,2 millions de tonnes � 6,6 millions de tonnes. En revanche, les importations de ma�s devraient fl�chir par rapport au volume relativement �lev� de l�ann�e pr�c�dente.
La pr�paration des sols en vue des semis des cultures d�hiver 2001/02 a commenc�. La production c�r�ali�re totale de 2001 repr�sente plus du double de celle de l�an dernier, r�duite par la s�cheresse qui avait touch� les cultures. Au total, la production c�r�ali�re a n�anmoins baiss� de 10 pour cent par rapport � la moyenne des cinq derni�res ann�es. Ce r�sultat est essentiellement imputable � une arriv�e tardive des pluies � l��poque des semis de printemps, ce qui a entra�n� une contraction des emblavures de bl� et d�orge initialement pr�vues dans certaines r�gions du pays.
Les importations de bl� pour la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin) devraient accuser une baisse, pour s��tablir � quelque 3 millions de tonnes contre 3,5 millions de tonnes l�an dernier. Selon les pr�visions, les importations de c�r�ales secondaires, d�orge principalement, diminueront, passant de 2 millions de tonnes � environ 1,7 million de tonnes.
Les semis de bl� et d�orge 2001/02, dont la r�colte se d�roulera au printemps l�an prochain, ont d�but� depuis peu par un temps g�n�ralement sec. D�apr�s les estimations provisoires, la production c�r�ali�re totale devrait s��tablir � 1,6 million de tonnes en 2001, contre 1,4 million de tonnes en 2000 et 1,7 million de tonnes pour la moyenne des cinq derni�res ann�es. On pr�voit une hausse de production pour l�ensemble des c�r�ales, en particulier pour l�orge.
Pour la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin), les importations de bl� devraient �tre proches du volume de celui de l�an dernier, soit environ 1 million de tonnes, tandis que celles de ma�s devraient accuser une l�g�re baisse.
La saison des pluies touche � sa fin. Les pr�cipitations ont cess� dans le nord � la mi-octobre, et la r�colte du mil et du sorgho est en cours. Le ma�s de la campagne secondaire se d�veloppe de mani�re satisfaisante dans le sud. Les perspectives de r�coltes sont en g�n�ral encourageantes.
La situation globale des approvisionnements alimentaires est satisfaisante. L�arriv�e sur le march� des nouvelles r�coltes de c�r�ales a augment� l�offre et les prix ont commenc� � baisser. Les importations c�r�ali�res destin�es � la consommation int�rieure et � la r�exportation sont estim�es � 138 000 tonnes pour la campagne de commercialisation 2001, tandis que les besoins d�aide alimentaire devraient s��lever � 11 000 tonnes.
La saison des pluies est termin�e. Les pr�cipitations se sont arr�t�es plus t�t que d�habitude, fin septembre, dans le nord et le centre, ce qui a r�duit le potentiel de rendement des c�r�ales secondaires qui se trouvaient au stade critique de la grenaison ou de la maturation. Les pluies se sont affaiblies dans l�ouest d�but octobre, et ont pour ainsi dire totalement cess� � la mi-octobre. Les p�turages sont abondants dans les r�gions agro-pastorales tandis que la plupart des r�servoirs et des points d�eau se sont remplis. Une mission conjointe FAO/CILSS d��valuation des r�coltes, qui s�est rendue dans le pays fin octobre, a estim�, en collaboration avec les autorit�s du pays, que la production totale de c�r�ales s��l�verait � 2 796 000 tonnes en 2001, soit 22 pour cent de plus que l�an dernier et 15 pour cent de plus que la moyenne.
Compte tenu de cette bonne r�colte, la situation des approvisionnements alimentaires devrait �tre moins pr�caire qu�au moment de la p�riode de soudure, les r�coltes ayant �t� r�duites dans plusieurs r�gions en 2000. Les stocks de s�curit� nationale, sur lesquels avaient �t� pr�lev�es les distributions d�aide alimentaire ou qui ont �t� utilis�s pour des ventes � prix subventionn�s, devraient �tre reconstitu�s et atteindre leur volume optimal de 35 000 tonnes. Des difficult�s d�approvisionnements alimentaires devraient toutefois subsister dans certaines r�gions touch�es par de mauvaises r�coltes, du fait de la fin pr�coce de la campagne.
L�insuffisance des pluies en septembre a gravement nui au d�veloppement v�g�tatif, notamment dans les deux �les de Santo Antao et Sao Nicolau ainsi que dans les zones semi-arides des �les de Santiago et de Fogo. Il ressort d�une mission conjointe FAO/CILSS d��valuation des r�coltes effectu�e � la mi-octobre que la production c�r�ali�re s��tablira � 18 680 tonnes en 2001, contre 24 341 tonnes en 2000, soit un volume en recul d�environ 23 pour cent, mais encore sup�rieur � la moyenne quinquennale.
Compte tenu du fl�chissement de la production, la situation g�n�rale des approvisionnements alimentaires restera pr�caire dans plusieurs r�gions. Le gouvernement a lanc� un appel � la communaut� internationale pour fournir une aide alimentaire et des intrants agricoles.
Les pr�cipitations ont �t� g�n�ralement d�un niveau moyen et moins importantes que d�ordinaire en octobre, sauf dans l�extr�me sud, ce qui risque d�avoir affect� le potentiel de rendement du mil et du sorgho, en cours de r�colte dans le nord. Le ma�s de la campagne secondaire devrait �tre engrang� en d�cembre dans le sud.
La situation des approvisionnements alimentaires est satisfaisante dans l�ensemble. Outre la pr�sence de 120 000 r�fugi�s lib�riens dans l�ouest du pays, on signale l�arriv�e de nouveaux r�fugi�s, suite � l��clatement de combats dans le comt� de Lofa au Lib�ria.
Les pr�cipitations ont �t� moyennes ou inf�rieures � la moyenne de mi-septembre � d�but octobre, mais ont �t� sensiblement plus abondantes au cours de la seconde d�cade d�octobre. La saison des pluies s�est achev�e fin octobre. Une mission conjointe FAO/CILSS d��valuation des r�coltes, qui s�est rendue dans le pays fin octobre, a estim�, en collaboration avec les autorit�s officielles, que la production c�r�ali�re (riz inclus) atteindrait, au total, 198 200 tonnes en 2001, ce qui repr�sente une progression par rapport au volume d�j� exceptionnel de 175 900 tonnes l�an dernier. La production cette ann�e d�passe d�environ 13 pour cent celle de l�an dernier et de 49 pour cent la moyenne quinquennale. La production totale de c�r�ales secondaires a enregistr� une hausse de 15 pour cent par rapport � 2000 et de 56 pour cent par rapport � la moyenne des cinq derni�res ann�es. Les surfaces c�r�ali�res r�colt�es sont estim�es, au total, � 152 800 hectares, soit 14 pour cent de plus que l�ann�e pr�c�dente et 36 pour cent de plus que la moyenne quinquennale. Les principales cultures de rapport, comme les arachides et le s�same, ont �galement donn� de bons r�sultats. La production d�arachides est �valu�e � 149 640 tonnes, ce qui repr�sente une avanc�e de 8 percent par rapport � l�an dernier et de 54 pour cent par rapport � la moyenne des cinq derni�res ann�es. La production de s�same, estim�e � 1361 tonnes, prend de l�importance.
Compte tenu d�une succession de r�coltes exceptionnelles, la situation des disponibilit�s alimentaires est satisfaisante. Le district de Kantora est le seul o� les cultures ont eu des difficult�s � germer, ce qui devrait se traduire par une baisse de la production, notamment pour ce qui est du mil pr�coce et du ma�s. Une partie des habitants de ce district risquent d�avoir des difficult�s � se procurer de la nourriture et d��tre en situation d�ins�curit� alimentaire, en particulier au moment de la p�riode de soudure. Il faudra donc suivre l��volution de la situation de pr�s.
Les pr�cipitations ont �t� inf�rieures � la moyenne fin ao�t. Elles ont �t� en g�n�ral dispers�es et moyennes en septembre, mais bien inf�rieures � la moyenne en octobre, ce qui risque d�avoir nui au d�veloppement v�g�tatif. De ce fait, les perspectives de r�coltes sont incertaines.
La situation des approvisionnements alimentaires est difficile dans certaines zones. De fortes pluies en juillet ont provoqu� des inondations dans le sud et dans la capitale, ce qui a entrav� les activit�s de commercialisation. Pr�s de 10 000 r�fugi�s du Lib�ria et environ 2 500 r�fugi�s de la Sierra Leone sont encore signal�s dans le pays.
Les pluies ont �t� abondantes dans l�ensemble du pays fin ao�t et ont continu� � �tre ad�quates en septembre et octobre. Les pr�cipitations cumul�es sont en g�n�ral sup�rieures � la moyenne. Les inondations qui sont survenues en ao�t et en septembre en Haute Guin�e ont touch� pr�s de 220 000 personnes et d�vast� plus de 20 000 hectares de terres agricoles. Les perspectives de r�coltes s�annoncent bonnes dans l�ensemble, sauf dans la pr�fecture de Nandiana, du fait de l�insuffisance des pr�cipitations fin septembre/d�but octobre.
La situation des disponibilit�s alimentaires est satisfaisante dans l�ensemble et les march�s sont bien approvisionn�s, � l�exception des zones qui ont subi des inondations et dans le sud-est o� les incursions r�p�t�es des rebelles de la Sierra Leone d�sorganisent gravement les travaux agricoles et les activit�s de commercialisation. Selon les rapports, la situation nutritionnelle est "tout � fait stable" dans l�ensemble en Guin�e sup�rieure, dans les nouveaux camps de Boreah, Kountaya et Telikoro qui ont �t� install�s dans les pr�fectures d�Albadaria et de Sembakounya, pour accueillir les r�fugi�s provenant du �Parrot�s Beak�.
L�irruption de la violence dans le comt� voisin de Lofa au Lib�ria a oblig� de nombreux Lib�riens � se r�fugier dans les zones proches de la fronti�re guin�enne, pr�s de Macenta et de N'Zerekore. Le pays compte �galement pr�s de 180 000 personnes d�plac�es, mais un grand nombre d�entre elles ont commenc� � rentrer chez elles, les conditions de s�curit� s��tant am�lior�es.
Les pr�cipitations, peu importantes � la mi-septembre, ont �t� plus abondantes fin septembre. Elles ont l�g�rement diminu� d�but octobre mais ont �t� toutefois sup�rieures � la moyenne � la mi-octobre. Le riz est au stade de l��longation tandis que la r�colte du mil, du sorgho et du riz de montagne est en cours. Les perspectives de r�coltes sont satisfaisantes dans l�ensemble.
Une mission conjointe FAO/CILSS d��valuation des r�coltes 2001 a estim� que la production c�r�ali�re s��tablirait, au total, � 164 300 tonnes, soit 3 pour cent de moins qu�en 2000 et 8 pour cent de plus que la moyenne. La situation des approvisionnements alimentaires dans les r�gions frontali�res du S�n�gal est pr�caire, du fait de l�ins�curit�.
Les pr�cipitations, apr�s avoir �t� inf�rieures � la moyenne d�but septembre, ont �t� plus fortes fin septembre et d�but octobre, sauf dans le sud. Dans le nord, elles ont continu� � �tre abondantes de la mi-octobre � la fin du mois. Les conditions de v�g�tation sont globalement favorables, ce qui est propice � la croissance du riz. La r�colte de riz est imminente et les perspectives g�n�rales sont encourageantes.
�tant donn� que la production int�rieure ne s�est pas encore totalement r�tablie des s�quelles de la guerre civile qui a persist� pendant plusieurs ann�es, des difficult�s alimentaires subsistent. Selon les estimations, il y aurait pr�s de 70 000 r�fugi�s sierra-l�oniens au Lib�ria, principalement dans le comt� de Lofa, l�une des principales zones de riziculture du pays, o� de r�cents conflits ont perturb� les travaux agricoles et d�plac� des milliers de personnes. Des distributions alimentaires sont en cours dans les camps o� vivent les personnes d�plac�es mais les organisations humanitaires n�ont toujours pas acc�s � certaines localit�s, notamment dans le comt� de Gbarpolu, pr�s de la fronti�re de la Sierra Leone.
La saison des pluies est termin�e. Les pr�cipitations ont cess� plut t�t que d�habitude dans le nord et le centre, ce qui a r�duit le potentiel de rendement. La pluviom�trie totale a �t� en g�n�ral sup�rieure � la moyenne et � l�an dernier. Les p�turages sont abondants. D�apr�s les estimations provisoires d�une mission conjointe FAO/CILSS d��valuation des r�coltes, qui s�est rendue sur place fin octobre, le total de la production c�r�ali�re serait de l�ordre de 2,86 millions de tonnes, soit une avanc�e de 20 pour cent par rapport � 2000 et un volume nettement sup�rieur � la moyenne.
La situation g�n�rale des disponibilit�s alimentaires est satisfaisante. Les prix des c�r�ales ont commenc� � fl�chir sensiblement en octobre, du fait des perspectives optimistes pour la r�colte des c�r�ales en 2001. Il faudra acheter 15 000 tonnes en 2001/02 pour reconstituer le stock de s�curit� nationale au niveau optimal de 35 000 tonnes.
Des pr�cipitations sup�rieures � la moyenne ont �t� enregistr�es en septembre, mais les pluies ont cess� en octobre. D�apr�s les estimations, les emblavures consacr�es aux cultures pluviales ("dieri") et de basses terres ("bas-fonds") ont �t� r�duites par rapport � 2000, de nombreux agriculteurs ayant d�cid� de ne pas effectuer de cultures pluviales sur les hautes terres ou d�abandonner leurs terres, du fait de courtes vagues de s�cheresse en juillet et ao�t. Le fleuve S�n�gal n�a pas atteint son niveau d�inondation avant d�but septembre, ce qui est tard pour la campagne. D�apr�s une mission conjointe FAO/CILSS d��valuation des r�coltes effectu�e � la mi-octobre, la production c�r�ali�re totale se chiffrerait � 161 800 tonnes en 2001/02, ce qui repr�sente un fl�chissement de 9 pour cent par rapport au volume de 2000/01 et une augmentation de 4 pour cent par rapport � la moyenne. Ce recul est attribuable aux mauvais r�sultats des cultures irrigu�es, et des cultures de d�crue/walo ainsi qu�� une baisse du rendement des cultures pluviales. En revanche, la production des zones de basses terres devrait augmenter de 23 pour cent par rapport � 2000, tous les r�servoirs op�rationnels �tant remplis � plus de 70 pour cent.
La situation des approvisionnements alimentaires restera difficile dans plusieurs r�gions, en particulier dans la vall�e du fleuve S�n�gal et dans l�Aftout. D�apr�s les pr�visions, 79 communes du Gorgol, Brakna, Tagant, Adrar, Trarza et Hodh El Chargui risquent d��tre touch�es par des p�nuries alimentaires.
Les pr�cipitations ont �t� sup�rieures � la moyenne d�but septembre, mais se sont affaiblies de la mi-septembre � la fin du mois avant de cesser compl�tement en octobre. Une mission conjointe FAO/CILSS d��valuation des r�coltes r�alis�e fin octobre a estim�, � titre provisoire, que la production c�r�ali�re totale serait proche de 2,8 millions de tonnes. Ce volume est nettement sup�rieur � celui de l�an dernier et d�passe la moyenne.
Du fait de ce bon r�sultat, la situation des approvisionnements alimentaires devrait consid�rablement s�am�liorer. Les cours des c�r�ales ont consid�rablement baiss� en septembre et en octobre. Les agriculteurs devraient �tre en mesure de reconstituer leurs stocks. Le gouvernement devrait �galement pouvoir r�tablir le stock de s�curit� nationale au niveau optimal de 35 000 tonnes.
La saison des pluies est termin�e dans le nord et touche � sa fin dans le sud. Les perspectives de r�coltes sont incertaines.
La situation des disponibilit�s alimentaires est pr�caire dans plusieurs zones. Pr�s de 550 000 personnes ont �t� d�plac�es dans les �tats de B�nou�, Nasarawa et Taraba, dans le centre, du fait des attaques r�cemment d�clench�es par l�arm�e contre plusieurs communaut�s. Un grand nombre des d�plac�s r�sident dans dix camps, notamment � proximit� de Makurdi, capitale de l��tat de B�nou�. Ces camps accueillent d�j� d�autres r�fugi�s qui ont fui les combats touchant l��tat voisin de Nasarawa, en juin. Le conflit qui s�vit dans la r�gion, l�une des principales zones de production vivri�re du Nig�ria, risque de compromettre la s�curit� alimentaire du pays. La ville rurale de Zaki-Biam (50 000 habitants), qui a �t� le principal th��tre des r�cents affrontements, est r�put�e pour �tre le plus grand march� d�ignames du Nig�ria.
La saison des pluies est termin�e. Apr�s des pluies sup�rieures � la moyenne entre le d�but et la mi-septembre, les pr�cipitations ont diminu� � la fin du mois. Des pluies abondantes ont �t� encore enregistr�es dans le sud, � la mi-octobre, mais se sont arr�t�es � la fin du mois. Suite � la mission conjointe FAO/CILSS d��valuation des r�coltes effectu�e � la mi-octobre, les services nationaux ont estim� que la production totale de c�r�ales s��l�verait � environ 1,1 million de tonnes, soit 4 pour cent de plus qu�en 2000 et 18 pour cent de plus que la moyenne.
La situation globale des approvisionnements alimentaires est satisfaisante. Les march�s sont bien approvisionn�s et les prix du mil et du sorgho ont fl�chi avec l�arriv�e de produits frais sur le march�.
Les pr�cipitations, l�g�rement r�duites entre le d�but et la mi-septembre, ont augment� � la fin du mois. Elles ont continu� � �tre abondantes et sup�rieures � la moyenne pendant tout le mois d�octobre. La production rizicole devrait avoisiner le volume de l�an dernier, du fait de l�augmentation des semis effectu�s par les agriculteurs ayant regagn� le pays et de conditions plus propices � la distribution d�intrants agricoles.
La situation semble calme. Les activit�s de d�sarmement et de d�mobilisation se poursuivent dans le district de Bo. La situation des approvisionnements alimentaires reste pr�caire. Quelque 400 000 personnes d�plac�es et rapatri�es ont �t� install�es dans divers camps, mais plus particuli�rement dans les villes principales ainsi que dans les districts de Tonkili et Port Loko. L�am�lioration de la situation a facilit� l�acc�s aux populations vuln�rables. Le PAM pr�voit de distribuer plus de 50 000 tonnes de produits alimentaires � environ 544 000 personnes en 2001. Des ONG envisagent �galement de distribuer pr�s de 37 000 tonnes au cours de la m�me p�riode. Le pays continue � �tre fortement tributaire de l�aide alimentaire fournie par la communaut� internationale.
Les pluies, qui ont �t� en g�n�ral sup�rieures � la moyenne en septembre, ont cess� d�but octobre dans la zone sah�lienne et fin octobre, dans la zone soudanaise. Les p�turages sont abondants. Les perspectives pour les cultures de d�crue de sorgho sont encourageantes. Selon une mission conjointe FAO/CILSS d��valuation des r�coltes, qui s�est rendue sur place � la mi-octobre, la production c�r�ali�re atteindra le volume record de 1 237 250 tonnes, soit 33 percent de plus que l�an dernier et 15 pour cent de plus que la moyenne.
Gr�ce � cette bonne r�colte escompt�e, la situation des disponibilit�s alimentaires s�am�liorera, en particulier dans les zones structurellement d�ficitaires de la r�gion sah�lienne qui ont �t� touch�es par de mauvaises r�coltes en 2000. Le cours des c�r�ales a sensiblement baiss� en septembre et en octobre. Toutefois, pr�s de 143 000 personnes risquent de conna�tre des difficult�s alimentaires, du fait des inondations qui ont touch� certains secteurs de la zone soudanaise et qui ont endommag� les logements et environ 144 000 hectares de terres agricoles. L�arriv�e de personnes expuls�es de la Libye et des d�placements de populations en provenance du Tibesti ont �t� signal�s dans le nord. Au cours de la p�riode de soudure, une op�ration d�urgence du PAM a permis de distribuer 27 000 tonnes d�aide alimentaire � 375 000 b�n�ficiaires dans huit d�partements de la zone sah�lienne.
Les pr�cipitations, nettement inf�rieures � la moyenne en ao�t, ont �t� plus abondantes en septembre. Elles se sont beaucoup affaiblies d�but octobre et ont cess� fin octobre, sauf dans l�extr�me sud. Du fait de l�irr�gularit� des pluies, les perspectives de r�coltes sont incertaines. La situation g�n�rale des approvisionnements alimentaires est satisfaisante.
Les pluies se sont arr�t�es d�but octobre dans le nord. Elles ont �t� ad�quates � la mi-octobre, dans le centre et le sud, mais sensiblement inf�rieures � la moyenne dans le centre fin octobre. Les c�r�ales secondaires ont �t� engrang�es dans le nord et l�on pr�voit une bonne r�colte. Le ma�s cro�t normalement dans le sud.
La situation globale des approvisionnements alimentaires est satisfaisante. Les importations c�r�ali�res, de bl� et de riz principalement, devraient s��tablir � 300 000 tonnes pour la campagne de commercialisation 2001.
CONGO, R�PUBLIQUE D�MOCRATIQUE DU* (5 novembre)
Les troubles int�rieurs se sont intensifi�s dans l�est du pays au cours des derniers mois. Les semis de la campagne A de 2002 sont en cours dans la r�gion de Kivu, mais l�ins�curit� perturbe les travaux agricoles. De graves incidents de s�curit� ont �t� signal�s dans les plaines de Ruzizi et � Uvira, dans la province de Kivu Sud. Selon les rapports, les groupes arm�s se sont livr�s � des pillages syst�matiques � Kalonge, tandis que l�avanc�e des troupes vers Bunyakiri, Hombo et Nyabibwe ont provoqu� de nouveaux d�placements de population. L�ins�curit� entrave �galement la distribution de l�aide humanitaire.
Ailleurs dans le pays, l�ins�curit� a �galement limit� la distribution de l�aide alimentaire dans la province de Katanga, au sud-est, o� l�on signale que la situation des approvisionnements alimentaires est tr�s pr�caire. � l�heure actuelle, le PAM parachute des produits alimentaires dans les districts de Nyunzu, Manono, Kabalo, Kongolo, Kiambi et Mulongo. La situation alimentaire est extr�mement pr�occupante � Kiambi. Selon le PAM en effet, le taux de malnutrition, qui est de 32 pour cent, est l�un des plus �lev�s de la R�publique d�mocratique du Congo et le taux de mortalit� parmi les enfants �g�s de moins de cinq ans est �galement tr�s important. Les produits alimentaires dans la fili�re sont suffisants pour couvrir les op�rations d�urgence, mais il faudra mobiliser des ressources suppl�mentaires pour financer le transport des agents humanitaires dans les zones les plus touch�es.
La situation alimentaire dans les grandes villes de l�ouest est �galement critique, notamment � Kinshasa et aux alentours. De mani�re g�n�rale, toutes les activit�s �conomiques ont p�ti du conflit et l�on estime que plus d�un tiers de la population, soit 16 millions d�habitants, ont un besoin urgent de secours alimentaires. Il ressort d�une �tude r�cemment effectu�e par le Minist�re de l�agriculture que sous l�effet de la crise �conomique et politique, la production agricole a fl�chi de 2,8 pour cent par an depuis les quatre derni�res ann�es tandis que celle de ma�s a accus� un recul de 13 pour cent. Le d�ficit �nerg�tique de la population est estim�, en moyenne, � 20,3 pour cent.
CONGO, R�PUBLIQUE DU (6 novembre)
La situation globale des approvisionnements alimentaires s�est am�lior�e. Toutes les r�gions sont d�sormais accessibles aux organisations humanitaires. La plupart des personnes d�plac�es par la guerre civile ont pu regagner leur pays. Il y a pr�s de 100 000 r�fugi�s en provenance de la province �quateur (R�publique d�mocratique du Congo) dans les r�gions du nord, notamment � B�tou, pr�s de la fronti�re avec la R�publique centrafricaine. Des r�fugi�s de l�Angola, du Burundi et du Rwanda sont �galement pr�sents. Une intervention de secours et de redressement r�alis�e par le PAM est organis�e � l�intention des populations victimes du conflit; 134 000 tonnes de produits alimentaires seront distribu�s en 2001/02 au titre de cette intervention. Une aide alimentaire est �galement fournie � pr�s de 120 000 personnes � Brazzaville, Pointe Noire et autres grandes villes.
Les principales cultures vivri�res sont le manioc et les plantains, mais on cultive �galement du ma�s (environ 32 000 tonnes). Des importations commerciales couvrent l�essentiel des besoins c�r�aliers du pays. Ces besoins ont �t� �valu�s � quelque 87 000 tonnes en 2001.
GUIN�E �QUATORIALE (6 novembre)
Les pr�cipitations, qui ont �t� inf�rieures � la moyenne en septembre et d�but octobre, ont augment� � la mi-octobre et sont devenues abondantes � la fin du mois. Les cultures de base sont les patates douce, le manioc et les plantains. Les besoins d�importations c�r�ali�res pour la campagne de commercialisation 2001 sont estim�s � 10 000 tonnes de riz et de bl�.
R�PUBLIQUE CENTRAFRICAINE (6 novembre)
Les pr�cipitations ont �t� en g�n�ral bien r�parties et r�guli�res jusqu�� la mi-octobre. Elles ont cess� dans le nord, fin octobre, mais ont continu� � �tre sup�rieures � la moyenne dans le sud.
La situation des approvisionnements alimentaires demeure satisfaisante. Toutefois, les troubles int�rieurs, qui ont touch� la capitale, Bangui, d�but novembre, risquent d�avoir d�sorganis� les activit�s de commercialisation. Selon les estimations, les besoins d�importations c�r�ali�res, essentiellement de bl�, se chiffreraient � 33 000 tonnes pour la campagne de commercialisation 2001.
Des pluies normales, voire sup�rieures � la moyenne en septembre et octobre, notamment dans les zones septentrionales, ont �t� favorables aux semis de la campagne A 2002, qui seront r�colt�s � partir de janvier, ainsi qu�aux cultures sem�es pr�cocement. Compte tenu de la formation d�un nouveau gouvernement de coalition le 1er novembre, les perspectives de paix sont encourageantes.
La production des cultures de la campagne B de 2001 est satisfaisante. La production vivri�re totale a augment�, au total, de 10 pour cent par rapport � l�an dernier. La production c�r�ali�re a progress� de 10 pour cent par rapport � la campagne B de 2000 tandis que la production de l�gumineuses a enregistr� une hausse de 24 pour cent. Ces r�sultats sont attribuables � l�ad�quation des pluies, � une plus grande s�curit� � l��poque des semis et � la distribution de semences en temps voulu r�alis�e par les organisations internationales. La production des cultures de la campagne A de 2000, engrang�e plus t�t dans l'ann�e, a �galement donn� de bons r�sultats.
Gr�ce � l�augmentation de la production vivri�re en 2001, la situation g�n�rale des approvisionnements alimentaires s�est am�lior�e. Toutefois, la situation alimentaire et nutritionnelle de 432 000 personnes d�plac�es � l�int�rieur du pays et d�autres populations vuln�rables demeure critique. Ces populations continuent d�avoir besoin d�une aide alimentaire d�urgence jusqu�� la prochaine r�colte.
La r�colte des c�r�ales et des l�gumineuses de 2001 devrait �tre engag�e sous peu. Les perspectives optimistes d�une bonne r�colte c�r�ali�re en 2001 ont �t� l�g�rement ternies par une pluviom�trie inf�rieure � la moyenne en septembre, les pluies �tant indispensables pour les cultures parvenues au stade de la floraison et de la grenaison. D�apr�s les �valuations de terrain r�alis�es dans le cadre du Processus d�appel commun en septembre, la production devrait �tre inf�rieure aux premi�res estimations avanc�es par le Minist�re de l�agriculture d�but ao�t. N�anmoins, l�estimation r�vis�e pour la production c�r�ali�re, chiffr�e � 203 000 tonnes, repr�sente pr�s du triple du volume engrang� l�an dernier, qui avait �t� nettement inf�rieur � la moyenne.
La situation globale des disponibilit�s alimentaires demeure difficile, du fait des d�placements de populations r�sultant de la guerre avec l��thiopie et de la s�cheresse enregistr�e l�an dernier. La r�colte c�r�ali�re de 2000 a accus� un net recul � la suite du d�placement de centaines de milliers d�agriculteurs provenant des riches r�gions agricoles de Gash Barka et Debub, qui assurent plus de 70 pour cent de la production c�r�ali�re. Le nombre total de personnes d�plac�es � l�int�rieur du pays a baiss� de 70 000 � environ 58 000 en septembre.
LA FAO et le PAM ont approuv� conjointement deux op�rations d�urgence en avril et en mai 2001 pour fournir une aide alimentaire � pr�s de 1,8 million de personnes victimes de la guerre et de la s�cheresse. Cette op�ration, pr�vue sur 10 mois (de mai 2001 � f�vrier 2002), s��l�ve, au total, � 77 millions de dollars E.-U. Le solde des stocks alimentaires du PAM, fin septembre, �tait de 66 000 tonnes, ce qui devrait permettre de couvrir les besoins alimentaires d�urgence jusqu�� la fin du premier trimestre, soit jusqu�� la mi-2002. Le nombre de personnes d�plac�es install�es dans les camps diminue peu � peu, mais une aide alimentaire suppl�mentaire est n�cessaire pour les r�fugi�s qui continuent � rentrer du Soudan.
La r�colte des c�r�ales de la campagne principale �meher� de 2001 d�butera prochainement. Les perspectives sont favorables dans l�ensemble, en raison des pluies abondantes qui ont �t� enregistr�es au cours de la p�riode de v�g�tation dans la plupart des zones de production. Les cultures �belg� de la campagne secondaire, dont la r�colte se d�roule d�ordinaire � partir de juin, ont �t� �galement satisfaisantes et la production est nettement sup�rieure � la faible r�colte de l�an dernier. La production belg repr�sente seulement 8 � 10 pour cent du total de la production c�r�ali�re, mais elle fournit l�essentiel des approvisionnements alimentaires de l�ann�e dans certaines r�gions.
En revanche, des pr�cipitations inf�rieures � la moyenne dans les r�gions pastorales du sud et de l�est de l��thiopie continuent de compromettre les possibilit�s d�une reprise apr�s trois ans d�une grave s�cheresse. La raret� des pluies dans certains secteurs de Gode, Liban, Werder et Afder, o� de fortes p�nuries alimentaires ont �t� enregistr�es l�an dernier, est particuli�rement pr�occupant. Les pr�cipitations dont ont r�cemment b�n�fici� certaines zones a att�nu� le manque d�eau, mais il faudrait que les pluies persistent pour am�liorer l��tat des p�turages.
La situation g�n�rale des approvisionnements alimentaires est stable dans le pays, du fait de la production exceptionnelle de la campagne principale �meher� l�an dernier et des bons r�sultats des cultures �belg� de la campagne secondaire cette ann�e. Toutefois, la forte baisse des cours des c�r�ales dans les principales zones de production s�est fortement r�percut�e sur le revenu des m�nages ruraux. Le gouvernement et les donateurs se sont efforc�s de soutenir les march�s locaux par des achats de c�r�ales.
Une mission FAO/PAM d��valuation des r�coltes et des disponibilit�s alimentaires est sur place depuis la mi-octobre pour estimer la production "meher" et les besoins d�aide alimentaire pour 2002.
Les c�r�ales de la campagne principale des "longues pluies" de 2001 ont �t� r�colt�es dans les principales zones de production de la vall�e du Rift ainsi que dans les provinces de l�Ouest de Nyanza. Cette campagne (de mars � mai), qui assure normalement 80 pour cent de la production vivri�re annuelle, a donn� de bons r�sultats dans l�ensemble, ce qui a permis d�accro�tre les disponibilit�s alimentaires dans la plupart des r�gions du pays. Selon les premi�res estimations officielles, la production de ma�s devrait atteindre pr�s de 2,31 millions de tonnes pour la campagne, soit une augmentation d�environ 20 pour cent par rapport au r�sultat m�diocre de l�an dernier. �tant donn� que les pr�cipitations devraient �tre normales au cours de la campagne secondaire, on pr�voit que la production de ma�s s��tablira, au total, � 2,7 millions de tonnes en 2001/02, ce qui repr�sente un volume nettement sup�rieur � la moyenne.
Gr�ce � la bonne r�colte c�r�ali�re et � l�ad�quation des stocks, le cours du ma�s, denr�e de base du pays, a consid�rablement chut�, ce qui a incit� le gouvernement � lancer un appel aux donateurs afin qu�ils soutiennent les producteurs par une augmentation des achats locaux.
Malgr� l�am�lioration de la situation globale des approvisionnements alimentaires, les pasteurs, dans les r�gions du nord et de l�est, continuent � conna�tre de graves difficult�s alimentaires. L�eau manque encore et les p�turages sont secs. Les pluies qui, selon les pr�visions, devraient �tre inf�rieures � la moyenne au cours de la campagne de septembre � d�cembre, aggraveront la situation. Les pasteurs ont d�j� parcouru de longues distances pour rechercher des p�turages, ce qui risque d�avoir fait progresser le taux de mortalit� du b�tail.
En septembre 2001, le PAM a fourni une aide alimentaire � quelque 1,56 million de personnes dans 13 districts pastoraux et agro-pastoraux.
Les pluies abondantes qui sont tomb�es dans de nombreuses r�gions en septembre et en octobre ont favoris� la croissance des cultures vivri�res de la seconde campagne 2001. Les perspectives de la r�colte pour le d�but de l�ann�e prochaine sont favorables. Les pr�cipitations des derniers mois ont �galement am�lior� l��tat des p�turages et augment� les disponibilit�s en eau pour l�abreuvement du b�tail dans les districts pastoraux de Kotido et de Moroto.
Dans l�ensemble, la situation des disponibilit�s alimentaires est satisfaisante. Cependant, elle reste pr�caire dans le district de Katakwi, ce qui est essentiellement d� � l�ins�curit� et aux pertes de b�tail � la suite d�incursions. Une aide alimentaire continuera �galement � �tre n�cessaire, dans le district de Bundibugyo, dans l�ouest du pays, pour pr�s de 112 000 personnes d�plac�es en raison des troubles civils.
De fortes pluies, en septembre, ont engendr� des inondations dans certains secteurs des provinces de Gisenyi, Gitarama et Gikongoro. Ces inondations ont fait des victimes, provoqu� des d�g�ts aux logements et � l�infrastructure, et d�vast� les r�coltes. Les districts les plus touch�s sont ceux de Kabagali et de Mushubi, o� l�on enregistre des pertes �lev�es de bananes, de racines et de tubercules et une forte �rosion des sols. Dans l�ensemble, les pluies abondantes qui sont tomb�es au cours des deux derniers mois ont �t� favorables aux semis de la campagne A de 2002 et ont permis aux cultures de d�marrer. Des semences de c�r�ales et de l�gumineuses � principale culture de la campagne � et des plants de patate douce ont �t� disponibles en temps voulu, � prix stables. Selon les rapports, l��tat des cultures est satisfaisant et les premi�res perpectives laissent pr�voir de bons r�sultats pour la r�colte qui sera effectu�e � partir de janvier.
La production vivri�re de la campagne B de 2001 a �t� estim�e � 2,7 millions de tonnes, du fait de l�accroissement des semis et d�un temps favorable. Ce chiffre repr�sente 10 pour cent de moins que le r�sultat obtenu l�an dernier pour la m�me campagne, mais la production est sup�rieure de 9 pour cent, en �quivalent c�r�ales. Les besoins d�importations ont diminu� au cours du dernier semestre de 2001 par rapport � la m�me �poque l�an dernier, pour s��tablir � 143 000 tonnes en �quivalent c�r�ales. Ces besoins devraient �tre totalement couverts par des importations commerciales.
Compte tenu de l�accroissement de la production vivri�re en 2001, la situation globale des approvisionnements alimentaires est positive. Les cours des denr�es de base demeurent stables, ou fl�chissent, les march�s �tant bien approvisionn�s par le commerce int�rieur et transfrontalier. La situation alimentaire des r�gions touch�es par plusieurs s�cheresses s�est am�lior�e.
Du fait de la m�diocrit� des r�coltes de la campagne principale �Gu� de 2001, la plus faible en sept ans, la situation alimentaire se d�grade rapidement en Somalie. Les fortes pluies qui sont tomb�es sur les hautes terres de l��thiopie voisine ont fait d�border les rivi�res dans certaines zones du sud de la Somalie. Un grand nombre de personnes ont �t� d�plac�es, aggravant la situation, d�j� pr�caire, des approvisionnements alimentaires.
Dix ans de troubles int�rieurs ont appauvri et enlis� le pays dans une longue crise humanitaire. L�infrastructure de base et les services publics, y compris dans les secteurs de base de la sant�, de l��ducation et d�autres services sociaux, ont �t� an�antis. L�augmentation de la production vivri�re au cours des deux campagnes ant�rieures a l�g�rement att�nu� les difficult�s d�approvisionnements alimentaires. Ce r�pit temporaire a �t� toutefois compromis par les maigres r�coltes actuellement engrang�es alors que les m�canismes de survie de la population sont affaiblis par plusieurs s�cheresses ant�rieures et par les effets � long terme d�ann�es d�ins�curit�. De plus, l�interdiction d�importer du b�tail en provenance d�Afrique de l�Est impos�e par les pays riverains de la p�ninsule arabe en raison de la fi�vre de la vall�e du Rift depuis septembre 2000 se traduit par une forte perte de revenus, notamment dans le nord de la Somalie. Selon les estimations, cette interdiction aurait co�t� environ 120 millions de dollars E.-U. de devises fortes.
Compte tenu de perspectives alimentaires peu encourageantes, les prix des c�r�ales devraient augmenter, ce qui r�duira consid�rablement le pouvoir d�achat d�un large secteur de la population. La valeur du shilling de Somalie a �galement enregistr� une chute brutale. A Mogadishu (Somalie), elle s�est �tablie � 9 500 schillings pour un dollar E.-U. en ao�t 2001, contre 20 500 shillings en ao�t 2001, ce qui repr�sente une d�pr�ciation de presque 116 pour cent, tandis qu�� Hargeysa (Somaliland), elle est pass�e de 3 000 � 6 000 pour un dollar E.-U., soit une d�valuation de 100 pour cent.
En raison du d�clin �conomique g�n�ral, les fonds envoy�s par les membres des familles travaillant � l��tranger, qui contribuent normalement � environ 500 millions de dollars E.-U. � l��conomie, contre environ 60 millions de dollars E.-U. re�us au titre de l�aide �trang�re, devraient sensiblement diminuer. Un grand nombre de m�nages, tributaires de ces envois pour se procurer de la nourriture, risquent d��tre gravement affect�s.
La d�gradation rapide de la situation des approvisionnements alimentaires incite les populations rurales � quitter leur village, souvent avec leur b�tail, pour aller vers la ville ou s�installer � proximit� des centres d�alimentation qui distribuent l�aide alimentaire fournie par la communaut� internationale. Selon de r�cents rapports, quelque 800 000 personnes auront besoin de 70 000 tonnes de secours alimentaires d�urgence jusqu�aux r�coltes de la prochaine campagne �Gu�, en ao�t 2002. La situation est particuli�rement critique pour environ 300 000 personnes vuln�rables, menac�es par la famine, dans la r�gion de Gedo, dans le sud-est de la Somalie, ainsi que dans les r�gions de Hiran, Bay et Bakool. Des averses r�centes ont permis d�effectuer quelques semis, mais les perspectives de la campagne secondaire �deyr�, qui s��tend d�octobre � f�vrier, sont incertaines, en raison de l�arriv�e tardive des pluies.
L�Organisme pour la coordination de l�aide en Somalie (SACB), qui regroupe des organismes des Nations Unies, des organisations non gouvernementales et des donateurs partenaires, a lanc� un appel pour fournir une aide alimentaire d�urgence aux populations d�munies ainsi que des articles non alimentaires (eau ou fournitures m�dicales, par exemple) pour secourir des milliers d�enfants risquant d��tre malades ou de souffrir de malnutrition. Un appel commun par les organisations des Nations Unies a �t� lanc� plus t�t dans l�ann�e pour r�unir 130 millions de dollars E.-U. en vue de prot�ger les moyens d�existence de la population et pour participer au redressement du pays. Il est instamment demand� � la communaut� des donateurs d�annoncer leur engagement et de verser leurs contributions afin de pr�venir une famine g�n�ralis�e dans la plupart des r�gions en difficult�.
Une mission FAO/PAM d��valuation des r�coltes et des disponibilit�s alimentaires qui s�est r�cemment rendue dans le Soudan m�ridional a indiqu� que la situation des approvisionnements alimentaires s��tait g�n�ralement am�lior�e par rapport � l�ann�e derni�re, mais elle a estim� que la production c�r�ali�re accusait un d�ficit global par endroits et un engorgement des sols dans les plaines, notamment dans l�est du pays. Cependant, il est � noter que ces pluies ont pr�sent� � ce jour plus d�avantages que d�inconv�nients.
Malgr� l�am�lioration de la situation des disponibilit�s alimentaires, il reste encore des poches d�ins�curit� vivri�re et les besoins alimentaires seront plus importants car le morcellement des r�gions et l�absence de routes commerciales normales emp�chent de transporter facilement des c�r�ales ou de la farine de manioc des r�gions exc�dentaires vers les r�gions d�ficitaires.
Dans le Soudan central et septentrional, la r�colte des c�r�ales de la campagne principale de 2001 vient de commencer. Bien que de graves inondations aient provoqu� le d�placement de beaucoup de personnes et d�truit des cultures, les perspectives globales de la r�colte sont plus favorables gr�ce � quelques pluies b�n�fiques localis�es et � l�accroissement de la production c�r�ali�re dans les p�rim�tres irrigu�s. Une mission FAO/PAM d��valuation des r�coltes et des disponibilit�s alimentaires est pr�sente dans le pays depuis la mi-novembre pour estimer la production c�r�ali�re de la campagne principale de 2001 ainsi que les importations/exportations commerciales globales et les besoins en aide alimentaire en 2002.
Les semis de c�r�ales pour la campagne principale de 2002 sont en cours dans les zones du centre et du sud � r�gime pluvial unimodal. On proc�de �galement aux semis des cultures � cycle v�g�tatif court ("Vuli") pour 2001/02 dans les r�gions du nord � r�gime pluvial bimodal. Comme l�on pr�voit que les pr�cipitations seront normales et d�passeront m�me la moyenne pendant la p�riode septembre-d�cembre dans la plupart des r�gions du pays, les perspectives sont g�n�ralement favorables.
La r�colte c�r�ali�re de 2001, essentiellement constitu�e de ma�s, est estim�e � environ 4 millions de tonnes, soit 14 pour cent de plus que l�ann�e derni�re, mais l�g�rement moins que la moyenne des cinq ann�es pr�c�dentes. L�objectif fix� pour les achats destin�s � la R�serve c�r�ali�re strat�gique est de 25 000 tonnes pour la campagne de commercialisation 2001/02 (juin-mai), et 56 pour cent environ de ce volume ont �t� achet�s � ce jour, ce qui porte les stocks � 59 000 tonnes en tout. Ces stocks repr�sentent approximativement 84 pour cent des r�serves totales pr�vues, soit 70 000 tonnes.
La situation des disponibilit�s alimentaires est dans l�ensemble satisfaisante, car les cours des c�r�ales sont rest�s stables ou baissent dans les zones du centre, de l�est et du nord de la Tanzanie, ainsi que dans la r�gion des lacs. Cependant, de fortes hausses ont �t� enregistr�es sur les hauts plateaux du sud et dans les zones c�ti�res m�ridionales. Elles sont attribuables en partie � l�accroissement de la demande c�r�ali�re �manant de pays voisins tels que la Zambie, la R�publique d�mocratique du Congo et le Malawi, qui ont connu de graves d�ficits caus�s par de mauvaises conditions m�t�orologiques ou par l�ins�curit�. En outre, on signale qu�une douzaine de districts dans le nord et le centre de la Tanzanie, principalement dans les r�gions d�Arusha, du Kilimandjaro, de Dodoma, de Morogoro, de Shinyanga et de Singida sont � divers degr�s en situation d�ins�curit� alimentaire.
Les semis de ma�s pour 2002 sont en cours dans les principales zones consacr�es � cette culture dans l�est du pays. Les pluies ont �t� inf�rieures � la moyenne pendant la premi�re d�cade d�octobre, mais elles ont �t� suivies d�abondantes pr�cipitations pendant les deuxi�me et troisi�me d�cades. Ces pr�cipitations sup�rieures � la normale ont assur� une bonne humidit� des sols pour les semis du ma�s de 2002 et elles ont eu un effet b�n�fique sur les semis pr�c�dents. Les perspectives des cultures sont favorables, car on s�attend aussi � un accroissement de 6 pour cent de la superficie ensemenc�e qui devrait atteindre 2,878 millions d�hectares. Cette extension s�explique par la hausse des cours du ma�s attribuable � la r�colte limit�e de cette ann�e et � l�augmentation des exportations vers les pays voisins. La production de ma�s en 2001 a �t� �valu�e � 7,5 millions de tonnes ce qui repr�sente une baisse importante par rapport � la bonne r�colte de l�ann�e pr�c�dente qui s��levait � 10,6 millions de tonnes. Ce recul est imputable � une diminution de 17 pour cent de la superficie ensemenc�e et � une longue p�riode de s�cheresse qui a eu lieu au milieu de la saison et qui a r�duit les rendements.
La r�colte du bl� de 2001 est d�j� bien avanc�e. On a r�vis� en hausse les pr�visions relatives � la production qui devrait atteindre 2,3 millions de tonnes -- soit 4 pour cent de plus que la moyenne des cinq derni�res ann�e --en raison d�un accroissement de 4 pour cent de la superficie ensemenc�e et d�un approvisionnement suffisant en eau d�irrigation.
Les pr�cipitations qui ont �t� inf�rieures � la moyenne en octobre, surtout dans les r�gions du centre, ont retard� les semis du ma�s de 2002 et ont eu un effet pr�judiciable sur les cultures sem�es pr�c�demment. De meilleures pr�cipitations seraient n�cessaires pour �viter une r�duction des emblavures et des rendements de ma�s ainsi que pour faciliter les semis de mil et de sorgho dans les r�gions du sud. Les activit�s agricoles sont �galement entrav�es par la reprise des combats dans la plupart des provinces, surtout dans les r�gions instables de Bi�, des parties nord-est de Huila, de Moxico, de Malange, de Huambo et d�Uige, ainsi que par le d�placement d�agriculteurs qui ont d� fuir leurs exploitations. En outre, l�intensification des op�rations militaires a encore restreint l�aide humanitaire fournie en dehors des capitales provinciales.
En 2001, la production c�r�ali�re globale a augment� de 5 pour cent par rapport � l�ann�e pr�c�dente pour atteindre 535 000 tonnes - ce qui est d� � un accroissement des surfaces emblav�es et � des conditions m�t�orologiques g�n�ralement favorables. Cependant, malgr� l�am�lioration de la production nationale, la situation des disponibilit�s alimentaires reste difficile pour 2,7 millions de personnes d�plac�es � l�int�rieur du pays et pour d�autres sections vuln�rables de la population. Une mission FAO/PAM (mai 2001) a estim� qu�environ 1,34 million de personnes avaient encore besoin d�une aide alimentaire d�urgence.
Les besoins d�importations c�r�ali�res pour la campagne de commercialisation 2001/02 sont estim�es � 581 000 tonnes, dont 176 000 tonnes au titre de l�aide alimentaire. En raison de l�insuffisance des ressources, le PAM n�atteint pas tous les b�n�ficiaires pr�vus et a fr�quemment r�duit les rations alimentaires. La population qui fait actuellement l�objet de son aide comprend 820 000 personnes. Le PAM estime qu�il y aura une tr�s grande p�nurie de sucre en d�cembre et que les r�serves de ma�s et de l�gumes secs seront �puis�es d�ici � f�vrier 2002. Le financement de la logistique (moyens de transport) et des produits non alimentaires accuse �galement un d�ficit. Or, ce financement est essentiel pour acheminer les semences et les outils qui sont indispensables pour assurer la production vivri�re de la campagne agricole en cours.
Les pluies abondantes qui sont tomb�es dans les zones cultiv�es de l�ouest dans les deuxi�me et troisi�me d�cades d�octobre ont am�lior� l��tat des sols pour les semis du ma�s et du sorgho de 2002 qui sont sur le point de commencer. Elles ont �galement eu un effet b�n�fique sur les p�turages et le secteur de l��levage dans tout le pays.
La production c�r�ali�re de 2001, essentiellement constitu�e de sorgho, est �valu�e � 10 000 tonnes, soit la moiti� seulement de la r�colte de l�ann�e derni�re et bien moins que la moyenne. Ce recul est d� � une p�riode de s�cheresse intervenue au milieu de la saison. Cependant, m�me dans les ann�es normales, le pays importe l'essentiel des c�r�ales dont il a besoin pour sa consommation. On �value � 263 000 tonnes, dont 197 000 tonnes de c�r�ales secondaires et 66 000 tonnes de bl�, les volumes qu�il devra importer pendant la campagne de commercialisation 2001/02 (avril/mars). Ces besoins devraient �tre couverts sur une base commerciale, mais on pr�voit des p�nuries alimentaires au niveau des m�nages dans les r�gions ayant subi des pertes � la r�colte.
Les pluies plus abondantes que la moyenne qui sont tomb�es pendant les deuxi�me et troisi�me d�cades d�octobre ont am�lior� l�humidit� des sols pour les semis de ma�s et de sorgho pour 2002. Ces travaux sont actuellement en cours. Les perspectives sont � premi�re vue encourageantes. La r�colte c�r�ali�re de 2001 a �t� m�diocre en raison de conditions m�t�orologiques d�favorables. Une mission FAO/PAM d��valuation des r�coltes et des disponibilit�s alimentaires a estim� la production c�r�ali�re � 80 000 tonnes, soit 47 pour cent de moins que l�ann�e pr�c�dente et 60 pour cent de moins que la moyenne quinquennale. Les besoins d�importations c�r�ali�res ont beaucoup augment� pour atteindre 332 000 tonnes, en majeure partie du ma�s. Certes, on pr�voit que la plupart de ces besoins seront couverts par des importations commerciales, mais une aide est n�cessaire dans les zones les plus touch�es, � savoir les districts de Mokhotlong, de Thaba-Tseka, de Mohale Hoek et de Quthing, o� les agriculteurs ont perdu leurs r�coltes et o� de tr�s nombreuses personnes n�ont pas les moyens de se procurer des aliments.
Les semis de riz et de c�r�ales secondaires pour 2002 ont commenc�. Les pr�cipitations qui ont �t� normales en octobre ont eu un effet b�n�fique sur la pr�paration des terres. Cependant, les perspectives sont incertaines du fait que l�on peut pr�voir une r�duction des superficies ensemenc�es par suite d�une chute brutale des prix int�rieurs.
On estime que la r�colte de paddy se situera en 2001 aux alentours de 2,6 millions de tonnes, soit le volume le plus �lev� depuis dix ans et 10 � 15 pour cent de plus que l�ann�e pr�c�dente � ce qui tient � des conditions de culture g�n�ralement favorables et � l�absence de criquets pendant la p�riode v�g�tative. Cette r�colte exceptionnelle, conjugu�e � des stocks importants de report, est � l�origine d�une baisse de 50 pour cent du prix du riz par rapport au niveau d�avant la r�colte.
On escompte que la situation globale des disponibilit�s alimentaires au cours de la campagne de commercialisation 2001/02 (avril/mars) restera satisfaisante, y compris dans les zones du sud sujettes � la s�cheresse. Les prix des aliments de base -- riz, ma�s, manioc et pommes de terre -- ont baiss� en juillet dans les r�gions m�ridionales et le nombre de personnes ayant besoin d�une aide alimentaire est tomb� � 117 150. L�aide alimentaire requise pour ces r�gions est �valu�e � 3 163 tonnes de ma�s.
Les semis de c�r�ales pour 2002, qui doivent �tre r�colt�es � partir d�avril l�ann�e prochaine, sont d�j� bien avanc�s. Les pr�cipitations, normales en octobre et sup�rieures � la moyenne dans les r�gions du nord et du sud, ont eu un effet b�n�fique sur les semis et sur les cultures sem�es plus t�t. Le programme que le gouvernement a adopt� en vue de distribuer gratuitement des intrants aux exploitants vuln�rables est actuellement mis en �uvre dans les r�gions du sud. On pr�voit qu�un million de m�nages devrait ainsi recevoir des facteurs de production agricoles dans le cadre de ce programme.
La production c�r�ali�re a �t� tr�s r�duite en 2001 par suite des pluies torrentielles qui sont tomb�es dans de nombreuses r�gions du pays pendant le cycle v�g�tatif. La r�colte de ma�s a �t� �valu�e � 1,7 million de tonnes -- soit 32 pour cent de moins que les r�coltes exceptionnelles des deux ann�es pr�c�dentes, o� l�on disposait d�exc�dents pour l�exportation. En cons�quence, la situation des disponibilit�s alimentaires est extr�mement tendue. Les stocks officiels, qui �taient d�j� peu importants au d�but de la campagne de commercialisation 2001/02 (avril-mars), se sont encore plus amenuis�s. Les prix du ma�s sur les march�s locaux ont augment� d�environ 400 pour cent par rapport � leur niveau de l�ann�e pr�c�dente. En octobre, un kilogramme de ma�s co�tait 18 kawacha, contre 2 � 5 kawacha � la m�me p�riode de l�ann�e pr�c�dente. Il y a des p�nuries alimentaires dans certaines parties du pays, notamment dans les districts du sud qui sont le plus touch�s par les inondations. Le gouvernement a pris des dispositions pour importer d�Afrique du Sud 150 000 tonnes de ma�s, mais 10 000 tonnes seulement �taient arriv�es dans le pays � la mi-octobre. Cependant, ce ma�s import� sera surtout vendu sur le march� libre o� les prix sont en hausse et ne sont plus � la port�e de larges sections de la population. Les pouvoirs publics envisagent une distribution gratuite de ma�s aux personnes les plus vuln�rables. Le PAM qui devait fournir jusqu�en octobre une aide alimentaire d�urgence aux 208 500 personnes les plus touch�es par les inondations a prolong� son op�ration de deux mois encore, jusqu�� la fin d�cembre, compte tenu de la pr�carit� des approvisionnements alimentaires.
Les semis des c�r�ales, qui doivent �tre r�colt�es � partir d�avril 2002, viennent de commencer. Les pr�cipitations qui ont �t� en g�n�ral normales en octobre et sup�rieures � la moyenne dans les r�gions du sud, ont eu un effet b�n�fique sur la pr�paration des sols et les semis pr�coces.
La production c�r�ali�re de 2001 a augment� de 7 pour cent par rapport celle de l�ann�e derni�re, en raison essentiellement d�un accroissement de la superficie cultiv�e. Malgr� les tr�s fortes inondations qui ont eu lieu dans les provinces du centre et la s�cheresse qui a s�vi dans les provinces du sud, les pluies abondantes qui sont tomb�es dans les principales zones cultiv�es du nord ont eu un effet b�n�fique sur les r�coltes de ma�s qui devraient, selon les estimations, augmenter de 12 pour cent pour atteindre 1,14 million de tonnes. � ce niveau de production, le pays aura un exc�dent exportable de 100 000 tonnes de ma�s pendant la campagne de commercialisation 2001/02 (avril-mars).
N�anmoins, les prix du ma�s sont bien sup�rieurs en termes r�els � leur niveau de l�ann�e pr�c�dente, notamment dans les provinces de Beira, de Tete et de Nampula. Dans la province de Tete, � la fin septembre, ils d�passaient de 200 pour cent, en valeur r�elle, ceux de l�ann�e pr�c�dente. Cette hausse est imputable � la forte demande qui provient du Malawi, l�un des pays voisins, o� la production a sensiblement diminu�. � Maputo, la capitale, les prix du ma�s ont augment� d�un tiers. D�autres aliments de base tels que le riz et les haricots ont �galement beaucoup rench�ri en octobre.
Malgr� une situation satisfaisante des disponibilit�s alimentaires au niveau national, la hausse des prix restreint l�acc�s aux aliments pour les sections les plus vuln�rables de la population. On signale des p�nuries alimentaires dans les provinces m�ridionales de Maputo, de Gaza et d�Inhambane. Selon les �valuations r�centes du gouvernement et de diverses institutions internationales pr�sentes dans le pays, 80 000 � 100 000 personnes parmi les plus vuln�rables ont besoin d�une aide alimentaire d�urgence jusqu�� la prochaine r�colte.
La r�colte du bl� irrigu�, sem� en 2001, est d�j� bien avanc�e et l�on escompte une production moyenne de 5 000 tonnes. Quant � la production c�r�ali�re globale, elle devrait se situer � 106 000 tonnes, et �tre inf�rieure d�un quart � celle de l�ann�e pr�c�dente. Elle a souffert d�une s�cheresse suivie de pluies torrentielles. En cons�quence, la situation g�n�rale des disponibilit�s alimentaires pendant la campagne de commercialisation 2001/02 est tendue. Les importations de c�r�ales devraient beaucoup augmenter pour atteindre 125 000 tonnes (50 000 tonnes de bl� et 75 000 tonnes de ma�s). Ces besoins devraient �tre pour la plupart couverts par des importations commerciales, mais on signale des difficult�s en mati�re d�approvisionnements alimentaires pour les communaut�s o� la r�colte a �t� m�diocre et pour les personnes vuln�rables des zones urbaines qui ne disposent pas d�un pouvoir d�achat suffisant.
Les semis de c�r�ales secondaires pour 2002 devraient d�buter � partir du mois prochain.
La s�cheresse qui a eu lieu pendant la premi�re d�cade d�octobre a �t� suivie de pr�cipitations normales et m�me sup�rieures � la moyenne le reste du mois -- ce qui a assur� une humidit� suffisante des sols pour les semis des c�r�ales de 2002, essentiellement de ma�s.
La production c�r�ali�re de 2001 a �t� �valu�e � 77 000 tonnes -- � peu pr�s autant que la r�colte m�diocre de l�ann�e derni�re, mais inf�rieure de 33 pour cent environ � la moyenne des cinq ann�es pr�c�dentes -- ce qui est essentiellement d� � une p�riode de s�cheresse intervenue au milieu de la saison et � une vague de chaleur. En cons�quence, la situation des approvisionnements alimentaires devrait rester tendue jusqu�� la fin de la campagne de commercialisation 2001/02 (avril/mars). Les besoins d�importations sont estim�s � 123 000 tonnes et ils devraient jtre enti�rement couverts par des achats commerciaux. N�anmoins, les m�nages les plus d�munis risquent de n�cessiter une aide alimentaire, notamment dans les provinces du Moyen Veld et du Bas Veld.
Les semis du ma�s pour 2002, qui doit �tre r�colt� � partir du mois d�avril l�ann�e prochaine, sont en cours. Les pluies qui ont �t� sup�rieures � la moyenne en octobre, surtout dans les r�gions du sud, ont eu un effet b�n�fique sur ces travaux et sur les semis pr�c�dents. On signale que les disponibilit�s en semences et en engrais pour la nouvelle campagne sont suffisantes pour r�pondre aux besoins.
La r�colte du bl� irrigu� sem� en 2001 est d�j� bien avanc�e. On pr�voit que la production atteindra 75 000 tonnes, soit 17 pour cent de moins que l�ann�e pr�c�dente.
La r�colte de ma�s en 2001 a �t� tr�s r�duite du fait des pr�cipitations torrentielles, conjugu�es � des p�riodes de s�cheresse dans les r�gions m�ridionales. L�estimation officielle finale de la production n�a pas encore �t� publi�e. Selon les �valuations pr�liminaires de la FAO, la r�colte de ma�s atteindrait 950 000 tonnes, soit environ 28 pour cent de moins que l�ann�e derni�re. � ce niveau, et compte tenu des stocks disponibles, le d�ficit en ma�s, �valu� � 300 000 tonnes pour la campagne de commercialisation 2001/02 (mai/avril), devrait �tre couvert par des importations commerciales et par l�aide alimentaire. L�Agence publique responsable des r�serves alimentaires a annonc� que des appels d�offres seraient lanc�s pour l�achat de 150 000 tonnes de ma�s en Afrique du Sud -- lesquelles devraient �tre fournies de novembre 2001 � mars 2002. Elle a �galement annonc� que les exportations de ma�s seraient interdites.
� la suite d�informations faisant �tat de l�apparition de p�nuries alimentaires dans certaines parties du pays, le Gouvernement a invit� � la mi-juillet la communaut� internationale � fournir une aide alimentaire de 98 000 tonnes destin�es � 2 millions de personnes dans 42 des 73 districts que compte le pays et o� l��tat d�urgence a �t� d�clar�. Les autorit�s ont �galement commenc� � fournir du ma�s dans les r�gions de l�est du pays. Le PAM se propose d�offrir environ 42 000 tonnes de vivres, au titre de l�aide alimentaire, � 1,28 million de personnes d�sh�rit�es dans 23 districts.
Les pr�cipitations qui ont g�n�ralement �t� normales en octobre et sup�rieures � la moyenne dans les r�gions de l�est du pays ont permis de pr�parer les sols pour les semis des c�r�ales de 2002 et d�am�liorer l��tat des p�turages pour le b�tail.
La r�colte du bl� plant� irrigu� est d�j� bien avanc�e. Selon les estimations pr�liminaires, elle devrait atteindre 275 000 tonnes, soit 10 pour cent environ de plus que la r�colte r�duite de l�ann�e derni�re, mais moins que la moyenne des cinq derni�res ann�es. Cet accroissement de la production est essentiellement d� � une extension de 14 pour cent des superficies ensemenc�es. �tant donn� ce niveau estimatif de production, les besoins d�importations de bl� jusqu�� la prochaine r�colte d�octobre 2002 sont �valu�s � 80 000 tonnes.
La r�colte de c�r�ales secondaires a �t� tr�s r�duite en 2001. La r�colte de ma�s, qui repr�sente plus de 90 pour cent de la production c�r�ale globale, est estim�e � 1,5 million de tonnes, soit 28 pour cent de moins que l�ann�e derni�re, et nettement moins que la moyenne. Ce recul tient essentiellement au fait que les grandes exploitations qui se livrent � l�agriculture commerciale ont diminu� de 54 pour cent leurs superficies ensemenc�es en raison de la d�sorganisation des activit�s relatives aux acquisitions fonci�res. Dans les zones communales, les semis ont p�ti des retards de paiement de l�Office de commercialisation des c�r�ales, tandis que les rendements ont souffert d�une grave s�cheresse survenue � la mi-saison et suivie de pluies beaucoup trop abondantes, surtout dans les r�gions du sud.
Par suite de la chute brutale de la production et des graves p�nuries de devises, la situation des approvisionnements alimentaires est de plus en plus tendue. L�Office de commercialisation des c�r�ales a annonc� le lancement d�appels d�offres en vue d�importer 150 000 tonnes de ma�s. Les prix des aliments de base, qui ont augment� de plus de 300 pour cent entre juin et ao�t, se sont stabilis�s ou ont m�me baiss� apr�s la promulgation, le 12 octobre, d�un d�cret du gouvernement imposant une diminution de 5 � 20 pour cent du prix de la farine de ma�s -- l�aliment de base -- du pain, de la viande, des l�gumes, du lait, de l�huile de friture et du sel. Cependant, un grand nombre de ces produits n��taient pas disponibles sur les march�s pendant la deuxi�me moiti� du mois. La situation des approvisionnements alimentaires est particuli�rement critique dans les zones o� les exploitants agricoles ont eu une r�colte m�diocre et des p�nuries vivri�res sont signal�es en divers endroits. Selon une �valuation r�cente des besoins alimentaires, le PAM a estim� que 706 000 personnes n�cessitent une aide dans certains districts des Midlands, des provinces du Matebeleland Nord, du Matebeleland Sud, de Masvingo, du Mashonaland Ouest, du Mashonaland Central et du Manicaland. Le PAM se propose de fournir une aide alimentaire � plus de 500 000 personnes � partir de d�cembre.
La r�cente escalade des conflits et des actions militaires a provoqu� le d�placement d�un grand nombre de personnes -- ce qui a exacerb� les grandes difficult�s du secteur vivrier. Une assistance alimentaire importante et d�autres formes d�aide humanitaire s�imposent d�urgence. Avant les �v�nements du 11 septembre, l�Afghanistan �tait d�j� en proie � une grave crise alimentaire � la suite de trois ann�es cons�cutives de s�cheresse et � l�intensification des probl�mes �conomiques imputable � la persistance des conflits civils. Une mission FAO/PAM qui s�est rendue dans le pays en mai dernier avait constat� qu�il y avait un d�but de famine g�n�ralis�e dans beaucoup de r�gions, o� les habitants avaient �puis� tous les moyens � leur disposition pour venir � bout de cette situation en vendant leurs biens et en �migrant � la recherche d�aliments dans d�autres lieux, � l�int�rieur ou � l�ext�rieur du pays. Les op�rations militaires depuis le 7 octobre ont d�clench� de nouvelles vagues de d�parts, ce qui a aggrav� une situation humanitaire d�j� d�sastreuse.
La plupart des quelque 23 millions d�Afghans que compte le pays doivent affronter des obstacles insurmontables pour se procurer des aliments tandis qu�environ 7,5 millions de personnes parmi les plus d�munies ont d�sesp�r�ment besoin d�une aide alimentaire. Le PAM pr�voit de livrer 52 000 tonnes de denr�es par mois au titre de l�aide alimentaire pour nourrir les personnes les plus vuln�rables -- tant les r�fugi�s, (1,5 million) que les r�sidents (6 millions) en Afghanistan. Cependant, les difficult�s de transport et de distribution entravent la livraison des quantit�s requises. Il faudrait en acheminer une partie par avion dans les zones inaccessibles du pays, en particulier dans les r�gions montagneuses du centre, avant l�arriv�e, mi-novembre, de l�hiver tr�s rigoureux.
La situation tr�s d�favorable qui pr�vaut actuellement co�ncide avec la saison des semis pour le bl� -- lequel repr�sente 80 pour cent de la production c�r�ali�re totale du pays. Du fait des d�placements d�une grande partie de la population, des grandes p�nuries d'intrants et de la d�sorganisation des travaux agricoles entra�n�e par les op�rations militaires, la production c�r�ali�re en 2001/2002 ne peut manquer d�accuser une chute brutale -- ce qui aggraverait encore plus la situation d�j� tr�s difficile des approvisionnements alimentaires en Afghanistan.
Ces sombres perspectives s�inscrivent dans une p�riode o� la situation des disponibilit�s alimentaires dans les pays voisins est �galement tr�s pr�caire en raison d�une longue p�riode de s�cheresse. Cette ann�e, la production vivri�re au Pakistan, dans la R�publique islamique d�Iran, au Tadjikistan, en Ouzb�kistan et au Turkm�nistan a �t� fortement r�duite � la suite d�une grave s�cheresse. Cette situation d�favorable des disponibilit�s alimentaires, qui a motiv� l�octroi d�une aide alimentaire d�urgence dans certains de ces pays, n�est donc gu�re d�un grand secours pour les millions d�Afghans qui pouvaient auparavant satisfaire une partie de leurs besoins vivriers en s�approvisionnant dans les pays voisins. Le Pakistan et la R�publique islamique d�Iran ont pris � leur charge des millions de r�fugi�s qui ont fui en raison des conflits pass�s, mais l�insuffisance des ressources de ces pays compromet beaucoup leur capacit� � accueillir de nouveaux arrivants.
Depuis trois ans, le pays conna�t une s�cheresse d�sastreuse qui s�est ajout�e aux s�quelles des ann�es de conflits, de sorte qu�une large fraction de la population est au bord de la famine. La production c�r�ali�re en 2001, �valu�e � environ 2 millions de tonnes, ne repr�sente que la moiti� environ de celle de 1998. Par suite du recul enregistr� en 2001, les besoins d�importations c�r�ali�res au cours de la campagne de commercialisation actuelle (juillet-juin 2001/02) devraient presque atteindre le chiffre record de quelque 2,2 millions de tonnes, dont 760 000 tonnes devraient, selon les pr�visions initiales, �tre acquises sur une base commerciale. Or, �tant donn� la situation actuelle, les importations commerciales risquent de ne repr�senter qu�un tiers du volume estim� pr�c�demment. � supposer que toute l�aide alimentaire d�urgence envisag�e, soit 494 000 tonnes, soit distribu�e d�ici � juin 2002, le d�ficit global en 2001/02 (juillet/juin) sera encore probablement de l�ordre de 1,5 million de tonnes de c�r�ales. Ce n�est qu�en mobilisant massivement les moyens n�cessaires pour dispenser une aide alimentaire et d�autres formes d�assistance � la population, particuli�rement aux groupes vuln�rables, que l�on pourra �carter la menace d�une famine dans le pays.
Lorsque le conflit finira par �tre r�solu, des mesures de reconstruction et de redressement agricoles � moyen terme s�imposeront en Afghanistan pour permettre la remise en �tat des sous-secteurs de l'arboriculture, de l��levage et de la foresterie, l�organisation d�activit�s de vulgarisation et d��ducation ainsi que le renforcement des capacit�s. La FAO a lanc� un appel pour r�unir environ 200 millions de dollars �.-U. en vue de mettre en �uvre un programme de secours d�urgence et de redressement du secteur agricole dans tout le pays.
Les semis du bl� qui doit �tre r�colt� en avril/mai de l�ann�e prochaine sont en cours. La production de bl� en 2001 est estim�e � 1,8 million de tonnes -- volume analogue � celui de l�ann�e derni�re et qui devrait suffire, avec les stocks, � satisfaire les besoins du pays. Il se peut que quelques criquets p�lerins ail�s soient pr�sents �a et l� et se reproduisent sur les plaines c�ti�res de la mer Rouge pr�s de Djizan. On ne pr�voit aucun fait nouveau important. Les importations totales de c�r�ales en 2001/02 (juillet/juin) sont actuellement estim�es � environ 6,2 millions de tonnes, dont approximativement 5 millions de tonnes d�orge.
La r�colt� c�r�ali�re de 2001, qui se chiffre � 417 000 tonnes, est presque le double de celle de l�ann�e 2000 (225 000 tonnes) r�duite par la s�cheresse. La production c�r�ali�re de cette ann�e, qui atteint pr�s de 131 200 tonnes, est sup�rieure � la moyenne des cinq derni�res ann�es. Elle comprend 340 000 tonnes de bl� contre 151 000 tonnes en 2000 et 74 000 tonnes de c�r�ales secondaires contre 71 000 tonnes en 2000. �tant donn� la s�cheresse qui touche certaines r�gions et les p�nuries d�eau, les efforts d�ploy�s pour accro�tre la superficie des emblavures consacr�es aux cultures d��t� et par cons�quent, augmenter la production, n�ont pas �t� couronn�s de beaucoup de succ�s, surtout dans les provinces du sud proches de l�Iran et de l�Azerba�djan.
Le volume de la production de pommes de terre, l�une des principales cultures vivri�res de base, qui est cette ann�e de 287 000 tonnes, est analogue � celui de la r�colte m�diocre de l�ann�e 2000, mais inf�rieur de plus de 25 pour cent � celui de la moyenne quinquennale. On �value les besoins d�importations c�r�ali�res pour la campagne de commercialisation 2001/02 � environ 303 000 tonnes, dont un chiffre estimatif de 71 000 tonnes pour les besoins de l�aide alimentaire.
Le PAM fournit depuis d�cembre 2000 une aide alimentaire aux victimes de la s�cheresse dans les six r�gions du sud dans le cadre de l�Op�ration de secours pr�vue � leur intention (EMOP 6310.00).
Compte tenu des contraintes logistiques qui entravent la distribution d�aliments et de la s�cheresse actuelle, cette op�ration a �t� prolong�e jusqu�en mai 2002. Le PAM a recentr� son action sur la population touch�e par la s�cheresse dans les r�gions m�ridionales de Vayots Dzor et de Syunik, o� la production de bl� d�hiver, de cultures fourrag�res et de pommes de terre ainsi que l��levage ont beaucoup souffert de ces conditions m�t�orologiques. Le PAM continuera en m�me temps � r�pondre dans le nord aux besoins nutritionnels li�s � la s�cheresse.
Depuis la fin de l�ann�e 2000 jusqu�en juin/juillet 2001, l�assistance alimentaire du PAM dans le nord a port� sur 12 100 tonnes de vivres distribu�es � un total de 217 700 victimes de la s�cheresse dans le cadre de programmes alimentaires de secours et d�activit�s cr�atrices d�infrastructures.
� pr�sent, une "Intervention prolong�e de secours et de redressement" (IPSR), organis�e par le PAM, est �galement en cours. Elle est cibl�e sur des groupes vuln�rables, ainsi que sur des r�fugi�s dont 140 000 b�n�ficient d�une assistance alimentaire.
La production c�r�ali�re de 2001 est �valu�e � 1,6 million de tonnes chiffre analogue � celui de l�ann�e pr�c�dente o� l�on avait d�j� enregistr� une am�lioration de la r�colte. La s�cheresse et la chaleur n�ont pas nui � la r�colte de 2001, car c�est en hiver que l�on cultive la plupart des c�r�ales. La production c�r�ali�re se r�partit ainsi: 1,3 million de tonnes de bl�, 200 000 tonnes d�orge et 100 000 tonnes de ma�s.
Les besoins d�importations c�r�ali�res pour la campagne de commercialisation 2001/02 sont �valu�s � 800 000 tonnes, dont 780 000 tonnes de bl� et 20 000 tonnes de riz. Presque toutes ces quantit�s seront acquises par la voie commerciale. Les personnes d�plac�es � l�int�rieur du pays et les groupes vuln�rables continuent � �tre tributaires d�une assistance alimentaire les visant sp�cifiquement. Le PAM s�est engag� � fournir 48 161 tonnes au titre de l�aide alimentaire dans le cadre d�une op�ration triennale ("Intervention prolong�e de secours et de redressement") qui a commenc� en juillet 1999 et dont b�n�ficient environ 485 000 personnes.
Un cyclone tr�s violent a ravag� le nord du Bangladesh en octobre, en entra�nant des inondations localis�es et des dommages � la r�colte de riz Aman.
La r�colte de la principale vari�t� de riz Aman, sem�e en juin/juillet, vient de commencer. Outre une petite production de riz Aus, vari�t� sem�e en avril/mai pour �tre r�colt�e vers le mois d�ao�t, le riz Boro est l�autre vari�t� de riz qui est cultiv�e. Elle est sem�e en hiver, en d�cembre/janvier, pour �tre r�colt�e en avril/mai.
Malgr� ces dommages, les conditions m�t�orologiques ont dans l�ensemble �t� favorables et la production de paddy en 2001 devrait se situer aux alentours de 36,6 millions de tonnes (soit 24,4 millions de tonnes de riz usin�). Ce chiffre est tr�s proche de celui de la production rizicole de l�ann�e derni�re qui �tait de 36,5 millions de tonnes.
La production c�r�ali�re globale pour 2001, estim�e � 26,5 millions de tonnes (y compris riz usin�) est analogue � celle de l�ann�e derni�re, car la mousson de cette ann�e s�est pass�e sans causer de graves dommages aux cultures. Les importations de c�r�ales pour la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin) sont �valu�es aux alentours de 1,7 million de tonnes, dont 1,4 million de tonnes de bl�.
Les pr�cipitations, qui ont �t� suffisantes, ont eu un effet b�n�fique sur les cultures � la fin septembre. Les op�rations de secours se poursuivent dans le sud du pays, dans les r�gions de Svay Rieng, de Takeo et de Kompot touch�es par les inondations en ao�t. On signale qu�environ 500 000 victimes de ces inondations dans le sud et l�ouest du pays ont besoin d�une assistance.
Selon les derni�res estimations, 14 400 hectares de jeunes plants de riz sem�s pour la r�colte de la saison humide auraient �t� perdus, en raison soit de la s�cheresse du mois de juillet o� l�on a enregistr� les plus faibles pr�cipitations depuis trente � quarante ans, soit des tr�s fortes inondations du mois d�ao�t. D�apr�s les estimations officielles, 114 000 hectares en tout, dont 104 000 hectares de rizi�res, ont �t� endommag�s par ces inondations.
La principale r�colte du riz de la saison humide a lieu � partir de la fin novembre et compte pour environ 80 pour cent de la production rizicole globale du pays. Le riz est la principale culture vivri�re, car il entre pour 84 pour cent environ dans la production vivri�re globale -- le reste provenant de la production de la saison s�che.
Malgr� les dommages subis dans les zones touch�es par les inondations et � supposer que les conditions m�t�orologiques demeurent favorables jusqu�� la fin du cycle v�g�tatif du riz de la saison humide, la production c�r�ali�re globale de cette ann�e est �valu�e aux alentours de 2,8 millions de tonnes (�quivalent riz usin�) � volume sup�rieur � celui de l�ann�e derni�re qui, avec 2,7 millions de tonnes, se situait au-dessus de la normale et d�passait �galement la moyenne des cinq derni�res ann�es, soit 2,4 millions de tonnes.
Dans le cadre de l�aide alimentaire, le pays a re�u de la communaut� internationale environ 26 000 tonnes de c�r�ales, principalement du riz, au cours de l�ann�e civile 2001.
� la suite des r�centes inondations, la FAO a fourni au Cambodge des semences de riz, au titre de l'assistance d�urgence, pour la prochaine saison des semis.
Vu les conditions m�t�orologiques, on pr�voit que la production de bl� se situera en 2001 aux alentours de 93,9 millions de tonnes, soit 5,7 pour cent de moins qu�en 2000. Cette production devrait comprendre 87,5 millions de tonnes pour la r�colte d�hiver et 6,3 millions de tonnes pour la r�colte de printemps.
La production rizicole globale de cette ann�e est estim�e � environ 180 millions de tonnes (122,6 millions de tonnes en �quivalent riz usin�) -- ce qui sera le chiffre le plus bas depuis sept ans, en raison de conditions m�t�orologiques d�favorables et de la faiblesse des cours. La superficie rizicole, qui est de 28,2 millions d�hectares, est la plus r�duite jamais enregistr�e et est inf�rieure de 6 pour cent � celle de l�ann�e derni�re. La s�cheresse qui a retard� les semis et la germination a nui aux rendements dans beaucoup de r�gions. Ils ont peut-�tre �galement �t� compromis par les pr�cipitations torrentielles qui se sont abattues sur la c�te m�ridionale. Ils ont �t� �valu�s � 6,34 tonnes par hectare pour la r�colte de cette ann�e -- chiffre analogue � celui de l�ann�e derni�re et faiblement inf�rieur seulement � la moyenne des cinq derni�res ann�es.
La production de ma�s devrait �tre de 110,2 millions de tonnes en 2001, soit environ 4 pour cent de plus que l�ann�e derni�re, mais volume bien inf�rieur � la moyenne des cinq derni�res ann�es qui se chiffrait � 120 millions de tonnes.
On escompte que le pays importera en 2001/02 un total de 5,8 millions de tonnes de c�r�ales: orge (2,2 millions), bl� (environ 2 millions de tonnes), seigle et riz.
Les semis de bl� et d�orge pour 2002 ont commenc�. La production c�r�ali�re globale de 2001 est estim�e � 129 000 tonnes, ce qui d�passe la moyenne des cinq derni�res ann�es.
On pr�voit que les importations de bl� en 2001/02 (mai/avril) se chiffreront � 100 000 tonnes, tandis que les importations globales d�orge et de ma�s devraient tourner aux alentours de 540 000 tonnes -- volume inchang� par rapport � l�ann�e derni�re.
COR�E, R�PUBLIQUE DE (6 novembre)
Le bl� et le ma�s sont presque enti�rement import�s, tandis que le pays produit en moyenne environ 5 millions de tonnes de riz par an (en �quivalent riz usin�) et ce, pendant la campagne principale qui va approximativement de mai � octobre.
Malgr� des conditions m�t�orologiques favorables, les pr�visions officielles pour la principale r�colte de riz de 2001, qui est en cours, ont �t� ramen�es � 7,4 millions de tonnes (5,5 millions de tonnes en �quivalent riz usin�) � la suite d�une r�vision en baisse de la superficie plant�e. La production est plus �lev�e que la moyenne des cinq derni�res ann�es qui repr�sentait 7,1 millions de tonnes (5,3 millions de tonnes en �quivalent riz usin�). Gr�ce � cette bonne r�colte, on pr�voit que les niveaux des stocks en fin de campagne atteindront 1,8 million de tonnes.
COR�E, R�PUBLIQUE POPULAIRE D�MOCRATIQUE DE* (6 novembre)
Une mission conjointe FAO/PAM d��valuation des r�coltes et des disponibilit�s alimentaires qui s�est r�cemment rendue en Cor�e (RPD) a estim� que la production c�r�ali�re globale se situerait � environ 4,26 millions de tonnes (3,54 millions de tonnes de c�r�ales usin�es). Cette production est sup�rieure � celle de l�ann�e derni�re et elle est l�une des meilleures depuis 1995/1996.
Parmi les facteurs qui expliquent cette vigoureuse reprise figurent notamment une bonne pluviom�trie depuis la mi-juin jusqu�au mois d�ao�t , la fourniture d�engrais dans le cadre de l�assistance internationale, l�am�lioration et la fourniture en temps voulu de machines agricoles et d�autres intrants, l�intensification des actions nationales, dont une augmentation du budget allou� � l�agriculture, et une mobilisation des efforts de la population.
N�anmoins, malgr� cette forte reprise, la production nationale devrait �tre insuffisante pour satisfaire les besoins alimentaires minimaux du pays.
Le d�ficit c�r�alier pour 2001/02 (novembre/octobre) est estim� � 1,47 million de tonnes, contre 2,2 millions de tonnes l�ann�e pr�c�dente. Comme l�on pr�voit que les importations commerciales seront de 100 000 tonnes, il faudra se procurer 1,37 million de tonnes dans le cadre de l�aide alimentaire et gr�ce � des importations vivri�res assorties de conditions favorables. En se fondant sur une analyse de vuln�rabilit� et sur les possibilit�s actuelles de bien cibler les b�n�ficiaires, la Mission a recommand� de r�unir en 2001/02, au titre de l�aide alimentaire, 525 000 tonnes de c�r�ales et 85 000 tonnes d�autres denr�es pour les groupes de la population qui sont particuli�rement en danger.
La production c�r�ali�re qui s��levait � 719 000 tonnes en 2001 a presque doubl� par rapport � l�ann�e derni�re o� la r�colte avait �t� r�duite par la s�cheresse. La r�colte de cette ann�e comprend 306 000 tonnes de bl�, 350 000 tonnes de ma�s et 50 000 tonnes d�orge. La s�cheresse qui a s�vi dans l�ouest du pays a eu des effets tr�s pr�judiciables sur les r�coltes de printemps et beaucoup d�agriculteurs qui en ont �t� victimes ont besoin d�une aide d�urgence.
Les besoins d�importations c�r�ali�res pour la campagne de commercialisation 2001/2002 sont estim�s � 460 000 tonnes, dont 450 000 tonnes de bl�. On pr�voit que les quantit�s requises au cours de cette campagne au titre de l�aide alimentaire s��l�veront � 81 000 tonnes.
� la suite d�une grave s�cheresse qui a s�vi en G�orgie l�ann�e derni�re, le PAM a lanc� un appel pour recueillir 66 000 tonnes destin�es � couvrir pendant huit mois (novembre 2002-juin 2001), jusqu�� la prochaine r�colte principale, les besoins de base de 696 000 personnes vuln�rables particuli�rement touch�es par cette s�cheresse.
Dans une �valuation de l��conomie alimentaire des m�nages entreprise en novembre 2000, on a identifi� les crit�res � retenir pour cibler cette aide et il a �t� recommand� de retenir un chiffre plus faible de b�n�ficiaires -- soit 540 300 personnes -- ce qui a �t� adopt�. Comme les vivres ne sont pas arriv�s � temps, les distributions ont commenc� avec quatre mois de retard; l�op�ration de secours d�urgence (EMOP) devait se terminer le 22 octobre 2001, mais en raison de la deuxi�me s�cheresse survenue dans certaines r�gions, elle a �t� prolong�e jusqu�au 30 avril 2001. Plus de 24 000 tonnes d'aliments ont �t� distribu�es � ce jour.
En juillet 2001, une s�cheresse a frapp� la r�gion d�Imereti en G�orgie occidentale pour la seconde ann�e de suite, et ce sont surtout les productions vivri�res de base qui en ont souffert: le ma�s et les haricots. Au cours de la prolongation de son op�ration, le PAM a l�intention de r�pondre aux besoins gr�ce � la mise en �uvre d�un Programme "Vivres-contre-travail" dans les r�gions frapp�es par la s�cheresse, y compris � Imereti.
� la suite d�un violent cyclone qui a ravag� en octobre l��tat d�Andhra Pradesh dans le sud-est du pays, 59 personnes sont d�c�d�es et 200 ont �t� port�es disparues selon des rapports officieux. Environ 46 000 personnes ont d� �tre �vacu�es dans des camps install�s pour les secourir.
Comme les pr�cipitations apport�es par la mousson n�ont pas �t� suffisantes dans les �tats m�ridionaux du Karnataka et de l�Andhra Pradesh, la production de ma�s sera analogue � celle de l�ann�e pr�c�dente qui �tait de l�ordre de 12 millions de tonnes. On signale que les pluies de la mousson seront sup�rieures � la normale dans d�autres parties du pays, mais les �tats du sud en ont re�u moins au d�but de la saison.
Selon les premi�res indications, la r�colte de riz serait sup�rieure � la moyenne pour la campagne 2001/02. La production c�r�ali�re globale devrait �tre en 2001 de 187 millions de tonnes (y compris riz usin�) � volume assez m�diocre et l�g�rement inf�rieur � la production de l�ann�e derni�re qui, avec 192 millions de tonnes, �tait sup�rieure � la normale.
Les semis du riz de la principale r�colte viennent de commencer. Selon les estimations officielles, la production rizicole pour la campagne 2001 sera de 50 millions de tonnes. La production de c�r�ales secondaires, essentiellement de ma�s, devrait s�approcher de la moyenne, qui est de 9,2 millions de tonnes.
On pr�voit que la production c�r�ali�re globale pour 2001 sera de 59,2 millions de tonnes (40,7 millions de tonnes si l�on prend en compte le riz sous sa forme usin�e) -- volume inf�rieur � la production de l�ann�e derni�re, mais proche de la moyenne, qui est de 59,8 millions de tonnes (41,3 millions de tonnes si l�on y inclut le riz sous sa forme usin�e).
IRAN, R�PUBLIQUE ISLAMIQUE D' (6 novembre)
La s�cheresse a s�vi cette ann�e dans vingt des vingt-huit provinces du pays. L�eau est actuellement rationn�e dans la plupart des grandes villes, y compris � T�h�ran, la capitale. Cependant, les premi�res pr�visions qui avan�aient le chiffre de 7,5 millions de tonnes pour la production de bl� en 2001 semblent se confirmer -- car � ce stade de la campagne de commercialisation, l�Organisation des coop�ratives rurales a d�j� achet� environ 4,7 millions de tonnes � des agriculteurs locaux. Le volume de la production est n�anmoins tr�s inf�rieur � la moyenne des cinq ann�es pr�c�dentes qui s��tablissait � 9,7 millions de tonnes.
D�apr�s des estimations officielles, du fait de la persistance de la s�cheresse pendant trois ann�es cons�cutives, la r�colte de riz ne devrait atteindre en 2001 que 2,2 millions de tonnes (1,4 million de tonnes en �quivalent riz usin�), soit moins de 4 pour cent par rapport � l�ann�e derni�re. La production rizicole a baiss� pendant trois ann�es de suite en raison de la p�nurie de l�eau d�irrigation, ce qui a pour effet de r�duire les semis.
Par suite de l�aggravation de la situation humanitaire en Afghanistan, l�un des pays voisins, le HCR estime qu�environ 400 000 personnes de plus pourraient chercher refuge dans la R�publique islamique d�Iran, en venant s�ajouter � plus de 2 millions de r�fugi�s d�j� pr�sents dans le pays. Pour ramener ce chiffre � un niveau tel que les autorit�s puissent g�rer la situation, on signale qu�elles installent des camps � l�int�rieur de l�Afghanistan, dans la zone fronti�re s'�tendant sur 900 kilom�tres.
Selon les estimations actuelles, les importations de bl� se situeraient aux alentours de 7 millions de tonnes en 2001/02 (avril/mars).
Les semis pour les cultures d�hiver, qui commencent normalement pendant la seconde moiti� d�octobre, sont en cours. Cependant, la production sera probablement entrav�e par une grande p�nurie d�intrants agricoles essentiels. Le temps tr�s sec pendant trois ann�es de suite et l�insuffisance d�intrants agricoles indispensables ont beaucoup nui � la production v�g�tale et animale. L�ann�e derni�re, une mission FAO/PAM/OMS charg�e d��valuer l��tat nutritionnel de la population et les disponibilit�s alimentaires a constat� que dans les r�gions les plus touch�es du centre et du sud, les superficies cultiv�es avaient �t� r�duites, et que, 75 pour cent des terres emblav�es en bl� et en orge avaient subi de tr�s graves dommages. La production c�r�ali�re totale en 2000 a �t� �valu�e � environ 796 000 tonnes, soit approximativement 47 pour cent de moins qu�en 1999 et 60 pour cent de moins que la moyenne des cinq derni�res ann�es.
En 2001, selon les trois gouvernorats du Nord, la production c�r�ali�re est sup�rieure � celle de l�ann�e derni�re en raison de l�am�lioration des rendements. Cependant, la s�cheresse a eu des effets pr�judiciables sur certaines parties des gouvernorats de Suleimaniyah et d�Arbil, ce qui s�est traduit par une r�colte limit�e.
Les importations de c�r�ales effectu�es dans le cadre de la r�solution 986 du Conseil de s�curit� ("p�trole-contre-vivres") ont permis d�am�liorer sensiblement la situation des approvisionnements alimentaires. Cependant, les taux de malnutrition infantile dans le centre et le sud du pays ne paraissent pas avoir beaucoup diminu�, de sorte que de graves probl�mes nutritionnels perdurent dans tout le pays .
Les semis de bl� et d�orge, qui doivent �tre r�colt�s en avril/mai 2002, sont en cours. On pr�voit que la production de bl� de 2001 sera de 170 000 tonnes, plus du double de celle de l�ann�e derni�re qui s�est ressentie d�une grave s�cheresse. Les importations de c�r�ales en 2001/02 (juillet/juin) devraient, d�apr�s les pr�visions, �tre de l�ordre de 2,9 millions de tonnes.
Le violent typhon Danas qui s�avance lentement a atteint le Japon au d�but septembre: les �les ont �t� fouett�es par des pluies torrentielles et balay�es par des tornades. Cinq personnes ont �t� tu�es et deux au moins ont �t� port�es disparues.
La principale r�colte de riz pour 2001 est en cours et selon les premi�res estimations officielles, le rendement de paddy, qui est de 6,7 tonnes par hectare, serait sup�rieur � la moyenne gr�ce � des conditions m�t�orologiques favorables depuis juillet. Malgr� ces rendements �lev�s, la production rizicole totale devrait baisser de pr�s de 5 pour cent pour s��tablir � 11,3 millions de tonnes du fait que la superficie rizicole a �t� r�duite de 70 000 hectares au cours de l�ann�e civile 2001 par rapport � l�ann�e pr�c�dente et a �t� ramen�e � 1,7 million d�hectares.
Les semis du bl� et de l�orge pour 2002, qui doivent �tre r�colt�s en mai/juin de l�ann�e prochaine, sont en cours. Trois ann�es cons�cutives d�une grave s�cheresse ont eu des effets tr�s pr�judiciables sur les cultures c�r�ali�res et horticoles. En 2001, la production globale de bl� et d�orge, estim�e � 20 000 tonnes, a �t� inf�rieure de moiti� � la production de l�ann�e pr�c�dente qui �tait d�j� en dessous de la moyenne. Le secteur de la production animale a �galement �t� touch� par cette s�cheresse et de nombreuses exploitations consacr�es � l��levage ovin en ont beaucoup souffert.
La r�colte c�r�ali�re est sur le point d��tre achev�e et la production totale est estim�e � 16,5 millions de tonnes, contre 11,6 millions de tonnes en 2000. La production c�r�ali�re, qui est d�environ 5,2 millions de tonnes sup�rieure � la moyenne des cinq derni�res ann�es, comprend notamment 13,5 millions de tonnes de bl�, 2 millions de tonnes d�orge et 260 000 tonnes de ma�s. Dans l�ensemble, les rendements c�r�aliers de 2001 sont sup�rieurs de 366 kilos par hectare � ceux de 2000 et la superficie ensemenc�e d�passe de 425 000 hectares les emblavures de 2000. Des conditions m�t�orologiques favorables et l�absence presque totale de maladies affectant les cultures ont contribu� � l�accroissement de la production cette ann�e. Cependant, selon certaines informations, le bl� pourrait �tre de moins bonne qualit� en raison des pluies torrentielles d�octobre.
Le Kazakhstan se propose d�exporter 4,6 millions de tonnes de c�r�ales au cours de la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin), dont 4,2 millions de tonnes de bl�. L�ann�e derni�re, le pays a vendu � l��tranger environ 4 millions de tonnes de c�r�ales, essentiellement du bl�. Les autorit�s ont l�intention d�accro�tre le volume des stocks en le portant de 1,5 million de tonnes au cours de la campagne de commercialisation 2000/01 � environ 3,2 millions de tonnes pendant la campagne de commercialisation 2001/02.
La r�colte de paddy de la saison humide pour 2001 est en cours et les pr�visions qui tournent autour de 2,2 millions de tonnes (1,3 million de tonnes en �quivalent riz usin�) restent au-dessus de la moyenne en raison des conditions m�t�orologiques g�n�ralement favorables.
On fait pousser le paddy pendant la saison humide dans les basses plaines du bassin du M�kong tandis que l�on cultive en altitude une plus petite quantit� de riz � faible rendement pendant la mousson. La production rizicole globale a �t� satisfaisante en 2001, mais il y a des p�nuries alimentaires pour les m�nages touch�s par les inondations d�vastatrices de l�ann�e derni�re qui ont d�truit 43 000 des 520 000 hectares de rizi�res.
Les semis de bl� et d�orge sont en cours. Cependant, la production c�r�ali�re nationale ne couvre d�ordinaire qu�environ 10 pour cent des quantit�s requises pour la consommation. La production globale de bl� et d�orge en 2001 est estim�e � 88 000 tonnes, soit � peu pr�s le m�me chiffre que l�ann�e derni�re. On pr�voit que les importations de bl� en 2001/02 (juillet/juin) seront de l�ordre de 0,5 million de tonnes, comme l�ann�e derni�re.
On attend encore de faire la principale r�colte de paddy car la plupart des r�gions du pays ont enregistr� des pr�cipitations au-dessus de la normale, ce qui rend plus probable la concr�tisation de la pr�vision tablant sur une production de 2,3 millions de tonnes (1,5 million de tonnes en �quivalent riz usin�).
D�ordinaire, un tiers des volumes requis pour la consommation int�rieure de riz est import� dans le pays, tandis que la quasi-totalit� du bl� et du ma�s est achet�e � l��tranger.
Les conditions m�t�orologiques sont tr�s d�favorables depuis plusieurs ann�es -- ce qui a entra�n� un recul progressif de la production c�r�ali�re et de la production animale. La chaleur excessive et les pluies insuffisantes pendant l��t� ont �t� la cause d�une s�cheresse qui a touch� 30 pour cent du pays, alors que 40 pour cent suppl�mentaires du territoire connaissaient un temps sec.
En pr�vision d�un autre hiver tr�s rude, le gouvernement �labore actuellement des plans d�urgence n�cessaires pour les mois � venir . Comme les temp�ratures extr�mement froides tombent jusqu�� -35�, on escompte que plus de 22 000 familles d��leveurs dans 80 comt�s auront besoin de recevoir des vivres et de b�n�ficier d�autres formes d�assistance mat�rielle par l�interm�diaire d�institutions internationales au cours de la p�riode critique o� ils doivent se pr�parer pour l�hiver. Entre octobre et d�cembre 2001, la communaut� internationale fournira une aide suppl�mentaire d�urgence dans onze provinces parmi les plus touch�es. Le pays a re�u 63 300 tonnes de bl� au titre de l�aide alimentaire en 2000/01 (octobre/septembre).
La principale r�colte du riz de mousson pour 2001 est sur le point d��tre achev�e. Le riz de la saison principale compte normalement pour environ 85 pour cent de la production globale, les autres 15 pour cent proviennent de la seconde r�colte (ou r�colte de la saison s�che)- le riz �tant plant� en octobre et novembre pour �tre r�colt� en avril/mai de l�ann�e suivante. Selon les pr�visions actuelles, la production de paddy pour la campagne de commercialisation 2001 sera de 20,6 millions de tonnes (13,1 millions de tonnes en �quivalent riz usin�), ce qui est sup�rieur � la moyenne des cinq derni�res ann�es. Les pr�cipitations en septembre sont rest�es au-dessous de la normale.
Les fortes pluies de la saison de la mousson ont provoqu� des inondations et des grands dommages dans les plaines ("tera") ainsi que des �boulements de terrain dans les r�gions montagneuses. Les travaux sont en cours pour la r�colte du riz de 2001. On pr�voit tr�s hypoth�tiquement que la production sera de 4,2 millions de tonnes (2,8 millions de tonnes en �quivalent riz usin�) -- ce qui est sup�rieur � la moyenne.
La r�colte de ma�s pendant cette campagne, qui est de 1,5 million de tonnes, se situe �galement au-dessus de la moyenne des cinq derni�res ann�es.
Le volume total de la production c�r�ali�re de l�ann�e est estim� � environ 3,5 millions de tonnes, en baisse de 500 000 tonnes par rapport � la mauvaise r�colte de 2000 et de 900 000 tonnes par rapport � celle de 1999 o� la production avait �t� consid�r�e comme moyenne. Selon les estimations, la production de bl� sera de 3,2 millions de tonnes, celle de riz de 90 000 tonnes, chiffres � comparer avec les niveaux de production de 1999 (3,6 millions de tonnes de bl� et 421 000 tonnes de riz). Les r�gions les plus touch�es sont les r�gions autonomes de la Karakalpakie et du Khorizem, o� la superficie ensemenc�e et le volume des cultures de printemps ont chut� de moiti�. On pr�voit que la production de coton, principale culture d�exportation, restera bien en de�� de l�objectif officiel de 3,9 millions de tonnes (graines de coton). Deux ann�es cons�cutives de s�cheresse et de graves p�nuries en eau ont contribu� aux niveaux particuli�rement faibles de la production agricole. D�apr�s certaines informations, les d�bits des cours d�eau des deux principales sources d'eau d�irrigation, l�Amu Daria et le Syr Daria, n�atteignent qu�environ 40 pour cent du d�bit moyen alors que les records de chaleur et de s�cheresse enregistr�s ont augment� la demande en eau d�irrigation. De plus, les maigres ressources en eau disponibles seraient contamin�es par de hauts niveaux de salinit�.
Selon les premi�res estimations, les besoins en importations de c�r�ales pour 2001/2002 atteindront 1 million de tonnes, d�passant de pr�s de 398 000 tonnes les importations de l�an pass�. On estime � 121 000 tonnes les besoins en aide alimentaire, dont 60 000 tonnes de bl�, 51 000 tonnes de riz et 10 000 tonnes de ma�s. Le gouvernement a fait appel � l�aide internationale pour la remise en �tat des r�seaux d�irrigation, la fourniture d��quipements pour lutter contre la salinisation et l�obtention d�une aide alimentaire ponctuelle dans certaines r�gions. D�apr�s le Bureau de la Coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, pr�s de 600 000 personnes risquent sans cette aide de souffrir de p�nuries alimentaires, particuli�rement en Karakalpakie et au Khorizem. Le rapport d�une mission FAO/PAM en octobre 2000 �tablit que dans la seule Karakalpakie, 45 000 personnes ont d�j� �t� victimes de graves p�nuries.
Le pays doit actuellement faire face � une nouvelle vague de r�fugi�s. D�apr�s les estimations du HCR, le nombre d�Afghans qui ont p�n�tr� au Pakistan depuis les �v�nements du 11 septembre aux �tats-Unis d�passerait facilement 100 000. Le pays accueille d�j� 2 millions environ de r�fugi�s afghans. On signale que cet hiver, approximativement 7,5 millions de personnes risquent de mourir de faim en Afghanistan par suite de la p�nurie d�aliments. Au Pakistan, les prix des produits alimentaires de base sont rest�s stables au lendemain de la crise. D�autre part, la communaut� internationale ach�te et emprunte des quantit�s de bl� au Pakistan pour l�aide alimentaire -- ce qui, avec la prolongation de la crise, risque de ponctionner les approvisionnements locaux de bl� dans le pays.
La production de bl� en 2001 est estim�e � 19 millions de tonnes, alors qu�elle �tait initialement pr�vue � 20 millions de tonnes. La production a recul� cette ann�e car il y a eu une quasi-s�cheresse au moment des semis en novembre, mais les stocks provenant de la r�colte de l�ann�e derni�re devraient permettre de d�gager un exc�dent d�un million de tonnes pour l�exportation. L�ann�e derni�re, le pays a eu une r�colte exceptionnelle de 21 millions de tonnes qui a exc�d� la demande nationale de 19 millions de tonnes.
On signale que les perspectives de la r�colte du riz encore sur pied sont satisfaisantes dans la province du Pendjab, tandis que celle des vari�t�s pr�coces de riz a d�j� commenc� et que les vari�t�s de riz fin sont parvenues � maturit� dans les provinces du Pendjab et du Sindh. Comme les effets de la s�cheresse disparaissent actuellement gr�ce aux pluies b�n�fiques apport�es par la mousson, une r�colte d�environ 5,8 millions de tonnes de riz (3,9 millions de tonnes en �quivalent riz usin�) est pr�vue pour la campagne 2001, contre une estimation pr�liminaire de 3,9 millions de tonnes et une production de 7,2 millions de tonnes en 2000.
La r�colte de ma�s Kharif est en cours tandis que l�on proc�de aux travaux pour les semis de riz Rabi. Le gouvernement a fix� un objectif de 20,1 millions de tonnes pour la production de bl� de la prochaine saison Rabi.
Le typhon Lingling qui a balay� les Philippines a d�clench� des crues subites et des coul�es de boue au d�but novembre en faisant plus de 200 morts. La r�gion la plus touch�e a �t� l��le de Camiguin o� l�on a enregistr� plus de 100 d�c�s. Les provinces voisines ont �galement beaucoup souffert. En octobre, des crues subites ont envahi des quartiers du port de Zamboanga, dans le sud des Philippines. On n�a pas encore �valu� les dommages caus�s aux cultures.
La r�colte du riz de la saison principale est d�j� bien avanc�e et malgr� les inondations de juillet, la production en 2001 est estim�e � 12,8 millions de tonnes (8,4 millions de tonnes en �quivalent riz usin�) -- soit 14 pour cent environ de plus que la moyenne de 11,2 millions de tonnes enregistr�e les cinq derni�res ann�es.
En 2001, la production de ma�s devrait se situer au-dessus de la normale avec 4,5 millions de tonnes. Les Philippines connaissent un d�ficit annuel qui oscille entre 800 000 et 1 million de tonnes de ma�s et que les entreprises nationales comblent en important du ma�s, du bl� fourrager et d�autres produits de substitution.
R�PUBLIQUE KIRGHIZE (5 novembre)
La r�colte de cette ann�e est estim�e � plus de 1,7 million de tonnes, contre 1,57 million en 2000, dont 1,2 million de bl�, 320 000 tonnes de ma�s, 150 000 tonnes d�orge et 15 000 tonnes de riz. Les besoins d�importations c�r�ali�res pour la campagne de commercialisation 2001/02 sont �valu�s � 159 000 tonnes �le montant estimatif requis au titre de l�aide alimentaire s��levant � 50 000 tonnes. Pendant la campagne de commercialisation 2000/01, le Kirghizistan a import� environ 136 000 tonnes, principalement des pays de la CEI.
La s�cheresse prolong�e qui a s�vi dans sept districts du sud pendant trois ann�es de suite a �t� la cause des mauvaises r�coltes. Elle a touch� 1,6 million de personnes et est � l�origine de l�ins�curit� alimentaire pour plus de 300 000 agriculteurs. Les victimes sont pour la plupart des paysans sans terre, des petits exploitants et des familles qui se livrent � l�agriculture de subsistance. Selon une mission de la FAO charg�e d��valuer les effets de la s�cheresse et de formuler des projets, beaucoup de paysans qui cultivent les terres pour leur propre consommation ont presque compl�tement perdu en 2000 la r�colte de la saison humide ("Maha") et celle de la saison s�che ("Yala"), ainsi que les r�coltes Yala en 2001. Rien que dans le district de Hambantota, la superficie consacr�e � la riziculture est tomb�e de 49 000 hectares � 27 000 hectares -- soit un recul de 45 pour cent. Le rendement de paddy dans les r�gions pluviales a �galement r�gress� de 2,5 tonnes par hectare et n��tait plus que de 0,8 tonne par hectare.
Les semis des cultures de la mousson ("Maha") ont commenc� en octobre. La production de paddy Maha devrait tourner en 2001 autour de 1,6 million de tonnes (1,1 million de tonnes en �quivalent riz usin�). Les semis de riz Yala ont lieu en avril et la r�colte, en septembre. La production totale de paddy pour 2001 devrait �tre de 2,6 millions de tonnes (1,8 million de tonnes en �quivalent riz usin�).
Pour l�ann�e 2001, les importations c�r�ali�res sont estim�es � 1,1 million de tonnes. Sri Lanka a re�u environ 56 000 tonnes de c�r�ales (essentiellement du bl�) au titre de l�aide alimentaire, sur les quelque 115 000 tonnes promises par la communaut� internationale.
Les l�g�res pluies qui sont r�cemment tomb�es dans certaines parties du pays ont incit� les agriculteurs � semer les c�r�ales d�hiver. Les semis de bl� et d�orge pour 2002 devraient se poursuivre jusqu�� la mi-janvier de l�ann�e prochaine. En 2001, la production v�g�tale et animale a repris apr�s les r�coltes qui avaient souffert de la s�cheresse des deux ann�es pr�c�dentes. La production de bl� en 2001, estim�e � 4,5 millions de tonnes, d�passe d�environ 67 pour cent celle de l�ann�e derni�re et est bien sup�rieure � la moyenne. La production d�orge, qui provient presque enti�rement de zones non irrigu�es, est �valu�e � 1,3 million de tonnes -- volume bien sup�rieur � la r�colte limit�e de l�ann�e derni�re et qui repr�sente environ les deux tiers de la moyenne enregistr�e les cinq ann�es pr�c�dentes.
Une mission FAO/PAM d��valuation des r�coltes et des disponibilit�s alimentaires qui s�est rendue dans le pays entre juin et juillet 2001 a estim� la production c�r�ali�re globale � 300 000 tonnes environ, contre 352 000 tonnes en 2000. La production de bl�, la culture vivri�re de base, devrait s��lever cette ann�e � 233 000 tonnes, contre 283 000 l�ann�e derni�re et 366 000 tonnes en 1999. Les s�cheresses, les p�nuries d�eau, le d�labrement des r�seaux d�irrigation et les probl�mes structurels ont empir� cette ann�e la situation des approvisionnements alimentaires par rapport � l�ann�e derni�re o� l�on avait enregistr� un important d�ficit vivrier et o� la situation des approvisionnements alimentaires �tait tout le temps rest�e tr�s tendue. Le d�bit des deux principaux cours d�eau (Amu et Syr) qui alimentent les vastes r�seaux d�irrigation a �t� inf�rieur de 50 pour cent environ � ce qu�il est d�ordinaire. On estime que la densit� des pr�cipitations n�a repr�sent� que 60 pour cent environ de la moyenne annuelle, notamment pendant les mois de mars et d�avril qui sont d�une importance capitale pour la moisson. Les intrants agricoles, en particulier les semences de qualit�, les engrais min�raux et les machines agricoles, sont en quantit� insuffisante pour r�pondre � la demande. En outre, 40 � 50 pour cent environ des dispositifs de pompage de l�eau et un pourcentage d�environ 60 pour cent du mat�riel lourd utilis� pour l�entretien des canaux et le drainage est en panne - ce qui a beaucoup r�duit l�efficacit� des r�seaux d�irrigation.
On estime � 788 000 tonnes les besoins d�importations c�r�ali�res (principalement de bl�) pour la campagne de commercialisation 2001/02 (juillet/juin). Si l�on tient compte du fait que le pays est capable d�importer, selon les pr�visions, environ 400 000 tonnes par la voie commerciale et que l�aide alimentaire annonc�e s��l�ve � 76 000 tonnes, on peut estimer � 312 000 tonnes le d�ficit non couvert. S�il n��tait pas combl�, un d�ficit vivrier de cette ampleur pour une population appauvrie aurait des cons�quences d�sastreuses sur la s�curit� alimentaire. En raison d�une situation analogue l�ann�e derni�re et de l�absence d�autres sources de revenu, beaucoup de m�nages ont �puis� tous les moyens � leur disposition pour faire face � ces difficult�s et ont besoin d�une aide alimentaire d�urgence. Dans certaines r�gions, on fr�le depuis longtemps la famine et les habitants ont d�j� commenc� � chercher de la nourriture dans des endroits tr�s inhabituels.
Le PAM fournit depuis octobre 2000 une aide alimentaire d�urgence � 1,16 million de personnes dans le cadre de programmes de distribution de denr�es aux groupes vuln�rables (600 000 personnes) et de programmes d��change de vivres contre la remise en �tat de l�infrastructure (500 000 personnes, dont 100 000 participent directement � ces activit�s). Entre janvier et octobre 2001, le PAM, conjointement aux partenaires associ�s � la mise en �uvre de ses projets, a distribu� en tout environ 56 000 tonnes de denr�es vari�es. L�op�ration d�urgence actuelle, qui �tait cens�e finir en d�cembre, sera prolong�e jusqu�en juin 2002 pour tenir compte de la s�cheresse qui s�vit depuis trois ann�es de suite et qui touche environ 1 million de personnes au Tadjikistan.
La r�colte de riz de 2001 vient de commencer. Elle n�a pas souffert des pluies et des inondations du mois d�ao�t et la production est pr�vue � 24,2 millions de tonnes (16 millions de tonnes en �quivalent riz usin�) -- chiffre proche de celui de l�ann�e derni�re. Le pays est le plus grand exportateur mondial de riz et il s�est fix� l�objectif de 6,5 millions de tonnes pour ses ventes de riz � l��tranger en 2002, soit moins que les 7 millions pr�vus, et ce - en raison de la conjoncture �conomique mondiale et d�une concurrence plus vive.
Les semis de riz et de ma�s sont en cours pour la campagne principale 2001/02. Les perspectives sont favorables en raison des pr�cipitations suffisantes, de l�accroissement des surfaces ensemenc�es et de l�am�lioration de l�offre de semences. La r�colte du ma�s de la campagne principale commencera en f�vrier/mars l�ann�e prochaine.
Les r�coltes ont �t� affect�es par la s�cheresse et par les p�nuries en eau d�irrigation qui se sont succ�d�es ces deux derni�res ann�es. Les r�servoirs aliment�s par l�Amu Daria, fournissant presque 90 pour cent des besoins en eau d�irrigation du pays, ont vu leur niveau baisser nettement par rapport � l�an pass�. Cette ann�e aussi, le fleuve Murghab, qui alimente la province de Mary en eau d�irrigation, est rest� pratiquement � sec pendant presque toute la saison agricole.
� titre provisoire, la FAO estime la production c�r�ali�re � 1,7 million de tonnes, chiffre comparable � ses estimations de 2000, dont 1,6 million de tonnes de bl�, 50 000 tonnes d�orge, 20 000 tonnes de ma�s et 20 000 tonnes de riz. Le maintien des niveaux de production c�r�ali�re est d� � une l�g�re augmentation de la superficie sous bl�. Les r�gions les plus touch�es sont � nouveau la province de Mary (� la fronti�re de la R�publique Islamique d�Iran et de l�Afghanistan) et le Dashagouz (jouxtant la r�gion de la Karakalpakie de l�Ouzb�kistan). On estime � environ 61 000 tonnes les besoins en importations de c�r�ales pour 2001/2002. Malgr� les rapports pr�liminaires de p�nurie alimentaire et les inqui�tudes concernant la pr�carit� de la situation alimentaire dans le pays, le gouvernement n�a pas fait appel � l�aide internationale.
Les semis de la r�colte de bl� de 2002 sont en cours. On estime � 16 millions de tonnes la production de bl� de 2001, en baisse d�environ 11 pour cent par rapport � l�an dernier, suite � des conditions m�t�orologiques d�favorables dans certaines r�gions. De m�me, la r�colte d�orge, estim�e � environ 6,6 millions de tonnes, est inf�rieure de presque 17 pour cent � la moyenne des cinq derni�res ann�es.
Les importations pr�vues au cours de la campagne commerciale de 2001/2002 (juillet/juin) seront de l�ordre de 1,5 million de tonnes pour le bl� et de 950 000 tonnes pour le ma�s.
Les inondations du delta du M�kong qui se sont produites fin octobre dans les neuf provinces du centre du pays ont touch� environ 1,3 million de personnes. Plus de 250 000 habitations et presque 40 000 hectares de terres agricoles ont �t� endommag�es ou d�truites. Le gouvernement a demand� une aide internationale d�urgence pour venir en aide aux communaut�s concern�es. Les mauvaises conditions m�t�orologiques ont continu� � s�vir avec le typhon Lingling, le pire qui ait frapp� le Viet Nam ces 15 derni�res ann�es, endommageant les infrastructures principalement dans les provinces de Phu Yen et de Quang Ngai.
Les inondations de cette ann�e font suite � celles de l�an dernier, les plus graves de ces derni�res d�cennies, qui ont caus� des d�g�ts importants aux biens et aux infrastructures et provoqu� la mort de nombreuses personnes.
Les estimations officielles �tablissent la production de paddy � environ 31,8 millions de tonnes (soit un �quivalent de 20,7 millions de tonnes de riz usin�). Le gouvernement s�est fix� comme objectif d��lever le niveau des exportations de riz pour l�ann�e 2002 � 4 millions de tonnes, soit une augmentation de plus de huit pour cent par rapport � cette ann�e.
La FAO a apport� une aide d�urgence par le biais de son Programme de coop�ration technique, permettant la fourniture de semences de riz et leur distribution imm�diate dans les r�gions m�ridionales du Viet Nam touch�es par les inondations.
Les cultures c�r�ali�res de la campagne agricole principale 2001 ont b�n�fici� des pluies abondantes tomb�es en juillet et ao�t. Les pr�visions pour la production de sorgho, dont la r�colte est actuellement en cours, sont de 410 000 tonnes, soit une augmentation de 2 pour cent par rapport � la moyenne des cinq derni�res ann�es. On estime que les conditions sont favorables � la prolif�ration des criquets p�lerins dans les oueds et, dans une moindre mesure, sur les plaines c�ti�res de la mer Rouge o� les pr�cipitations ont �t� r�guli�res et satisfaisantes depuis le mois de juillet.
L�ouragan "Iris" a frapp� le sud du pays d�but octobre: des vents violents, atteignant parfois 230 km/h, ont d�truit r�coltes, mat�riel de p�che, infrastructures touristiques et habitations. Des vents d�ouragan de force 4 ont ravag� les plantations de bananes au sud du Belize jusqu�� 90 pour cent d�truisant �galement des r�coltes de ma�s, de riz, d�agrumes et de cacao. Le Gouvernement a lanc� un appel � l�aide internationale, et la communaut� internationale s�est mobilis�e pour fournir une aide d�urgence aux populations �prouv�es.
La r�colte des cultures de la premi�re campagne est en cours et les semis de la deuxi�me campagne ont d�but� dans diff�rentes r�gions du pays. Une vague de s�cheresse a affect� les cultures de la premi�re campagne au tout d�but de sa p�riode de croissance. La deuxi�me campagne agricole se d�veloppe normalement. On pr�voit une production de ma�s de 17 000 tonnes pour 2001, chiffre l�g�rement inf�rieur � celui de l�an pass� et en baisse d�environ 32 pour cent par rapport � la moyenne des cinq derni�res ann�es. En ce qui concerne les cultures rizicoles, la r�colte de la premi�re campagne ainsi que les semis de la deuxi�me campagne sont en cours, et une r�colte abondante est attendue, comparable � celle obtenue l�an dernier.
Les besoins en importations pendant la campagne de commercialisation de 2001/2002 (juillet/juin) devraient �tre de l�ordre de 35 000 tonnes pour le ma�s blanc et de 525 000 tonnes pour le ma�s jaune. Selon les estimations du CNP (Office national de la Production), le Costa Rica ne devrait pas importer de riz pendant la campagne de commercialisation de 2002 (janvier/d�cembre).
Le secteur agricole se remet de la p�riode de grande s�cheresse de l�an dernier. Les pluies, mod�r�es en juillet/ao�t et sup�rieures � la normale en septembre/octobre, ont �t� b�n�fiques pour le d�veloppement des c�r�ales secondaires et de la canne � sucre de la premi�re campagne. On pr�voit une augmentation de 15 pour cent de la production de ma�s par rapport � celle de l�an dernier, �prouv�e par la s�cheresse. D�apr�s les indications re�ues, le niveau des r�servoirs d�eau en octobre �tait nettement sup�rieur � celui de l�an pass�. Les perspectives sont bonnes pour les importantes cultures irrigu�es de riz de printemps/�t�, ensemenc�es entre avril et juin et dont la r�colte aura lieu d�s novembre. Un ouragan de force 4 ("Michelle") a frapp� le 4 novembre l�Isla de la Juventud, La Havane et Matanzas. Par mesure de pr�caution, le gouvernement a �vacu� un demi-million de personnes des zones � risque. L�ouragan a endommag� les cultures en cours de maturation: canne � sucre, agrumes, ma�s et riz. Des actions conjointes d�assistance, d�une dur�e de 3 mois, sont men�es aupr�s de 30 000 personnes par le PAM et le gouvernement.
Les besoins en importations de bl� pour la campagne commerciale 2001/2002 (juillet/juin) sont estim�s � 950 000 tonnes et les importations de riz au cours de la campagne de 2001 (janvier/d�cembre) devraient atteindre 440 000 tonnes.
La r�colte des cultures de la premi�re campagne est achev�e et les semis de la deuxi�me campagne sont bien avanc�s. Selon les estimations, la production de la premi�re campagne sera inf�rieure de 18 pour cent � la moyenne en raison de la s�cheresse. Les superficies ensemenc�es pour les cultures de la deuxi�me campagne devraient d�passer celles de l�an dernier et les perspectives sont bonnes, compte tenu de conditions m�t�orologiques favorables au d�veloppement des cultures. Selon les pr�visions actuelles la production de ma�s blanc en 1991 se maintiendrait un niveau semblable � celui de l�an dernier, inf�rieur � la moyenne.
Les besoins en importations de bl� pour la campagne de commercialisation 2001/2002 (juillet/juin) n�ont pas chang� par rapport � la campagne pr�c�dente et restent de l�ordre de 190 000 tonnes. M�me si la situation dans les zones rurales est en voie d�am�lioration, le PAM estime qu�environ 50 000 personnes n�cessiteront une aide alimentaire jusqu�en d�cembre. Parall�lement, des actions conjointes sont men�es par le gouvernement, des organismes de la soci�t� civile et la communaut� internationale pour aider le pays � se relever des effets d�vastateurs des tremblements de terre de janvier et de f�vrier ainsi que d�une vague de s�cheresse qui a endommag� les cultures de la premi�re campagne au tout d�but de leur croissance.
Les pr�cipitations de juin ont enregistr� une baisse de 60 pour cent par rapport � la moyenne et, dans les r�gions centrales et orientales du pays, les pertes pour la premi�re campagne s��l�vent � 8 pour cent des superficies ensemenc�es en ma�s et en haricots. Selon les indications recueillies, environ 12 000 exploitations de subsistance re�oivent une aide alimentaire apr�s la perte d�au moins 80 pour cent des r�coltes de la premi�re campagne. Bien que l�arriv�e sur le march� des produits de la premi�re campagne ait stabilis� les prix, l�augmentation de la demande en ma�s et haricots des pays voisins, El Salvador et le Costa Rica, pourrait provoquer une hausse des prix avant la fin de l�ann�e. Les semis des cultures de la deuxi�me campagne sont achev�s et les r�coltes s'annoncent bonnes apr�s les pr�cipitations de septembre et octobre, sup�rieures � la normale. L�Union nationale des agriculteurs (l�UNC) pr�voit une r�colte de haricots abondante, due � l�augmentation des superficies ensemenc�es.
La fermeture de plantations commerciales de caf� caus�e par la faiblesse des cours sur les march�s internationaux a limit� les activit�s r�mun�ratrices � la disposition des agriculteurs d�j� �prouv�s par la s�cheresse. Selon les estimations de L�ANACAFE (Association nationale pour le caf�), 100 000 emplois ont jusqu�� pr�sent �t� perdus cette ann�e, mettant ainsi en p�ril la s�curit� alimentaire d�environ 600 000 personnes. Le Minist�re de l�agriculture a �galement fait savoir que 43 000 emplois suppl�mentaires �taient actuellement menac�s. Le caf� a toujours �t� un produit d�exportation de premier ordre ainsi qu�une importante source de devises mais suite aux effets combin�s de la faiblesse des cours et de la chute de la production, l�ANACAFE estime que les recettes d'exportation se chiffreront � seulement 200 millions de dollars E.-U. cette ann�e, contre 570 millions l�an dernier.
Apr�s une saison des pluies aux pr�cipitations abondantes, les volumes engrang�s pour la premi�re campagne ont �t� satisfaisants et les perspectives sont bonnes pour les cultures de riz de la deuxi�me campagne: les semis ont �t� effectu�s en septembre et la r�colte est pr�vue d�s d�cembre. Apr�s la s�cheresse de l�an pass� qui a endommag� les cultures principales des provinces m�ridionales et septentrionales du pays, la situation alimentaire se stabilise. N�anmoins, une aide aux groupes vuln�rables continue � �tre dispens�e par le gouvernement, les ONG locales et la communaut� internationale, principalement dans les provinces les plus pauvres du nord et du nord-est. L'aide alimentaire annonc�e se chiffre � 100 000 tonnes.
Apr�s la p�riode de temps sec de mi-saison (can�cula), la saison des pluies est repartie avec des pr�cipitations normales � abondantes dans tout le pays. Les perspectives sont bonnes pour les cultures importantes de la deuxi�me campagne: les semis ont eu lieu en septembre et la r�colte devrait d�buter � partir de la mi-novembre. En juin, une vague de temps sec a caus� des dommages aux cultures de la premi�re campagne au d�but de la phase de croissance. Quelque 26 000 agriculteurs des r�gions centrales et m�ridionales du pays ont subi des pertes estim�es � 40 000 hectares pour le ma�s, 20 000 hectares pour le sorgho et 8 000 hectares pour les haricots. La situation des approvisionnements alimentaires des populations concern�es devrait rester pr�caire jusqu�en d�cembre.
Le gouvernement a demand� l�aide de la communaut� internationale apr�s les d�g�ts caus�s par la temp�te tropicale "Michelle": inondations localis�es sur la c�te cara�be du Honduras et �vacuation forc�e de 22 000 personnes � la fin du mois d�octobre. La majeure partie des terres occup�es par les Indiens "Misquito" sont inaccessibles par route et la s�curit� alimentaire d�environ 35 000 personnes est menac�e. Aucune estimation des dommages caus�s au secteur agricole n�est encore disponible.
On s�inqui�te �galement des effets provoqu�s par la crise du caf� sur la s�curit� alimentaire des populations rurales pauvres. La baisse des cours internationaux du caf� et le faible rendement des r�coltes entra�nent pertes d�emploi et baisses de salaire. On estime que l�an dernier, pendant la r�colte du caf� (novembre/avril), les emplois saisonniers ont fait gagner � 400 000 salari�s 3,50 dollars E.-U. par jour, permettant l�achat de nourriture pour leur foyer. Cette ann�e, on estime d�j� � 50 000 les pertes emplois et les salaires sont d�sormais descendus � 2 dollars E.-U. par jour.
La r�colte des importantes cultures pluviales de ma�s de la campagne d��t� est en cours et devrait se poursuivre jusqu�en janvier. Les premi�res phases de la croissance ont �t� affect�es par des niveaux de pr�cipitations inf�rieurs � la moyenne, mais plus r�cemment, les ouragans "Chantal", "Juliette" et "Iris" pass�s en ao�t, septembre et octobre, ont combl� une partie du d�ficit hydrique et les perspectives pour les r�coltes sont meilleures. � condition que les conditions m�t�orologiques favorables se poursuivent, la production de ma�s de 2001 devrait s��lever � 20 millions de tonnes, soit 11 pour cent de plus que la moyenne des cinq derni�res ann�es. Selon les pr�visions, la production de sorgho, pour l�alimentation animale principalement, sera de 6,1 millions de tonnes, volume comparable � la moyenne des cinq derni�res ann�es. Les perspectives sont bonnes pour les cultures pluviales de haricots, cultures de subsistance pour environ un demi-million d�agriculteurs et de petites exploitations agricoles.
Les besoins en importations de c�r�ales pour la campagne de commercialisation 2001/2002 (juillet/juin) sont estim�s � 3 millions de tonnes de bl�, 5,6 millions de tonnes de ma�s et 5 millions de tonnes de sorgho. On estime � 350 000 tonnes les importations de riz pour la campagne de commercialisation 2001 (janvier/d�cembre).
La r�colte des cultures de la premi�re campagne s�est achev�e en septembre. Dans les r�gions de l�ouest du Nicaragua, les cultures de la premi�re campagne ont �t� affect�es par la s�cheresse au d�but de leur phase de croissance et, selon le Minist�re de l�agriculture et des for�ts (MAGFOR), environ 50 000 agriculteurs ont perdu quelque 73 000 hectares de ma�s, de haricots, de riz et de sorgho, ce qui repr�sente 20 pour cent de la superficie totale ensemenc�e pour les cultures de la premi�re campagne. La situation alimentaire des familles concern�es devrait rester pr�caire jusqu�en novembre, date pr�vue pour la r�colte des cultures de la deuxi�me campagne. La FAO a collabor� avec le gouvernement du Nicaragua afin de livrer des intrants agricoles pour la deuxi�me campagne destin�s � l�ensemencement de 7 000 hectares dans les d�partements de Le�n et de Chinandega. Suite aux pr�cipitations normales de septembre et d�octobre, les perspectives sont bonnes pour les quelque 160 000 hectares de cultures d�marr�es en ao�t et septembre. Sur la c�te cara�be du pays, la temp�te tropicale � Michelle � a caus� des inondations localis�es et endommag� les cultures de la deuxi�me campagne apr�s quatre jours de fortes pr�cipitations. Dans cette r�gion, les cultures de la premi�re campagne avaient d�j� �t� affect�es en juin par des inondations localis�es.
Les semis des cultures de c�r�ales secondaires et de riz de la deuxi�me campagne sont bien avanc�s. Le d�ficit hydrique d� � des pr�cipitations irr�guli�res et in�galement r�parties depuis juin a affect� le d�veloppement des cultures et des p�turages dans la p�ninsule d�Azuero et dans la province de Cocl�. La production de plantains a �t� �prouv�e par la s�cheresse dans la province de Chiriqu�, � l�ouest du pays mais, selon les estimations du gouvernement, la production de plantains devrait pouvoir suivre la demande int�rieure dans les prochains mois, � des cours normaux.
R�PUBLIQUE DOMINICAINE (1er novembre)
La r�colte des c�r�ales secondaires est en cours et devrait se poursuivre jusqu�au d�but de l�an prochain. On pr�voit une l�g�re hausse de la production c�r�ali�re globale par rapport � l�an dernier, suite � une augmentation des superficies ensemenc�es et � des conditions m�t�orologiques favorables. Une r�colte abondante de paddy est attendue pour 2001: elle devrait atteindre environ 600 000 tonnes, soit une augmentation de 4 pour cent par rapport au bon niveau de l�an dernier. On signale �galement une l�g�re augmentation de la production de bananes plantains et de haricots, cultures vivri�res importantes pour les Dominicains.
Les besoins en importations de bl� pour la campagne commerciale 2001/2002 (juillet/juin) sont estim�es � 320 000 tonnes. Les besoins en importations de ma�s jaune (destin� � l�alimentation animale), inchang�s par rapport � l�an dernier, sont de l�ordre de 700 000 tonnes.
Selon les estimations officielles, quelque 7,05 millions d�hectares de bl� auraient �t� ensemenc�s cette ann�e, soit 9 pour cent de plus que l�an pass�. La r�colte, pr�vue dans les prochaines semaines, devrait atteindre un volume de 17,5 millions de tonnes. Les perspectives sont bonnes pour les cultures de bl� suite � une augmentation des emblavures et � des conditions m�t�orologiques favorables pendant l�hiver. N�anmoins, on s�attend � des pertes de rendement � la suite des fortes pluies et des temp�ratures mod�r�es de septembre et d�octobre, conditions id�ales au d�veloppement de maladies fongiques. Les fortes pr�cipitations du printemps ont aussi retard� la pr�paration des terres pour la prochaine r�colte de ma�s de 2002, et les intentions d�ensemencement sont en recul de 5 pour cent par rapport � l�an pass�.
Les semis des cultures de c�r�ales d��t� sont en cours et les perspectives sont bonnes. Le niveau d�eau des r�servoirs augmente avec le d�gel du printemps apr�s les chutes de neige particuli�rement abondantes de l�hiver sur les hauts plateaux o� les inondations du d�but de l�ann�e ont endommag� environ 40 000 hectares de cultures. Les d�partements les plus touch�s par les inondations sont La Paz, Cochabamba, Potos� et Chuquisaca. Dans les prochains mois, on s�attend � une d�t�rioration de la situation alimentaire des populations affect�es parce qu�aucune culture n�a �t� sem�e sur les hauts plateaux pendant l�hiver et que la prochaine r�colte ne sera pas pr�te avant mai. La FAO aide le Minist�re de l�agriculture, de l��levage et du d�veloppement rural (MAGDR), par la fourniture, � 1 600 exploitations concern�es, d�intrants agricoles pour le semis des cultures de la campagne d��t�.
Les besoins en importations de bl� pour la campagne de commercialisation 2001/2002 (juillet/juin) sont estim�s � environ 300 000 tonnes.
La r�colte des cultures de bl� a �t� retard�e par des pluies persistantes, mais selon les pr�visions, elle devrait atteindre 3 millions de tonnes contre 1,6 million de tonnes en l�an 2000. La culture de ma�s de la deuxi�me campagne (safrinha), moins importante, est estim�e officiellement � 8 millions de tonnes contre 4 millions de tonnes l�an dernier. Les pr�visions indiquent que la production totale de c�r�ales pour 2001 dans les �tats du centre et du sud du Br�sil sera en hausse par rapport � celle de l�an dernier suite � une augmentation des superficies ensemenc�es et � des conditions m�t�orologiques favorables. Les semis de l�importante culture de ma�s de la premi�re campagne sont en cours. Selon l'Office national des denr�es alimentaires (CONAB), on peut s�attendre cet �t� � ce que le soja, dont les cours sont plus avantageux, gagne du terrain, au d�triment du ma�s. En cons�quence, on devrait observer en 2002 une diminution de 12 pour cent de la superficie sous ma�s par rapport � cette ann�e. On enregistre une augmentation de 2 pour cent des intentions de semis de riz par rapport � l�an dernier.
Selon les pr�visions, le Br�sil importera environ 7 millions de tonnes de bl� au cours de la campagne de commercialisation 2001/2002 (juillet/juin) et 600 000 tonnes de riz pour la campagne 2001 (janvier/d�cembre).
On estime que 415 000 hectares ont �t� ensemenc�s en bl� cet hiver, en hausse par rapport aux 400 000 hectares de l�an pass�. Les rapports indiquent un bon d�veloppement des cultures malgr� l�hiver humide et l�on s�attend � une augmentation de la production de 7 pour cent, sous r�serve de conditions m�t�orologiques normales. Les semis de ma�s sont en cours et, selon les pr�visions, les superficies ensemenc�es devraient augmenter par rapport � l�an dernier, passant de 82 000 � 90 000 hectares. La faiblesse des cours du paddy n�incite pas les agriculteurs � la production et on pr�voit une diminution de 27 pour cent des intentions de semis par rapport l�an pass�, estim�es � 28 000 hectares.
Les besoins en importations pour la campagne de commercialisation 2001/2002 (juillet/juin) sont estim�s � 300 000 tonnes de bl� et � 1,1 million de tonnes de ma�s (ma�s jaune principalement). Les importations de riz pour la campagne de 2001 (janvier/d�cembre) devraient �tre de 60 000 tonnes.
Une p�riode de temps sec en octobre a favoris� la moisson des cultures de la premi�re campagne, et les semis des cultures pluviales de la deuxi�me campagne sont en cours. On signale des pr�cipitations normales dans les r�gions de l�Orinoco et de l�Amazone, mais dans les autres r�gions le temps sec n�est pas favorable au d�veloppement des cultures. La r�colte de la culture principale de paddy s�est achev�e en octobre. Les cours du paddy sont bas et le gouvernement a arr�t� les importations de riz jusqu�� l�an prochain pour emp�cher une d�gradation ult�rieure des cours. D�apr�s les conclusions d�une mission inter-organisations des Nations Unies en visite en ao�t dans le pays, les d�placements de population s�intensifient. La mission a observ� une augmentation du nombre de personnes, de la couverture g�ographique et de la complexit� politique du ph�nom�ne de d�placement. Elle a insist� sur la n�cessit� de fournir protection et assistance humanitaire aux populations concern�es.
D�apr�s les pr�visions, les besoins en importations pour la campagne de commercialisation 2001/2002 (juillet/juin) s��l�veront � 1,3 million de tonnes pour le bl� et 2,2 millions de tonnes pour le ma�s.
La r�colte des cultures de c�r�ales secondaires pour la deuxi�me petite campagne de 2001 s�est achev�e en septembre et les semis des c�r�ales secondaires pour la campagne principale de 2002 sont en cours. Les pluies hivernales, de 30 pour cent inf�rieures � la normale, ont affect� le d�veloppement des cultures de la deuxi�me campagne de 2001 dans les provinces andines de Pichincha, Tungurahua, Azuay et Chimborazo et les rendements sont en recul de 20 pour cent environ par rapport � la moyenne enregistr�e l�an dernier. En Amazonie �quatorienne, une des r�gions les plus pauvres d�Am�rique du Sud, des inondations localis�es provoqu�es par les fortes pluies observ�es en juin ont d�truit, en pleine p�riode de maturation, les cultures de c�r�ales secondaires de quelque 2 200 exploitations pratiquant l'agriculture de subsistance. Dans les prochains mois, on pr�voit une d�t�rioration de la situation alimentaire des agriculteurs concern�s car la r�colte suivante ne sera pas rentr�e avant avril 2002. En ao�t, des pluies de cendres en provenance du volcan Tungurahua ont contraint environ 20 000 personnes � �vacuer leur foyer, tu� quelque 6 000 t�tes de b�tail et endommag� environ 48 000 hectares de p�turages et de cultures dans les provinces de Tungurahua et de Chimborazo. La communaut� internationale apporte une assistance humanitaire aux populations sinistr�es.
Selon les estimations, les besoins en importations pour la campagne de commercialisation 2001/2002 (juillet/juin) seraient de 450 000 tonnes pour le bl� et de 200 000 tonnes pour le ma�s.
Les semis des cultures de la premi�re campagne agricole, la plus importante, ont commenc� dans des conditions m�t�orologiques normales pour le printemps et devraient se poursuivre jusqu�en d�cembre. La campagne agricole de 2001 se termine et l�on pr�voit une augmentation de 5 pour cent de la production totale de c�r�ales par rapport � l�an pass�. Dans le nord du pays, le niveau des r�serves d�eau de Piura et de Lambayeque est ad�quat pour les cultures de riz irrigu� de 2002 en cours d�ensemencement. Au sud du P�rou, dans le d�partement de Puno, o� les cultures ont �t� endommag�es par la s�cheresse et les fortes pluies, les rendements ont �t� inf�rieurs � la normale. Dans les d�partements d�Arequipa, de Moquegua, de Tacna et d�Ayacucho, les zones rurales ont �t� frapp�es, le 23 juin 2001, par un fort tremblement de terre et un tsunami qui ont endommag� les r�seaux d�irrigation d�environ 116 000 hectares appartenant � 60 000 agriculteurs, 2 000 hectares de cultures c�ti�res et les �quipements de p�che de 1 000 artisans-p�cheurs.
Selon les estimations, les besoins en importations pour la campagne de commercialisation 2001/2002 (juillet/juin) seraient de 1,3 million de tonnes pour le bl� et de 1 million de tonnes pour le ma�s (ma�s jaune principalement).
Selon les estimations, 150 000 hectares ont �t� ensemenc�s en bl� et 115 000 hectares en orge cet hiver, en augmentation respectivement de 22 et de 27 pour cent par rapport � l�an dernier. Les deux cultures se sont d�velopp�es normalement au cours de l�hiver en raison du temps froid et humide, mais les fortes pluies d�octobre ainsi que des temp�ratures mod�r�es ont plus r�cemment favoris� le d�veloppement de maladies. Les fortes pluies ont �galement retard� la pr�paration des terres pour les prochaines cultures d��t� 2002, bien que l�accumulation d�humidit� dans les sols laisse entrevoir de bonnes perspectives. Les superficies sous riz devraient �tre en recul de 7 pour cent par rapport aux 190 000 hectares ensemenc�s l�an pass�.
La r�colte du ma�s blanc a d�but� en juillet et devrait se poursuivre jusqu�au d�but de l�an prochain. La production de ma�s blanc a enregistr� une forte hausse l�an dernier et le gouvernement a �t� contraint d�intervenir pour soutenir les cours � la production. On pr�voit cette ann�e un niveau de production aussi �lev� que l�an pass�, soit 1,3 million de tonnes. Les cours du ma�s �taient en baisse en septembre mais le gouvernement a depuis lors suspendu les importations pour permettre l'�coulement des exc�dents de c�r�ales � des cours soutenus pour les producteurs.
Les besoins en importations pour la campagne de commercialisation 2001/2002 (juillet/juin) devraient �tre de 1,3 million de tonnes pour le bl� et de 1,1 million de tonnes pour le ma�s.
COMMUNAUT� EUROP�ENNE (19 novembre)
D�apr�s les derni�res pr�visions de la FAO, la production c�r�ali�re totale de la Communaut� europ�enne (CE) en 2001 s��l�verait � pr�s de 203 millions de tonnes, en recul de 6 pour cent par rapport � l�an dernier et de 3 pour cent par rapport � la moyenne des cinq derni�res ann�es. Ce recul est d� � une diminution g�n�rale des superficies sous c�r�ales, conjugu�e � la baisse des rendements moyens enregistr�e cette ann�e. La majeure partie de la baisse de la production est � imputer au bl�, avec un volume estim� maintenant � 91,5 millions de tonnes, en recul de 13 pour cent par rapport � l�abondante r�colte de l�an dernier et de 9 pour cent par rapport � la moyenne des cinq derni�res ann�es. Les pr�visions concernant la production totale de c�r�ales secondaires s��tablissent toujours � environ 109 millions de tonnes, volume virtuellement inchang� par rapport � celui de l�an 2000. On pr�voit une augmentation de la production de ma�s et de seigle mais en revanche une diminution des volumes d�orge et d�avoine. Les conditions m�t�orologiques de l�automne ont g�n�ralement �t� bonnes pour les semis des c�r�ales d�hiver dans la Communaut� et, � ce jour, aucun changement majeur ne semble se dessiner dans l�ensemble de la zone par rapport � l�an pass�.
Pour la seconde ann�e cons�cutive, la production c�r�ali�re totale pourrait �tre en l�g�re hausse suite � l�am�lioration des conditions m�t�orologiques apr�s les deux ann�es de s�cheresse pr�c�dentes. On estime provisoirement la production c�r�ali�re totale � environ 600 000 tonnes, dont 350 000 tonnes de bl�.
Selon les estimations, la production de c�r�ales s��tablirait � environ 5,2 millions de tonnes cette ann�e par rapport aux 4,8 millions de tonnes de l�an dernier. Dans les estimations de la production c�r�ali�re de cette ann�e figurent 0,8 million de tonnes de bl�, 1,7 million de tonnes d�orge et 1,6 million de tonnes de seigle. L�augmentation de la production c�r�ali�re de 2001 est due principalement � de meilleurs rendements gr�ce � des conditions m�t�orologiques favorables.
Les besoins en importations de c�r�ales pour la campagne de commercialisation 2001/2002 sont estim�s � 706 000 tonnes, l�g�rement en de�� des estimations de l�an dernier. Les importations de c�r�ales comprennent 65 000 tonnes d�orge, 40 000 tonnes de ma�s et 29 000 tonnes de seigle, en provenance principalement des pays de la CEI.
BOSNIE-HERZ�GOVINE* (5 novembre)
La r�colte de c�r�ales de 2001 est estim�e � 924 000 tonnes, volume l�g�rement inf�rieur � celui de l�an pass�, d�j� r�duit � cause de la s�cheresse. Le recul de cette ann�e est d� aux inondations et � la gr�le de mai dans les r�gions du nord de la Bosnie-l�Herz�govine et dans les r�gions adjacentes de la R�publika Srbska. La r�colte de cette ann�e compte 330 000 tonnes de bl�, 470 000 tonnes de ma�s et 54 000 tonnes d�orge. Selon les estimations, les besoins en importations de c�r�ales pour la campagne de commercialisation 2001/2002 s��l�vent � 290 000 tonnes, y compris 100 000 tonnes d�aide alimentaire.
On estime que les cultures c�r�ali�res produiront un volume proche de celui de l�an dernier, soit un peu plus de 5 millions de tonnes. Le temps au cours de cette campagne est rest� tr�s variable dans tout le pays et, en r�gle g�n�rale, tr�s peu favorable, particuli�rement dans les principales r�gions productrices. Selon les estimations, la production de bl� pour 2001 s��tablit toujours autour de 3,5 millions de tonnes, en l�g�re progression par rapport � l�an dernier. N�anmoins, en ce qui concerne la culture du ma�s d��t�, les derni�res indications font �tat d�un recul important de la production en raison d�une p�riode de s�cheresse survenue au moment le plus critique du d�veloppement des cultures. Jusqu�� pr�sent, les perspectives concernant les semis des c�r�ales d�hiver semblent favorables et leur rythme, d�apr�s les indications recueillies fin octobre, laisse envisager une augmentation g�n�rale des superficies sous bl� et sous orge. N�anmoins, le r�sultat final est plut�t incertain: de nombreuses zones continuent � �tre affect�es par des taux d�humidit� inf�rieurs aux besoins et les disponibilit�s en argent liquide des agriculteurs restent limit�es apr�s deux r�coltes r�duites par la s�cheresse.
La r�colte des c�r�ales est satisfaisante cette ann�e, avec un volume engrang� de l�ordre de 3,1 millions de tonnes, soit environ 700 000 tonnes de plus que l�an dernier. La production de cette ann�e comprend 912 000 tonnes de bl�, 2 millions de tonnes de ma�s et 165 000 tonnes d�orge. L�an dernier, les chiffres �taient de 929 000 tonnes de bl�, 1,3 million de tonnes de ma�s et 151 000 tonnes d�orge. D�apr�s les pr�visions, les exportations de c�r�ales cette ann�e s��l�veraient � environ 320 000 tonnes, � savoir 170 000 tonnes de ma�s et 150 000 tonnes de bl�.
Avec un volume de 617 000 tonnes, la production c�r�ali�re est semblable � celle de la r�colte 2000 et comprend 140 000 tonnes de bl�, 275 000 tonnes d�orge, 100 000 tonnes d�avoine et 60 000 tonnes de seigle. Les besoins en importations de c�r�ales pour 2001/2002 (juillet/juin), en l�g�re hausse par rapport � la campagne de commercialisation pr�c�dente, sont estim�s � 247 000 tonnes, dont 140 000 tonnes de bl�, 60 000 tonnes de ma�s et 30 000 tonnes d�orge.
EX-R�PUBLIQUE YOUGOSLAVE DE MAC�DOINE (19 novembre)
Dans l�ex-R�publique yougoslave de Mac�doine, la poursuite du temps sec en 2001 a encore r�duit la production de c�r�ales par rapport au niveau d�j� faible de l�an pass�. La production totale pourrait descendre bien en dessous des 500 000 tonnes, dont quelque 200 000 tonnes de bl�, 100 000 tonnes d�orge et 100 000 tonnes de ma�s. Pour la campagne c�r�ali�re d�hiver de 2001/2002, environ 4 500 familles vivant dans les r�gions �prouv�es de l�ouest de la Mac�doine recevront chacune un don de la FAO de 150 kg de semences de bl� et de 150 kg d�engrais.
F�D�RATION DE RUSSIE (3 novembre)
La r�colte c�r�ali�re de 2001, estim�e � quelque 82 millions de tonnes, est nettement plus abondante que celle de 2000 et se situe �galement au-dessus de la moyenne des cinq derni�res ann�es, qui d�passe � peine 71 millions de tonnes. La production de cette ann�e comprend 43 millions de tonnes de bl�, 19,6 millions de tonnes d�orge, 6 millions de tonnes de seigle et 8 millions de tonnes d�avoine, contre respectivement 38 millions, 15,4 millions, 5,9 millions et 6,5 millions de tonnes pour l�an 2000. La production de ma�s est tomb�e de 1,5 million de tonnes en 2000 � 1 million en 2001 en raison des longues p�riodes de temps chaud et sec de juillet/ao�t et des pluies d�octobre.
Les semis des cultures d�hiver progressent � un bon rythme m�me si le temps sec et le retard dans la r�colte des cultures de printemps ont affect� certaines zones du sud de la Russie. N�anmoins, le gouvernement entend augmenter de mani�re notable les superficies sous c�r�ales d�hiver, en particulier le bl� et l�orge.
La Russie est en passe de devenir cette ann�e un exportateur net de c�r�ales. Selon les estimations, le total des exportations c�r�ali�res devrait atteindre presque 3 millions de tonnes contre 1,2 million de tonnes pour la campagne de commercialisation 2000/2001 (juillet/juin). Le volume des importations en c�r�ales pour cette campagne devrait �tre de 2,7 millions de tonnes, comme l�an dernier. La part du ma�s dans les importations totales, devrait �tre de 1,2 million de tonnes en raison principalement d�une r�duction de la production et d�une forte progression du secteur avicole qui a fait monter en fl�che la demande de ma�s. Les exportations de bl� pourraient se situer autour de 1,4 million de tonnes cette ann�e contre seulement 700 000 tonnes l�an pass�. Les exportations d�orge de la campagne de commercialisation 2001/2002 devraient atteindre 1,5 million de tonnes, soit 1 million de tonnes de plus que l�an dernier.
Les conflits internes se sont intensifi�s en Tch�ch�nie ces derniers mois, aggravant encore les conditions de vie et compromettant la production agricole. De nombreuses personnes continuent � d�pendre du PAM et des ONG internationales pour une assistance alimentaire de base ou d�appoint. Actuellement, le PAM fournit une aide alimentaire d�urgence � environ 280 000 personnes en Ingoutchie et en Tch�tch�nie. Ce programme devrait se poursuivre jusqu�� la fin d�cembre 2002. D�ici l�, on estime qu�environ 56 000 tonnes d�aide alimentaire auront �t� distribu�es dans le Caucase Nord � quelque 310 000 personnes d�plac�es, ou ne pouvant subvenir � leurs besoins alimentaires.
La production c�r�ali�re de 2001 s�est bien r�tablie, r�cup�rant 4,5 millions de tonnes pour atteindre un volume de 14,6 millions de tonnes. La production de bl� est estim�e � environ 5 millions de tonnes, contre un volume r�duit par la s�cheresse de 3,7 millions de tonnes en 2000. Selon les estimations, la production de ma�s se serait r�tablie � un volume d�environ 7,5 millions de tonnes, contre une production r�duite l�an pass� de 5 millions de tonnes.
La r�colte de c�r�ales s�est achev�e et la production totale est estim�e � 894 000 tonnes pour une superficie ensemenc�e de 420 000 hectares, comparable � la superficie sous c�r�ales de la campagne 2000. La production 2001 comprend 390 000 tonnes de bl�, 260 000 tonnes d�orge et 120 000 tonnes de seigle, volumes comparables � ceux de la r�colte 2000 avec 400 000 tonnes de bl�, 255 000 tonnes d�orge et 130 000 tonnes de seigle. Les semis des cultures d�hiver ont d�but� et les superficies ensemenc�es devraient se situer au niveau de l�an dernier.
La r�colte c�r�ali�re de 2001 est estim�e � 2,5 millions de tonnes, soit environ 200 000 tonnes de moins que celle de l�an dernier. Elle devrait inclure cette ann�e 0,98 million de tonnes de bl�, 0,9 million de tonnes d�orge et 400 000 tonnes de seigle. Pour la campagne de commercialisation 2001/2002, les exportations sont estim�es � environ 130 000 tonnes de c�r�ales, principalement du bl� (100 000 tonnes) et du seigle (20 000 tonnes) alors que les besoins en importations de c�r�ales se situeraient autour de 61 000 tonnes.
La r�colte de c�r�ales de 2001 est estim�e � 2,6 millions de tonnes, en hausse d�environ 600 000 tonnes par rapport � la r�colte pr�c�dente et sup�rieure de presque 200 000 tonnes � la moyenne des cinq derni�res ann�es. Cette ann�e, la production c�r�ali�re comprend 1 million de tonnes de bl�, 1,2 million de tonnes de ma�s et 260 000 tonnes d�orge. Le pays reste importateur net de c�r�ales, principalement du bl� de qualit� alimentaire (20 000 tonnes) et du riz (6 000 tonnes).
En Pologne, la production de bl� est estim�e � 9,4 millions de tonnes, sup�rieure d�environ 10 pour cent � celle de 2000, suite � une am�lioration des conditions m�t�orologiques apr�s la s�cheresse de l�an dernier. L�importante culture de seigle du pays s�est �galement relev�e de mani�re notable pour atteindre plus de 5 millions de tonnes, alors qu�elle arrivait tout juste � 4 millions de tonnes l�an dernier. On estime � 22 pour cent l�augmentation de la production d�orge, de l�ordre de 3,4 millions de tonnes. En tout, la production c�r�ali�re est estim�e � quelque 26 millions de tonnes, soit environ 16 pour cent de plus par rapport � 2000 et au-dessus de la moyenne des cinq derni�res ann�es.
R�PUBLIQUE SLOVAQUE (19 novembre)
Selon les estimations, la production c�r�ali�re totale de la R�publique slovaque d�passera les 3 millions de tonnes, la part du bl� devant s��tablir autour de 2 millions de tonnes.
R�PUBLIQUE TCH�QUE (19 novembre)
D�apr�s les derni�res estimations, la r�colte de c�r�ales de la R�publique tch�que s��l�ve � environ 7,3 millions de tonnes, en augmentation de 12 pour cent par rapport � l�an dernier et la plus abondante depuis 1991. Cette hausse est due principalement � une augmentation des superficies ensemenc�es et � des conditions m�t�orologiques g�n�ralement favorables pendant toute la p�riode de croissance.
La production c�r�ali�re est en forte hausse en Roumanie apr�s le faible rendement de 2000, d� � la s�cheresse. Les derni�res estimations indiquent un volume de 7,8 millions de tonnes pour le bl�, en progression de plus de 3 millions de tonnes par rapport � l�an 2000, et une augmentation de plus de 2 millions pour le ma�s avec une production d�environ 6,5 millions de tonnes.
La production de c�r�ales de 2001 est estim�e � 36,3 millions de tonnes, contre 25,4 millions en 2000 et une moyenne de 29,8 millions pour les cinq derni�res ann�es. La production de cette ann�e comprend 19,9 millions de tonnes de bl�, 8,8 millions de tonnes d�orge, 3,3 millions de tonnes de ma�s et 1,6 million de tonnes de seigle. En 2000, le volume de bl� engrang� s��tablissait � 11 millions de tonnes, l�orge � 6,9 millions, le ma�s � 1,8 million et le seigle � 966 000 tonnes. L�accroissement notable de la production cette ann�e est due principalement � des rendements plus �lev�s et � une certaine augmentation de la superficie sous bl�. Cette ann�e, le rendement c�r�alier moyen a atteint 2,6 millions de tonnes par hectare, contre 1,9 million en 2000.
Un temps exceptionnellement sec a entrav� la campagne de semis d�hiver, dans le sud du pays en particulier. De source officielle, on indique que la production de c�r�ales d�hiver de la campagne de commercialisation 2001/2002 pourrait �tre bien inf�rieure � la r�colte de cette ann�e.
L�Ukraine est en passe d�exporter environ 6,2 millions de tonnes de c�r�ales pendant la campagne de commercialisation 2001/2002, contre 1,7 million de tonnes l�an pass�. On pr�voit une diminution des importations c�r�ali�res qui passeraient de 858 000 tonnes en 2000/2001 � 210 000 tonnes pour cette campagne de commercialisation. Le bl� et l�orge, qui repr�sentent respectivement 56 pour cent (3,5 millions de tonnes) et 32 pour cent (2 millions de tonnes) du total des exportations, sont les c�r�ales d�exportation les plus importantes.
YOUGOSLAVIE, R�P. F�D. DE (SERBIE ET MONT�N�GRO)* (5 novembre)
La r�colte c�r�ali�re de 2001 s'est nettement redress�e pour s'�tablir � environ 8,8 millions de tonnes, contre 5,2 millions de tonnes l�an pass�, du fait de la s�cheresse et des conflits. Selon les estimations d�une mission FAO/PAM d��valuation des r�coltes et des disponibilit�s alimentaires, qui s�est rendue en Yougoslavie (R�publique de Serbie) fin juin 2001, la production s��l�verait � 2,9 millions de tonnes pour le bl�, 5,5 millions pour le ma�s et 303 000 tonnes pour l�orge. �tant donn� les estimations actuelles concernant les besoins internes et la production, les exportations c�r�ali�res pour la campagne de commercialisation 2001/2002 s��tabliraient � 700 000 tonnes, dont 400 000 tonnes de bl� et 300 000 tonnes de ma�s.
La Yougoslavie a pr�vu l�ensemencement d�un million d�hectares en cultures d�hiver, avec 750 000 hectares pour le bl�. N�anmoins, les pluies ont jusqu�� pr�sent entrav� la campagne de semis pr�vue et il se pourrait que l�augmentation attendue des superficies cultiv�es ne puisse se concr�tiser. De plus, les quantit�s insuffisantes d�engrais min�raux et de semences pourraient compromettre les rendements de la campagne agricole suivante.
Le PAM a prolong� son programme d�aide alimentaire d�urgence. Celui-ci continuera � se r�duire � mesure qu'augmenteront les capacit�s du gouvernement � financer son secteur d�aide sociale. Le PAM aide actuellement quelque 445 000 b�n�ficiaires, dont 160 000 r�fugi�s et 285 000 cas sociaux.
La production c�r�ali�re du Canada a enregistr� une forte baisse en 2001. Dans l�Alberta et le Saskatchewan, � cause de la s�cheresse, les rendements ont �t� bien en dessous de la moyenne alors que dans le Manitoba, les volumes sont aussi inf�rieurs � la normale mais cette fois-ci par exc�s d�humidit�. Actuellement, la production totale de bl� pour 2001 s'�tablirait, selon des estimations officielles, � 20,7 millions de tonnes, chiffre l�g�rement inf�rieur � celui cit� en septembre, en recul de 23 pour cent par rapport � l�an dernier et bien en dessous de la moyenne des cinq derni�res ann�es. Les derni�res pr�visions pour l�ensemble de la production de c�r�ales secondaires de 2001 s��l�vent � 22,5 millions de tonnes, soit une baisse d�environ 8 pour cent par rapport � l�an 2000 et bien en dessous de la moyenne des cinq derni�res ann�es. Dans l�est du Canada, on indique que les pluies de cette fin d�automne ont retard� les semis de la petite culture de bl� d�hiver.
D'apr�s le rapport de novembre du D�partement de l'agriculture am�ricain, la production totale de bl� de 2001 (hiver et printemps) s'�tablirait � 53,3 millions de tonnes, soit 12 pour cent de moins qu'en 2000 et environ 17 pour cent de moins que la moyenne des cinq derni�res ann�es. Le 11 novembre, on signalait que 96 pour cent des semis du bl� d'hiver, qui sera moissonn� en 2002, �taient achev�s, situation � peu pr�s normale � cette �poque de l�ann�e. Cependant, d�apr�s les indications re�ues, les conditions de s�cheresse pr�valant dans les plaines � bl� nuiraient s�rieusement � la germination. � la mi-novembre, l'�tat des cultures �tait jug� tr�s critique, le pire jamais enregistr� � ce stade de la campagne. � ce stade initial de leur d�veloppement, les cultures ont un besoin urgent d�humidit�. En effet, elles risquent de souffrir davantage des effets du gel si les plants ne sont pas fermement enracin�s avant le d�but de la dormance.
Au moment o� la r�colte des c�r�ales secondaires s�ach�ve dans les principaux �tats producteurs, les derni�res estimations font �tat d�une production sup�rieure aux estimations pr�c�dentes. Les pr�visions de novembre du D�partement de l'agriculture am�ricain �tablissent le total de la production de c�r�ales secondaires � environ 264 millions de tonnes, en progression de 7 millions de tonnes par rapport aux relev�s de septembre mais toujours en recul de 10 millions de tonnes par rapport � l�abondante r�colte de l�an dernier. Sur le total, la part du ma�s devrait repr�senter environ 242 millions de tonnes, contre 253 millions en 2000. On signalait au 11 novembre que 91 pour cent de la r�colte de ma�s avait �t� moissonn�s, en l�ger recul par rapport au rythme de l�an dernier mais dans la moyenne pour cette p�riode de l�ann�e.
En Australie, la moisson des cultures de bl� et de la petite culture de c�r�ales secondaires est en cours dans des conditions g�n�ralement favorables. Les pr�visions officielles les plus r�centes du Bureau australien de l�agriculture (ABARE) datent de d�but septembre, avec des indications pour la production de bl� de 2001 de 20,1 millions de tonnes, chiffre inf�rieur de 5 pour cent � celui de l�an dernier. Depuis ces pr�visions, on a fait �tat d�une am�lioration des conditions dans certaines r�gions et d�une d�t�rioration dans d�autres. En Australie occidentale, o� les conditions de moisson sont apparemment excellentes, de r�centes pr�visions d�agents commerciaux font �tat pour la r�gion d�une production sup�rieure � celle annonc�e en septembre. Par contre, en Nouvelles Galles du Sud, la s�cheresse persistante n�a cess� d��prouver les cultures et, selon les indications re�ues, des gel�es tardives � certains endroits ont caus� d�importants d�g�ts, ce qui r�duira encore la production. Les derni�res pr�visions de la FAO �tablissent la production c�r�ali�re de 2001 � environ 32 millions de tonnes, volume comparable � celui de l�an pass� mais inf�rieur � la moyenne des cinq derni�res ann�es, ( pr�s de 33 millions de tonnes).
Le pays a souffert ces six derniers mois d�un temps anormalement sec. Des pluies r�centes ont aid� � r�tablir la situation mais, d�apr�s les indications, les approvisionnements en eau sont toujours faibles � la suite du manque de pr�cipitations. La saison des pluies ou saison des ouragans va n�anmoins d�buter et l�on s�attend � une am�lioration des approvisionnements en eau.
