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Introduction


De nombreuses conventions et déclarations internationales ont été adoptées par l'Assemblée générale des Nations Unies afin de promouvoir l'égalité des droits des hommes et des femmes. Cependant, force est de constater qu'en dépit de tous ces instruments, les femmes sont toujours l'objet d'importantes discriminations qui constituent une violation flagrante des principes de l'égalité des droits et du respect de la dignité humaine, entravant ainsi leur participation à la vie sociale, politique, économique et culturelle de leur pays.

En effet, dans les pays en développement, les femmes rurales représentent la catégorie la plus pauvre et la plus défavorisée. C'est pourquoi, l'Assemblée générale des Nations Unies, en tenant compte de ces préoccupations majeures ont décidé d'adopter la Convention sur l'élimination de toutes formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDEF) dans leur résolution 34/180 du 18 décembre 1979, entrée en vigueur le 3 septembre 1981. En bref, cette Convention qui tire sa source de la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948 et de la Charte des Nations Unies du 26 juin 1945, définit l'égalité des droits pour les femmes, et entend les défendre et les promouvoir.

Afin que la Convention soit mise correctement en application, des obbligations pour lutter contre la discrimination ont été imposées aux états qui y adhèrent, qui étaient 180 en mars 2005 et qui sont appelés États parties. De leur côté, les États parties se sont engagés à prendre des mesures appropriées en vue de la défense et de la promotion des droits civils, économiques et sociaux-culturels des femmes par l'adoption de lois et de politiques sur le droit au travail, l'accès équitable à l'emploi, droits fonciers, le droit à la sécurité, le droit d'organiser des groupes d'entraide et des coopératives, droit à l'instruction et à la formation, droit de participer à toutes les activités de la communauté, etc.

De plus, les États parties ont accepté une revue périodique et au besoin la révision, l'abrogation ou l'extension des lois prises dans le cadre susvisé en fonction de l'évolution des connaissances techniques et scientifiques. A ce propos, il est important de rappeler que la FAO joue un rôle fondamental en matière de défense des droits des femmes rurales et de mise en place de programmes favorisant leur participation au développement agricole et rural. A titre indicatif, le Sommet mondial de l'alimentation de 1996, puis le Sommet de l'alimentation: cinq ans après et le plan à moyen terme: Cadre stratégique de la FAO 2000-2015 n'ont de cesse de poursuivre l'objectif primordial de soutenir la femme rurale.


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