MAURITANIE :

Les perspectives pour les cultures pluviales ("dieri") sont très mauvaises, à cause du temps sec de juillet, tandis que les perspectives pour les cultures de décrue et les cultures irriguées restent incertaines. Le temps sec du mois de juillet, faisant suite aux premières pluies de juin, a sévèrement affecté les cultures pluviales ("dieri"). La production dieri représente environ un tiers de la production totale de céréales, lors d'une année normale. Les pluies ont repris début juillet dans les régions du sud et du sud-est, permettant les resemis. Dans les régions du Brakna et du Traza, situées à l'ouest, qui n'ont reçu les premières pluies significatives que pendant la première décade de septembre, les semis sont encore en cours. Du fait de rendements potentiels affectés et de superficies cultivées réduites, les perspectives pour les cultures pluviales ("dieri") sont très mauvaises. Les perspectives de récolte dans les bas-fonds, sous les barrages, et pour les cultures de décrue, bien que plus favorables, restent incertaines et dépendront du régime pluviométrique en octobre.

La situation alimentaire reste très critique dans le pays. Environ 750 000 mauritaniens sur les 2,7 millions que compte le pays sont déjà affectés par les pénuries alimentaires, la malnutrition prenant des proportions alarmantes selon le PAM. Une Mission conjointe FAO/CILSS/PAM d'évaluation des récoltes et de la situation alimentaire est planifiée du 14 au 21 octobre afin d'évaluer la situation des approvisionnements alimentaires dans le pays.

Images satellite (durée de présence des nuages à sommets froids) pour les 3 dernières décades.

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