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3. RAPPORT SUCCINCT SUR LES TRAVAUX DU SYMPOSIUM

3.1 La planification des pêches en Afrique: facteurs limitants et priorités

Absence d'informations et de statistiques fiables - on a beaucoup insisté sur le fait que des données statistiques fiables sont indispensables pour la planification. Plus grande sera la fiabilité des données plus précises seront les projections. Souvent, il faudra faire appel à des sources secondaires de données.

Insuffisance des recherches - la période à consacrer à un travail de recherche et la nature de celui-ci doivent être clairement définies. La planification des effectifs est indispensable pour assurer qu'à leur retour après un stage de formation les chercheurs trouvent une place dans le système. Les organismes donateurs ont été invités à apporter un soutien financier aux activités de recherche appliquée.

Manque de personnel qualifié - certains pays (Lesotho, Zambie) indiquent qu'ils ont du mal à assurer eux-mêmes le perfectionnement de leur personnel qui doit donc recevoir une formation dans des instituts d'outre-mer. D'autres, comme le Kenya, disposent de moyens de formation et seraient prêts à accepter des fonctionnaires d'autres pays pour des stages de perfectionnement. On voit donc l'intérêt d'une coopération régionale en matière de formation, pour bien tirer parti des institutions locales et économiser des devises.

Manque de fonds - des facteurs arbitraires entrent en jeu dans les ouvertures de crédit budgétaire et les projets ne sont pas entrepris en temps voulu. Si les plans étaient mieux préparés, on pourrait convaincre les autorités de leur apporter un soutien financier. Le Ministère des finances et autres institutions financières devraient être associés au travail de planification.

Echecs de la planification- le travail de planification devrait commencer au niveau de la communauté et les pêcheurs devraient y participer. Par exemple, le système des petites coopératives fonctionne bien au Burundi et il est donc appuyé par le gouvernement. Il importe d'assurer la diffusion de l'information. Il faut faire la part des facteurs extérieurs imprévus susceptibles de compromettre la planification à long terme. Ainsi, les effets de la sécheresse, les effets de la pollution et les retards anormaux dans la mise en route des activités perturbent le dispositif de planification et nuisent à l'efficacité des projets.

Il est indispensable d'intégrer le secteur des pêches dans le système de planification du développement national. L'efficacité des services chargés de promouvoir, coordonner et suivre le développement de ce secteur est un aspect souvent négligé parce que les décideurs ne sont pas conscients de l'importance des ressources halieutiques pour leur pays.

Il a donc été recommandé d'organiser des séminaires nationaux d'information à l'intention du personnel des pêches à tous les niveaux, y compris le personnel du secteur privé. Les décideurs se rendront ainsi mieux compte de l'importance du secteur des pêches et lui affecteront davantage de ressources humaines et matérielles.

Des données sociales, économiques et biologiques doivent être recueillies en permanence, car elles sont indispensables pour la planification. En conséquence, il a été recommandé aux gouvernements de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour intensifier la collecte de données fiables sur les pêches.

3.2 Planification de l'aquaculture

On a noté que, dans de nombreux pays de la région, les projets d'aquaculture financés par des sources locales (ou même extérieures) ont abouti à des échecs bien prévisibles parce qu'il n'avait pas été prévu d'activités de prolongement; on a ainsi découragé les donateurs et autres organismes de financement d'accorder de nouveaux crédits. Il a été recommandé d'assurer le suivi des projets et de prévoir des dispositions à cet effet dans le calendrier des activités. Les rapports devraient être rédigés aux dates prescrites, pour permettre de suivre chaque étape du déroulement du projet et de prendre en temps voulu les mesures correctives qui pourraient être nécessaires.

Le problème du financement des projets d'aquaculture est commun à tous les pays et il a été soulevé par la majorité des délégués. La cause principale des difficultés est la faible priorité accordée à l'aquaculture en comparaison avec d'autres activités productrices de nourriture ou de revenu. On a toutefois cité, le Lesotho comme exemple d'un pays où la mise en place de systèmes intégrés (associant la pisciculture avec l'élevage du canard ou des porcs) a permis d'accroître considérablement la production, au point même de faire concurrence à d'autres secteurs, ce qui a convaincu les autorités financières nationales et les bailleurs de fonds qu'il s'agit d'une entreprise viable et rentable. On s'est accordé à reconnaître que si cette approche était adoptée avec succès dans d'autres pays, elle permettrait de minimiser le problème du financement, et peut-être même de le résoudre.

Dans plusieurs cas, il a été mis fin à certains projets financés par des sources extérieures sans qu'ils aient atteint leurs objectifs - cela, parce qu'au stade de la planification on n'avait pas prévu toutes les composantes nécessaires pour la réussite des activités. Il avait été recommandé alors que les parties concernées participent pleinement aux études de faisabilité et à la planification des projets, pour être à même de préparer des calendriers d'exécution plausibles et des estimations réalistes des coûts.

Les délégués de la Zambie et quelques autres ont informé les participants que les centres pilotes nationaux on influencé positivement le développement de l'aquaculture dans leurs pays. Des alevins ont été fournis par leur intermédiaire à des pisciculteurs ruraux, ainsi que d'autres services, notamment de vulgarisation, ce qui a eu pour effet de stimuler la pisciculture dans les zones en cause.

Il a donc été suggéré que d'autres pays formulent des programmes en vue de créer de tels centres nationaux là et quand ils le jugeront nécessaire.

De nombreux délégués ayant fait ressortir le défaut de moyens de perfectionnement et de formation du personnel, le délégué du Kenya a précisé qu'il existe en divers endroits du continent des moyens de formation dans le domaine de l'aquaculture, y compris les projets financés par la FAO/PNUD qui dispensent une formation en cours d'emploi. L'attention des délégués a été attirée en particulier sur le Centre régional d'aquaculture (ARAC) de Port Harcourt qui dispense une formation complète de haut niveau dans le domaine de l'aquaculture, mais qui, malheureusement, n'a pas la faveur de tous les pays. On a donc suggéré qu'il faudrait mieux tirer parti des moyens de formation existants aux niveaux national, sous-régional et régional. Néanmoins, on a fait ressortir que la planification des projets d'aquaculture devrait être coordonnée avec celle de la formation du personnel.

Il a été signalé que, dans certains cas, les plans nationaux de développement de l'aquaculture soumis aux donateurs en vue d'obtenir un financement extérieur ne répondaient pas aux critères établis par ces derniers en raison de leur mode de présentation inhabituel. Cela tient au fait que les responsables nationaux de la planification du secteur de l'aquaculture ne possèdent ni les connaissances ni l'expérience nécessaires pour préparer les plans de développement et des descriptifs de projets. Il a donc été suggéré que des modèles de présentation acceptables soient élaborés par des spécialistes de la FAO et rendus accessibles par l'intermédiaire des bureaux de la FAO dans les divers pays. En outre, des expertises-conseils et des ateliers nationaux devraient être organisés occasionnellement, comme cela se fait dans d'autres secteurs de la pêche, pour éduquer le personnel national et l'aider à formuler des projets d'aquaculture viables.

Dans quelques pays de la région, l'aquaculture a atteint un certain niveau de développement, tandis que, dans d'autres, il s'agit seulement d'une activité locale, voire d'une activité encore inconnue, même si elle apparaît possible et nécessaire. Dans ce dernier cas, il est encore plus difficile de formuler un projet viable et de convaincre les baîlleurs de fonds de s'y intéresser. Il n'est peut-être pas possible de résoudre directement ce problème, spécialement au stade initial, mais des projets bien conçus et très détaillés seront susceptibles de convaincre les planificateurs nationaux sérieux. A cet effet, on a suggéré qu'avant d'établir des plans, il faudrait prendre le temps d'étudier ce qui se passe dans d'autres pays déjà expérimentés en matière d'aquaculture et les pays appartenant à ce dernier groupe ont été invités à fournir les informations qui pourraient être nécessaires.

Pour assurer en permanence un déroulement sans heurt des projets d'aquaculture on a été d'avis que, dans les cas où les ressources en eau ont de multiples possibilités d'utilisation, les projets devraient être planifiés en collaboration avec d'autres utilisateurs pour des conflits futurs susceptibles de retarder les progrès des activités.

Dans la plupart des pays d'Afrique, la recherche aquacole en est encore à ses tous premiers pas. Des projets axés sur la recherche sont indispensables. Ils devraient être planifiés et formulés en étroite association et coordination avec les instituts nationaux, en particulier dans les pays oû il existe un personnel national qualifié.

Même dans les pays africains les plus avancés en matière de pisciculture, la contribution présente et la contribution future probable de l'aquaculture apparaissent peu importantes. Pour cette raison, il est possible que les gouvernements hésitent à miser leurs maigres ressources sur le potentiel de l'aquaculture et qu'ils donnent plutôt la priorité à la pêche de capture. L'ensemble du secteur de l'aquaculture pourrait ainsi rester à la traîne. C'est pourquoi il est essentiel d'adopter une approche régionale ou sous-régionale et de créer des centres régionaux de recherche et de formation.

Le service FAO des ressources des eaux intérieures et de l'aquaculture a entrepris une activité intitulée “analyse de données écologiques dans l'optique du développement de l'aquaculture et de l'aménagement des pêches” qui pourrait être un très utile instrument de planification de l'aquaculture. Cette activité vise à déterminer s'il serait possible de recueillir une grande variété de données physiques, chimiques, écologiques et socio-économiques qui seraient analysées sur ordinateur, collationnées et comparées avec les critères de développement de l'aquaculture. L'ordinateur pourrait être utilisé pour établir une carte indiquant assez précisement les emplacements optimaux pour la pratique d'un type donné d'aquaculture. On espère que l'applicabilité technique et économique de cette approche pourraît être évaluée pour la fin de 1986.

3.3 Exécution des programmes nationaux de développement des pêches

Lors de l'examen de ce point, il est clairement apparu que la planification, la surveillance et l'évaluation préliminaires des projets de développement des pêches relèvent des gouvernements. Toutefois, on s'est accordé à reconnaître que la bonne exécution des programmes est subordonnée à un certain nombre de conditions préalables souvent négligées.

L'intégration des activités a été jugée essentielle. Le Mali inclut dans ses programmes de développement des pêches, outre des activités de formation, des mesures éducatives, sanitaires et autres formes d'aide sociale.

La participation des pêcheurs et de leurs communautés à la planification, à la surveillance et aux activités de suivi a été considérée comme une assurance contre l'échec. On a cité en exemple la Gambie où la garantie exigée par les organismes de prêt est fournie par la communauté. En outre, la participation de la communauté a eu pour effet un accroissement du taux de remboursement des prêts.

Le problème du crédit aux artisans-pêcheurs reste néanmoins un grave obstacle à l'exécution des programmes de développement des pêches. Souvent, la situation est encore pire pour les pêcheurs qui opèrent dans les eaux intérieures car ils sont illettrés, il n'y a pas de banques dans les zones rurales et ils ne sont pas en mesure de fournir des garanties. Il faudrait mettre en place des systèmes plus souples de crédit, visant spécifiquement les pêcheurs.

Le défaut de formation, imputable à l'insuffisance des moyens matériels et au petit nombre de moniteurs disponibles, est jugé un obstacle majeur à l'exécution des programmes.

L'application des plans de développement orientés vers l'exportation des produits de la pêche est souvent entravée par le fait qu'ils ne prévoient pas de contrôle de qualité. On a fait ressortir qu'en l'état actuel de développement du commerce international du poisson et autres produits de la pêche, l'accent est mis sur la qualité. La non-conformité aux critères de qualité entraîne de graves pertes économiques, par suite de la détérioration ou du refus des produits, et elle a pour effet de faire perdre confiance dans les produits d'un pays donné.

Le rôle de la recherche qui doit fournir des données fiables pour la préparation des programmes nationaux de développement des pêches est hors de question. Lors de l'élaboration et de l'exécution des programmes, il faut donc prévoir les moyens nécessaires pour permettre aux instituts de recherche de s'acquitter de leurs fonctions.

3.4 Aménagement des pêcheries des grands lacs et lagunes

Lors des échanges de vues sur l'aménagement des pêcheries des huit grands lacs africains, il est apparu qu'il existe des problèmes communs, par exemple: l'absence de mesures appropriées d'aménagement, le manque de fonds pour la recherche et, principalement, le défaut de coordination des activités. Il est donc urgent de prendre des initiatives en collaboration.

Les problèmes particuliers au Lac Tanganyika qui ont été signalés sont les suivants: manque de statistiques fiables sur la pêche; fluctuations des captures de poisson; manque d'équipement de pêche; défaut de coordination entre les pays; enfin, absence totale d'activités de recherche. Une aide a été demandée à la FAO pour réduire ces difficultés. On a jugé indispensable de relancer le projet régional auquel participent la Zambie, la Tanzanie, la Zaïre et le Burundi.

Etant donné le faible niveau actuel des captures dans le lac Albert, on a suggéré des initiatives en vue d'accroître la production, à savoir des mesures d'aménagement et des recherches à décider et entreprendre conjointement par le personnel des pêches de l'Ouganda et du Zaïre, l'étude de la limnologie et de la biologie des espèces de poissons commercialement importantes, et la recherche de meilleures techniques de pêche artisanale. La conclusion d'accords bilatéraux pour les questions de recherche et d'aménagement serait propre à favoriser la collaboration entre les deux pays. Il a donc été recommandé de tirer pleinement parti des possibilités offertes par le CPCA qui est le mécanisme régional mis en place pour stimuler effectivement la coopération.

Dans le lac Kariba, les problèmes d'aménagement résultent de l'absence de coordination entre la Zimbabwe et la Zambie pour la conduite des recherches. On note toutefois un désir d'harmonisation des activités d'aménagement pour ce qui concerne ce lac. En conséquence, les délégués des deux pays ont demandé ensemble au CPCA de mettre en place le dispositif nécessaire pour faciliter la formulation de stratégies d'aménagement et coordonner les activités de recherche. On a suggéré que, dans les cas où des ressources sont partagées entre deux pays seulement, des accords bilatéraux conclus sous l'égide du CPCA devraient être suffisants pour promouvoir un bon aménagement des ressources.

Pour ce qui est du lac Victoria, on a attiré l'attention sur le fait que les stocks de poissons sont plurispécifiques, que des engins divers sont utilisés pour les exploiter et qu'ils ont chacun leurs inconvénients. Dans ce contexte, on a fait ressortir la nécessité de trouver un compromis entre les politiques d'aménagement des différents groupes qui exploitent ces stocks dans le but d'optimiser les bénéfices.

On a fait ressortir que la Commission des pêcheurs du lac Tchad, constituée de représentants du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Nigéria, est financée par les pays eux-mêmes. Les recherches sur le lac ont été entravées par le manque d'argent et, pour ce qui est du Tchad, par le retrait, il y a à peu près cinq ans, de l'ORSTOM, l'Institut français de recherche, en raison de la guerre civile dans ce pays. Le délégué du Tchad appuyé par la délégation du Nigéria, a demandé au CPCA d'appuyer les activités intéressant ce lac.

Une estimation du rendement à long terme dans le lac Nubia, a été effectuée; à l'heure actuelle, les quantités capturées sont très inférieures à ce chiffre. Le délégué du Soudan a indiqué que des mesures d'aménagement sont actuellement mises en application, spécialement pour Oreochromis niloticus, mais ne sont pas rigoureusement observées, si bien que les stocks se sont beaucoup appauvris. Il a donc été suggéré qu'il faudrait lancer un projet avec l'aide de la FAO, pour étudier la dynamique des populations de ce lac.

Les problèmes d'aménagement résultant de la sécheresse dans la région du Sahel ont été évoqués et les organismes donateurs ont été invités à aider à y rechercher des solutions. A ce propos, il a été recommandé de remettre en activité le sous-comité CPCA pour le Sahel.

On a signalé qu'au Ghana, on manque de données de base sur les lagunes. Il n'existe d'ailleurs pas de réglementations les concernant, à l'exception des mesures instituées par les pêcheurs eux-mêmes. On a également mentionné d'autres problèmes affectant les lagunes qui sont dus aux conditions environnementales défavorables et à la pollution. Il a donc été demandé qu'il soit procédé à une étude détaillée des lagunes fermées et ouvertes du Ghana, en s'efforçant plus particulièrement de recueillir des données statistiques sur la pêche, sur l'hydrologie, sur les propriétés chimiques et sur les captures. Des mesures de réglementation appropriées ont également été demandées pour remplacer les présentes mesures de circonstance.

3.5 Aménagement des pêches dans les cours d'eau et les petits plans d'eau

Les effets de la sécheresse, l'introduction d'engins extrêmement efficaces et les mesures d'aménagement des plans d'eau ont eu pour conséquence un accroissement de l'exploitation par pêche qui a eu pour effet d'appauvrir les stocks de poissons. Des conflits entre les pêcheurs ont été signalés dans de nombreux pays. En outre, la survie de nombreux stocks d'espèces commerciales a été sérieusement menacée, en particulier dans les cours d'eau et les lagunes.

Des mesures d'aménagement s'imposent d'urgence pour remédier à cette situation et préserver les ressources.

Un certain nombre de mesures correctives ont été recommandées par le Comité. Elles englobent: le renforcement des activités de recherche appliquée intéressant différentes formes d'agression de l'environnement des pêches, uńe attention particulière étant portée aux facteurs socio-économiques; la promotion du développement intégré des pêches et la création de nouvelles possibilités d'emploi dans des secteurs connexes; l'élaboration de programmes d'aménagement des pêches pour des plans d'eau particuliers. Ces derniers devraient prévoir des réglementations bien conçues fondées sur la législation nationale, ainsi que la participation active des pêcheurs à leur exécution. On a également souligné la nécessité de lutter contre l'importation et l'utilisation d'engins de pêche interdits et d'encourager la participation de la communauté à la conception et à l'application des mesures d'aménagement des pêcheries. Une aide a été demandée à la FAO pour la mise en vigueur de telles mesures à l'échelle nationale.

L'attention du Comité a été appelée sur le potentiel inutilisé des petits plans d'eau et des réservoirs. Le Comité a demandé à la FAO de poursuivre l'inventaire des eaux intérieures de l'Afrique en vue d'exploiter pleinement leur potentiel.

3.6 Remarques finales du Président

Le Président du Groupe de travail (M. V.O. Sagua - Nigéria) a réaffirmé que les problèmes d'aménagement des pêches sont analogues dans toute l'Afrique et il a fait remarquer en conclusion que: a) il est indispensable de coordonner les mesures d'aménagement des grands lacs, en particulier ceux qui sont partagés entre plusieurs pays si l'on veut accomplir quelque progrès; b) dans les cas où le lac est partagé entre deux pays, il devrait être facile d'instaurer une coopération bilatérale; c) les experts africains devraient être en mesure de mettre en commun leurs compétences et d'entreprendre les projets de recherche nécessaires dans les cas où ces compétences existent.


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