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Annexe A
LISTE DE PARTICIPANTS
à la
PREMIERE SESSION DU CPCA ET AU SYMPOSIUM CONNEXE

MEMBRES DU COMITE

Botswana

Cameroun

Congo (République Populaire du)

Côte d'Ivoire

VIEYRA, Abdou Razacky
Directeur de la Pisciculture et de la Pêche en Eaux Continentales
B.P. 1373
Abidjan

N'GUESSAN, Kouassi
Biologiste des Pêches (Biométrie)
B.P. 1373
Abidjan

Dahomey

Ethiopie

MESKA, Fissela Haïlé
H.S.I. University
Faculty of Science
P.O. Box 1176
Addis Ababa

TEDLA, Shibru
H.S.I. University
Faculty of Science - Biology
P.O.Box 1176
Addis Ababa

La Gambie

THOMAS, Alphaeus Olu
Senior Fisheries Officer
Ministry of Agriculture and Natural Resources
Bathurst

Ghana

DENYOH, F.M.K.
Principal Fisheries Officer
Volta Lake Research Project
P.O.Box 88
Akosombo

Haute-Volta

Kenya (République de)

ODERO, N.
Director of Fisheries
Fisheries Department
Ministry of Tourism and Wildlife
Nairobi

OBURU, A.S.
Fisheries Service
Kisumu

Madagascar

Malawi

STONEMAN, J.
Chief Fisheries Officer
Ministry of Agriculture and Natural Resources
P.O.Box 303
Zomba

MATHOTHO, A.J.
Fisheries Officer
Ministry of Agriculture and Natural Resources
P.O.Box 303
Zomba

ECCLES, D.H.
Senior Fisheries Research Officer
Ministry of Agriculture and Natural Resources
P.O.Box 303
Zomba

Nigeria

BAYAGBONA, E.O.
Director
Federal Department of Fisheries
Lagos

DADA, B.F.
Principal Fisheries Officer
Western State of Nigeria
Ministry of Agriculture and Natural Resources
Western State
Ibadan

Ouganda

SEMAKULA, S.N.
Chief Fisheries Officer
Fisheries Department
P.O.Box 4
Entebbe

République arabe d'Egypte

LATIF, A.f.a.
Director
Projet Lac Nasser
Centre de Développement
P.B. 129
Aswan

République du Burundi

NGOMIRAKIZA, M.
Directeur du Département des Eaux et Forêts
Ministère de l'Agriculture
Bujumbura

République Centrafricaine

CATCHY-NGAKOUDOU, A.
Ingénieur des Techniques Forestières
Chef du Service des Eaux, Pêches et Pisciculture
B.P. 830
Bangui

République démocratique Somali

République Gabonaise

N'DONG, Mathieu
Ingénieur des Techniques des Eaux et Forêts
Adjoint au Chef du Service des Pêches, Eaux, Forêts, Chasses, Pisciculture, Industrie du Bois
Ministère des Eaux et Forêts
B.P. 129
Libreville

République du Niger

CHAÏBOU, Saley
Ingénieur des Travaux des Eaux et Forêts
Chef du Service Départemental
Administration des Eaux et Forêts
B.P. 10
Diffa

DJIBO, Maïlafia
Ingénieur des Travaux des Eaux et Forêts
Service des Eaux, Forêts et Chasses
Ministère de l'Economie Rurale
B.P. 246
Niamey

Sénégal

Sierra Léone

Le Soudan

Swaziland

Tanzanie

ABIDI, S.A.H.
Acting Director of Fisheries
Ministry of Natural Resources and Tourism
P.O.Box 2462
Dar-es-Salaam

MATWANJE, Kadiria
Fisheries Officer (Training)
Ministry of Natural Resources and Tourism
P.O. Box 2462
Dar-es-Salaam

Tchad (République du)

NICOLAS, Jean Kassir
Secrétaire d'Etat à l'Elevage, Eaux et Forêts, Pêches et Chasses
Ministère de l'Elevage, de la Commercialisation des Produits Animaux, des Eaux, Forêts, Pêches et Chasses
Fort-Lamy

SENOUSSI, Mahamat Abakar
Directeur du Cabinet du Ministre de l'Elevage, Eaux et Forêts, Pêches et Chasses
Ministère de l'Elevage, Eaux et Forêts, Pêches et Chasses
Fort-Lamy

MATTA, Raymond
Chargé de Liaison
Directeur des Eaux et Forêts, Pêches et Chasses
Fort-Lamy

N'GAKOUTOU, Valentin
Directeur du Plan et des Aides Extérieures
Fort-Lamy

TOUADE, Dr.
Directeur du Service de l'Elevage
Fort-Lamy

KORNAYE, Joseph
Chef du Service des Pêches
Direction des Eaux et Forêts, Pêches et Chasses
B.P. 447
Fort-Lamy

SOPENA, J.
Conseiller Technique à la Direction des Eaux et Forêts
Fort-Lamy

NAIPADJA, Victor
Chef de l'Inspection des Eaux et Forêts de l'Ouest
Inspection des Eaux et Forêts de l'Ouest
Fort-Lamy

OINATHY, Laurent
Chef de l'Inspection des Eaux et Forêts du Sud-Est
Inspection des Eaux et Forêts du Sud-Est
Sahr

YORANGONE, Thomas
Chef de l'Inspection des Eaux et Forêts de l'Est
Inspection des Eaux et Forêts de l'Est
Abeche

SYAN, Jacques
Chef de l'Inspection des Eaux et Forêts du Sud-Ouest
Inspection des Eaux et Forêts du Sud-Ouest
Moundou

N'GAMADA, François
Ingénieur des Travaux des Eaux et Forêts
Travaux des Eaux et Forêts
Fort-Lamy

NAINGAYE, T.
Chef du Secteur des Eaux et Forêts du Lac
Secteur des Eaux et Forêts du Lac
Bol

LERE, Albert
Ingénieur Agronome
Fort-Lamy

NONGA, Enoch
Ingénieur des Travaux Agricoles
Travaux Agricoles
Fort-Lamy

Togo

LAWSON, Body Frederic
Adjoint au Chef du Service des Pêches
Service des Pêches
B.P. 105
Lomé

Zaïre (République du)

Zambie (République de)

MABAYE, A.B.E.
Central Fisheries Research Institute
P.O.Box 100
Chilanga

OBSERVATEURS

France

BARD, J.
Directeur Recherches Pêches
Centre Technique Forestier Tropical
45 bis Av. de la Belle-Gabrielle
94 Nogent-sur-Marne

DAGET, Jacques
O.R.S.T.O.M.
rue Bayard
Paris-8ème

DURAND, Jean-René
Hydrobiologiste
O.R.S.T.O.M.
B.P. 65
Fort-Lamy
Tchad

Mali

KONARE, A.
B.P. 61
Mopti

ORGANISATIONS INTERNATIONALES

Nations Unies

BONNEVIE, Finn
Représentant résident du PNUD au Tchad

Programme de développement des Nations Unies

BONNEVIE, Finn
Représentant résident du PNUD au Tchad

East African Community:

East African Freshwater Fisheries Research Organization (EAFFRO)

OKEDI, J.
Director
East African Freshwater Fisheries Research Organization (EAFFRO)
P.O.Box 343
Jinja
Ouganda

KITAKA, G.E.B.
Senior Research Officer
EAFFRO
P.O.Box 343
Jinja

KUDHONGANIA, A.W.
Stock Assessment Biologist
EAFFRO
P.O.Box 343
Jinja

OKORIE, O.O.
Research Scientist (Fisheries)
EAFFRO
P.O.Box 343
Jinja

Commission du Bassin du Lac Tchad

ALI-GARAM, André
Chef de Division des Pêches et Forêts
B.P. 727
Fort-Lamy

Projets du PNUD

Recherche halieutique et développement des pêches, Burundi

COULTER, C., Directeur du projet
NGOMIRAKIZA, M., Co-directeur (voir Burundi)
MANN, M., Biologiste des pêches intérieures

Etude des ressources en eau du Bassin du Lac Tchad en vue d'un programme de développement, Cameroun, Tchad, Niger, Nigeria

STAUCH, A., Fonctionnaire des pêches

Volta Lake Research, Ghana

JOERIS, L., Directeur du projet/FAO

Développement de la pêche du Lac de Kossou, Côte d'Ivoire

COCHE, A.J., Directeur du projet
FANNY, A., Co-directeur
N'GUESSAN, Homologue biologiste (v. C. d'Ivoire)

Fisheries Training, Malawi

MEECHAM, K., Directeur du projet

Kainji Lake Research, Nigeria

SMART, J.K., Directeur du projet
SAGUA, V.O. Co-directeur
ITA, E.O., Homologue biologiste
KARLMAN, S.G., Expert associé

Central Fisheries Research Institute, Zambie

MACDONALD, A.E., Directeur du projet
MABAYE, A.B.E., Co-directeur

Lake Victoria Fisheries Research, Kenya, Ouganda, Tanzanie

BUTCHER, D., Directeur du projet par intérim
OKEDI, J., Co-directeur (voir EAFFRO)
KITAKA, C., Homologue limnologiste (EAFFRO)
KUDHONGANIA, G., " biologiste (EAFFRO)
OKORIE, O., Biologiste des pêches (EAFFRO)
ENDERLEIN, Hans Olof, Expert associé biol.

Lake Nasser Development Centre, Egypte

ENTZ, B., Directeur du projet
LATIF, A., Co-directeur (v. Rép.arabe d'Egypte)

Unité de développement de l'Elevage, Tchad

LEPISSIER, J.H., Directeur du projet

ORGANISATION POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE

Bureau régional de la FAO pour l'Afrique Accra, GhanaM.C. Mensah
Sous-directeur général
Représentant régional pour l'Afrique
Service des Opérations
Département des pêches
FAO
Rome, Italie
H.C. Winsor
Directeur
Service des Opérations
Département des pêches
FAO
Rome, Italie
C.H. Clay
Coordonnateur des projets des lacs

Secrétariat

Secrétaire (Siège)William C. Beckman
Fonctionnaire des pêches
(Aménagement des pêches)
Sous-division des ressources des pêches continentales
Division des ressources halieutiques
 
Secrétaire adjoint (Siège)J.-L. Gaudet
Fonctionnaire des pêches
Sous-division des ressources des pêches continentales
Division des ressources halieutiques
 
Secrétaire techniqueRobin L. Welcomme
Biologiste des pêches continentales
Sous-division des ressources des pêches continentales
Division des ressources halieutiques
 
Secrétaire techniqueH.F. Henderson
Fonctionnaire principal des pêches
Sous-division de l'évaluation des stocks ichtyologiques
Division des ressources halieutiques
 
Secrétaire techniqueØ. Gulbrandsen
Architecte naval
Section des bateaux de pêche
Sous-division des bateaux de pêche et du génie halieutique
Division des industries de la pêche
 
Consultant FAOP. Lamarque
Station d'Hydrobiologie
B.P. 79
64200 Biarritz
France
 
Consultant FAOY. Thérézien
Station d'Hydrobiologie
B.P. 79
64200 Biarritz
France
 
Secrétaire bilingueF. Corbet-Ruggeri (Mme)
Sous-division des ressources des pêches continentales
Division des ressources halieutiques
 
InterprètesMme J. Chevassus- Dakar, Sénégal
Mme N. Kieffer- Kano, Nigeria
Mme T. Gaillard- Dakar, Sénégal
Mlle G. Molenveld- Genève, Suisse

Annexe B
LISTE DE DOCUMENTS

Documents de base 
CIFA/72/S.2Rapport du groupe de travail sur l'évaluation des stocks des lacs artificiele, Jinja, Ouganda, 11–16 mai 1970. FAO Fish.Rep.(Fr.), (87):14 p.
CIFA/72/S.3L'Evaluation des ressources halieutiques dans les eaux douces africaines. (Rapport du Séminaire de la FAO de Bujumbura de 1971)
CIFA/72/S.4Le poisson et les pêches dans le contexte des problèmes écologiques. (Document de base de la FAO pour la Conférence des Nations Unies sur l'environnement humain)
CIFA/72/S.5La planification économique en vue du développement halieutique. IOFC/DEV/71/19
 
Communications 
CIFA/72/S.6N'a pas paru
CIFA/72/S.7Le rapport des données limnologiques dans le développement et l'aménagement des pêches continentales
CIFA/72/S.8Quelques aspects importants de la dynamique des pêches africaines se rapportant aux questions de développement et d'aménagement rationnels
CIFA/72/S.9*Développement de la pêche artisanale dans les eaux burundaises du lac Tanganyika
CIFA/72/S.10Le rôle des études écologiques dans l'exploitation rationnelle des stocks de poisson
CIFA/72/S.11L'évaluation des ressources des pêches et surveillance scientifique dans le développement et le contrôle des pêches du lac Volta
CIFA/72/S.12*Développement de la pêche dans le cadre régional de la Commission du Bassin du Lac Chad
CIFA/72/S.13Tendances passées et recherche récente des pêches du lac Victoria en relation avec les possibilités de développement
CIFA/72/S.14Modes d'évaluation et d'aménagement du stock de poissons du la Kainji, Nigeria
CIFA/72/S.15Estimation des ressources pélagiques des eaux burundaises du Lac Tanganyika et l'évolution des pêcheries
CIFA/72/S.16*La pêche dans le fleuve Niger
CIFA/72/S.17Un bref compte rendu sur les pêches des plaines inondées d'Afrique
CIFA/72/S.18Etudes de ressources en rapport avec le développement des pêches continentales d'Afrique
CIFA/72/Inf.9Le développement des industries de la pêche des eaux continentales d'Afrique

* En français seulement

Annexe C
RESUMES DES COMMUNICATIONS

Les résumés ci-après sont ceux des auteurs des communications présentées au Symposium. La plupart de ces documents seront publiés séparément dans le “African Journal of Tropical Hydrobiology and Fisheries” - mis en forme par J. Okedi et publié par “East African Literature Bureau” (chaque semestre), P.O.Box 30022, Nairobi, Kenya.

LE RAPPORT DES DONNEES LIMNOLOGIQUES DANS LE DEVELOPPEMENT ET L'AMENAGEMENT DES PECHES CONTINENTALES

CIFA/72/S.7par

G.E.B. Kitaka
East African Freshwater Fisheries Research Organization
P.O.Box 343, Jinja, Ouganda

La limnologie est l'étude de tous les phénomènes physiques, chimiques ou biologiques se manifestant dans les plans d'eau douce. L'aménagement des pêches peut être considéré comme l'art et la science de produire des captures maximales équilibrées de poisson de la meilleure qualité, de la façon la plus économique. Les données limnologiques sont à la base des décisions requises pour un tel aménagement. La distribution des organismes alimentaires peut conditionner la distribution des poissons qui s'en nourrissent. Les décisions concernant l'introduction des espèces exotiques peuvent être atteintes par l'étude des conditions physiques et chimiques des plans d'eau d'origine et destinataires. Il a été démontré que les facteurs limnologiques influent également sur l'alimentation, la croissance et la survie de plusieurs espèces de poisson. Les prévisions des potentiels de production peuvent être faites en tenant compte de la morphologie, de la géologie des lacs et de la chimie des eaux. La morphologie des cours d'eau peut être également employée pour prévoir leurs caractéristiques biologiques. La connaissance des nutrients chimiques limitant la production biologique peut servir de guide à la fertilisation artificielle.

QUELQUES ASPECTS IMPORTANTS DE LA DYNAMIQUE DES PECHES AFRICAINES SE RAPPORTANT AUX QUESTIONS DE DEVELOPPEMENT ET D'AMENAGEMENT RATIONNELS

CIFA/72/S.8par

O.O. Okorie
East African Freshwater Fisheries Research Organization
P.O.Box 343, Jinja, Ouganda

Les études sur le poisson et la pêche en Afrique se divisent en quatre stades: la période des expéditions de pêche, celle des investigations écologiques, celle du développement et, enfin, celle de l'exploitation mécanisée. Il est nécessaire de définir la taxonomie et l'écologie des divers éléments du genre Haplochromis, potentiellement le plus important du Lac Victoria. Il est souhaitable d'entreprendre une étude complète de leur histoire naturelle, structure des populations, coefficients de natalité, recrutement et mortalité. Il faut étudier principalement l'écologie, en particulier, le comportement sexuel des clupéidés économiquement importants (Stolothrissa tanganicae et Limnothrissa miodon) du Lac Tanganyika. Une investigation complète sur le comportement migrateur et la formation des bancs de Tilapia du Lac Victoria doit être effectuée. Des études doivent être entreprises avant la mise en eau, afin de prévoir les effets sur les pêcheries des ouvrages hydro-électriques en projet. Amplifier les études sur les parasites des poissons d'importance économique, afin de déterminer les effets pathologiques et la base biologique pour lutter contre ces parasites. Estimer le rôle des voraces, Hydrocynus, Lates et Micropterus salmoides dans les populations de poisson d'importance commerciale et utiliser les données acquises en vue d'un aménagement efficace des pêcheries par l'amélioration des stocks de poisson.

DEVELOPPEMENT DE LA PECHE ARTISANALE DANS LES EAUX BURUNDAISES DU LAC TANGANYIKA

parCIFA/72/S.9

M. Ngomirakiza
Directeur
Département des Eaux et Forêts, Burundi

et

L. Haling
Projet Pêche, B.P. 1940, Bujumbura, Burundi

Une pêche coutumière - à la lumière - au “Ndagala” (Stolothrissa tanganicae) a longtemps été pratiquée sur le Lac Tanganyika. A l'origine, cette pêche avait un faible rendement, qui s'est accru par l'introduction de la pêche artisanale au moyen du catamaran motorisé. Une unité de la pêche artisanale consiste en deux embarcations métalliques réunies pour former le catamaran. Le poisson est attiré par trois lampes montées sur la structure et pêché à l'aide d'un carrelet ayant la forme d'une pyramide.

Des plages ont été réservées pour la pêche artisanale et le nombre d'unités en activité est passé de 12 en 1957 à 538 unités en 1972. La moyenne annuelle des prises par unité est de 11 000 kg, ce qui est insuffisant pour rendre cette pêche rentable. Cependant les prévisions d'une prise moyenne annuelle pouvant atteindre 40 tonnes ont encouragé le Gouvernement du Burundi à mettre sur pied un projet avec l'aide du Comité de la Campagne Mondiale contre la Faim. Le but de ce projet est de développer les pêches par la création de centres de pêche artisanale et de mettre à la disposition des pêcheurs des catamarans complètement équipés, qui pourraient être remboursés moyennant la souscription d'un contrat de location avec option d'achat.

Le succès du projet démontre que la fourniture d'un équipement adéquat entraîne une transformation sensible des pêches traditionnelles.

LE ROLE DES ETUDES ECOLOGIQUES DANS L'EXPLOITATION RATIONNELLE DES STOCKS DE POISSON

parCIFA/72/S.10

A.B.E. Mabaye
Central Fisheries Research Institute
Chilanga, Zambie

Le présent document examine l'écologie des eaux douces comme fondamentale au développement rationnel et à l'exploitation de leurs pêches, ainsi que le rapport entre les divers composants abiotiques et biotiques des écosystèmes aquatiques. On y illustre la façon dont de telles études ont été utilisées, afin de définir les facteurs qui peuvent limiter ou augmenter les captures de divers plans d'eau de Zambie.

L'EVALUATION DES RESSOURCES DES PECHES ET SURVEILLANCE SCIENTIFIQUE DANS LE DEVELOPPEMENT ET LE CONTROLE DES PECHES DU LAC VOLTA

CIFA/72/S.11par

C.J. Vanderpuye
Volta Lake Research Project
P.O.Box 1628, Accra, Ghana

Les pêches au filet maillant et à l'ichtyo-toxique roténone ont été utilisées pour estimer et contrôler l'abondance du stock de poisson du Lac Volta. Le lac et les principaux types d'engins qui y sont utilisés sont décrits. Avant qu'un programme d'échantillonnage au filet maillant soit mis sur pied, une expertise préliminaire détermina le programme définitif. Il fut conclu d'une investigation tendant à découvrir si oui ou non le lac était surexploité qu'il était, en fait, sousexploité. Les analyses des données des prises commerciales et expérimentales démontrèrent que les adultes des petites espèces étaient peu utilisés. Les espèces de taille commerciale n'étaient pas exploitées selon la proportion apparente des populations. A l'heure actuelle, la production varie entre 37 000 et 40 000 tonnes. Selon les renseignements, il existe une bonne corrélation entre les prises commerciales et les prises expérimentales. Les développements qui ont suivi l'estimation des stocks et les études préliminaires comprennent: introduction de filets de nylon monofilament, perfectionnement d'une épuisette spéciale permettant la récolte massive des clupéidés après qu'ils aient été attirés par le feu, et le projet d'une pirogue qui devrait aider à étendre la pêche au large. De nouveaux règlements et politiques d'aménagement devront être formulés à la lumière des nouvelles observations avant qu'une exploitation rationnelle de toutes les espèces puisse être obtenue.

DEVELOPPEMENT DE LA PECHE DANS LE CADRE REGIONAL DE LA COMMISSION DU BASSIN DU LAC TCHAD

CIFA/72/S.12par

A. Stauch
P.O.Box 329, Maiduguri, Nigeria

Le Lac Tchad et son bassin sont un exemple de plan d'eau international permettant une exploitation extensive des pêches. Quatre Etats, le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Nigeria se partagent les eaux du Lac, alors que le Tchad et le Cameroun se partagent la plaine adjacente inondée par le Chari et le Logone. Les quatre Etats ont formé la Commission du Bassin du Lac Tchad le 21 mai 1964 pour coordonner leurs activités relatives au Lac, et une sous-commission des pêches a été créée en octobre 1967.

Un projet FAO, afin d'évaluer et développer le potentiel des pêches du bassin du lac a été commencé en 1968 - première partie d'un projet pour un plus ample développement de la région. On a estimé le nombre des pêcheurs pour la région à 210 000 desquels seulement 20 000 pêcheurs à plein temps. Ces derniers utilisent des radeaux primitifs en papyrus, des embarcations plus récentes en planches clouées et se servent d'une gamme d'engins ancestraux, aussi bien que de filets maillants modernes. A peu près 100 000 t de poisson sont pêchées annuellement et préparées soit comme “salanga” (séché au soleil et légèrement fumé - Alestes et Hydrocynus forskali) ou comme “banda” (plus grands poissons fumés). “Banda” est vendu principalement au Nigeria et “salanga” est écoulé au Cameroun et au Tchad.

Un programme régional a été soumis en vue de développer la pêche, consistant en: l'établissement de centres de vulgarisation et de formation autour du lac, ce qui introduirait des méthodes modernes de captures et de transformation; la promotion du commerce du poisson frais; l'installation d'un chantier de construction de bateaux; une réglementation commune de la pêche, et le rassemblement unifié de statistiques de pêche. Ce programme sera coordonné par un Service des Pêches de la Commission du Bassin du Lac Tohad.

TENDANCES PASSEES ET RECHERCHE RECENTE DES PECHES DU LAC VICTORIA EN RELATION AVEC LES POSSIBILITES DE DEVELOPPEMENT

parCIFA/72/S.13

A.W. Kudhongania
East African Freshwater Fisheries Research Organization
P.O.Box 343, Jinja, Ouganda

On considère brièvement l'historique des pêches du Lac Victoria. Des données récentes obtenues à l'aide de chaluts d'exploration de fond par EAFFRO et le projet de recherche des pêches du Lac Victoria du PNUD ont été utilisées pour définir les stocks de poisson démersaux dudit lac en ce qui concerne leur importance, leur abondance relative et leur distribution par rapport à la profondeur. On souligne le désiquilibre entre la représentation des diverses espèces relatif aux captures commerciales et aux estimations de biomasse et on examine les aspects en rapport avec les changements s'avérant dans les pratiques de pêche. Il est nécessaire de poursuivre la recherche sur les vecteurs bio-socio-économiques de la pêcherie, afin d'établir la planification d'un régime de pêche pour l'utilisation efficace des ressources des pêches.

MODES D'EVALUATION ET D'AMENAGEMENT DU STOCK DE POISSONS DU LAC KAINJI, NIGERIA

parCIFA/72/S.14

E.O. Ita
Kainji Lake Research Project
P.O.Box 95, New Bussa, Nigeria

Ce document a trait aux évaluations du potentiel de rendement du lac Kainji et aux méthodes d'analyse utilisées par certains spécialistes antérieurement à ces évaluations. Il résume aussi la situation des pêches à la suite de la mise en eau, entre 1969 et 1971, basée sur les prises expérimentales aux filets maillants.

Un échantillonnage des jeunes poissons de l'année, effectué récemment le long du littoral, indique que la plupart des espèces d'importance commerciale ont frayé avec succès dans le lac. Un taux élevé de mortalité de pêche des jeunes poissons, dû à l'emploi de petits filets par les pêcheurs indigènes, est une menace à l'établissement du poisson dans le lac.

Le document donne le résultat des études sur la sélectivité des filets maillants basées sur la méthode de Holt (1957). Les données sont extraites des prises expérimentales, effectuées au moyen de gammes de filets de diverses dimensions entre 1969 et 1971. Le document présente des recommandations, basées sur les études ci-dessus, en vue d'assurer l'établissement des espèces de poisson dans le lac et l'augmentation des prises par unité d'effort dans les années successives.

ESTIMATION DES RESSOURCES PELAGIQUES DES EAUX BURUNDAISES DU LAC TANGANYIKA ET L'EVOLUTION DES PECHERIES

parCIFA/72/S.15

M. Ngomirakiza
Directeur
Département des Eaux et Forêts, Burundi

et

M.J. Mann
Projet Pêche, B.P. 1940, Bujumbura, Burundi

Les importantes ressources piscicoles de la zone pélagique et septentrionale du Lac Tanganyika furent identifiées après une première évaluation scientifique. Au Burundi, grâce à l'assistance du Gouvernement, ces ressources se développèrent rapidement. Leur exploitation fut faite de plus en plus intensément jusqu'à ce qu'apparaisse la crainte d'une surexploitation. Dès ce moment, des mesures juridiques furent prises qui devaient protéger les ressources en limitant l'effort de pêche tout en maintenant le rendement total à un niveau proche de la limite maximale apparente. Les recherches biologiques n'étant cependant pas complémentaires du développement rapide de la pêche, le Gouvernement du Burundi et le PNUD mirent sur pied un programme intensif d'évaluation des stocks. Ce programme a pour but de définir avec plus de précision les stocks de poisson susceptibles d'exploitation, en même temps qu'il recherche, grâce à la coopération des autres pays riverains, les moyens appropriés pour assurer d'une année á l'autre un rendement optimal en poisson.

LA PECHE DANS LE FLEUVE NIGER

CIFA/72/S.16par

J. Daget
ORSTOM, Paris, France

La production globale de poisson du fleuve Niger peut être facilement évaluée d'après les estimations faites par chaque pays en tonnage exporté et en consommation locale. Tout le poisson exporté et consommé localement est conservé soit par fumage ou séchage au soleil, procédé qui, dans un cas comme dans l'autre, entraîne une perte de poids. Afin de pallier cet inconvénient, des coefficients ont été calculés allant de 2,6 à 4 selon le type de produit. Une perte ultérieure, due à la manipulation successive et aux insectes dont le poisson devient la proie, atteint jusqu'à 40 pour cent de la production.

Si l'on tient compte des facteurs ci-dessus, la production évaluée pour les divers pays du bassin du fleuve Niger est la suivante: Guinée 3.600 t, Mali 90.000 t, Haute-Volta et Côte d'Ivoire - négligeable, Niger 5.200 t, Dahomey 1.200 t, Nigeria 25.000 t, Cameroun 3.000 t, soit une production globale de 128.000 t pour l'ensemble du bassin, à l'exclusion du Lac Kainji.

A ce taux de production, aucune surexploitation n'a été signalée dans l'une quelconque des zones du bassin et, de l'avis général, la pêche peut être intensifiée. Sur la base des évaluations de la production actuelle et des évaluations locales du potentiel de production, on peut prévoir une production globale annuelle de l'ensemble du bassin pouvant atteindre jusqu'à 200.000 tonnes.

UN BREF COMPTE RENDU SUR LES PECHES DES PLAINES INONDEES D'AFRIQUE

CIFA/72/S.17par

R.L. Welcomme
Division des ressources halieutiques
FAO - Département des pêches

On décrit certaines des principales plaines inondées d'Afrique et les changements intervenant pendant leurs cycles hydrologiques. On discute de l'écologie des poissons des réseaux des plaines inondées en résumant les ressources de pêche de ceux des réseaux pour lesquels il existe des données adéquates. Ce document examine l'exploitation des ressources des plaines inondées tant pour la pêche que pour l'agriculture et en tenant compte des domaines ou des chevauchements peuvent survenir dans l'exploitation des deux ressources.

ETUDE DES RESSOURCES EN RAPPORT AVEC LE DEVELOPPEMENT DES PECHES CONTINENTALES D'AFRIQUE

parCIFA/72/S.18

J.A. Gulland
Division de l'Economie et des Institutions halieutiques
FAO - Département des Pêches

Le document traite du rapport des études sur les ressources avec les décisions qui ont été prises pour le développement et l'aménagement des pêches continentales d'Afrique. Il définit les types de conseils qui peuvent être donnés par les biologues, à défaut desquels les décisions prises peuvent aisément être erronées. L'information principale concerne l'ampleur du potentiel des récoltes des ressources, et la façon dont il peut être comparé aux prises actuelles. Ces données permettront d'estimer les possibilités de développement ou de déterminer le besoin d'aménagement.

Il passe brièvement en revue les méthodes servant à déterminer le potentiel, ainsi que les données employées pour leur application. Du fait que les conseils scientifiques concernant les ressources en vue du développement d'une pêcherie s'avèrent nécessaires dès les premiers stades, des méthodes simples et approximatives peuvent être tout aussi valables, si non plus, que des méthodes plus exactes mais plus difficiles à employer.

LE DEVELOPPEMENT DES INDUSTRIES DE LA PECHE DES EAUX CONTINENTALES D'AFRIQUE

parCIFA/72/Inf.9

Division des Industries de la Pêche
FAO - Département des Pêches

Une prospection à tous les degrés doit nécessairement préluder à la programmation et à l'exécution des programmes de développement des eaux continentales d'Afrique. Il ne faut pas, cependant, que cette prospection soit trop extensive, ni-trop élaborée et, d'ores et déjà, certaines situations devraient permettre l'instauration d'industries de pêche pouvant avoir une incidence substantielle sur les économies nationales, dont l'importance est trop souvent négligée. Comme premier pas vers un tel développement, les administrations des pêches devraient prendre en considération la mise en route de programmes opérationnels pratiques et simplifiés. A partir de cette première mesure, le progrès sera déterminé par le degré auquel elles pourront développer ces derniers en projets à plus grande échelle, si possible intégrés à d'autres programmes de développement gouvernementaux, et intéresser les autorités gouvernementales compétentes à appuyer et financer des programmes de développement des pêches de grande envergure avec l'assistance des diverses agences internationales et bilatérales.

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