FAO/SMIAR - Perspectives alimentaire No.4 - octobre 2002 p.9

Le nouvel indice FAO des prix à l'exportation du riz

Le présent numéro des Perspectives de l'alimentation inaugure le nouvel indice FAO des prix à l'exportation pour le riz (1998-2000=100). L'indice précédent appliquait la formule de Laspeyres, en vertu de laquelle les prix étaient pondérés en fonction de leur importance dans les échanges mondiaux au cours de la période de base (1982-84=100). Jusqu'à une époque récente, on estimait que cet indice fournissait une mesure satisfaisante de l'évolution relative des prix à l'exportation. Toutefois, la structure du commerce international a subi d'importantes modifications, sous la forme notamment d'une forte évolution des parts de marché des différents exportateurs et des types de riz échangés. Par ailleurs, plusieurs nouveaux exportateurs de riz ont fait leur apparition sur la scène mondiale. Le nouvel indice des prix du riz prend certes en considération cette évolution des marchés, mais il tient également compte de plusieurs progrès théoriques sur le plan du traitement des indices.

Le numéro d'octobre du Suivi du marché du riz de la FAO fournira plus de précision à propos de ce nouvel indice ( http://www.fao.org/waicent/faoinfo/economic/ESC/escf/escb/rice/monitor/ricemonf.htm) et une explication plus exhaustive sera publiée dans le prochain «Examen des questions intéressant les marchés» de la FAO. Voici néanmoins un résumé de ses principales caractéristiques:

• la période de base concerne désormais la moyenne des trois années allant de 1998 à 2000 ;
• seize cours à l'exportation servent à son élaboration, un de plus que l'indice précédent;
• le nouvel indice s'articule autour de trois grands groupes de marchés définis en fonction de la variété de riz: Indica , Japonica et riz aromatique (comprenant les riz basmatis et parfumés), la variété Indica étant elle-même subdivisée en riz de qualité supérieure et inférieure. Ces sous-indices sont élaborés conformément au «théorème composite des produits (généralisé)»;
• en raison des propriétés de ce théorème, les sous-indices ne sont pas pondérés, même si l'indice «total» pondère les sous-indices en fonction de la part de marché qu'ils occupaient au cours de la période de base.