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Bonjour à tous,
merci au forum de donner l'opportunité de nous exprimer sur ce sujet.
La valorisation des ressources hydro-agricoles passe nécessairement par leur protection contre l'accaparement. C'est à dire éviter que des opérateurs économique en l’occurrent les industries extractives et agricoles utilisent excessivement ces ressources au détriment des producteurs agricoles familiaux. La signature de contrats avec ses acteurs doit tenir compte de la gestion des ressources en eaux et des terres et les États doivent veiller au suivi et au respect de ces closes.
Cordialement
Mme SOULAMA/ SOMA Maïmouna
Chargée de Programme et de Développement de FIAN Burkina
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Maïmouna SOMA
Salut à tous et merci de nous avoir permis de nous exprimer sur ce thème vraiment d'actualité et urgent.
Il est sûr que la maladie à virus ebola n'a pas seulement des conséquences au niveau de la santé, ses conséquences au niveau économique et sur la sécurité alimentaire sont énormes.
1- En Afrique de l'Ouest, la sécurité alimentaire est déjà fragilisée par les aléas climatiques et les mauvaises politiques agricoles, viens s'ajouter encore la crise sanitaire due au virus ébola qui sévit dans la zone depuis mars 2014. En effet, la maladie vient fragiliser le secteur agricole depuis la production jusqu'à la commercialisation des denrées alimentaires. C’est à dire que la production agricole va fortement diminuer. Les plus touché sont la population paysanne qui ne vit essentiellement que du produit de leur récoltes et les pauvres qui si rien n'est fait verront leur pouvoir d'achat se réduit à cause de l’insuffisance et de la flambé des prix des denrées alimentaire.
En conclusion l'insécurité alimentaire va grandissante en Afrique de l'Ouest tant que nous n’arrivons pas à stopper sa propagation.
2- Oui la viande de brousse représente une grande part dans l'alimentation de ces pays et avec cette maladie il faux s'en méfier. La viande provenant du cheptel devenant de plus en plus cher, il faut sensibiliser et encourager les populations pour la consommation des protéines d'origine végétale et aquatique (poisons, et les autres fruits de mer).
3- comme nous le soutenons déjà à la question 1, la maladie à virus ébola a un impact très néfaste sur la chaîne de production agricole de façon générale depuis la production jusqu'à la commercialisation en passant par la transformation et le conditionnement du non seulement à la baisse de la production mais aussi de la main d’œuvre et des difficultés d’écoulement des produit finis.
4- Si on y prend garde, nous risquons d'être envelopper dans un cercle infernal. C'est à dire en voulant éviter la propagation de la maladie nous risquons de prendre des mesures qui nous empêchent de lutter efficacement contre cette maladie et dons la propagation continue avec encore sa liste de conséquences négative en Afrique de l'Ouest et dans le reste du monde. Par exemple:
la fermeture de unité de production vont entrainer la chômage et ses fléaux, la baisse de la productivité, la baisse du PIB, la baisse de la croissance économique, la régressions des Indices de développement humains ...au niveau macroéconomie et la dégradation du bien être au niveau microéconomie à cause de manque de ressources pour subvenir au besoins alimentaire et nutritionnel, au besoin de santé, d'éducation...
la fermeture des établissement d'enseignement vont engendrer la baisse du niveau d'éducation en quantité et en qualité.
5 - Ces organisations doivent étre mise sur le système de contrôle et de prise en charge au lieu de la fermeture des frontières, des unités de production ou d'écoles. Mobiliser les fonds pour la prise en charge et accélérer les recherches dans le sens de trouver un remède urgement à cette maladie dévastatrice qui menace toute la terre. Ils doivent aussi prendre de mesure pour empêche la flambé de produits alimentaires (subventions, contrôle de prix…)
6- Il faux nécessairement agir en urgence pour stopper la propagation de la maladie.
Ensuite, participer aux politiques agricoles au niveau national et international et plaider en faveur des petits producteurs et les agriculteurs familiaux pour mettre à leur dispositions les moyens de production nécessaires (terres, eau…).
Les malades de Ébola ou toute autre maladie doivent jouir adéquatement de leur droit à l’alimentation pour combattre victorieusement contre la maladie. Il faux pour cela sensibiliser les centres de prise en charge de ces malades sur les questions alimentaires et nutritionnelles.
Il faux aussi mobiliser les bailleurs de fonds sensible à la question alimentaire pour permettre la disponibilité et l’accessibilité des aliments et particulièrement au moment des épidémies.
Mme SOULAMA/ SOMA Maïmouna
Chargée de Programme et de Développement
de FIAN Burkina