(Leach 2002)
Sujet | Description | Indicateurs | Vérification | Hypothèses |
But | Améliorer la commercialisation intérieure et le commerce extérieur des cuirs et peaux bruts. | Accroissements du volume ou de la valeur de la production et/ou du commerce des cuirs et peaux. | Statistiques et enquêtes nationales. | La production, le commerce et la transformation des cuirs et peaux resteront sans nul doute importants dans les économies de nombreux pays en développement - malgré les variations de la demande mondiale. |
Objectif | Réduire les défauts dans les cuirs et peaux. | Réduction des défauts et amélioration de la qualité (déterminées par les tanneurs). | Statistiques ou enquêtes nationales mais surtout rétroaction des tanneurs. | La réduction des défauts et les améliorations de la qualité valoriseront les matériels bruts et semi-transformés, et augmenteront les bénéfices pour les producteurs et transformateurs. |
Résultat | Quantités accrues de cuirs et peaux de meilleure qualité. | Cuirs et peaux plus nombreux, de plus grande taille et de meilleure qualité. | Statistiques ou enquêtes nationales, mais surtout rétroaction des tanneurs. | Indépendamment des variations de la demande mondiale, les prix pour des quantités majeures de cuirs et peaux de meilleure qualité sont plus élevés qu'ils n'auraient été autrement. |
Activités | Mise au point et maintien de méthodes améliorées de conservation, d'entreposage et de distribution des cuirs et peaux par les commerçants - grâce à l'enseignement, la formation et la vulgarisation. | Réduction des dommages aux cuirs et peaux attribuables à des erreurs après l'abattage. | Rétroaction des tanneurs. | Les défauts après abattage sont les plus faciles à corriger par des interventions à court terme et à faible coût. |
| Mise au point et maintien de techniques d'abattage améliorées aux abattoirs et, par la suite, sur les dalles d'abattage - grâce à l'enseignement, la formation et la vulgarisation. | Réduction des dommages aux cuirs et peaux attribuables à des erreurs pendant l'abattage. | Rétroaction des tanneurs et, dans une moindre mesure, des marchands de cuirs et peaux. | Les défauts en cours d'abattage peuvent être corrigés par des interventions à court/moyen terme et à faible coût. |
| Mise au point et maintien de techniques améliorées d'élevage et de lutte contre les maladies par les agriculteurs et les marchands de bétail. | Réduction des dommages aux cuirs et peaux attribuables à des erreurs après l'abattage. | Rétroaction des tanneurs. | Les défauts préalables à l'abattage causent le plus de dommages aux cuirs et peaux, mais ne peuvent être corrigés que par des interventions à long terme et coûteuses. |
| Etablissement et maintien de sources de renseignements à jour sur les marchés. | Meilleures connaissances générales sur la situation économique des cuirs et peaux, et connaissances plus spécifiques sur les mérites de différents types et leur valeur. | Enquêtes menées par de parties prenantes pertinentes. | La connaissance du commerce des cuirs et peaux est essentielle à leur exploitation commerciale durable. |
| Facilité d'accès facile au microfinancement pour les entrepreneurs. | Prédominance d'entrepreneurs oeuvrant dans le domaine du commerce des cuirs et peaux | Examen du secteur. | De nombreux cuirs et peaux sont collectés en petites quantités dans des zones souvent très dispersées, par des personnes n'ayant qu'un accès limité au crédit (servant au fonds de roulement, etc.). |
| Développement de l'élevage. | Augmentation de la productivité des animaux. | Statistiques ou enquêtes nationales. | A terme, la production d'une quantité accrue de cuirs et peaux de plus grande taille et de meilleure qualité n'est limitée que par la faible productivité de nombreux animaux dans les pays en développement. |
(Leach 2002)
Généralités
L'Ethiopie est le principal pays d'Afrique orientale et australe et couvre une superficie de 1 096 900 km2 avec une population qui atteignait environ 52 millions en 1993. Ses ressources en bétail, les plus importantes d'Afrique, sont estimées à 32 millions de bovins, 24 millions d'ovins et 16 millions de caprins. Ces animaux fournissent la puissance de traction, du lait, de la viande, des fibres, du combustible et des engrais - et sont aussi un indicateur de richesse. Ils fournissent en outre des cuirs et peaux qui sont partiellement transformés pour l'exportation, ou tannés et finis dans les tanneries et les fabriques de chaussures et d'articles en cuir du pays. Les exportations de peaux de mouton picklées et de peaux de chèvre en bleu humide viennent immédiatement après celles de café et, en tant que source de devises, ont représenté, en 1995/96, 69,5 millions de dollars EU.[52]
Au début des années 1990, un nombre croissant de plaintes ont été formulées à l'endroit de la qualité des cuirs et peaux disponibles pour les tanneurs du pays. Le problème touchait tous les aspects de l'industrie, mais en particulier le revenu tiré des exportations, qui ont baissé par rapport au café. La principale cause de ce fléchissement de la qualité (parmi les peaux de moutons, du moins) paraissaient être les niveaux accrus d'ekek - le mot en amharique pour désigner le cloquage qui se caractérise par des irritations et du prurit chez l'animal vivant et la présence de divers types de lésions sur la peau transformée. Du fait que les peaux de moutons «poilues» éthiopiennes ont une réputation bien établie au niveau international et représentent le gros des exportations de cuirs semi-transformés par valeur, la baisse de qualité a été jugée particulièrement grave.
Bien que les pertes initiales causées par l'ekek avaient été subies par les tanneurs eux-mêmes, les conséquences ont fini par influencer beaucoup d'autres personnes, y compris les marchands de cuirs et peaux, les bouchers et les agriculteurs. Dans certaines des parties particulièrement atteintes du pays, les marchands ne pouvaient plus acheter ou vendre les peaux de moutons locales, et les agriculteurs eux-mêmes souffraient de la morbidité et de la mortalité accrues de leurs animaux, et des réductions de la production de viande, par exemple.
Objectifs
Pour faire face à ces problèmes, des projets parrainés par la FAO ont été mis en oeuvre par le Gouvernement d'Ethiopie. L'objectif principal était «d'améliorer la rentabilité du petit élevage par l'élimination des maladies de la peau, d'accroître la production de peaux de haute qualité à livrer aux tanneurs et à fournir une assistance pour le développement des marchés des peaux et cuirs». De manière plus spécifique, les principales activités du projet étaient le suivantes:
Identifier les causes des maladies désignées localement comme ekek.
Mettre au point des méthodes appropriées pour éliminer ou prévenir les dommages causés aux cuirs et peaux.
Fournir des méthodes pratiques de surveillance des maladies qui affectent les cuirs et peaux.
Formuler une stratégie nationale pour promouvoir l'utilisation améliorée des cuirs et peaux.
Etablir des activités pertinentes d'enseignement et de formation pour l'amélioration des cuirs et peaux.
La première étape du projet de deux ans a démarré en octobre 1995, suivie d'une deuxième étape qui s'est achevée en février 1998. Cette deuxième étape était consacrée à la résolution des problèmes de l'ekek et de ses effets sur les peaux de chèvres, données qui n'étaient pas disponibles pendant la première étape. Le coût total du projet s'est élevé à 340 000 dollars EU (260 000 pour l'étape I et 80 000 pour l'étape II).
Procédure
Une équipe multidisciplinaire consistant en un économiste, un pathologiste et un spécialiste des cuirs et peaux à été formée sous la direction d'un vétérinaire diagnosticien travaillant en collaboration avec le coordonnateur national du projet auprès du Centre national de santé animale et de recherches de Sabeta. Un examen préliminaire des problèmes associés à la production de cuirs et peaux a été réalisé par le biais de tournées dans différentes parties du pays et de la collecte d'informations et de commentaires auprès d'un certain nombre d'institutions et de particuliers oeuvrant dans ce domaine. Malgré les difficultés rencontrées dans la recherche de données sur papier fiables pour confirmer les rapports signalant une progression de l'ekek, l'équipe a noté que le défaut était généralisé et touchait notamment les peaux de moutons qui forment la base des exportations de matériel semi-transformé du pays.
En l'absence d'un diagnostic sûr de la cause du défaut, une série de quatre essais de terrains ont été menés dans deux sites en Ethiopie. Ces essais portaient sur des moutons et des chèvres infectés, qui avaient été soumis à une gamme de traitements physiques et chimiques. Le diazinon (Basudin, Ciba-Geigy) a été dilué au taux de 12,5 ml de concentré à 60% dans 20 litres d'eau de robinet. L'amitraz a été dilué au taux de 40g de poudre dans 20 litres d'eau. Les acaricides dilués ont ensuite été pulvérisés sur les moutons à l'aide d'un pulvérisateur à dos qui a trempé l'animal jusqu'à la peau.
A divers stades des essais de terrain, les animaux ont été abattus et leurs carcasses (mais en particulier les peaux) ont fait l'objet d'un examen au laboratoire de Sebeta, et dans une tannerie commerciale (les résultats sont fournis au tableau 17). Au cours du projet, on a fourni au laboratoire de Sabeta un surcroît de matériel, et le personnel a reçu un enseignement et une formation pour l'aider à entreprendre, par exemple, des examens histopathologiques.
Conclusions
Les essais de terrain ont montré que la cause principale du défaut dû à l'ekek consistait en des infestations de phtiriase (Damalinia ovis) et de mélophage (Melophagus ovinus). Ce deux parasites se sont avérés sensibles à l'effet de pesticides à base de composés organophosphorés comme le diazinon (Basudin® fabriqué par Ciba-Geigy et Ectoban® par Kruuse, par exemple) et l'amitraz (comme Tactic® fabriqué par Hoeschst). Les parasites pouvaient aussi être éliminés par la tonte à l'aide de cisailles à main.
Tableau 17. Résultats d'examens de peaux traitées expérimentalement en Ethiopie
Tableau 17a. Dénombrement des poux
Groupe traité | Durée (jours) | ||||
0 | 30 | 60 | 90 | 120 | |
Diazinon | | 0 | 0 | 0 | 22 |
Amitraz | | 1 | 66 | 2 | 17 |
Tonte | | 9 | 68 | 1 | 73 |
Aucun (contrôle) | 25 | 15 | 16 | 14 | 96 |
Tableaux 17b. Dénombrement des cas d'ekek
Groupe traité | Durée (jours) | ||||
0 | 30 | 60 | 90 | 120 | |
Diazinon | | 0 | 0 | 0 | 0 |
Amitraz | | 0 | 0 | 2 | 1 |
Tonte | | 0 | 1 | 1 | 3 |
Aucun (contrôle) | 25 | 14 | 17 | 27 | 31 |
Tableau 17c. Classement des cuirs semi-transformés
Groupe traité | Durée (jours) | ||||
0 | 30 | 60 | 90 | 120 | |
Diazinon | | 3,0 | 1,2 | 1,8 | 1,0 |
Amitraz | | 2,3 | 1,3 | 2,7 | 1,2 |
Tonte | | 3,3 | 1,0 | 3,3 | 1,7 |
Aucun (contrôle) | 5,5 | 6,3 | 4,7 | 6,2 | 4,7 |
Tableau 17d. Gain de poids
Groupe traité | Durée (jours) | ||||
0 | 30 | 60 | 90 | 120 | |
Diazinon | 0,0 | 3,3 | | 3,8 | |
Amitraz | 0,0 | 2,5 | | 3,9 | |
Tonte | 0,0 | 1,8 | | 4,3 | |
Aucun (contrôle) | 0,0 | 0,9 | | 2,8 | |
La différence de qualité entre les peaux fournies par les moutons traités et les moutons non traités était énorme. Après une transformation partielle dans la tannerie, les peaux de moutons sont normalement classées de 1 à 6, la première catégorie représentant l'état parfait et exempt de défauts et la sixième une peau à rejeter. Dans un des essais de terrain, les meilleures peaux du groupe des moutons non traités atteignaient en moyenne 5,7 (rejetées). En revanche, tous les animaux traités ont fourni des peaux qui entraient en moyenne dans la catégorie 4.2. De ce fait, même le traitement le moins efficace contre les ectoparasites fournit une amélioration d'un point et demi de la qualité des peaux de moutons.
Les peaux de moutons semi-transformées destinées à l'exportation rapportent actuellement 4,25 dollars EU pour la catégorie IV et 2,50 dollars pour la catégorie V - soit une différence de 1,75 dollar la pièce. Si les résultats des essais de terrain du projet ne s'appliquaient qu'à 1,3 million de rejets (en 1995/96), l'amélioration d'un point générerait un montant supplémentaire de 2,3 millions de dollars EU de recettes d'exportation. Si l'on appliquait les résultats à toute la production nationale annuelle actuelle, soit 11,2 millions de peaux (et qu'on n'obtenait qu'un point d'amélioration), le surcroît de devises s'élèverait à 19,6 millions de dollars EU. Ce chiffre pourrait être considérablement plus élevé du fait que de nombreux tanneurs n'attachent aucune valeur aux peaux de la catégorie VI, et qu'un point et demi d'amélioration est également possible. Les traitements les plus coûteux parmi ceux utilisés actuellement, si l'on excepte la main-d'oeuvre, coûtaient 0,30 dollars EU (deux fois 1,08 Br) pour l'amitraz, pour chaque animal ou peau traités!
Parmi les peaux de chèvres, il y avait aussi un grand nombre de dommages attribuables à la gale sarcoptique mais elle ne produisait pas les défauts de l'ekek. Tous les animaux qui recevait un traitement dans les essais de terrain de la FAO manifestaient une amélioration générale de la santé, certains traitements réduisant la morbidité et les mortalités. Les avantages pour la santé animale et la productivité en général (en termes de production de viande et de fécondité, par exemple) justifieraient économiquement et financièrement la lutte contre les ectoparasites, et fourniraient la base d'une stratégie d'amélioration.
En l'absence de preuves réelles d'une progression du défaut de l'ekek ces dernières années en Ethiopie, il paraît raisonnable d'estimer que la préoccupation du tanneur pourrait avoir été suscitée par d'autres facteurs intéressant l'application des résultats du projet. La surcapacité massive de l'industrie nationale du tannage, par exemple, a provoqué une ruée vers l'achat de matières premières et une flambée des prix des peaux de moutons en particulier. Dans de telles circonstances, il est inévitable que du matériel de qualité inférieure (qui allait ailleurs précédemment) soit attiré dans le marché local. Parallèlement, les pays importateurs de peaux semi-transformées pourraient avoir soumis la production éthiopienne à un examen plus sévère. En outre, vu les changements survenus dans les marchés internationaux, la qualité acceptable jadis pourrait ne plus l'être aujourd'hui. En bref, de nombreux facteurs influencent l'évaluation par l'industrie et le public des défauts et, partant, de la qualité.
Recommandations
Le projet FAO /Gouvernement d'Ethiopie a identifié la cause de l'ekek parmi les peaux de moutons et de chèvres et a mis au point des solutions simples, bon marché et efficaces qui ont donné de bons résultats dans les essais de terrains. Les avantages financiers tirés de ces mesures correctives ont été considérables et plus que suffisants pour compenser les coûts de tous les traitements identifiés. La prochaine étape sera la mise en oeuvre des procédures à plus grande échelle.
Etant donné le pertes de devises attribuées à l'ekek, certains représentants du gouvernement ont exprimé leur intérêt à voir le lancement immédiat d'une campagne nationale visant la mise en oeuvre des améliorations nécessaires. Il pourrait s'agir d'un traitement obligatoire pour tous les moutons et les chèvres dans les zones les plus touchées - toutes les zones de montagne - ou dans l'ensemble du pays. Cependant, même si cette initiative s'avérait efficace dans le court à moyen terme, un affaiblissement de l'appui à la campagne est probable à mesure que le public s'habitue au nouveau niveau de qualité des peaux produites.
Indépendamment de toute campagne nationale, il est recommandé de rechercher une méthode plus durable et intégrée d'obtenir des améliorations. A cet égard, il était important de noter que, bien que le projet ait identifié la solution pratique au problème de l'ekek, elle ne démontrait pas nécessairement comment l'appliquer sur le terrain. On observe, par exemple, des faiblesses dans les services de vulgarisation dispensés actuellement par le Ministère de l'agriculture, lesquels excluraient une solution miracle. En outre, aucun programme de vulgarisation visant l'amélioration des cuirs et peaux ne serait facile à réaliser ou serait pleinement efficace à lui tout seul. Du fait que la plupart des traitements qui agissent efficacement sur les peaux améliorent aussi notablement la santé et la production animales, il a été recommandé que ces dernières constituent (avec des incitations) le but des améliorations, la meilleure qualité des cuirs et peaux étant un avantage secondaire, encore que très important. Etant donné les nombreux problèmes auxquels pourrait se heurter la mise en oeuvre de procédures relatives aux produits secondaires tirés de la production agricole, la meilleure solution serait la réalisation d'études pilotes dans des zones désignées.
Origine | Catégorie | Type | Exemples | Contrôle/Correction |
Préalables à l'abattage | Facteurs intrinsèques | Race | Nervures dans les peaux des moutons mérinos attribuées au poids de la toison et causant des rides. | Aucun[53] |
| | Sexe | Epaisseur exagérée des cuirs des taureaux donnant une surface où prédominent les fibres papillaires orientées verticalement. | Aucun |
| | Age | Marques de croissance sur les cuirs des bovins âgés attribuées aux rides dues à l'âge. | Aucun. |
| Elevage | Intensif | Sensibilité à des facteurs physiques ou chimiques des peaux d'animaux à croissance rapide attribuée à l' «immaturité» de la protéine cutanée. | Légères révisions des opérations de tannage. |
| | Extensif | Divers défauts liés à l'âge attribués aux animaux à croissance lente élevés dans des ranches. | Aucun. |
| | Commercial | Résidus chimiques (hormones, pesticides, etc.) attribués à des traitements prophylactiques et palliatifs inadaptés. | Utilisation des médicaments approuvés seulement. |
| | Subsistance | Divers défauts comme les marques laissées par le joug attribués à l'utilisation des animaux pour des «objectifs non commerciaux». | Utilisation de harnais corrects et bien ajustés. |
| Maladies | Génétique | Prédominance de fibres verticales de collagène dans les cuirs de races comme les Hereford. | Aucun. |
| | Viral | Maladie de la peau bosselée. | Vaccination |
| | Bactérien | Streptothricose cutanée | Antibiotiques |
| | Fongique | Dermatomycose | Fongicides |
| | Parasitique | Gale | Insecticides variés (ou acaricides) ou interventions physiques comme la tonte. |
| | Allergies | Hyperkératose | Exposition réduite aux allergènes. |
| Physique/mécanique | Dommages extérieurs | Marquage, tonte, cautérisation, scarification, abcès, harnais, aiguillon, etc.. | Marquage correctement localisé. Utilisation de matériel et de techniques de tonte, etc. corrects. |
| | Variés | Irritations dues à l'urine et aux fèces | Méthodes d'élevage correctes. |
Opérations en cours d'abattage | Abattage | Saignements | Veines apparentes | Saignement correct. |
| Habillage | Déchirures | Forme incorrecte | Adhésion à des lignes de découpe types. |
| | Dommages dus à l'écorchement | Coupures et perforations | Utilisation d'outils et de techniques appropriés. |
| Physique/mécanique | Manutention | Abrasions | Manutention correcte des animaux et des cuirs et peaux. |
| | Entreposage | Chauffage | Entreposage correct des cuirs et peaux |
Opérations après abattage | Conservation | Autolyse | Détérioration généralisée des cuirs et peaux attribuée à des composantes autodestructrices du cuir et de la peau. Caractérise les matériels conservés par des méthodes physiques ou chimiques (autres que le séchage et le salage). | Minimisation de l'entreposage à des températures élevées. |
| | Séchage | Défauts divers (surchauffe, contamination, fissures, abrasions, etc.) attribués au séchage au sol. | Utilisation de techniques autres que le séchage à même le sol (séchage en suspension, salage, etc..). |
| | | Croûtage des cuirs, attribué à l'excès de séchage des couches superficielles soumises à des températures élevées et une faible humidité. | Contrôle de la vitesse du vent (courants d'air) à l'aide de hangars de séchage. |
| | | Putréfaction attribuée à un séchage prolongé pendant des périodes de basses températures et d'humidité élevée. | Trempage préliminaire dans un désinfectant pour assurer une protection à court terme jusqu'à la fin du séchage du cuir ou de la peau. |
| | Salage | Putréfaction attribuée à des retards dans l'application initiale de sel. | Application prompte et correcte de sel. |
| | | Putréfaction attribuée à l'application insuffisante de sel. | Application de quantités suffisantes de sel. |
| | | Putréfaction attribuée à l'activité de bactéries résistantes au sel sans applications de biocides supplémentaires. | Addition de bactéricides auxiliaires dans le sel utilisé pour la conservation. |
Opérations après abattage | | | Taches attribuées à l'usage de sels inadaptés. | Usage correct du sel. |
| Entreposage | Ravageurs | Consistance réduite des cuirs et peaux attribuée à l'infestation d'insectes (dermestidés et rongeurs (rats)). | Lutte contre les insectes et les ravageurs. |
| | Moisissures | Dommages attribués à l'entreposage dans des lieux humides. | Utilisation d'entrepôts adaptés, emploi de fongicides au besoin. |
| Transport | Abrasions | Dommages à la fleur attribués à un emballage et une manutention incorrects des cuirs et peaux. | Emballage correct des cuirs et peaux. |
| | Contamination et adultération | Accumulation de 'corps étrangers' de divers types. | Utilisation d'entrepôts adaptés. |
ICS field, 59.140.20 (cuirs et peaux bruts)
ISO 2820:1974 Leather - Raw hides of cattle and horses - Method of trim
ISO 2820:1974/ Amd 1:1996
ISO 2821:1974 Leather - Raw hides of cattle and horses - Preservation by stack salting
ISO 2821:1974/ Amd 1:1996
ISO 2822-1:1998 Raw cattle hides and calf skins - Part 1: Descriptions of defects
ISO 4683-1:1998 Raw sheep skins - Part 1: Descriptions of defects
ISO 4683-2:1999 Raw sheep skins - Part 2: Designation and presentation
ISO 7482-1:1998 Raw goat skins - Part 1: Descriptions of defects
ISO 7482-2:1999 Raw goat skins - Part 2: Guidelines for grading on the basis of mass and size
ICS field 59.140.30 (Cuir et fourrures)
ISO 2417:1972 Leather - Determination of absorption of water
ISO 2418:1972 Leather - Laboratory samples - Location and identification
ISO 2419:1972 Leather - Conditioning of test pieces for physical tests
ISO 2420:1972 Leather - Determination of apparent density
ISO 2588:1985 Leather - Sampling - Number of items for a gross sample
ISO 2589:1972 Leather - Physical testing - Measurement of thickness
ISO 3376:1976 Leather - Determination of tensile strength and elongation
ISO 3377:1975 Leather - Determination of tearing load
ISO 3378:1975 Leather - Determination of resistance to grain cracking, and of crack index
ISO 3379:1976 Leather - Determination of distension and strength of grain - Ball burst test
ISO 3380:1975 Leather - Determination of shrinkage temperature
ISO 4044:1977 Leather - Preparation of chemical test samples
ISO 4045:1977 Leather - Determination of pH
ISO 4047:1977 Leather - Determination of sulphated total ash and sulphated water-insoluble ash
ISO 4048:1977 Leather - Determination of matter soluble in dichloromethane
ISO 5397:1984 Leather - Determination of nitrogen content and 'hide substance' - Titrimetric method
ISO 5399:1984 Leather - Determination of water-soluble magnesium salts - EDTA titrimetric method
ISO 5400:1984 Leather - Determination of total silicon content - Reduced molybdosilicate spectrometric method
ISO 5431:1999 Leather - Wet blue goat skins - Specification
ISO 5432:1999 Leather - Wet blue sheep skins - Specification
ISO 5433:1999 Leather - Bovine wet blue - Specification
ISO 11640:1993 Leather - Tests for colour fastness - Colour fastness to cycles of to-and-fro rubbing
ISO 11641:1993 Leather - Tests for colour fastness - Colour fastness to perspiration
ISO 11642:1993 Leather - Tests for colour fastness - Colour fastness to water
ISO 11643:1993 Leather - Tests for colour fastness - Colour fastness of small samples to dry-cleaning solutions
ISO 11644:1993 Leather - Test for adhesion of finish
ISO 11645:1993 Leather - Heat stability of industrial-glove leather
ISO 11646:1993 Leather - Measurement of area
ISO 15700:1998 Leather - Tests for colour fastness - Colour fastness to water spotting
ISO 15701:1998 Leather - Tests for colour fastness - Colour fastness to migration into elasticised poly (vinyl chloride)
ISO 15702:1998 Leather - Tests for colour fastness - Colour fastness to machine washing
ISO 15703:1998 Leather - Tests for colour fastness - Colour fastness to mild washing
ICS field 61.060 (Chaussures y compris les lacets)
ISO 3910:1983 Rubber boots, unlined moulded
ISO 6907:1994 Rubber footwear - Vulcanised resin rubber and vulcanised high-hardness rubber soling materials - Specification
ISO 9407:1991 Shoe sizes - Mondopoint system of sizing and marking
ISO 9986:1990 Composition cork for shoe outsoles
ISO 10335:1990 Rubber and plastics footwear - Nomenclature
ISO 18454:2001 Footwear - Standard atmospheres for conditioning and testing of footwear and components for footwear
ISO 20866:2001 Footwear - Test methods for insoles - Delamination resistance
ISO 20867:2001 Footwear - Test methods for insoles - Heel pin holding strength
ISO 20868:2001 Footwear - Test methods for insoles - Abrasion resistance
ISO 20869:2001 Footwear - Test methods for outsoles, insoles, lining and insocks - Water soluble content
ISO 20870:2001 Footwear - Ageing conditioning
ISO 20871:2001 Footwear - Test methods for outsoles - Abrasion resistance
ISO 20872:2001 Footwear - Test methods for outsoles - Tear strength
ISO 20873:2001 Footwear - Test methods for outsoles - Dimensional stability
ISO 20874:2001 Footwear - Test methods for outsoles - Needle tear strength
ISO 20875:2001 Footwear - Test methods for outsoles - Determination of split tear strength and delamination resistance
ISO 20876:2001 Footwear - Test methods for insoles - Resistance to stitch tear
ISO 20877:2001 Footwear - Test methods for whole shoe - Thermal insulation
(Leach 2002)
African Federation of Leather and Allied Industries (AFLAI) |
African Hide Trading
|
American Leather Chemists Association (Journal)
|
Asociación de la Indústria de la Piel para
el Comercio Exterior (Leather Industry Association of Spain for Foreign
Trade, ACEXPIEL) |
Asociación Española de Comercio Exterior de Empresarios Fabricantes de Curtidos (FECUREX) |
Bomar Conoceria S.p.A.
|
British Leather Confederation
| British School of Leather Technology |
Common Fund for Commodities
|
Compassion in World Farming Ltd (CIWF) |
Conceria Nuova Impala s.r.l.
|
Confederation of National Associations of Tanners and Dressers
of the European Union (COTANCE) |
Consultative Group on International Agricultural Research
(CGIAR)
|
Dermatech International Ltd |
East Hides Ltd |
Eastern and Southern Africa Leather Industries Association
(ESALIA)
|
Ermos International Corp
| European Confederation of the Footwear Industry (CEC) |
Food and Agriculture Organisation of the United Nations
| Federation Francaise de la Tannerie - Megisserie (FFTM) General Agreement on Tariffs and Trade (GATT) |
Genesis Ecotec s.r.l.
| GERIC European Network for the Leather Industry, TANNET |
International Agricultural Trade Research Consortium (IATRC) | International Council of Hides, Skins and Leather Traders Associations (ICHSLTA)Douglas House, Douglas Road
|
International Council of Tanners (ICT) |
International Fund for Animal Welfare (IFAW)
|
International Labour Office (ILO)4, route des MorrillonsCH-1211 |
International Livestock Research Institute (ILRI)
|
International Organisation for Standardisation (ISO)Case Postale 56CH-1211Genève 20 |
International Trade Centre (ITC), (UNCTAD/WTO)
|
Italprogetti Engineering s.r.l.
| LMC International |
LeatherXchange Maxi s.r.l.
|
National Association of Italian Manufacturers Footwear,
Leathergoods and Tanning Machinery (ASSOMAC) |
Natural Resources International (NRI)
| Office Malien du Betail & de la Viande Ibrahim Diane |
People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) |
Pittards plc
|
Pluripell s.r.l.
|
Societe Tan Aliz |
Society of Leather Technologist and Chemists (Journal) |
South African Skin Hide and Leather Council
|
Stam Bolas & Son
|
Syndicat de la Tannerie Française |
Syndicat Général des Cuirs et Peaux
| United Nations Economic Commission for Africa (UNECA) |
Union Nazionale Commercio Pelli Grezze
|
Unione Nazionale Industria Conciaria (UNIC) |
United Nations Conference on Trade and Development (UNCTAD)Palais des NationsCH-1211Genève 10Suisse
| United Nations Environment Programme |
United Nations Industrial Development Organisation (UNIDO)
| World Leather (magazine) |
World Trade Organisation (ancien GATT jusquen 1995) | |
(Leach 2002)
IATRC (International Agricultural Trade Research Consortium)
Ce consortium se propose d'améliorer la qualité et la pertinence de la recherche sur le commerce international des produits agricoles et l'analyse des politiques en:
Encourageant la recherche concertée.
Favorisant la communication entre chercheurs et analystes commerciaux venant d'universités, d'organismes gouvernementaux et du secteur privé de différents pays.
Améliorant la compréhension par le public des questions relatives au commerce international et aux politiques commerciales.
Conseil international des associations de négociants en cuirs et peaux (ICHSLTA)
L'un des principaux objectifs du conseil est de «promouvoir et d'organiser les actions concertées d'associations ... dans le monde entier en vue de promouvoir, développer et protéger le commerce des cuirs et peaux». Le conseil ne comprend que six membres européens à part entière (France, Royaume-Uni, Pays-Bas, Italie, Norvège et Suède) et six associés (Irlande, Belgique, Grèce, Espagne, Suisse et Turquie), si bien que l'organisation n'a pas toujours une portée entièrement internationale. Il n'y a qu'un seul membre à part entière en Afrique et un associé, l'Association éthiopienne des tanneurs et la Société namibienne de la viande, respectivement.
L'ICHSLTA est mieux connu dans le commerce des cuirs et peaux comme éditeur du Contrat international N° 6 pour les cuirs et peaux bruts (y compris les croûtes) et le Contrat international N° 7 pour le cuir fini. Ils sont largement utilisés par les acheteurs et vendeurs et notamment en matière d'arbitrage dans le cas de litiges contractuels. Le règlement de ces derniers pourrait autrement s'avérer très compliqué et coûteux dans le cas d'échanges internationaux. Les documents relatifs aux droits d'auteur sont disponibles sous diverses formes et dans différentes langues. Rares sont les négociants qui utilisent des factures pro forma (pour l'achat et la vente de cuirs et peaux) car ils ne disposent pas des détails supplémentaires nécessaires pour réduire les risques associés à ces échanges.
CIT (Conseil international des tanneurs)
Le principal objectif du CIT est de «promouvoir les intérêts de l'industrie du cuir au plan international». En Europe, en 2001, le CIT comprenait 16 membres (Autriche, Finlande, France, Allemagne, Hongrie, Islande, Irlande, Italie, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Espagne, Suède, Suisse, Turquie et Royaume-Uni) mais il n'avait qu'un seul membre en Afrique (Afrique du Sud). En 1996, le CIT et l'ICHSLTA ont demandé aux gouvernements d'éliminer les quotas, les impôts et les autres restrictions frappant le commerce international du secteur des cuirs, peaux et cuir fini, thèmes couverts par le chapitre 41 de l'Organisation mondiale des douanes.
(Y. Gibbs, 2002)
La fourniture de services d'information aux entreprises
Un assez grand nombre de ces services sont fournis par les moyens traditionnels et par la technologie de l'information et de la communication. Un exemple qui remonte assez loin est le «Service d'information pour l'industrie européenne de la chaussure» (ISEFI) actif entre 1995 et 1997. Il s'agissait d'un projet multipays qui tentait d'introduire l'échange électronique d'informations pour l'industrie de la chaussure, et contenait des images de matières premières, des catalogues de présentations de mode, des dessins de modèles en format électronique et des catalogues de produits finis. Le service devait être fourni par l'entremise d'un réseau public sous forme de texte, diagrammes et images, et la possibilité d'en tirer une vidéo. Les fonctions comprenaient l'exploration, l'interrogation et le commerce.
Un autre exemple est BLC, un site hébergé au Royaume-Uni, qui fournit d'abondantes informations sur le secteur du cuir. Y sont inclus une initiative d'étalonnage, des informations sur le maintien de la qualité des cuirs et peaux, des indications sur les lieux où est dispensée une formation à différents aspects de l'industrie du cuir et une grande quantités d'autres renseignements.
D'autres sites ont été établis dont certains ont une portée internationale et comprennent des membres africains.
La fourniture de services consultatifs aux entreprises
Malgré la recherche de sources de services consultatifs qui pourraient transférer des informations spécialisées, soit par des moyens traditionnels soit par le biais de la technologie de l'information et de la communication, aucun exemple spécifique de la fourniture de conseils particuliers aux entreprises n'a été trouvé. Les sites présentent des questions fréquemment posées, des avis génériques compris dans de courts articles, des livres blancs, etc. Cependant, l'utilisation d'Internet pour permettre aux entreprises d'accéder à des avis sur des questions particulières serait une intéressante application. On pourrait, par exemple, l'envisager comme un moyen d'offrir des services de «mentorat» dispensés par des experts industriels, avec communication par courrier électronique et vidéoconférences basée sur internet.
Favoriser l'accès aux réseaux
La fonction de base des marchés est de faciliter l'échange d'informations, de marchandises, de services et de paiements. Cette fonction comprend souvent:
Fournir des catalogues électroniques servant à montrer ce que les fournisseurs offrent.
Rapprocher les acheteurs et les fournisseurs par des processus dynamiques de commercialisation ou d'enchères électroniques.
Faciliter la conclusion de transactions entre sociétés par des services financiers et de soutien logistique.
Des portails ou des marchés peuvent aussi répondre aux besoins de gestion du secteur: en matière d'opérations commerciales, ces besoins comprendraient le traitement de l'information et la fourniture de réseaux de stockage et de communication. Les applications dans ce domaine pourraient inclure:
La diffusion de renseignements traités sur les achats par l'analyse des modèles d'achat.
La fourniture d'informations sur le produit et de compétences en matière d'achat pour améliorer les décisions concernant l'approvisionnement.
La fourniture d'une assistance visant à rationaliser le déroulement des opérations (automatiser certaines activités commerciales) et à promouvoir la collaboration interorganisations (partage de ressources communes, gestion concertée des projets) afin d'appuyer la gestion des opérations commerciales.
Les fournisseurs de ces systèmes devront également envisager les moyens d'encourager les sociétés à y participer. Lorsqu'elles connaissent déjà la technologie de l'information et de la communication, on pourrait prévoir des solutions visant à intégrer dans le marché les systèmes de fabrication finale des sociétés membres, les fournisseurs de services de tiers, la normalisation de la présentation des données pour l'échange de documents commerciaux et la mise en oeuvre de processus administratifs communs entre partenaires commerciaux, ainsi que la fourniture de services en matière d'analyses de système et de mise en oeuvre.
Un grand nombre de marchés et de portails sont conçus, dans une large mesure, pour offrir un accès aux fournisseurs, clients et autres parties prenantes de l'industrie. Les sociétés individuelles cherchent des fournisseurs particuliers en vue d'entreprendre une opération ponctuelle ou des partenaires à plus long terme, et à contacter ceux qui remplissent ces conditions. On les trouve normalement moyennant des systèmes de recherche préétablis en fonction de paramètres donnés. Cependant, il n'existe guère d'activités visant les communautés en développement. Il conviendrait d'approfondir ce point.
Un moyen intéressant de le faire serait au travers du site web INTELISHOE 'intégration et liaison des industries de la chaussure et auxiliaires». Ce site (lié à un projet de développement des entreprises) a été mis au point pour faciliter la gestion de réseaux de production disséminés de petites et moyennes industries intégrées verticalement dans la chaîne d'approvisionnement, et couvrant la production tant de chaussures que de leurs composantes. L'objectif général du projet est d'améliorer l'absorption des technologies IS par les petites entreprises du secteur de la chaussure et de stimuler l'utilisation novatrice de la technologie pour appuyer de nouveaux systèmes de travail.
Formation
Un certain nombre de programmateurs offrent des services de formation par des moyens traditionnels aussi bien que par les technologies de l'information et de la communication, y compris la création de compétences en matière de gestion.[54]
SIPECO est un projet européen visant à promouvoir de bonnes pratiques en matière d'utilisation de la technologie de l'information pour la conception et la fabrication du produit dans de petites sociétés du secteur de la chaussure. Il a pour objectif d'améliorer le niveau d'utilisation de cette technologie, d'évaluer les besoins qu'en ont les sociétés participantes et d'appliquer un nouveau système de conception et de fabrication de modèles.
SFMT est un programme de formation et un outil multi-médias interactif relatif aux technologies utilisées dans le secteur de la chaussure, fondé sur des cours de formation existants préparés pour le secteur, mais capable de tirer le plus grand parti possible des nouveaux médias, et assorti d'un manuel.
MIFI est un projet visant à dispenser une formation en matière de gestion et commercialisation, deux domaines influencés par les changements technologiques et du marché survenant dans l'industrie. Le projet aboutira à la publication d'un manuel et à la création d'un logiciel de formation pouvant servir à l'autoapprentissage.
Exemples d'initiatives dans des domaines fonctionnels
Commerce électronique: Un exemple intéressant dans ce domaine, en Inde cette fois-ci, est l'initiative des commerçants qui associent l'emploi d'Internet avec le recrutement de jeunes employés pour entreprendre des activités traditionnelles de commercialisation qui encourageraient les ventes à partir du site. Le projet a identifié les produits et les producteurs à inclure dans l'initiative, établi un site web pour les opérations afin de rendre disponibles les produits, et recruté et formé des commerçants au courtage électronique pour promouvoir l'initiative et fournir des services en ligne aux clients. Chaque négociant a été chargé d'un segment particulier de la production (présent sur le site) et a bénéficié d'un accès de 24 heures à Internet. Les négociants sont rémunérés sur la base d'une commission sur la vente. Le site couvre la totalité de l'opération. Les intermédiaires, qui jadis maintenaient très faibles les prix payés aux producteurs, n'y participent pas. Il est prévu d'accroître l'échelle du projet et d'ajouter de nouveaux éléments à la présence en ligne.
Production assistée par ordinateur: Pour encourager l'application de la technologie de l'information et de la communication au commerce, l'UE a lancé un certain nombre d'initiatives visant les petites et moyennes entreprises de l'industrie du cuir. Elles comprennent des programmes destinés à faciliter l'usage de la conception assistée par ordinateur dans le secteur de la chaussure, l'emploi du piquage assisté par ordinateur, l'élaboration de normes communes pour permettre la collaboration entre les entreprises, et le commerce électronique.
Cycle des opérations assisté par ordinateur: Il existe des exemples d'initiatives visant à appuyer l'introduction de la technologie de l'information et de la communication dans l'industrie du cuir en Afrique, Une application intéressante est 'buysouthafricaonline.com' pour l'achat de produits sud-africains en ligne qui fournit aux petites et moyennes entreprises une vitrine pour vendre leurs produits (bien que l'offre ne concerne pas directement l'industrie du cuir) et appuie le cycle tout entier des opérations, permettant aux sociétés de vendre n'importe où en Europe, aux Etats-Unis et en Australie à des prix de transport compétitifs et avec une certaine sécurité puisque la fabrique n'est payée que lorsque les marchandises ont été livrées à l'intermédiaire.
Un certain nombre d'initiatives ont été lancées pour appuyer la gestion par voie électronique de l'information, de la technologie et des biens matériels, des ressources financières, des ressources humaines, des réseaux et des alliances, y compris:
Collecte des renseignements commerciaux. Un exemple de cette initiative est la participation à l'exercice d'étalonnage. Le club d'étalonnage BLC couvre les sous-secteurs du bleu humide, de la tapisserie d'automobile et d'ameublement, de l'habillement et des petites peaux, des chaussures et des articles en cuir. Le dernier exercice, réalisé en 1996-97, a couvert plus de 50 pays. (http://www.blcleathertech.com/products/bench.htm)
Collecte d'informations techniques. Un exemple de cette initiative est le projet FAIR financé par l'UE qui collecte des informations relatives à l'amélioration de la qualité des cuirs et peaux, et montre les causes, les effets et les mesures possibles de prévention des défauts. Les conclusions du rapport FAIR sont disponibles sur le site web suivant:(http://www.blcleathertech.com/fair/hide.htm et http://www.blcleathertech.com/fair/conclude.htm)
Emploi de la technologie de l'information et de la communication pour renforcer l'efficacité des initiatives traditionnelles de création de capacités. Il existe aussi des activités de création de capacités traditionnelles, comme l'initiative ICE avec les pays africains, qui vise à créer les capacités des entreprises et à les mettre en contact direct avec le marché en invitant des représentants en Italie pour de courtes missions. Ces initiatives peuvent être rendues plus efficaces par le biais de la technologie de l'information et de la communication pour promouvoir les échanges et le travail concerté.
Applications potentielles du commerce et de la production électroniques aux petites et moyennes entreprises dans l'industrie du cuir
Domaine | Applications stratégiques | Avantages/ Conditions |
1. Commerce électronique | Redéfinir les segments- cibles. Trouver de nouveaux intermédiaires. | Introduit la société dans des segments plus étroits. Permet aux acheteurs d'intervenir au niveau des caractéristiques et de la conception du produit. |
2. Echange d'informations sur le marché | Communiquer avec des clients et parties prenantes actuels et potentiels. | Accroît la visibilité dans les portails et les marchés virtuels. Cependant, il faudra clarifier la capacité des entreprises clientes d'utiliser des systèmes électroniques. |
Utiliser Internet pour diffuser des informations aux clients et participer aux portails et aux catalogues en ligne. | Le site web doit être promu par les circuits traditionnels et la société doit s'assurer que les moteurs de recherche du site sont indiqués. | |
Utiliser comme catalogue interactif des bases de données relatives à des modèles de chaussures pour faciliter les négociations entre le producteur et les détaillants qui commandent le modèle. | | |
SHOEPRIS présente une nouvelle collection de chaussures sur marché. | Réduit les coûts de la livraison d'échantillons. | |
Collecter des données sur les visiteurs du site. Utiliser la base de données pour apprendre à connaître les caractéristiques des clients. | Permet de connaître les caractéristiques des clients et utilise l'information pour viser de petits groupes de clients. | |
3. Amélioration de la production et de la qualité assistée par ordinateur | Améliorer l'accès aux matières premières et aux intrants. Conception du produit assisté par ordinateur. CFAO pour la conception et la fabrication de semelles sur mesure. Introduire des systèmes souples pour la fabrication de chaussures au sein de la chaîne d'approvisionnement par la mise un place d'un système prototype de planification et contrôle. Utiliser un système spécialisé pour la coupe du cuir dans la fabrication de chaussures. Créer un système de mappage des défauts dans la tannerie afin de détecter les failles dans le cuir et d'en dresser une carte avant d'appliquer la couche de finissage. Utiliser l'Internet pour raccourcir la chaîne d'approvisionnement dans la distribution des marchandises. | Le système est suffisamment souple pour répondre aux variations de la demande, et assez puissant pour effectuer toutes les fonctions nécessaires, tout en étant à la portée des petites et moyennes entreprises. Permet le mappage complet d'une peau avant la coupe. Peut servir à former les coupeurs. Permet de rendre disponibles les produits dans le monde entier sans disposer d'un réseau de distribution mondial. |
Les exigences du marché couvrent un vaste éventail de questions relatives à la qualité des produits, aux délais de livraison et à l'emballage, domaines où l'image internationale des produits en cuir africains est encore négative. De ce fait, le commerce mondial du cuir a insisté pour que les courtiers agissent en qualité d'intermédiaires responsables entre les fournisseurs africains de cuirs semi-transformés ou transformés et les acheteurs étrangers, afin de réduire au minimum les plaintes des clients. Cependant, le recours aux courtiers est coûteux et accroît le temps des opérations.
La présente section présente en détail les exigences particulières du marché, alors que les appendices N° 1 à 6 fournissent des informations utiles pour les agents publics et privés engagés dans la production et l'exportation du cuir et des articles en cuir dans la chaîne d'approvisionnement africaine. A maints égards, les règlements relatifs à l'importation de cuirs et peaux d'Afrique ne diffèrent pas de ceux concernant les importations de toute autre partie du globe. De fait, au titre du système généralisé des préférences de l'UE, les importations en provenance de nombreux pays africains sont exemptes de droits de douane (jusqu'à 6,5 % sur les valeurs de port, assurance et fret) qui doivent normalement être payés pour certains matériels semi-transformés entrant en Europe.
Les exigences des importateurs présentées ici concernent principalement le marché européen et notamment le marché italien. Cependant, elles s'appliquent également aux marchés du Proche-Orient et de l'Extrême-Orient qui, avec l'Europe, absorbent plus de 80% des importations mondiales de cuirs et peaux.
Licences et certificats: Tant que le pays producteur permet l'exportation de cuirs, peaux et cuir semi-transformé, les procédures d'exportation à destination de l'UE ne sont pas trop complexes. Une licence d'importation est exigée pour commencer les opérations, et par la suite des certificats d'origine et de salubrité sont exigés pour chaque expédition. Pour certains pays d'Europe il pourrait être nécessaire que les importations arrivent à des points d'inspection à la frontière. Il pourrait être difficile d'importer des matériels de pays considérés comme incapables de fournir des certificats de salubrité mais il faudra résoudre ces problèmes au moment de la demande de la licence d'importation.
Emballage et étiquetage: L'emballage des matériels bruts et semi-transformés varie suivant le type de matériel et souvent suivant les préférences des clients. Bien que les exigences générales soient décrites dans les normes ISO pertinentes (Appendice 4), toute exigence particulière peut être spécifiée dans le Contrat international N° 6 pour les cuirs et peaux bruts (qui comprend aussi les croûtes), et le Contrat international N° 7 pour le cuir fini. Ces documents, publiés par l'ICHSLTA, sont très largement utilisés comme base contractuelle pour l'achat et la vente de cuirs et peaux et de matériels semi-transformés. Les contrats décrivent tous les aspects de l'échange, y compris les procédures à suivre en cas d'arbitrage.
Ci-après sont décrites les exigences relatives à l'emballage:
Les matériels devant être préparés secs, humides ou mouillés devront être protégés contre les changements qui pourraient influencer leur teneur en humidité et, dès lors, l'activité des produits chimiques qu'ils pourraient contenir. Les cuirs et peaux séchés, par exemple devront être protégés contre la pluie, l'humidité et la pénétration d'autres liquides.[55]
Le mode de transport: L'emballage pourrait avoir été fait sur mesure suivant le type (et la durée) du transport. Les cuirs semi-transformés, par exemple, qui doivent parcourir de longues distances par voie maritime pourraient avoir besoin d'autres produits chimiques pour les protéger et les stabiliser durant un voyage prolongé. En revanche, les cuirs et peaux légers transportés par avion auront sans doute besoin de moins de protection et aucun emballage lourd ne devra être utilisé.
L'acheteur du matériel prescrit normalement le type d'emballage qu'il désire, ainsi que les détails de l'étiquetage. De même, l'emballage et l'étiquetage font souvent partie des normes de classement utilisées dans de nombreux pays et pourraient aussi être sujets à la même procédure de «certification».
L'étiquetage est un détail souvent ignoré dans le commerce des cuirs et peaux, mais il est de plus en plus important pour la surveillance et le contrôle et est souvent exigé par la plupart des programmes d'assurance de la qualité. Différents types de cuirs et peaux et de cuirs préparés pourraient devoir être étiquetés individuellement, en lots ou collectivement, suivant les exigences des acheteurs. Indépendamment des exigences détaillées des acheteurs, les vendeurs doivent s'attacher à garantir que les étiquettes sont lisibles, précises et qu'elles correspondent à la documentation d'accompagnement..
Contrats: Etant donné la variété des types et sources de cuirs et peaux, et leur destination et leur usage, il est impossible de fournir des procédures simples et normatives pour les accords contractuels et les échanges de cuirs, peaux et articles en cuir. Cependant, les Contrats N° 6 pour les cuirs et peaux bruts, et N° 7 pour le cuir fini donnent, suivant les besoins des acheteurs et des vendeurs convenus conjointement, le détail des différentes normes qui sont applicables au commerce international des cuirs et peaux.
Les contrats internationaux sont des documents commerciaux munis de droits d'auteur qui ne peuvent être reproduits ici. Des exemplaires sont disponibles en divers formats et différentes langues auprès des sièges de l'ICHSLTA ou du CIT (appendice 6) ou d'organisations nationales qui leur sont affiliées.
De même que pour tous les documents légaux, l'utilité des contrats internationaux est limitée à la mesure dans laquelle ils peuvent être appliqués. Pour renforcer leur efficacité, ils servent aussi à l'arbitrage. Les arbitres sont des organisations acceptables tant par l'acheteur que par le vendeur. Bien qu'il ne s'agisse pas toujours d'un système parfait, les contrats internationaux éliminent un grand nombre des anomalies associées à l'utilisation, par exemple, des «factures pro forma» qui excluent de nombreux détails supplémentaires nécessaires pour réduire le risque associé à l'échange de marchandises.
Bien avant la présentation, la conclusion et la signature d'un contrat international, l'acheteur potentiel aura négocié la plupart des détails pratiques du marché avec le vendeur. Les producteurs sauront donc dès le démarrage de l'opération commerciale quelles sont leurs obligations.
Maintenir les communications avec les acheteurs: Si les négociants africains veulent établir des échanges durables et à plus long terme, ils devront nouer des liens étroits avec leurs clients. Les producteurs qui réussissent le mieux sont ceux qui comprennent ce que veulent leurs clients et le leur fournissent - et les personnes les plus indiquées pour leur dire ce que veulent les clients sont les clients eux-mêmes. Puisque les clients européens sont leurs principales cibles, les producteurs effectifs et potentiels d'Afrique doivent les consulter régulièrement. S'il est vrai que les communications avec les clients étaient jadis difficiles et coûteuses, elles sont devenues de plus en plus aisées, immédiates et bon marché grâce à Internet.
Les négociations entre les acheteurs et les vendeurs avant et durant la préparation des contrats internationaux prévoient l'établissement de circuits de communication entre les parties concernées. Il est essentiel que les communications soient maintenues pendant toute la durée d'une opération donnée. Bien que de nombreux acheteurs européens connaissent bien les problèmes de communication auxquels se heurtent certains pays africains, notamment dans les zones rurales reculées, ils veulent et doivent être mis au courant des nouveaux faits, ou de leur absence, en matière de stockage, manutention et transport de leurs achats.[56]
A cet égard, il convient de souligner que les acheteurs de cuirs et peaux européens ne sont pas déraisonnables, et ne s'attendraient pas à recevoir un chargement venant d'Afrique une semaine ou deux après leur commande. Mais si un chargement a été promis pour une date donnée deux mois plus tard, ils s'attendront à une livraison ponctuelle. Des communications régulières entre l'acheteur et le vendeur devraient favoriser les deux, et permettraient d'éviter des problèmes coûteux de planification et de production pour l'acheteur. Outre les problèmes de production et de planification, des retards dans la livraison pourraient aussi compromettre la qualité des matériels, et dès lors accroître les coûts pour l'acheteur.
Certification: Dans toute la mesure possible, il faudrait utiliser des normes nationales ou internationales de qualité pour la certification (Appendice 4) et les appliquer suivant les procédures recommandées. Elles comprendraient normalement la certification par une organisation désignée du pays ou d'ailleurs si le pays ne dispose pas d'une institution certifiée. De nombreuses expéditions de cuirs et peaux sont commercialisées sur la base de relations de longue date entre les deux parties concernées. Dans ces circonstances, il est inévitable que les nouveaux venus sur le marché, qui n'ont pas une réputation établie, seront désavantagés, d'où l'importance de la certification.
La fourniture d'échantillons de cuirs et peaux permettrait de surmonter l'aversion des acheteurs potentiels pour le nouveau venu. Cependant, les échantillons de cuirs et peaux font très souvent l'objet de préjugés inconscients, ou de mauvais traitements intentionnels pendant leur préparation. La plupart des importateurs sont très méfiants à l'égard des échantillons, sauf comme déterminant préliminaire d'un intérêt éventuel, puisqu'ils ne sont pas toujours considérés comme un indicateur fiable d'une expédition en vrac.[57]
Temps et modes d'approvisionnement: Alors que la plupart des tanneurs européens sont en mesure de commander et de recevoir des livraisons de cuirs et peaux venant d'Europe en trois semaines ou moins, il faut compter environ trois mois pour celles venant d'Afrique et de la plupart des autres parties du monde. De nombreux tanneurs cherchent à raccourcir leurs lignes d'approvisionnement en contournant les négociants ou agents internationaux traditionnels de cuirs et peaux, et en établissant des alliances stratégiques d'approvisionnement. Ces systèmes facilitent la traçabilité (provenance) des matières premières, qui est une importante exigence des systèmes de gestion de la qualité comme ISO 9000. A terme, la traçabilité donne l'occasion à des fournisseurs de confiance de tirer parti de la qualité de leurs matériels une fois qu'ils sont «connus» et appréciés par des utilisateurs particuliers.
Paiement: Divers modes de paiement sont disponibles pour les négociants. Une fois que le prix des marchandises a été établi, il faudra s'accorder sur d'autres coûts (transport, entreposage, assurance, droits de douane, taxes, etc.) par une négociation entre l'acheteur et le vendeur. De nombreux acheteurs et vendeurs auront leurs propres préférences et préjudices qui devront être énoncés avant de compléter la section financière du contrat international. A tout moment, le prix final à payer pourrait être influencé par des facteurs comme les tendances économiques des prix (si les prix des cuirs et peaux augmentent ou diminuent), la solvabilité des parties en jeu, etc. Les marchandises pourraient être payées à la livraison ou par des lettres de crédit révocables (jusqu'à 60 jours) ou une combinaison des deux.
Classement par qualités et tarification. Suivant les procédures de classement traditionnelles,[58] les cuirs et peaux exempts de défauts entrent dans la Catégorie I (parfaits), alors que ceux présentant de nombreux défauts graves entrent dans la Catégorie V (imparfaits) ou sont simplement éliminés. Toute qualité intermédiaire fait partie des catégories de II à IV. Les défauts qui sont pris en compte pendant le classement comprennent tous ceux qui pourraient compromettre la manufacture ultérieure du cuir.
L'emplacement du défaut est également important, du moins pour les cuirs. Des défauts dans le croupon sont normalement considérés comme plus graves que ceux sur les épaules, car le croupon est censé avoir les meilleures caractéristiques physiques. En revanche, un défaut sur le ventre ou les flancs ne serait pas jugé très sérieux parce que ces parties donnent des cuirs plus tendres et plus faibles, et les parties défectueuses sont facilement éliminés par le parage. Un troisième et dernier aspect du classement est l'intensité du défaut. La coupure peu profonde causée par le boucher, par exemple, sur la surface charnue pourrait être ignorée mais si la coupure pénètre et perfore le derme, elle serait considérée comme plus grave.
Les prix internationaux des cuirs et peaux sont sujets à des variations à court terme, et pourraient ne pas s'appliquer à tous les pays. Cependant, il faudrait tenir compte de certains facteurs lorsque l'on établit ou que l'on examine les prix. Les prix théoriques pour les cuirs bovins présentés au tableau A8.1, par exemple, pourraient laisser entendre que les cuirs séchés sont plus chers que les matériels salés ou frais. Cependant, il faut tenir compte du fait qu'après le traitement de conservation le poids des cuirs salés-humides, salés-secs et séchés équivaut à environ 80%, 60% et 50% pour cent du poids du matériel frais.
Tableau A8.1 Différences de prix basées sur la conservation
Mode de conservation | Prix ($EU/kg) |
Frais | 1,50 |
Salé-humide | 1,86 |
Salé-sec | 2,50 |
Sec-par suspension | 3,00 |
Lorsque l'on ne tient compte que de la taille, il est souvent estimé que les grands cuirs lourds devraient valoir davantage et procurer des prix plus élevés que les matériels légers et de petite taille, mais cette hypothèse est normalement incorrecte, bien que la surface utilisable soit certainement une caractéristique très importante pour le tanneur.
En fait, 1,0 kg de cuir «léger» donne une superficie supérieure à 1,0 kg de cuir «lourd». On s'attendrait donc qu'un cuir frais de 15 kg donne environ 17,5 dm² de cuir par kilogramme, alors que 30 kg de cuir ne donneraient que 13,5 dm² par kilogramme. Le rendement de la fleur est, dès lors, bien supérieur dans les petits cuirs. En outre, les petits cuirs proviennent normalement d'animaux jeunes et de petite taille présentant moins de défauts préalables à l'abattage. C'est très élevés pourquoi les petits cuirs (box-calf, par exemple) rapportent souvent des prix
Pays | Noms des participants invités | Adresse de courrier électronique | Téléphone | Adresse | Titre et société | Ont participé |
Algérie | M. Kara Nour Eddine |
| S.I.F.C.A | | Oui | |
Algérie | M. Benyounes Ahcene |
21321231605 | 1 Rue Kaddour | Chairman, General Manager, Leather Industry SPA | Oui | |
Bénin | M. Marouf Albert Balogoun | | | Cotonou 03 BP 2084 | | Oui |
Botswana | M. Kennedy Mmopi | | 267314236 | P.O Box 2414 | Managing Director, Kgalagadi Gameskin | Oui |
Burkina Faso | M. Ido Bossou |
226306688 | Ministère des ressources animales, Secrétariat général, Director of Livestock Production B.P. 7026 Ouagadougou 03 | Hides and Skins Expert | Non | |
Burundi | M. Bede Bedetse |
257228537 | Buragene Nr. 16 P.O. Box 1244 | General Manager, AFRITAN | Oui | |
Cameroun | M. Joseph Nkwamou |
2373370281 | P.O. Box 5702 | General Manager, SABELLE S.A. | Oui | |
Egypte | M. Mohammed Maher Abou El-Khair |
2027942416 | 8 Le- Tolombat St., Apt. 4 Garden City, | Managing Director, IDRAC+LTD | Oui | |
Erythrée | M. Semere Petros |
2911186742 | 8/10 - Idghet Street, P.O. Box 1491 | General Manager & Chairman of Eritrean Leather Association | Oui | |
Ethiopie | M. Mulugeta Atsebeha |
251 1156144 | Wereda 16, Kebele 25, P.O. Box 12898, | Chairman of Ethiopian Tanners Association | Oui | |
Côte d'Ivoire | M. Paul Klote |
| 06 B.P. 6579, Abidjan | | Oui | |
Kenya | M. Peter Mburu Gakwa |
2545700229 | P.O. Box 205 | Managing Director, Joapet Enterprises Ltd. | Oui | |
Kenya | Mme Muthoni Muturi |
2542446490/1 | ESALIA Secrétariat, P.O. Box 1391 Code 00606 | Coordinator ESALIA | Oui | |
Libye | M. El Hadi Abdulla Lawaiyeb | | 21851650643 | Rata Hoes Factory, Al Rabdba Area, P.O. Box 373 | General Manager, RATA SHOES FACTORY | Oui |
Malawi | M. Christopher Cyprian Kachiza |
2651774089 | Ministry of Commerce and Industry PO Box 30366, Lilongwe 3 Malawi | Director of Industry, Ministry of Commerce and Industry | Oui | |
Mali | M. Ibrahim Diane |
2232223858 | Avenue de la Liberte Porte 1992, BP 1382 Bamako, Mali | Directeur général adjoint, Office malien du bétail et de la viande (OMBEVI) | Oui | |
Maroc | M. Mohamed Aloulou | Fax: 212 23 32 47 22 | 21223324514/15 | CADITAZI, Mohammedia, Mohammedia/Moroc | Directeur central adjoint du groupe | Oui |
Namibie | M. Kevin Dawidow |
61215003 | P.O. Box 20098 Windhoek, Namibie | Chairperson Leather Association, NAKARA | Oui | |
Niger | Mme Arkiza Rabiatou Mindaoudou |
227725153 | Lux-Development S.A., Avenue des Nations, B.P.13254 Niamey, Niger | Reponsable Marketing, Programme du Developpement et de l'Artisant/Niger | Oui | |
Nigéria | M. Ebemezer Akanu Ebiam |
8046104095 | P.O. Box 2075, 11 Oyinkan, Ikoyi, Lagos, Nigéria | National President, Nigerian Association of Leather Products Industries | Oui | |
Nigéria | Mme Ibezim Justina Oluchi |
| P.O. Box 2075, 11 Oyinkan, Ikoyi, Lagos Nigéria | P.O. Box 2075, 11 Oyinkan Abayomi Drive, Lagos, Nigeria | Oui | |
Nigéria | M. Kandeh K. Yumkella |
23412672852 | P.O. Box 2075, 11 OyinkanIkoyi, Lagos, Nigéria | Représentant de l'ONUDI, P.O. Box 2075, 11 Oyinkan Abayomi Drive, Ikoyi, Lagos, Nigéria | Oui | |
Rwanda | Mme Annoncée Kuradusenge |
250574725 | Ministère du commerce, de l'Industrie et du tourisme B.P. 73 Kigali, Rwanda | Promotion des Investissements, Ministère du commerce, de l'industrie et du tourisme | Oui | |
Sénégal | M. Lamine Gueye |
2218219125 | 37 Avenue Pasteur, B.P 67 Dakar, Sénégal | PROTET PAPEL | Oui | |
Afrique du Sud | M. Andre Pelser |
271218649315 | Mossop Western Leathers, P.O. Box 501, Wellington, Afrique du Sud, 7654 | Managing Director, MOSSOP Western Leathers | Non | |
Soudan | M. Amir M. El Kobani |
471717/16 | Afrotan, P.O. Box 1103 Kharthoum, Soudan | General Manager AFROTANS & Chairman Leather+ Footwear Chamber | Non | |
Tanzanie | M. Elibariki Mmari |
255744481070 | Station Road, P.O. Box 2781 Mwanza, Tanzanie | Managing Director, JAE Tanzania Ltd | Oui | |
Tchad | M. Esperabe Jean Marc |
235297959 | B.P. 484 Njamena, Tchad | Directeur général, ESPERABE PEAUX EXPORT | Oui | |
Tunisie | M. Mohamed Ben Abdallah |
| Centre national du cuir et de la chaussure, 17 Rue du cuir - Z. I Sidi Rezig 2033 Tunis, Tunisie | | Oui | |
Ouganda | M. Emmanuel Mwebe |
25641222551 | Uma Showaraound Lugogo, P.O. Box 1307 Kampala, Ouganda | General Manager, Uganda Leather and Allied Industries Association | Oui | |
Zambie | M. Chris Spyron |
2601221580 | Lumumba Road P.O Box 32822 Lusaka, Zambie | Managing Director, KEMBE Group | Oui | |
Zimbabwe | M. Beverly Jack |
26391254873 | P.O. BOX UA 406, Kwame Nkrumah Avenue, Harare, Zimbabwe | Executive Director, Leather and Allied Industries Federation of Zimbabwe | Oui | |
Suède | M. Juhani Berg |
4641460588 | Noeteboda 134, 277 45 St. Olof, Suède, Finlande | Senior H/S Leather and Leather Products Expert | Oui | |
Autriche | Mme. Aurelia Calabro |
431260265381 | Wagramestrasse, P.O. Box 300, A-1400 Vienne | Industrial Development Officer, PTC/AGRUNIDO | Oui | |
ALFAI | M. Hechmi Cherif | Fax: +216 71 799 270 | | 17, Rue Abderrahman Djaziri 12002 Tunis, Tunisie | | Oui |
ESALIA | M. Samuel Kiruthu |
| ESALIA Secrétariat P.O. Box 1391Code 00606 Nairobi, Kenya | | Oui |
[52] 403,3 millions de Br. 5,80 Br =1 $EU. [53] Pas à court terme et simple. [54] Lorganisation dun séminaire de diffusion de linformation fait partie de ce type de programme. [55] Les matériels doivent ausi être protégés conte les insectes, la vermine et les dommages mécaniques [56] Si un chargement, par exemple, est abandonné dans un entrepôt, les acheteurs devraient en être informés, même si la solution au problème n'a pas encore été trouvée. [57] Cipriani (2002). [58] Un système de classement pour les cuirs et peaux a été mis au point au titre du projet de lONUDI, US/RAF/88/100 et appliqué par ESALIA. Il est maintenant utilisé dans un certain nombre de pays africains dans le cadre de projets parrainés par le Fonds commun. |