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Merci cher modérateur

Je crois bien que le système de warrantage marchera avec le Nigéria (dans un contexte de libre de circulation des biens et des personnes) même si le Nigéria ne doit pas être le seul pays à viser pour la commercialisation des céréales. Le warrantage fait allusion à l’organisation des producteurs qui vendent leurs produits (céréales) en vente groupée au moment où les prix des produits sont à la hausse. Dans les communes du Bénin telles que les communes de Kalalé, Nikki, Sègbana, etc (zones frontalières au Nigéria), de grands commerçants aussi bien nigérians que béninois viennent acheter le maïs pour le revendre au Nigéria. Mais, ceci sera plus facilité dans un contexte de la libre circulation des biens et des personnes entre le Nigéria et ses pays voisins. A titre illustratif, au cours de l’année 2014, les OP qui font le warrantage autour du maïs au Bénin avaient eu de sérieux problèmes d’écoulement du fait par exemple de « l’interdiction de la sortie des vivriers » sur le territoire béninois pour la sécurité alimentaire selon les producteurs. Le prix du sac de 100 kg du maïs qui devrait aller au moins à 20 000 FCFA en période de soudure était à 10 000 FCFA ; plongeant les OP des situations difficiles. Le maïs était excédentaire au Bénin cette année 2014.

Ainsi, la libre circulation des biens et des personnes est la condition sine qua none pour faciliter les échanges commerciaux entre les pays voisins et le Nigéria. Il faudrait aussi comme je l'avais dit, une relation contractuelle entre les trois types d’acteurs (OP, commerçants, consommateur) du Nigéria et des pays voisins.

Merci 

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Thank you Dear Moderator

I do believe that the warrantage system will work with Nigeria (in a context of free movement of goods and people) even if Nigeria should not be the only country to aim at trading in cereals. The warrantage mentions the producers’ organizations who sell their products (cereals) as a group at the moment when the prices of the products are at their highest. In some municipalities in Benin, such us Kalalé, Nikki, Sègbana, etc (areas that are on the border with Nigeria), large scale traders, both Nigerian and Beninese, come to purchase maize for resale in Nigeria. However, this will become easier in a context of free movement of goods and people between Nigeria and its neighboring countries. As an illustrative example, in the course of 2014, the farmer´s organizations that engaged in the warrantage on maize in Benin had serious disposal problems due for example to the banning of exports of food crops throughout Benin for food security according to producers. The price of a 100kg sack of maize, which should cost at least 20 000 FCFA in times of shortage, was 10 000 FCFA, creating difficult situations for farmer´s organizations. Maize was in surplus in Benin during 2014.

In this way, free movement of goods and people is the indispensable precondition to facilitate trade exchanges between Nigeria and its neighboring coutries. It is also necessary, as I have said, to have a contractual relationship between the three categories of actors (producers’ organizations, traders and consumers) of Nigeria and its neighboring countries.

Thank you.