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1. INTRODUCTION

Les travaux en cours et les engagements financiers déjà approuvés permettent d'évaluer assez facilement la capacité des barrages dont on devrait achever la construction d'ici 1990 et donc d'estimer assez précisément l'augmentation de la superficie des réservoirs africains durant la présente décennie. Les choses se compliquent pour la décennie suivante. Dans ce dernier cas, on ne peut plus guère se fonder que sur les tendances de la croissance démographique et de la demande d'énergie, tout en sachant que plusieurs autres facteurs joueront un rôle, et peut-être un rôle décisif.

Deux questions se posent: quelle part de la demande d'énergie sera couverte par le développement hydroélectrique? Deuxième question, la plus importante: à quel rythme pourra-t-on financer ce développement?

Les réservoirs peuvent servir à beaucoup d'autres fins que la production d'hydroélectricité et, notamment, à l'irrigation et à la prévention des inondations mais, si l'on consulte la liste des barrages existant en Afrique en 1982 (Bernaczek, 1984), on constate que seuls quelques petits ouvrages ont été construits dans le seul but d'irriguer les terres ou de prévenir les crues.

On estime que la superficie irrigués des pays africains en développement à économie de marché augmentera d'environ 1,1 million de tonnes au cours des vingt prochaines années, ce qui est très peu à l'échelle mondiale. La plus grande partie de cette augmentation sera rendue possible par la réalisation de projets hydrauliques à usages multiples. Nous n'avons pas tenu compte de ces projets, peu nombreux et de petite envergure. On notera enfin qu'il n'existe pas de réservoir exclusivement destiné à la prévention des inondations.


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