Le texte de la Convention de Rotterdam sur la Procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font lobjet dun commerce international a été adopté lors dune réunion de plénipotentiaires à Rotterdam le 10 septembre 1998. La Convention est entrée en vigueur le 24 février 2004. Pour ceux qui ne connaissent pas bien les détails de la Convention, les obligations des pays participants et le fonctionnement de la Convention peuvent sembler complexes et difficiles à mettre en uvre.
Le présent document a pour objet principal de donner des indications aux autorités nationales désignées (AND) au sujet des droits et obligations des Parties au titre de la Convention.
Pour faciliter le travail des AND, ce guide se compose des parties suivantes:
À lintention des pays, des informations de base et contextuelles sur lobjet et la fonction de la Convention de Rotterdam.
Des explications, étape par étape, rédigées dans une langue simple, relatives aux responsabilités des pays en tant que Parties à la Convention. Chaque section de ce guide peut être utilisée séparément; cest pourquoi il peut y avoir des répétitions dune partie à lautre.
Une liste récapitulative, destinée aux AND, des mesures qui doivent être prises conformément à la Convention.
On trouvera en annexe au guide le texte de la Convention et les formulaires et instructions élaborés à lappui des principaux articles du dispositif (Annexes 7.3 et 7.5 respectivement). Ils sont reproduits ici afin de fournir des références complètes sur la mise en uvre de la Convention de Rotterdam. Une section consacrée aux "Questions fréquentes" a également été incorporée sur la base de lexpérience du Secrétariat à ce jour en collaboration avec les pays pour la mise en uvre de la Convention (Annexe 7.6). Ce document dorientation, et en particulier la section "Questions fréquentes" ne saurait constituer une interprétation de la Convention, mais vise plutôt à fournir des indications simples aux gouvernements. Le site Web de la Convention de Rotterdam (www.pic.int) est une importante source dinformations à jour sur le fonctionnement et létat de la mise en uvre de la Convention. On y trouve tous les formulaires et instructions pertinents, rapports de réunion, etc.
La production, le commerce et lemploi croissants de produits chimiques pendant les années 60 et 70 ont coïncidé avec une prise de conscience et une inquiétude grandissantes concernant les risques que lusage de produits chimiques dangereux pouvait comporter pour la santé des personnes et lenvironnement. En outre, on craignait que les mesures de réglementation prises dans certains pays pour interdire ou réglementer lemploi de certains produits chimiques naboutissent à lexportation de ces mêmes produits chimiques vers dautres pays où les systèmes réglementaires, les infrastructures et les ressources étaient parfois insuffisants pour évaluer et contrôler les risques.
Pour répondre à ces préoccupations, la FAO a élaboré le Code international de conduite pour la distribution et lutilisation des pesticides (le Code). Celui-ci a été adopté en 1985 et amendé en 1989, puis en novembre 2001, pour tenir compte de lévolution des tendances en matière de lutte contre les organismes nuisibles et de gestion des pesticides. Parallèlement à ces initiatives, le PNUE a élaboré les Directives de Londres applicables à léchange de renseignements sur les produits chimiques qui font lobjet du commerce international pour aider les pays à gérer les risques liés aux produits chimiques industriels.
En 1989, le Code de conduite de la FAO et les Directives de Londres ont tous deux été modifiés pour tenir compte des problèmes liés à lexportation de pesticides en provenance dun pays qui avait lui-même interdit ces pesticides sur son territoire. À ce moment-là, les organes directeurs de la FAO et du PNUE sont convenus de coopérer ensemble et en 1992, ils ont mis en uvre un programme conjoint sur la procédure dinformation et de consentement préalables PIC. Celle-ci, connue sous le nom de procédure PIC initiale, a été en vigueur jusquà ladoption du texte de la Convention de Rotterdam en septembre 1998.
La procédure PIC initiale a été appuyée par le Groupe dexperts mixte FAO/PNUE sur linformation et le consentement préalables, mis en place pour fournir une assistance technique à lévaluation des produits chimiques pouvant être visés par cette procédure. Pendant cette période, le Groupe dexperts sest réuni huit fois et il est convenu dassujettir à la procédure PIC 17 pesticides, 5 préparations pesticides extrêmement dangereuses et 5 produits chimiques industriels.
Programme Action 21 de la CNUED, Chapitre 19
En 1992, la Conférence des Nations Unies pour lenvironnement et le développement (CNUED) a recommandé que la procédure PIC soit ultérieurement perfectionnée pour devenir un instrument juridiquement contraignant (Action 21, Chapitre 19, paragraphe 19.39d). Pour donner suite à cette recommandation, le Conseil de la FAO est convenu, à sa cent septième session en novembre 1994, que "le Secrétariat devrait poursuivre la préparation dun projet dinstrument juridiquement contraignant sur lapplication de la procédure PIC dans le cadre du programme conjoint FAO/PNUE sur le PIC et en coopération avec les autres organisations internationales et non gouvernementales concernées". Le Conseil est également "convenu que lOrganisation chercherait à mobiliser des ressources, conjointement avec le PNUE, pour financer la préparation et la conclusion dun instrument juridiquement contraignant". Ensuite, le Conseil dadministration du PNUE, à sa dix-huitième session, en mai 1995, a autorisé le Directeur exécutif du PNUE à créer et à convoquer, de concert avec la FAO, un comité intergouvernemental de négociation ayant pour mandat délaborer un instrument international juridiquement contraignant propre à assurer lapplication de la procédure PIC dans le cas de certaines substances chimiques et de certains pesticides dangereux qui font lobjet dun commerce international (Décision GC 18/12).
À partir de mars 1996, le PNUE et la FAO ont organisé cinq réunions du Comité de négociation intergouvernemental(CNI). Des gouvernements, des organisations intergouvernementales et non gouvernementales ont assisté aux sessions de négociation. La cinquième et dernière session de négociation sest tenue à Bruxelles(Belgique)du 9 au 14 mars 1998.
Le texte de la Convention convenue à la cinquième session du CNI a été adopté le 10 septembre 1998 à Rotterdam (Pays-Bas), sous le nom de "Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font lobjet dun commerce international". À ce moment-là, 62 gouvernements au total ont signé la Convention et 80 gouvernements ont signé lActe final.
La Convention est restée ouverte à la signature au Siège de lONU à New York du 12 septembre 1998 au 10 septembre 1999, date à laquelle 72 États et une organisation dintégration économique régionale avaient signé la Convention.
La Conférence est convenue que les 27 produits chimiques visés par la procédure PIC initiale devraient être inscrits à lAnnexe III de la Convention.
La Conférence a également adopté une résolution sur les mesures provisoires de façon que la procédure PIC initiale puisse continuer à sappliquer en attendant lentrée en vigueur de la Convention et préparer son fonctionnement effectif une fois quelle entrera en vigueur. La résolution apportait des changements à la procédure PIC initiale afin de laligner sur les dispositions figurant dans la Convention. Pendant la période intérimaire, la procédure PIC a été ensuite connue sous le nom de procédure PIC provisoire. Pendant la période intérimaire, tout État ou organisation dintégration économique régionale ayant nommé une autorité nationale désignée (AND) a été considéré comme participant à la procédure PIC provisoire. La FAO et le PNUE ont assuré conjointement le secrétariat.
La Convention de Rotterdam est entrée en vigueur le 24 février 2004, soit 90 jours après le dépôt à New York du cinquantième instrument de ratification, dacceptation ou dadhésion à la Convention. La première réunion de la Conférence des Parties a été convoquée en septembre 2004.
Lobjectif général de la Convention est dencourager le partage des responsabilités et la coopération entre Parties dans le domaine du commerce international de certains produits chimiques dangereux, a fin de protéger la santé des personnes et lenvironnement contre des dommages éventuels et de contribuer à lemploi écologiquement rationnel de ces produits.
Les produits chimiques pouvant relever de la Convention de Rotterdam sont des produits chimiques industriels et des pesticides qui ont été interdits ou strictement réglementés pour des raisons de santé des personnes et denvironnement. Un groupe de pesticides appelés préparations pesticides extrêmement dangereuses est également visé. Il sagit de préparations pesticides dont on a constaté quelles provoquent des problèmes pour la santé des personnes ou lenvironnement dans les conditions demploi dans un pays en développement ou un pays en transition.
Au moment de ladoption du texte de la Convention (septembre 1998), les 27 produits chimiques énumérés à lAnnexe III de la Convention comprenaient 17 pesticides, 5 préparations pesticides extrêmement dangereuses et 5 produits chimiques industriels. Entre septembre 1998 et lentrée en vigueur de la Convention, 15 produits chimiques supplémentaires ont été identifiés pour être assujettis à la procédure PIC provisoire. Pour une liste des produits chimiques actuellement inscrits à lAnnexe III de la Convention de Rotterdam, consulter le site Web de la Convention de Rotterdam www.pic.int ou lAnnexe II de la Circulaire PIC la plus récente (voir la Section 3.3.1).
Ce que la Convention est
La Convention est un accord environnemental multilatéral dont le principal objectif est de protéger la santé des personnes et lenvironnement. Pour ce faire, elle facilite léchange de renseignements sur les produits chimiques qui ont été interdits ou strictement réglementés par un ou plusieurs gouvernements nationaux, ainsi que sur des préparations pesticides extrêmement dangereuses provoquant des problèmes dans les conditions demploi dans les pays en développement ou en transition.
La procédure PIC fait partie intégrante de la Convention de Rotterdam. Pour les produits chimiques inscrits à lAnnexe III de la Convention, elle donne aux pays un moyen dévaluer les risques associés à leur emploi et de décider sils autoriseront ou non des importations futures. Elle fournit également un moyen dobtenir officiellement et de diffuser les décisions des pays concernant les importations futures de ces produits chimiques. Les Parties exportatrices sont obligées de veiller à ce que les exportations qui sont effectuées ne soient pas contraires à ces décisions.
Dans les cas où un produit chimique a été interdit ou strictement réglementé par un pays exportateur, mais nest pas visé par la procédure PIC (cest-à-dire que le produit chimique nest pas inscrit à lAnnexe III de la Convention), ce même type de renseignements doit néanmoins être fourni par le pays exportateur.
Ce que la Convention nest pas
Linscription dun produit chimique à lAnnexe III de la Convention de Rotterdam ne constitue pas une recommandation dinterdiction ou de réglementation stricte de son emploi. La décision dinscription dun produit chimique à lAnnexe III de la Convention est déclenchée par la mesure de réglementation finale visant à interdire ou à réglementer strictement le produit chimique dau moins deux Parties appartenant à deux régions PIC différentes (voir Section 1.4.4). Les préparations pesticides posant des problèmes dans les conditions demploi dune Partie qui est un pays en développement ou un pays en transition peuvent également être incluses. Les Parties à la Convention sont censées prendre leurs propres décisions en toute connaissance de cause quant à limportation future et à lemploi des produits chimiques inscrits à lAnnexe III et visés par la procédure PIC. Il nest pas prévu que ces produits chimiques soient automatiquement visés par des mesures de réglementation nationales visant à en interdire ou à en réglementer strictement lemploi.
Il existe dautres conventions internationales pour la gestion des produits chimiques, outre la Convention de Rotterdam. Il sagit notamment de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants et de la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination. Ces divers accords visent à gérer les produits chimiques, mais ils ont un champ dapplication, des objectifs et des fonctions distincts.
Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants
La Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants vise à éliminer ou à réglementer la production et lemploi de tous les polluants organiques persistants produits intentionnellement (cest-à-dire les produits chimiques industriels et les pesticides). Elle vise également à continuer à réduire au minimum et, lorsque cela est possible, à parvenir en dernier lieu à éliminer les émissions de polluants organiques persistants produits non intentionnellement tels que les dioxines et les furanes.
La Convention sappliquera initialement à 12 produits chimiques. Six des pesticides et deux des produits chimiques industriels relevant de la Convention de Stockholm sont également visés par la Convention de Rotterdam. Il sagit des produits suivants: biphényles polychlorés (PCB), aldrine, dieldrine, DDT, chlordane, hexachlorobenzène, toxaphène et heptachlore.
Il importe de reconnaître que les produits chimiques sont visés par la Convention de Stockholm sur la base dune série précise de caractéristiques, notamment leur toxicité, leur potentiel de bioaccumulation, leur persistance dans lenvironnement et leurs mouvements transfrontières vers des endroits éloignés de leur lieu démission. Cependant, il est à noter que les produits chimiques ne sont pas visés par la Convention de Stockholm du fait dune quelconque mesure de réglementation nationale visant à interdire ou à réglementer strictement leur emploi. Les produits chimiques présentant une ou plusieurs des caractéristiques indiquées plus haut qui sont assujettis aux mesures de réglementation finale visant à les interdire ou à réglementer strictement leur emploi pourraient être visés par la Convention de Rotterdam. Par conséquent, certains produits chimiques seront assujettis aux deux Conventions. En dernier ressort, on prévoit que la plupart, si ce nest la totalité des pesticides et des produits chimiques industriels identifiés pour être incorporés dans la Convention de Stockholm auront déjà été assujettis à la Convention de Rotterdam. Pour tout complément dinformation sur la Convention de Stockholm, on peut consulter le site www.pops.int.
Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination
La Convention de Bâle met en place un mécanisme mondial pour le contrôle des mouvements transfrontières des déchets dangereux et autres déchets. Elle a des similitudes avec la Convention de Rotterdam du fait quelle favorise léchange de renseignements et contient des dispositions de contrôle des échanges. La Convention de Rotterdam exclut spécifiquement les déchets. Par conséquent, un produit chimique qui est devenu un déchet relèvera du champ dapplication de la Convention de Bâle plutôt que de la Convention de Rotterdam. Pour tout complément dinformation sur la Convention de Bâle, on peut consulter le site www.unep.ch/basel/.
La procédure PIC de consentement préalable en connaissance de cause sapplique aux produits chimiques inscrits à lAnnexe III de la Convention. Pour chacun de ces produits chimiques, un document connu sous le nom de Document dorientation des décisions est préparé et envoyé à toutes les Parties et les invite à prendre une décision quant à savoir si elles autorisent ou non des importations futures de ce produit chimique. Ces décisions, connues sous le nom de réponses concernant limportation future dun produit chimique, sont envoyées au Secrétariat. Celui-ci rassemble ces décisions et les distribue à toutes les Parties tous les six mois par lintermédiaire de la Circulaire PIC (voir Section 3.3.1).
Toutes les Parties sont tenues de veiller à ce quil ny ait pas dexportations de produits visés par la procédure PIC contraires à la décision dun pays importateur. Cela signi?e quune exportation ne doit pas être effectuée vers une Partie qui a indiqué quelle ne souhaite pas recevoir dimportations de ces produits chimiques. De même, si le pays importateur a indiqué quil autorisera les importations sous réserve de certaines conditions, alors la Partie exportatrice doit veiller à ce que les exportations vers cette Partie importatrice soient assujetties à ces conditions.
Lélément essentiel est que les exportations de ces produits chimiques en provenance de Parties exportatrices ne doivent pas seffectuer sans le consentement préalable en connaissance de cause de la Partie importatrice.
La Convention contient plusieurs dispositions relatives à léchange de renseignements. Ainsi, les Parties doivent recevoir des récapitulatifs de toutes les notifications de mesures de réglementation finale visant à interdire ou réglementer strictement des produits chimiques ainsi que les propositions relatives à des préparations pesticides extrêmement dangereuses. La Convention fait obligation aux Parties qui ont interdit ou strictement réglementé un produit chimique sur leur territoire de notifier aux diverses Parties importatrices la première exportation proposée pendant chaque année civile (voir Section 4 Notification dexportation). Les exportations de ces produits chimiques, ainsi que de ceux qui sont visés par la procédure PIC (inscrits à lAnnexe III), doivent être étiquetées de façon appropriée et accompagnées de renseignements principaux concernant la santé et la sécurité sous forme de fiche technique de sécurité. En outre, les Parties ont accès aux informations concernant les AND de toute autre Partie. La Convention contient également des obligations générales pour la fourniture de renseignements sur les produits chimiques qui doivent être mis à la disposition du public, et communiqués à la demande dautres Parties.
Texte de la Convention de Rotterdam
Le texte de la Convention énonce les dispositions et obligations qui sappliquent à toutes Parties. On trouvera le texte intégral de la Convention à lAnnexe 7.3 au présent document. Les versions du texte de la Convention en six langues (anglais, arabe, chinois, espagnol, français, russe) peuvent être obtenues auprès du Secrétariat ou téléchargées à partir du site Web de la Convention de Rotterdam (www.pic.int).
Formulaires et instructions
Le Secrétariat a préparé une série de formulaires et dinstructions a fin de faciliter la mise en uvre des principaux articles du dispositif de la Convention. Il sagit des formulaires suivants:
Formulaire de notification de la mesure de réglementation finale et instructions (Article 5)
Formulaire de réponse du pays importateur et instructions (Article 10)
Formulaire de rapport sur les préparations pesticides extrêmement dangereuses (un pour les empoisonnements humains et un pour les accidents environnementaux) et instructions (Article 6).
Des exemplaires de ces formulaires ont été reproduits à lAnnexe 7.5 du présent guide. Des exemplaires supplémentaires peuvent être obtenus auprès du Secrétariat ou téléchargés à partir du site Web de la Convention de Rotterdam (www.pic.int). |
Circulaire PIC
La Circulaire PIC est lun des principaux rouages de la Convention de Rotterdam. Elle fournit des renseignements aux Parties concernant létat de la mise en uvre de la Convention et en particulier répond aux conditions énoncées dans les Articles 4, 5, 6, 7, 10, 11 et 14 de la Convention au sujet des communications entre le Secrétariat et l es Parties.
La Circulaire PIC est distribuée par le Secrétariat à toutes les Parties tous les six mois, en juin et en décembre. Elle contient:
des résumés de notifications des mesures de réglementation finale pour des produits chimiques interdits ou strictement réglementés ainsi que des pro positions visant à inclure des préparations pesticides extrêmement dangereuses;
une liste des produits chimiques inscrits à lAnnexe III visés par la procédure PI C;
des décisions dimportation pour tous les produits chimiques visés par la procédure PIC;
une liste des pays qui nont pas communiqué de décisions relatives à limportation d es produits chimiques visés par la procédure PIC;
les coordonnées de lensemble des AND; des demandes de renseignements dun pays au sujet du transit de produits chimiques inscrits à lAnnexe III de la Convention sur son territoire.
On trouvera une description détaillée du contenu de la Circulaire PIC à lAnnexe 7.2 du présent guide. |
Documents dorientation des décisions (DOD)
Un document dorientation des décisions est préparé pour tout produit chimique inscrit à lAnnexe III de la Convention et visé par la procédure PIC. Il établit les divers emplois du produit chimique visé par la procédure PIC et contient des renseignements essentiels sur celui - ci, notamment la catégorie de danger dont il relève, des sources supplément aires dinformation sur le produit et des renseignements sur les solutions de remplacement possibles.
Pour les produits chimiques interdits ou sévèrement réglementés, il contient des données précises sur les mesures de réglementation de deux ou plusieurs Parties qui ont abouti à linscription du produit chimique à lAnnexe III et un résumé de lévaluation du risque et la documentation dappui prise en compte à l appui de ces mesures de réglementation. On
Pour les préparations pesticides extrêmement dangereuses, il comprend u ne description des modes courants et reconnus d emploi de la p réparation dans le pays dont émane la proposition ainsi que des incidents liés à la préparation qui ont été pris en compte dans la décision de linscrire à lAnnexe III.
Un document dorientation des décisions ne saurait être la seule source dinformation sur un produit chimique et nest ni mis à jour, ni révisé après s on adoption. Les renseignements supplément aires présentés par les Parties pour les produits inscrit s à l Annexe III s ont diffusés sur le site Web de la Convention de Rotterdam (www.pic.int).
On trouvera un e description détaillée du contenu d un DOD à lAnnexe 7.1 du présent guide. |
Les Parties et leurs autorités nationales désignées (AND)
Pour la Convention de Rotterdam, on entend par "Parties" les pays ou les organisations dintégration économique régionale (OIER) qui ont ratifié, accepté, approuvé la Convention ou qui y ont adhéré. Les Parties sont tenues de désigner une ou plusieurs AND qui sont le (s) point(s) de contact principal/aux pour les questions concernant le fonctionnement de la Convention et qui sont autorisées à sacquitter des fonctions administratives nécessaires à lapplication de la Convention. On trouvera sur le site Web (www.pic.int) de la Convention de Rotterdam une liste à jour des Parti es à la Convention de Rotterdam, ainsi que les coordonné es d e leurs AND respectives.
Secrétariat
Le Secrétariat de la Convention de Rotterdam est assuré conjointement par la FAO et le PNUE. Les fonctions du Secrétariat sont énoncées à lArticle 19 de la Convention. En bref, le Secrétariat est chargé de prendre les dispositions administratives nécessaires pour l es réunions de la Conférence des Parties et de ses organes subsidiaires, en sassurant que les renseignements nécessaires devant accompagner les notifications de mesures de réglementation finale et les propositions relatives à des préparations pesticides extrêmement dangereuses ont été fournis, en facilitant lassistance aux Parties en développement, en facilitant léchange de renseignements entre Parties e t en assurant la coordination avec les autres organisations internationales.
Conférence de s Parties (CDP)
Une Conférence des Parties (CDP) supervise lapplication de la Convention. La CDP est composée de pays ou organisations dintégration économique régionale qui ont ratifié, accepté, approuvé la Convention ou qui y ont adhéré. La Conférence des Parties est lorgane chargé de la prise de décisions concernant les amendements à la Convention, y compris les amendements aux Annexes, par exemple à l'Annexe III de la Convention, dans laquelle les produits chimiques visés par la procédure PIC sont énumères
Comité détude des produits chimiques (CEC)
LArticle 18 de la Convention concerne la création dun organe subsidiaire appelé le Comité détude des produits chimiques. Celui-ci examine les renseignements pertinents dappui pour les produits chimiques proposés, y compris les préparations pesticides extrêmement dangereuses, conformément aux renseignements à fournir et aux critères énoncés dans la Convention. Le Comité détude des produits chimiques recommande à la Conférence des Parties linscription ou la non-inscription dun produit chimique à lAnnexe III de la Convention et son assujettissement à la procédure PIC. Les membres du Comité détude des produits chimiques sont des experts en gestion des produits chimiques désignés par les gouvernements et nommés par la CDP. La Convention précise que les membres du Comité sont nommés sur la base dune répartition géographique équitable, de telle manière quun équilibre soit assuré entre les Parties qui sont des pays développés et les Parties qui sont des pays en développement. Pour tout complément dinformation sur le fonctionnement du Comité détude des produits chimiques et sur le processus par lequel les produits chimiques sont ajoutés à lAnnexe III, voir la Section 2.3 du présent document. Pour tout renseignement sur la composition du Comité, consulter le site Web de la Convention de Rotterdam (www.pic.int).
Régions considérées aux fins de la procédure PIC
LArticle 5 de la Convention dispose que lorsque le Secrétariat a reçu, pour un produit chimique donné, au moins une notification émanant de deux régions différentes considérées aux fins de la procédure PIC, il transmet ces notifications au Comité détude des produits chimiques. Pour tout renseignement sur la composition des régions considérées aux fins de la procédure de consentement préalable en connaissance de cause, consulter le site Web de la Convention de Rotterdam (www.pic.int).
[1] On trouvera à
l'Annexe 7.3 du présent guide le texte intégral de la
Convention. |