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Le DCP Polka bicéphale: présentation d'un prototype de DCP ancré et premiers résultats obtenus

Paul GERVAIN
POLKA, Rue Authe 2, 97100 Basse-Terre, Guadeloupe (F.W.I.)
[email protected]

Nicolas DIAZ
Institut Régional de Pêche et de Marine, Rivière-Sens, 97113 Gourbeyre, Guadeloupe
(F.W.I.)
[email protected]

Introduction

Les DCP en Guadeloupe et dans les Antilles Françaises

Dans les Antilles françaises, les DCP constituent, aujourd'hui, une pièce maîtresse dans l’encouragement au redéploiement des flottilles artisanales vers l’exploitation des grands poissons pélagiques du large afin de réduire la pression de pêche sur le plateau insulaire. Au niveau régional, les Antilles Françaises peuvent revendiquer un capital de savoir-faire en matière de mise en œuvre et d'exploitation des DCP reconnu par les nations voisines. Un des enjeux des années à venir sera de mieux partager ces connaissances avec les états insulaires ou continentaux de la Caraïbe. Parmi les besoins exprimés par les professionnels de la pêche et les responsables de programme de développement, on retrouve la conception de DCP plus performants en terme de coût et de longévité mais aussi évidemment de concentration de poissons. C’est la raison pour laquelle nous présentons ci-dessous un nouveau type de DCP en cours d’expérimentation en Guadeloupe.

Le DCP POLKA Bicéphale

Origine du concept

Afin d’étudier les modifications à apporter aux dispositifs pour en améliorer la longévité, les réflexions ont porté sur l’identification des causes de pertes des DCP. Les études montrent que la quasi-totalité des pertes de DCP est due à la rupture d’un élément situé dans les 200 premiers mètres depuis la surface (Taquet et al., 1998, Guillou et al., 2000):

Par ailleurs, l’effet du nombre, de la forme et de la disposition des agrégateurs sur les concentrations de poissons n’est pas connu.

La prise en compte de ces éléments a été à la base de la conception du DCP POLKA bicéphale.

Ce prototype a été conçu et réalisé à titre privé. L'évolution de ce prototype et l'analyse des premiers résultats de pêche obtenus autour de ces dispositifs ont été réalisés dans le cadre d'un programme intitulé "Optimisation de l'exploitation des ressources nouvelles en Guadeloupe. Ressources profondes et DCP", coordonné par L'Institut Régional de Pêche et de Marine (IRPM) et financé par des fonds européens et régionaux.

Principe original des DCP et dispositifs de concentration testés

En cas de perte accidentelle ou par usure d’une tête, le dispositif n’est pas perdu: les deux têtes sont espacées de plus de 250 m, un navire passant sur une tête peut épargner la seconde.

Les DCP ont été mouillé sur des fonds d'environ 2000 m., dans le sud ouest de la Basse-Terre, en Guadeloupe.

· Le premier prototype de DCP POLKA bicéphale a été posé le 3 mai 2000. Durant 21 mois, il a subi une perte totale de la 1ère tête (passage d’un navire) et une perte partielle de cette même tête. Une visite complète des têtes a eu lieu tous les trois mois, de petites opérations d’entretien ont été effectuées lors de ces visites. Aucun défaut de principe n’a été identifié. Les têtes ne se sont jamais emmêlées.

· Le 2ème DCP POLKA a été posé le 11 décembre 2000; il a été intégralement relevé au mois d’avril 2001 pour déplacement. Les opérations d’entretien ont été effectuées trimestriellement. Aucun incident n’a été enregistré depuis la pose.

· Le 3ème DCP POLKA bicéphale a été posé le 10 mai 2001.

· Un 4ème a été posé le 21 juin 2001.

Caractéristiques principales

Plusieurs prototypes ont donc été successivement testés.

Les montages et matériaux mentionnés ici sont ceux du quatrième prototype de DCP bicéphale, mouillé au large de Basse-Terre, au mois de juin 2001(figure 1 et tableau 1). Ce dernier a subi, depuis, de nouvelles modifications avec l'adjonction, sur une des têtes, d'un agrégateur supplémentaire formant une cage flottante de 8 m3 (polyéthylène maille 38 mm). Cette cage est destinée à offrir un refuge au poisson fourrage mais aussi à capturer des "bourses bois" (Canthidermis maculatus) et "vieilles bois" (Polyprion américanus). En conséquence, le montage de cette cage autorise son levage à bord pour récupération des captures.

Entretien et coûts

Le coût total, en Guadeloupe (hors pose, main d'œuvre incluse) d'un tel dispositif est d'environ 1 850 US$ ou 2130 Euros (tableau 1).

Au 31 janvier 2002, aucun dispositif n’avait été perdu: les objectifs de longévité visés à travers la conception de ces prototypes du DCP POLKA bicéphale semblent donc atteints. L’usure, les incidents et les opérations d’entretien de ces dispositifs ont été suivis régulièrement durant le programme. La totalité des opérations de pose et d’entretien de ce parc de 4 dispositifs a représenté 45 heures de travail sur site, lors des sorties de pêche, ce qui représente globalement 1h30 d’entretien mensuel par DCP. Il faut admettre qu’ il est nécessaire de procéder au remplacement complet des deux têtes chaque année. Le coût total des matériaux de remplacement installés (cordages, bouées, éléments de liaison, agrégatifs) représente un total d’environ 600 Euros (522 US$) par DCP et par an. Si on considère une durée de vie moyenne de 24 mois pour un DCP, ce qui paraît réaliste au vu des longévités expérimentales obtenues, les coûts annuels de maintien d’un parc de 4 DCP bicéphales (remplacements et entretien) s’élèvent à 7 013 Euros (6 100 US$).

Premiers résultats de pêche obtenus autour des DCP bicéphales

Dans le cadre de la campagne d'optimisation de l'exploitation des DCP, les résultats de pêche obtenus autour des DCP bicéphales ont été analysés. (Il est utile de préciser que ces pêches ont été réalisées à l'aide d'une unité pontée de 12 m (Le Polka) et non par des canots saintois non pontés qui pratiquent traditionnellement cette pêche en Guadeloupe).

Effort de pêche

Au total, 14 marées de 2 à 5 jours d’exploitation des DCP bicéphales ont été réalisées, de mars à novembre 2001, representant un total de 874 heures de mer et 318 heures de pratique de pêche (hors transit) (tableau 2).

Globalement, les temps de transit ont représenté 41 % de la durée totale des marées, le temps de pêche (hors transit) 36 %, les périodes de repos 17 % et les arrêts techniques (principalement les temps de pose et d’entretien des DCP) 6 %. Compte tenu de la faible vitesse de déplacement du navire (6 à 8 nœuds) et de l’éloignement des sites d’implantation des DCP, la meilleure organisation consistait à partir de nuit, afin d’arriver sur les DCP avant le lever du jour. Ensuite, une journée entière de pêche etait réalisée. A la tombée du jour, une palangre était souvent mouillée pour la nuit. Le navire stoppé restait en dérive. En fin de nuit il regagne les DCP pour une nouvelle journée entière de pêche. Le retour s’effectuait de nuit pour une vente des produits dès le lendemain matin. Ces transits de nuit autorisent le repos de l’équipage et préservent des journées entières de pêche sur les DCP, de l’aube au crépuscule. Le nombre de jours de pêche peut varier en fonction des captures réalisées ou du jour de retour souhaitable pour la commercialisation.

Les techniques de pêche privilégiées sont la traîne de surface et la technique traditionnelle de la pêche à la ligne à main à un hameçon dite «au bidon» commune en Guadeloupe. La première opération consiste à pêcher, à la traîne de surface, de petits thons et bonites conservés vivants dans un bac rempli d’eau de mer et destinés à servir d’appâts vivants sur les lignes des bidons. Les lignes sont ensuite appâtés et mouillés au vent du DCP. La technique cible ici les thons «zailes jaunes» ou albacore (Thunnus albacares) et les poissons à rostre. Suivant la disponibilité des appâts, jusqu’à une dizaine de lignes à «bidons» peuvent être mouillés simultanément. Le navire accompagne la dérive de ces derniers et les surveille visuellement. Lorsqu’un poisson mord, le bidon se redresse et plonge un peu. Le navire récupère alors le bidon et la ligne est remontée, soit manuellement soit à l’aide d’un vire-ligne. Les opérations de traîne de surface et de pêche au bidon sont pratiquées simultanément. Au total, 287 heures de pêche ont été consacrées à ces deux techniques.

Des essais de pêche ont également été réalisés à l’aide de palangres horizontales (de nuit et de jour). Elles sont constituées d’une ligne mère équipée de flotteurs attachée par une des extrémités à une tête du DCP ou en dérive. 30 à 60 hameçons espacés de 50 m sont fixés à l’extrémité d’avançons et appâtés avec des bonites. Des palangres verticales ont été essayées de jour. Le principe est inspiré des bidons mais jusqu’à 10 hameçons sont montés sur la ligne.

Captures et rendements

Au total, 1287 individus appartenant à 22 espèces ont été capturés, pour un poids vif calculé de 5 484 kg (Tableau 2). La valeur totale de la production intégrant la «godaille» (poissons donnés à l’équipage en fin de marée) et l’autoconsommation (appâts, alimentation) est estimée à 22 293 Euros (19 395 US$). Les rendements moyens par heure de pêche ont été de 17,3 kg ou 70 Euros (61 US$), pour l’ensemble de la campagne.

Ces valeurs moyennes masquent des disparités mensuelles importantes (Figure 2). Globalement, les rendements sont demeurés modestes de mars à juillet, avec une exception au mois de mai. Les plus médiocres résultats ont été enregistrés en juin, avec des rendements de 3,7 kg et 28 Euros par heure de pêche. Ces valeurs reflètent une saison de pêche à la traîne au large particulièrement médiocre dans l’ensemble des Antilles Françaises. Les rendements ont augmenté à partir du mois d’août pour culminer en septembre et novembre avec des productions horaires supérieures à 35 kg et 130 Euros (113 US$). Les résultats des pêches expérimentales obtenus durant la campagne ont reflété fidèlement les résultats obtenus par les professionnels de la Guadeloupe sur cette période. Pour expliquer ces variations, il est nécessaire de détailler les productions mensuelles par espèces (figure 2). Ce diagramme met en évidence la corrélation qui existe entre les rendements élevés et la présence de Thunnus albacares dans les captures provenant des DCP. Les pêches importantes réalisées à partir du mois d’août sont la conséquence de rendements élevés en«thons zailes jaunes» adultes (de 23 à 34 kg/heure de pêche). Les rendements commerciaux satisfaisants obtenus au mois de mai sont expliqués par des captures significatives de l’espèce cible Coryphaena hippurus (6,8 kg/heure de pêche), espèce à forte valeur commerciale (9,5 Euros/kg ou 8,2 US$).

Il faut préciser que ces résultats sont assez atypiques, puisque d’ordinaire, les meilleurs résultats de pêches sont obtenus de décembre à mai, au moment du passage des dorades coryphènes à proximité de la Guadeloupe. L’abondance de «thons zailes jaunes» n’est pas observée systématiquement chaque année. Les dernières périodes de production abondantes dataient des mois d’août et septembre 1999.

A titre indicatif le détail des caractéristiques des espèces capturées figure dans le Tableau 3.

Figure 1: Schéma des éléments et du montage du DCP POLKA bicéphale

Tableau 1: Récapilatif des éléments et coûts du DCP POLKA Bichéphale (les numéros de références correspondent à ceux de la Figure 1)

Ensemble

éléments

ref.

matériau

caractéristiques

dimensions

nbe

prix unitaire (*)

Total (*)

TETES ET AGREGATEURS DE SURFACE

flotteurs

1

plastique

flottabilité 11 litres, résistance à l'immersion 600 m

280 mm

14

120,00 F

1 680,00 F

orins des flotteurs

2

polypropylène

20 mm

10 m

2

50,00 F

100,00 F

bouée gonflable

3

plastique

42 litres


2

300,00 F

600,00 F

émerillon

4

inox

8 mm


2

40,00 F

80,00 F

orins des bouées gonflables

5

polypropylène

14 mm

20 m

2

40,00 F

80,00 F

lest

6

chaîne galvanisée

500 g


2

15,00 F

30,00 F

nappe de grillage pour les agrégateurs de surface

7

polyéthylène

largeur 2,10 m

3 m

4

130,00 F

520,00 F

fil de couture pour l'agrégateur

7

polyamide

4 mm

20 m

2

10,00 F

20,00 F

tube de montage des agrégateurs de surface

7

pvc

20 mm

2,10 m

2

20,00 F

40,00 F

patte d'oie et montage de l'agrégateur

7

polypropylène

8 mm

12 m

2

12,00 F

24,00 F

émerillon

8

inox

8 mm


2

45,00 F

90,00 F

orins des agrégateurs

9

polypropylène

14 mm

8 m

2

16,00 F

32,00 F

PATER NOSTER DES TETES

émerillon

10

inox

8 mm


6

45,00 F

270,00 F

manille

10

inox

10 mm


2

35,00 F

70,00 F

cosse

10

inox

14 mm


6

25,00 F

150,00 F

ORINS DE TETE ET AGREGATEURS IMMERGES

orin 1ère tête

11

polypropylène

14 mm

250 m

1

500,00 F

500,00 F

orin 2ème tête

12

polypropylène

14 mm

400 m

1

800,00 F

800,00 F

nappe de grillage pour les agrégateurs immergés

13, 14

polyéthylène

2,10 m

3 m

4

130,00 F

520,00 F

cercle de structure

13

fer à béton





10 mm

fil de couture pour les agrégateurs cylindriques

13

polyamide

4 mm

12 m

2

6,00 F

12,00 F

fil de couture pour les agrégateurs drapeau

14

polyamide

4 mm

12 m

2

6,00 F

12,00 F

attache des agrégateurs

13, 14

polypropylène

8 mm

6 m

4

6,00 F

24,00 F

PATER NOSTER PRINCIPAL

lest 2éme tête

15

chaîne galvanisée

3 kg


1

50,00 F

50,00 F

émerillon

16

inox

14 mm


3

120,00 F

360,00 F

manille

16

inox

14 mm


1

50,00 F

50,00 F

cosse

16

inox

14 mm


3

25,00 F

75,00 F

ORIN PRINCIPAL

orin principal

17

polypropylène

14 mm

2000 m

1

4 000,00 F

4 000,00 F

lest

18

chaîne galvanisée

3 kg


1

50,00 F

50,00 F

cosse


inox

14 mm


1

25,00 F

25,00 F

ANCRAGE

lest

19

béton ferraillé

800 kg


1

700,00 F

700,00 F






MATERIAUX

10 984,00 F

MONTAGE



4 journées

650,00 F


MAIN D'ŒUVRE

2 800,00 F






COUT TOTAL

13 784,00 F

(*) 1 Euro = 6.55957 F

ENSEMBLE

ELEMENTS

REF. FIGURE

MATERIAU

CARACTERISTIQUES

DIMENSIONS

NOMBRE

PRIX UNITAIRE

TOTAL (Euros)

TETES ET AGREGATEURS DE SURFACE

flotteurs

1

plastique

flottabilité 11 litres, résistance à l'immersion 600 m

280 mm

14

18.29

256.11

orins des flotteurs

2

polypropylène

20 mm

10 m

2

7.62

15.24

bouée gonflable

3

plastique

42 litres


2

45.73

91.47

émerillon

4

inox

8 mm


2

6.10

12.20

orins des bouée s gonflables

5

polypropylène

14 mm

20 m

2

6.10

12.20

lest

6

chaîne galvanisée

500 g


2

2.29

4.57

nappe de grillage pour les agrégateurs de surface

7

plastique

largeur 2,10 m

3 m

4

19.82

79.27

fil de couture pour l'agrégateur

7

polyamide

4 mm

20 m

2

1.52

3.05

tube de montage des agrégateurs de surface

7

pvc

20 mm

2,10 m

2

3.05

6.10

patte d'oie et montage de l'agrégateur

7

polypropylène

8 mm

12 m

2

1.83

3.66

émerillon

8

inox

8 mm


2

6.86

13.72

orins des agrégateurs

9

polypropylène

8 mm

8 m

2

2.44

4.88

PATER NOSTER DES TETES

émerillon

10

inox

8 mm


6

6.86

41.16

manille

10

inox

10 mm


2

5.34

10.67

cosse

10

inox

14 mm


6

3.81

22.87

baguette de soudure


inox



1

0.15

0.15

ORINS DE TETE ET AGREGATEURS IMMERGES

orin 1ère tête

11

polypropylène

14 mm

200 m

1

60.98

60.98

orin 2ème tête

12

polypropylène

14 mm

400 m

1

121.96

121.96

nappe de grillage pour les agrégateurs immergés

13.14

plastique

2,10 m

3 m

4

19.82

79.27

cercle de structure

13

fer à béton

10 mm

1,60m

2

1.52

3.05

fil de couture pour les agrégateurs cylindriques

13

polyamide

4 mm

12 m

2

0.91

1.83

fil de couture pour les agrégateurs drapeau

14

polyamide

4 mm

12 m

2

0.91

1.83

attache des agrégateurs

13.14

polypropylène

8 mm

6 m

4

0.91

3.66

lest 2éme tête

15

chaîne galvanisée

3 kg


1

7.62

7.62

PATER NOSTER PRINCIPAL

émerillon

16

inox

14 mm


3

18.29

54.88

manille

16

inox

14 mm


1

7.62

7.62

cosse

16

inox

14 mm


3

3.81

11.43

ORIN PRINCIPAL

orin principal

17

polypropylène

14 mm

2000 m

1

609.80

609.80

lest

18

chaîne galvanisée

3 kg


1

7.62

7.62

cosse


inox

14 mm


1

3.81

3.81

ANCRAGE

lest

19

béton ferraillé

800 kg


1

106.71

106.71

TOTAL MATERIAUX







1,659.41

MONTAGE






4 journées

99.09

426.86

TOTAL MAIN D'ŒUVRE







426.86

COUT TOTAL







2,086.26

Tableau 2: Effort mensuel et rendements de la pêche autour des DCP

MOIS

Mars

Avril

Mai

Juin

Juil.

Août

Sept

Oct.

Nov.

Déc.

TOTAL

Heures de mer

268

60

179

48

80

1 14

7 0


56


874

Heures de pêche

104

24

59

11

34

45

2 4


18


317

Cales palangre horizontale de nuit

168 hç

100 hç

130 hç

50 hç

51 hç






599 hç

Cales palangre horizontale de jour

174 hç

80 hç









154 hç

Cales palangre verticale de jour

51 hç


18 hç



11 hç





80 hç

Cales filets


200 m









200 m

Effectif captures

224

141

203

14

326

183

127


69


1287

Nombre d'espèces

12

4

13

5

10

55

7


7


22

Poids vif total (kg)

1031

359

1046

40

286

1079

860


783


5484

Valeur production (F)

26459

8395

39695

1954

7638

25088

21831


15175


146235

Prises/heure de pêche

2,2

5,9

3,5

1,3

9,7

4,1

5,4


3,9


4,1

Poids vif total/heure de pêche

9,9

15,1

17,8

3,7

8,5

23,9

36,4


44,3


17,3

Valeur de production/heure de pêche

254 F

354 F

676 F

181 F

226 F

555 F

924 F


859 F


461 F

Figure 2: rendements de la pêche autour des DCP par espèce et par mois

Tableau 3: Caractéristiques des espèces capturées autour des DCP pour l’ensemble de la campagne (Traîne: traîne, bidon et palangre verticale; PHN: palangre horizontale de nuit)

Genre espèce

Auteur

Famille

N

L

LONGUEUR


POIDS


ENGIN

Valeur Totale

Lmoy

Lmax

Lmin

Tot

Moy

Max

min

Traine

PHN

Carcharhinus longimanus

Poey, 1865

Carcharihinidae

1

LF

220

220

220

153,2

153,200

153,200

153,200

0

1

1 532 F

Hirundichthyis affinis

Gunther, 1866

Exocoetidae

25

LF

20

20

20

23,9

0,956

0,956

0,956

25

0

24 F

Polyprion americanus

Bloch et Schneider, 1801

Polyprionidae

1

LT

55

55

55

3,2

3,2

3,2

3,2

1

0

160 F

Elagatis bipinnulatus

Quoy et Gaymard, 1825

Carangidae

35

LF

39

78

30

25,3

0,724

4,521

0,277

35

0

760 F

Seriola dumerili

Risso, 1810

Carangidae

2

LF

33

36

31

2,0

0,984

1,188

0,780

2

0

0 F

Coryphaena equiselis

Linnaeus, 1758

Coryphaenidae

4

LF

35

46

29

1,9

0,464

0,945

0,258

4

0

93 F

Coryphaena hippurus

Linnaeus, 1759

Coryphaenidae

230

LF

59

134

22

804,1

3,496

19,078

0,119

228

2

40 206 F

Gempylus serpens

Cuvier, 1829

Gempylidae

1

LF

120

120

120

3,0

3,000

3,000

3,000

0

1

0

Lepidocybium flavobrunneum

Smith, 1843

Gempylidae

2

LF

105

141

70

19,1

9,526

17,076

1,975

0

2

191 F

Ruvettus pretiosus

Cocco, 1834

Gempylidae

1

LF

155

155

155

55,7

55,747

55,747

55,747

0

1

557 F

Acanthocybium solandri

Cuvier, 1832

Scombridae

3

LF

92

109

70

15,3

5,086

7,895

1,922

3

0

610 F

Katsuwonus pelamis

Linnaeus, 1758

Scombridae

194

LF

50

77

24

525,2

2,707

8,856

0,259

194

0

15 755 F

Thunnus albacares

Bonnaterre, 1788

Scombridae

360

LF

56

147

25

3073,4

8,537

62,426

0,320

353

7

76 835 F

Thunnus atlanticus

Lesson, 1830

Scombridae

276

LF

40

81

20

426,3

1,545

10,897

0,158

274

2

10 657 F

Istiophorus albicans

Latreille, 1804

Istiophoridae

1

LT

198

198

198

20,0

20,000

20,000

20,000

1

0

800 F

Makaira nigricans

Lacépède, 1802

Istiophoridae

5

LF

249

300

207

551,0

110,192

176,517

63,989

5

0

19283,6

Tetrapturus albidus

Poey, 1860

Istiophoridae

2

LF

144

150

137

36,1

18,034

20,279

15,790

2

0

1 262 F

Tetrapturus pfluegeri

Robins et de Silva, 1963

Istiophoridae

2

LF

154

158

149

43,3

21,657

23,406

19,908

0

2

1 516 F

Xiphias gladius

Linnaeus, 1758

Xiphiidae

5

LF

154

164

140

224,0

44,795

54,596

32,235

0

5

7 839 F

Sphyraena barracuda

Walbaum, 1792

Sphyraenidae

3

LF

76

94

56

8,6

2,883

4,898

0,994

3

0

0 F

Canthidermis maculatus

Bloch, 1786

Balistidae

130

LF

38

42

28

147,6

1,135

1,549

0,444

130

0

4 427 F

Canthidermis suflamen

Mitchill, 1815

Balistidae

1

LF

35

35

35

0,9

0,883

0,883

0,883

1

0

26 F

Références

Guillou A., Lagin A., Lebeau A., Priour D., Repecaud M., Reynal L., Sacchi J., Taquet M., 2000. Démarche d’amélioration des DCP à la Martinique. In:, Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons. Le Gall J.Y., Cayré P., Taquet M. (eds). Ed. Ifremer, Actes Colloq., 28, 213-229.

Taquet M., Guillou A., Rageot O., Maguer C., Lagin A., 1998 - Grands pélagiques: Biologie et optimisation de l’exploitation dans les eaux proches de la Martinique.- Rapport final de convention Ifremer - Conseil Régional de la Martinique n° 96-241, Juin 1998.


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