Previous Page Table of Contents Next Page


OUVERTURE DE LA SESSION

1. Le Comité des pêches continentales pour l'Afrique (CPCA) a tenu sa neuvième session du 5 au 9 décembre 1994 au Centre international de Conférence de Harare (Zimbabwe). Ont participé à la session des représentants de 26 Etats membres et des observateurs des pays et organisations ci-après: Algérie, France, Italie, Allemagne, Japon, Mozambique, Pays-Bas, Suède, Wildlife Club of Kenya, Centre international pour l'aménagement des ressources aquatiques, Fondation internationale pour la science ainsi que des représentants de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) et du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). La liste des participants figure à l'annexe A.

2. En l'absence de M. Salah El Zarka (Egypte), Président sortant, M. G. N. Shimang (Nigéria), premier Vice-Président sortant, a présidé la cérémonie d'ouverture. La session a été officiellement ouverte par M. E.T. Mundangepfupfu, Secrétaire permanent du Ministère de l'environnement et du tourisme du Zimbabwe au nom du Ministre dont il relève. Il a souhaité la bienvenue aux délégués au nom du Gouvernement et du peuple du Zimbabwe. Il a déclaré que les pêches continentales étaient très importantes au Zimbabwe car il semble qu'à l'heure actuelle elles soient la seule source de protéines animales à la disposition des ménages ruraux dans la mesure où les autres sources ont été gravement touchées par la sécheresse prolongée qui sévit dans la sous-région. En conséquence, le Gouvernement du Zimbabwe a mis l'accent sur la recherche en matière de pêches continentales, par l'intermédiaire de la station de recherche du lac Kariba, pour fournir des vivres supplémentaires à la population. Il a indiqué que la préoccupation principale de la station était d'accroître les ressources du lac, en particulier en kapenta, afin d'approvisionner un plus grand nombre de consommateurs. A cet égard, il a indiqué que seules des méthodes respectueuses de l'environnement devaient être utilisées.

3. M. Mundangepfupfu a reconnu que la surexploitation était l'un des principaux problèmes des pêches continentales. Il a donc demandé à la communauté scientifique de mettre au point des programmes prenant en compte cet élément humain ainsi que les aspects biotechnologiques des pêches continentales, afin d'assurer la viabilité à long terme de ce sous-secteur. Enfin, il a indiqué que davantage d'efforts devraient être consacrés à une analyse en profondeur de la dynamique des pêcheries sur les plans d'eau continentaux, et il a invité les délégués à profiter de cette session pour échanger des points de vue et proposer de nouvelles idées au profit des pêches continentales africaines dans leur ensemble.

4. Dans une brève allocution, M. C.R. MacCulloch, Représentant de la FAO au Zimbabwe, a également souhaité la bienvenue aux délégués et remercié le Gouvernement du Zimbabwe d'avoir accueilli cette session et mis à la disposition de celle-ci d'excellentes installations.

5. M. B.F. Dada, Directeur de la Division des politiques halieutiques et de la planification, FAO, s'est adressé au Comité au nom du Directeur général de la FAO, M. Jacques Diouf. Il a souligné l'importance des pêches continentales et de l'aquaculture en Afrique qui, si elles étaient correctement développées et aménagées, pourraient contribuer beaucoup plus qu'à l'heure actuelle à l'approvisionnement alimentaire et au bien-être économique général de la région. M. Dada a rappelé que le CPCA est l'organe de la FAO chargé de la collaboration régionale en matière de pêches continentales en Afrique et qu'il rassemble des administrateurs des pêches et des chercheurs pour étudier la collaboration en matière de développement des pêches continentales, d'activités de recherche et d'aménagement grâce à des colloques, des séminaires et des ateliers. Il a souligné que le rôle de la FAO est d'aider le Comité dans cette tâche.

6. Se référant aux principaux point de l'ordre du jour, M. Dada a indiqué que la pollution et la dégradation de l'environnement en Afrique, quoique moins graves que dans les pays industrialisés, pourraient devenir un problème à l'avenir si l'on ne veille pas à prendre des mesures d'aménagement préventives. Il a par conséquent noté avec satisfaction que le séminaire organisé pendant la session portait essentiellement sur les problèmes liés à la pollution et à la dégradation de l'environnement aquatique africain. Il a fait part de ses espérances que le séminaire permettera de proposer des directives et des mesures qui pourraient être prises aux niveaux national, régional et international, pour améliorer l'aménagement et la conservation des habitats aquatiques d'Afrique et de leurs ressources halieutiques.

7. M. Dada a souligné les autres points importants de l'ordre du jour, notamment le Code international de conduite pour une pêche responsable, à l'élaboration duquel la FAO participe activement, et les besoins de la recherche halieutique, en particulier dans le domaine de l'aquaculture. M. Dada a aussi mentionné le Répertoire des capacités africaines dans le domaine des pêches, préparé par le Bureau régional de la FAO pour l'Afrique (RAFR), qui permettra de renforcer la coopération technique entre pays en développement (CTPD) en général, et entre les pays d'Afrique en particulier.

ELECTION DU PRESIDENT ET DES VICE-PRESIDENTS

8. Le Comité a élu à l'unanimité M. S. Chimbuya, Chef de la délégation du Zimbabwe, à la présidence de la neuvième session, et les représentants de l'Ethiopie, de la Côte d'Ivoire et de la Zambie à la vice-présidence. Selon le règlement intérieur du CPCA, ils resteront en fonction jusqu'au début de la dixième session.

ADOPTION DE L'ORDRE DU JOUR ET ORGANISATION DE LA SESSION

9. L'ordre du jour figurant à l'annexe B a été adopté. La liste des documents présentés au Comité se trouve à l'annexe C.

SEMINAIRE SUR L'ENVIRONNEMENT, LES PECHES CONTINENTALES ET L'AQUACULTURE EN AFRIQUE

10. Le comité a reçu et a examiné les conclusions du séminaire sur l'environnement, les pêches continentales et l'aquaculture en Afrique (document CPCA/94/9) qui s'est tenu à Harare (Zimbabwe), du 5 au 7 décembre 1994, conformément aux décisions prises par le CPCA à sa huitième session. Il y a eu deux sessions de travail séparées; chacune a été introduite par un compte rendu figurant à l'annexe D. Quarante documents ont été reçus et distribués pour ce séminaire. Le Secrétariat a l'intention de publier les actes du séminaire.

11. La śession de travail 1 “Pollution et dégradation des milieux aquatiques africains, et conséquences sur les pêches continentales et l'aquaculture” a été présidée par M. C. Biney (Ghana). Messieurs E.K. Abban (Ghana), R. Laë (France) et M.A.H. Saad (Egypte) en ont été les rapporteurs. La session de travail 2 “Gestion écologique des pêches continentales et de l'aquaculture en Afrique - coordination intersectorielle”, a été présidée par Mme M. Alem (Ethiopie). Messieurs A. Camara (Guinée), T.W. Maembe (Tanzanie) et V.O. Sagua (Nigéria) en ont été les rapporteurs. Madame K. Remane (FAO) a assuré les fonctions de Secrétaire technique du Séminaire.

12. Le Comité a noté qu'au cours des dernières décennies, diverses régions de l'Afrique ont connu des périodes de sécheresse. En outre, de nombreux barrages ont été construits pour un grand nombre des principaux fleuves africains. Ces changements ont eu des conséquences sur les pêches continentales et maritimes. Par ailleurs, l'intensification de l'urbanisation, de l'industrialisation et de l'utilisation des terres agricoles a entraîné une augmentation importante du déversement de substances polluantes dans les plans d'eau situés en aval, avec des effets indésirables sur l'environnement aquatique et sur les pêches. Il semble que, dans les plans d'eau continentaux africains, la pollution soit surtout de nature organique. Les autres problèmes qui commencent à émerger sont liés aux pratiques de pêche destructives et à l'introduction de nouvelles espèces.

13. Le Comité a également noté qu'avec une gestion efficace, les pêches continentales et l'aquaculture en Afrique avaient encore un grand potentiel de développement. Différentes stratégies d'aménagement des pêches continentales et de développement de l'aquaculture en Afrique respectueuses de l'environnement ont été examinées. Plusieurs exemples d'aménagement communautaire couronnés de succès, en particulier au niveau de petits plans d'eau, ont été présentés. A cet égard, l'importance de la sensibilisation de l'opinion publique et de l'éducation, notamment à travers les programmes scolaires et la formation des femmes rurales et des pêcheurs a été soulignée. Le besoin d'assurer une coordination intersectorielle et une collaboration multinationale pour les plans d'eau communs à plusieurs pays s'est également fait sentir.

RECOMMANDATIONS

14. Le Comité a donc adopté les recommandations ci-après, proposées par le séminaire à l'intention des gouvernements africains:

  1. Il convient de reconnaître les relations entre l'hydrologie, en particulier en périodes de sécheresse, et la production halieutique. Par conséquent, il faut mettre en place des contrôles de l'effort de pêche, le cas échéant. Comme on ne connaît pas suffisamment les corrélations entre la composition spécifique et les conditions hydrologiques, des études sont nécessaires.

  2. Le risque d'eutrophisation des plans d'eau africains est jugé élevé. Il faudrait donc contrôler les quantités d'éléments nutritifs apportés par les eaux d'égout, les industries et les effluents agricoles.

  3. Dans la lutte chimique contre les mauvaises herbes aquatiques telles que la jacinthe d'eau, il faudrait veiller à protéger les organismes non visés, en particulier les poissons. Chaque fois que possible, il faudrait donner la préférence à la lutte biologique et mécanique.

  4. Lorsqu'on évalue les effets négatifs de substances chimiques toxiques, par exemple les pesticides et les métaux lourds, sur les plans d'eau et les pêches continentales, il convient d'utiliser la méthode d'évaluation des risques. Il faudrait aussi réduire l'emploi de pesticides rémanents et encourager la lutte intégrée contre les ravageurs.

  5. L'évaluation de l'impact sur l'environnement devrait devenir une obligation pour tout projet de développement ou d'investissement susceptible d'affecter la qualité de l'eau ou les pêches.

  6. Il faudrait élaborer des bases de données pour suivre l'évolution de la qualité de l'eau utilisée dans les pêches continentales, y compris en aquaculture.

  7. Afin de soutenir la position du secteur des pêches vis-à-vis d'autres secteurs dans l'aménagement des bassins versants, des données sociales et économiques sur l'importance des pêcheries devraient être collectées de manière suivie.

  8. Les gouvernements devraient élaborer et réviser la législation des pêches avec la participation des communautés locales afin de contribuer au respect de cette législation. Il faudrait aussi que les gouvernements s'assurent que ces réglementations bénéficient aux communautés au lieu de les taxer et, si possible, associer les dites communautés à l'application de cette législation. Lorsque les plans d'eau sont communs à plusieurs Etats, il est recommandé d'harmoniser les législations correspondantes.

  9. Il faut mettre au point des programmes de protection des systèmes aquatiques et de développement des pêches. A cette fin, il est indispensable de former les collectivités et les autorités locales afin qu'elles puissent participer activement à la planification, au développement et à l'exécution des programmes halieutiques. En fin de compte, l'aménagement des ressources devrait être délégué aux autorités locales chaque fois que possible.

  10. Etant donné le rôle clé que jouent les femmes rurales dans les pêches continentales, les gouvernements, dans leurs programmes éducatifs, devraient veiller à ce qu'elles reçoivent une formation adéquate dans un cadre institutionnel ou autre.

  11. Il faudrait apprendre aux populations qui vivent de la pêche non seulement à gérer de manière durable les ressources des pêches continentales, mais aussi à s'orienter vers d'autres activités économiques, y compris l'aquaculture.

  12. Pour protéger les pêcheries, les gouvernements devraient de préférence avoir recours aux organisations régionales et nationales existantes qui sont déjà actives dans le domaine de l'enseignement en matière d'environnement.

  13. Pour un aménagement plus efficace des eaux intérieures, il conviendrait d'encourager activement la coopération scientifique au niveau régional, y compris les échanges d'expériences, la formation et la mise en commun des installations. Le CPCA pourrait être appelé à jouer un rôle de coordination.

  14. Sachant que l'aménagement des bassins versants fait intervenir de nombreux secteurs autres que celui des pêches dont les intérêts peuvent être contradictoires, il est recommandé de créer un organe de coordination intersectorielle, à un niveau gouvernemental élevé. Un organe similaire devrait être créé au niveau régional.

15. En outre, le Comité propose de demander à la FAO:

  1. de compiler et de faire la synthèse, en coopération avec les Etats membres et les organisations concernées, des directives existantes en matière d'aménagement durable des pêches continentales, de l'aquaculture et des bassins versants, qui peuvent servir aux niveaux national et régional;

  2. de mettre au point et d'introduire, en collaboration avec l'Unesco, le PNUE et d'autres organes des Nations Unies et des ONG, des programmes d'éducation en matière de pêches continentales et d'environnement, à l'intention des écoles, des collèges et d'autres instituts de formation.

CODE DE CONDUITE POUR UNE PECHE RESPONSABLE, EU EGARD NOTAMMENT AUX PECHES CONTINENTALES ET A L'AQUACULTURE

16. Ce point de l'ordre du jour a été examiné sur la base du document CIFA/94/11. On a rappelé au Comité les différentes étapes qui ont amené les organes directeurs de la FAO à demander de préparer le Code de conduite pour une pêche responsable et il a été informé que le concept vise l'utilisation durable des ressources halieutiques en harmonie avec l'environnement; l'utilisation de pratiques de capture et d'aquaculture qui ne sont pas nocives pour les écosystèmes, les ressources ou leur qualité; l'incorporation d'une valeur ajoutée à ces produits grâce à des processus de transformation répondant aux normes sanitaires requises, la conduite de pratiques commerciales permettant de fournir aux consommateurs des produits de bonne qualité.

17. Le Comité a noté que le projet de Code est élaboré sur la base de la Convention des Nations Unies sur le Droit de la mer de 1982 et compte tenu de la Déclaration de Cancún (1992), de la Stratégie approuvée en 1984 par la Conférence mondiale de la FAO sur l'aménagement et le développement des pêches, de la Déclaration de Rio (1992) et des dispositions du programme Action 21 de la CNUED et d'autres instruments pertinents. Il a en outre noté que le projet de Code est un instrument détaillé visant les pêches continentales et maritimes et comprend cinq articles liminaires, des principes généraux et six chapitres thématiques à savoir: aménagement des pêcheries, opérations de pêche, développement de l'aquaculture, intégration des pêches dans l'aménagement des zones côtières, pratiques après capture et commerce international, recherche halieutique. En outre, pour chaque chapitre, des directives techniques ont été élaborées. Le Comité s'est déclaré satisfait des progrès réalisés dans la préparation du projet de Code depuis la première réunion du groupe d'experts en février 1994 et il a noté que la version finale du texte complet sera prête pour approbation par le Comité des pêches à sa prochaine session qui se doit se tenir en mars 1995 au niveau ministériel.

18. Le Comité a souligné l'importance du Code pour guider l'aménagement et le développement des pêches continentales, en particulier pour les grands lacs et les fleuves internationaux dont sont riverains deux ou plusieurs pays. A cet égard, l'élaboration de directives techniques spécifiques pour ces lacs et ces fleuves devrait être envisagée. Elles pourraient couvrir les domaines critiques que sont les droits de pêche, l'harmonisation des législations, les arrangements de collaboration pour l'application de ces législations et pour le suivi, le contrôle et la surveillance des opérations de pêche.

BESOINS DE LA RECHERCHE SUR LES PECHES CONTINENTALES ET L'AQUACULTURE EN AFRIQUE

19. Le Comité a reconnu que la recherche est un élément essentiel du développement et de l'aménagement des pêches, y compris du développement et de l'aménagement de l'aquaculture, et il a pris note de l'Etude sur les recherches halieutiques internationales pour les pays en développement résumée dans le document CIFA/94/3. L'Etude envisage la recherche dans trois grands domaines: aquaculture, pêches de capture continentales et modification des l'écosystèmes fluviaux et lacustres. Le Comité a été informé que sur ces trois domaines, c'est l'identification des besoins de la recherche pour l'aquaculture en Afrique qui est le plus avancé.

Aquaculture

20. L'étude intitulée “Aquaculture Development and Research in sub-Saharan Africa”, a été menée par la FAO en 1992/93 pour mieux centrer les futurs programmes d'aquaculture et pour fournir des contributions nationales plus importantes à l'Etude sur les recherches halieutiques internationales. Elle fait la synthèse des douze examens nationaux demandés, définit les priorités du développement et de la recherche en aquaculture et les problèmes rencontrés et elle propose neuf programmes régionaux de recherche pour les résoudre. Le Secrétariat a informé le Comité que les propositions ont été examinées à la troisième Consultation de donateurs sur le développement des pêches qui s'est tenue à Paris (France) en avril 1994 mais qu'un appui vigoureux au niveau national et régional était une condition indispensable pour obtenir un financement des donateurs.

21. Le Comité a noté que le caractère régional des programmes de recherche proposés favoriserait la collaboration entre pays et entre chercheurs et limiterait le chevauchement des efforts. On a indiqué que les pays de la région disposent des capacités humaines et institutionelles pour entreprendre ces programmes de recherche mais qu'ils ont besoin d'un soutien financier à long terme. Plusieurs pays ont souligné que les programmes proposés correspondaient bien à leurs priorités nationales en matière de recherche aquacole mais que ces programmes devraient être complétés lorsque l'appui des donateurs serait annoncé. Le Comité a demandé à la FAO de continuer à solliciter des financements pour les programmes de recherche identifiés et classés par ordre de priorité dans le rapport.

Pêches de capture continentales

22. Parmi les besoins de recherche déjà identifiés pour les pêches de capture continentales, on relèvera des plans d'échantillonnage plus rentables pour l'évaluation des stocks et les moyens qui permettraient d'améliorer les statistiques des pêches. Toutefois, le Comité a souligné que outre l'évaluation du potentiel des petits plans d'eau il est essentiel d'adopter une démarche synoptique et globale pour identifier les besoins et priorités de la recherche. Cela comprend, par exemple, l'étude de l'écologie des poissons et plus largement, de l'écosystème dans son ensemble afin de mieux comprendre les interactions entre ses divers éléments. En outre, le Comité a recommandé de développer la recherche sur les aspects sociaux et économiques des pêches y compris sur les méthodologies de vulgarisation par exemple.

23. On a souligné l'importance des statistiques des pêches en général et pas seulement des données sur les captures mais aussi celles qui permettent de calculer l'effort de pêche et autres paramètres nécessaires pour évaluer l'état des stocks.

Ecosystème des fleuves et des lacs

24. En ce qui concerne les modifications des écosystèmes fluviaux et lacustres, le Comité a reconnu qu'il existait de nombreux problèmes liés à l'utilisation des sols, aux activités agricoles, au développement urbain et à l'industrialisation qui devaient faire l'objet d'enquêtes systématiques. La santé et les moyens d'existence des pêcheurs sont touchés par ces modifications. II faut donc étudier ces conséquences, ainsi que les comportements des pêcheurs vis-à-vis de l'environnement.

25. Le Comité a convenu que les questions étudiées par le séminaire sur l'environnement, les pêches continentales et l'aquaculture en Afrique, ainsi que les recommandations du séminaire, pourraient contribuer à l'identification des besoins et priorités de recherche sur l'environnement.

26. Le Comité a noté qu'il fallait considérer l'environnement global comme objet de recherche, et pas seulement l'environnement aquatique. La qualité de l'eau, qui dépend de nombreux types d'utilisation et d'abus, est un domaine clé de la recherche. Comme pour les pêches de capture continentales, une démarche visant l'ensemble de l'écosystème est appropriée en ce qui concerne l'environnement. La portée de cette recherche ne devrait pas se limiter aux pêches mais viser plus loin afin d'éviter le chevauchement des efforts et de profiter des informations pertinentes qui existent déjà.

27. En ce qui concerne le chevauchement des efforts, le Comité a noté l'utilité des projets régionaux tels que ALCOM et ceux parrainnés par l'IFS.

Suivi

28. Le Comité a noté avec satisfaction que la FAO continuerait à jouer un rôle important dans la recherche de financements auprès des donateurs pour répondre aux besoins de recherche sur les pêches. A cet égard, la FAO organisera une réunion sur ce thème en 1995 à laquelle participeront des spécialistes des pêches en Afrique. En outre, la FAO est prête à participer à l'identification et au classement des besoins de la recherche, en servant d'intermédiaire si besoin est et, lorsque des donateurs auront manifesté leur intérêt, elle fournira un appui technique pour la formulation de projets.

RAPPORT SUR LES PRINCIPALES ACTIVITES DANS L'INTERVALLE DES SESSIONS

(a) Suite donnée à la huitième session du CPCA

29. Le Comité a été informé de toutes les mesures prises par le Secrétariat depuis la dernière session pour donner suite aux principales décisions et recommandations de la huitième session. Ce point de l'ordre du jour a été présenté sur la base du document CIFA/94/4.

30. Le Comité s'est déclaré satisfait des efforts déployés par la FAO pour appliquer les recommandations et des résultats déjà obtenus. II a toutefois souhaité qu'elle renforce sa collaboration avec d'autres organisations afin d'éviter le chevauchement des efforts et d'assurer la complémentarité. Tout en reconnaissant le rôle de catalyseur que joue la FAO afin d'encourager la diffusion des informations scientifiques sur tous les aspects de la recherche, du développement, de l'utilisation et de l'aménagement des pêches, ainsi que les échanges d'expertise, le Comité a souhaité que la FAO renforce encore ce rôle.

(b) Répertoire des capacités Africaines dans le domaine des pêches

31. Le Secrétariat a présenté ce point de l'ordre du jour à partir du document CIFA/94/5, et du volume l du Répertoire déjà publié et dont des exemplaires ont été mis à la disposition du Comité. Celui-ci a été informé de la méthode utilisée pour la collecte et la collation des données ainsi que du plan de présentation qui a servi à préparer le Répertoire.

32. Le Comité est convenu que le Répertoire une fois achevé sera un document de référence très utile qui facilitera la promotion de la coopération technique entre pays en développement (CTPD) en général et entre pays d'Afrique en particulier. Le Comité a noté en outre qu'une étude des capacités humaines et institutionnelles disponibles en Afrique permettra aussi de disposer d'une base sûre à partir de laquelle on pourra définir les domaines qui ont besoin d'être renforcés. Il a donc félicité le Bureau régional de la FAO pour l'Afrique (RAFR) d'avoir entrepris cette tâche importante et il a invité les institutions et les experts nationaux des pêches à collaborer à cette activité en fournissant les données requises et à s'assurer que les informations correspondant à leur pays respectif sont autant que possible complètes et à jour.

33. Le Comité a enfin prié les organismes donateurs d'aider la FAO dans cette tâche en assurant un appui financier approprié.

(c) Recómmandations des organes subsidiaires du Comité

34. Le Comité a examiné les rapports des sessions de ses organes subsidiaires depuis la dernière session du CPCA et il a fait siennes les principales conclusions et recommandations figurant dans le document CIFA/94/6, comme suit:

(i) Sous-Comité du CPCA pour le lac Tanganyika

35. Le Comité a noté avec satisfaction que l'objectif ultime du projet de recherche pour le lac Tanganyika2, à savoir la conception d'un plan d'aménagement des pêches pour le lac, était en cours d'élaboration. Un rapport de situation a été préparé pour les récentes réunions conjointes du Comité scientifique et du Comité de coordination du projet et un atelier sur l'aménagement sera organisé en 1995.

36. La question de la création d'une commission des pêches du lac Tanganyika sera examinée à la septième session du Sous-Comité qui aura lieu à la fin 1995. Le Comité a été informé qu'une fois créé, cet organe sera responsable de la formulation et de l'application des mesures d'aménagement pour l'ensemble du lac aux niveaux national et régional. II coordonnera aussi les activités de recherche sur le lac.

37. Le Comité s'est félicité des efforts déployés pour assurer la coordination avec le projet pour le lac Tanganyika du PNUD/GEF (Fonds pour la protection de l'environnement). Une proposition de coopération a été faite par la FAO et les détails sont actuellement étudiés avec le PNUD.

(ii) Sous-Comité du CPCA pour le développement et l'aménagement des pêches du lac Victoria

38. Deux sessions du Sous-Comité ont eu lieu depuis la dernière réunion du CPCA. La tâche la plus importante du Sous-Comité a été de faciliter et d'accélérer la création de l'organisation des pêcheries du lac Victoria. Cela a pu être réalisé grâce au projet FAO/PCT “Aide à la création de l'Organisation des pêcheries du lac Victoria” à l'achèvement du projet IFIP (PNUD/FAO).

39. Le Sous-Comité a aussi été mandaté pour jouer un rôle clé dans les phases préparatoires du projet GEF parrainné par la Banque mondiale, et en particulier d'être l'Equipe spéciale l pour le futur programme d'aménagement de l'environnement du lac Victoria.

40. Le Comité a noté avec satisfaction que l'Organisation des pêcheries du lac Victoria serait bientôt une réalité. Le CPCA a été informé que le Sous-Comité cessera d'exister lorsque cette Organisation deviendra opérationnelle.

41. On à également noté que la FAO, par l'intermédiaire du Sous-Comité, pourra encore intervenir dans la lutte contre la jacinthe d'eau qui devient un problème majeur sur le lac.

(iii) Sous-Comité du CPCA pour la protection et le développement des pêches dans la zone sahélienne

42. La cinquième session du Sous-Comité a eu lieu en décembre 1993. le Sous-Comité a examiné un certain nombre de questions critiques, notamment les effets des changements climatiques sur les pêches, l'identification des priorités de la recherche et des besoins de formation et la collecte de statistiques. Le commerce intra-régional du poisson a été analysé en détail et la réduction et l'harmonisation des taxes et impôts officiels concernant la distribution du poisson ont été recommandées.

43. Le CPCA a noté que la plupart des pays membres du Sous-Comité avait adopté des politiques encourageant la délégation des responsabilités en matière d'aménagement aux communautés de pêcheurs et que plusieurs pays révisaient leur législation en conséquence.

44. Le Comité a approuvé le Rapport FAO sur les pêches No. 504 ainsi que le document de projet sous-régional de planification des pêches et d'aménagement des ressources dans le Sahel. II a demandé à la FAO et aux Etats membres de solliciter un financement approprié auprès des donateurs pour exécuter ce projet considéré comme prioritaire.

(iv) Groupe de travail sur du CPCA sur la pollution et les pêches

45. Le Comité a été informé que le Groupe de travail a tenu deux sessions (troisième et quatrième) depuis la huitième session du CPCA. Ces deux sessions du Groupe de travail ont eu lieu à Accra (Ghana), la troisième session du 25 au 29 novembre 1991 et la quatrième du 18 au 22 octobre 1993. Deux examens portant sur les métaux lourds et les hydrocarbures chlorés dans l'environnement aquatique africain ont été préparés et publiés.

46. Le Comité a noté avec satisfaction qu'en ajoutant ces deux rapports aux deux précédents, le Groupe de travail avait atteint son objectif essentiel qui était d'évaluer l'état de l'environnement africain et d'étudier les grands groupes de polluants qui peuvent avoir des effets négatifs sur la vie aquatique et les ressources halieutiques. Le Groupe de travail a donné des avis généraux sur la protection de l'environnement aquatique et a désigné, par ordre d'importance, la matière organique, les métaux lourds et les substances organochlorées comme polluants potentiels; la matière organique qui provoque l'eutrophisation et l'anoxie a été identifiée comme la plus grande menace pour les pêches. Le Comité s'est en outre félicité que les résultats des quatre sessions du Groupe de travail aient été rassemblés dans le Document technique du CPCA No.25 “Revue de la pollution dans l'environnement aquatique africain”, ce qui a permis de les faire connaitre à de nombreux lecteurs.

47. Le Groupe de travail a proposé à sa quatrième session que les études futures portent sur les charges phosphorées qui provoquent l'eutrophisation et sur l'état de certains types de plans d'eau en Afrique, par exemple les grands lacs (d'origine naturelle ou en arrière des barrages construits par l'homme), les lacs peu profonds (y compris les lagunes côtières), les grands fleuves, les rivières et leurs affluents et les estuaires. Le Comité, notant que l'eutrophisation est un problème qui apparaît dans la plupart des lacs africains, a estimé qu'il serait souhaitable d'établir un rapport sur le problème des polluants phosphorés dans les lacs africains, avec des données actuelles sur les concentrations, les sources et les charges de phosphores ainsi que d'autres informations limnologiques.

(v) Groupe de travail du CPCA sur l'aquaculture

48. Le Groupe de travail sur l'aquaculture a tenu sa deuxième session à Harare, (Zimbabwe) du 13 au 17 septembre 1993, pour examiner l'étude “Recherche et développement aquacoles en Afrique subsaharienne: synthèse des études nationales et Plan d'action indicatif concernant la recherche” (Document technique du CPCA no.23 présenté au point 6 de l'ordre du jour). Le Groupe de travail a adopté le Plan d'Action indicatif pour la recherche aquacole et le classement par ordre de priorité des neuf programmes de recherche pour l'aquaculture. II a instamment invité la FAO à établir des relations avec le Secrétariat exécutif de la SIFR (Stratégie pour la recherche halieutique internationale) afin de formuler de manière détaillée les diverses idées de programme.

49. Le Groupe de travail a noté que certains problèmes rencontrés dans le développement de l'aquaculture en Afrique peuvent résulter d'un manque de planification correcte du développement. II a estimé que la planification du développement de l'aquaculture aurait intérêt à adopter la rigueur qui caractérise la planification de la recherche aquacole mais il a reconnu que le cadre national était le plus approprié pour cette activité. Le Groupe de travail a invité les gouvernements africains à donner une priorité suffisante à l'aquaculture dans leurs plans de développement nationaux.

50. Le Comité a fait siennes les recommandations et conclusions du Groupe de travail.

2 Recherche pour l'aménagement des pêches du lac Tanganyika (GCP/RAF/271/FIN)

EXAMEN DU PROGRAMME DE TERRAIN DE LA FAO SUR LES PECHES CONTINENTALES EN AFRIQUE

51. Le Secrétariat a présenté le point 8 de l'ordre du jour à partir du document CIFA/94/7 concernant l'assistance technique de la FAO à la région. Le Comité a été informé que la FAO exécute 17 projets pour un montant total de plus de 21 millions de dollars E.U. dans le domaine des pêches continentales et de l'aquaculture en Afrique au sud du Sahara, dont onze sont des projets nationaux et six des projets régionaux. Ces projets sont financés par trois sources, à savoir le PNUD, des fonds fiduciaires et directement par le programme ordinaire de la FAO grâce au Programme de coopération technique (PCT). Les donateurs de ces fonds fiduciaires représentent la plus forte catégorie de soutien (11,4 millions de dollars E.U.), suivis par les projets du PNUD qui atteignent au total 9,1 millions de dollars E.U. La FAO finance actuellement quatre projets PCT, pour une contribution totale de 687 500 dollars E.U. qui, du fait de leur spécialisation (préparation ou complément de projets plus importants ou interventions d'urgence) sont généralement d'une durée plus courte et d'un coût inférieur.

52. La majorité des projets mentionnés ci-dessus relève du soutien au sous-secteur artisanal. Neuf sont des projets de planification/aménagement, tandis que quatre sont polyvalents dans la mesure où ils sont intégrés et plus étroitement liés à la production halieutique. Trois de ces projets sont exécutés par des instances nationales, la FAO servant d'organisme de coopération.

53. Le Comité a été informé que l'avenir du programme de terrain était incertain car le PNUD, principal donateur de la FAO, connait lui aussi des problèmes financiers. La majorité des donateurs de fonds fiduciaires continue à apporter leur soutien par l'intermédiaire des Nations Unies, mais d'autres préfèrent encore les programmes d'aide bilatérale. La FAO continuera à solliciter une aide auprès des donateurs pour les activités de terrain mais il est rappelé aux pays bénéficiaires que les donateurs préfèrent recevoir directement des demandes des pays eux-mêmes plutôt que par l'intermédiaire de la FAO.

54. Dans le débat qui a suivi, le Comité a recommandé que la FAO utilise pleinement les compétences nationales et régionales lorsqu'elles existent et continue à assurer une formation adéquate aux homologues nationaux. Le Secrétariat a informé le Comité que la FAO utilisait davantage l'expertise locale en Afrique. A cet égard, on espère que le Répertoire des capacités africaines dans le domaine des pêches que prépare le Bureau régional de la FAO pour l'Afrique aidera les pays et les organisations à identifier des experts africains qualifiés. En outre, on a mentionné le nouveau système de responsables nationaux de programme qui sera bientôt appliqué par la FAO.

55. Le Comité a été informé que les installations de formation et de recherche du Centre régional africain d'aquaculture (ARAC) au Nigéria a été considérablement amélioré grâce au soutien financier du gouvernement hôte, de la Communauté Economique Européenne et de la Banque mondiale. On a rappelé que l'ARAC était au départ un projet financé par le PNUD jusqu'à son achèvement en 1987. Etant donné la nécessité urgente de former des spécialistes pour l'aquaculture dans la région, le Comité a invité la FAO à trouver un financement auprès de donateurs afin que l'ARAC retrouve sa vocation régionale et que les Etats membres puissent bénéficier de ses programmes postuniversitaires comme par le passé.

COLLABORATION ENTRE LA FAO ET D'AUTRES ORGANISATIONS S'INTERESSANT AU DEVELOPPEMENT DES PECHES CONTINENTALES EN AFRIQUE

56. On a examiné la collaboration entre la FAO et les divers organismes régionaux et sous-régionaux africains s'intéressant aux pêches continentales sur la base du document CIFA/94/8. Le Comité a noté avec satisfaction que la FAO a participé à l'organisation de la troisième session du Comité interafricain sur l'océanographie et les pêches maritimes et continentales (CIAOPMC) de la Commission scientifique, technique et de la recherche de l'OUA qui a eu lieu au Caire (Egypte) en avril 1993 et que les activités conjointes avec la Division mixte CEA/FAO de l'agriculture (JAFR) s'étaient intensifiées depuis la dernière session du CPCA. La coopération et l'aide aux groupements économiques tels que la CEDEAO, la CBLT, la CEPGL, la SADC et la ZEP ont été assurées par l'intermédiaire de projets du PCT de la FAO et d'activités de projets régionaux FAO/PNUD, en particulier RAF/88/047 - Assistance à la CEDEAO et RAF/87/099 -Projet de planification et d'aménagement des pêches continentales (IFIP) qui est maintenant achevé faute de financement.

57. Le Comité a souligné que la coopération devait être renforcée avec ces organes et d'autres organisations sous-régionales afin d'éviter le chevauchement des efforts et de rendre ces institutions plus efficaces en matière de pêches continentales. Le CILSS pourrait être plus étroitement associé aux travaux du CPCA pour le développement des pêches du Sahel. A cet égard, les institutions concernées devraient continuer à être systématiquement invitées aux réunions du CPCA et de ses organes subsidiaires et il faudrait s'efforcer de trouver des ressources pour aider certaines de ces institutions à y participer. Au cas où cette participation ne pourrait pas être assurée, les institutions concernées pourraient être invitées à désigner un Etat membre pour les représenter et parler en leur nom. Le Secrétariat devrait chaque fois que possible être représenté aux réunions de ces institutions.

58. le Comité a en outre reconnu la nécessité de mettre en place un réseau entre les diverses institutions régionales et sous-régionales s'intéressant aux pêches continentales. Il a été proposé d'organiser une réunion de ces institutions afin de convenir des dispositions qui permettraient des consultations et une coordination efficaces.

PROPOSITIONS CONCERNANT LE THEME PRINCIPAL DE LA DIXIEME SESSION DU CPCA

59. En présentant ce point de l'ordre du jour (Document CIFA/94/10), le Secrétariat a passé en revue les principaux thèmes étudiés par le CPCA à ses précédentes sessions. Il a présenté les cinq suggestions ci-après pour la prochaine session:

  1. contribution des pêches continentales et de l'aquaculture à la croissance économique et à la sécurité alimentaire;

  2. statistiques halieutiques;

  3. pêches dans les fleuves et les plaines inondables et sécurité alimentaire;

  4. collaboration régionale en matière de développement des pêches continentales en Afrique;

  5. aménagement intégré des rives des plans d'eau continentaux.

60. Le Comité a examiné en détail chacune des cinq propositions et retenu les propositions (i) et (iii) ci-dessus vu l'importance que les Etats membres et l'Organisation attachent à la contribution durable des pêches et de l'aquaculture à la sécurité alimentaire. Le Comité a proposé que ces deux thèmes soient fusionnés et constituent le thème du séminaire qui se tiendra pendant la prochaine session du CPCA. Toutefois, le Comité a reconnu que les autres thèmes étaient aussi d'actualité et il a donc recommandé que ces questions soient inscrites à l'ordre du jour de la dixième session.

AUTRES QUESTIONS

(a) Prolifération de la jacinthe d'eau

61. Le Comité a évoqué la question de l'invasion des plans d'eau par la jacinthe d'eau, qui pose de plus en plus de problèmes pour la pêche dans de nombreux pays africains. Le Comité a donc demandé à la FAO de compiler les expériences de lutte dans le monde entier contre la prolifération de la jacinthe d'eau et de son exploitation en tant que ressource; la FAO devrait en outre préparer des directives et des recommandations sur la façon de traiter ce problème en Afrique, dans la perspective d'un programme régional coordonné.

(b) Inventaires des espèces de poissons d'eau douce

62. Le Comité a en outre invité la FAO à étudier les possibilités de préparation d'inventaires actualisés des espèces de poissons d'eau douce présents dans les fleuves et les lacs africains.

DATE ET LIEU DE LA DIXIEME SESSION

63. Le Comité a été informé que conformément à l'Article IV.2 de son réglement intérieur, le CPCA est invité à se réunir sur convocation du Directeur général de la FAO qui décide de la date et du lieu de la session en consultation avec le Président et les autorités compétentes du pays hôte, compte tenu des avis formulés par le Comité.

64. Compte tenu de ce qui précède, les délégués de la Côte d'Ivoire et de l'Ouganda ont exprimé le désir de leur pays respectif d'accueillir la dixième session du CPCA en 1997, sous réserve de l'accord définitif de leurs gouvernements, et que ceci sera communiqué au Directeur général de la FAO.

ADOPTION DU RAPPORT

65. Le rapport a été adopté le 9 décembre 1994.


Previous Page Top of Page Next Page