English translation below
En principe si la réflexion est bien menée cela devrait aboutir à des impacts positifs pour tous à la seule condition que chaque pays ait une maîtrise sur des produits alimentaires essentiels de base.
Aucun pays au sud du Sahara n'a une maîtrise sur la culture des céréales, sur l'élevage, sur la péché. Rien n'est en suffisance, on doit importer toujours.
Pensons d'abord à régler ces faiblesses de souveraineté alimentaire avant de s'embarquer dans un marché avec des pénuries.
Exemple: le Sénégal, à la faveur du climat, a une certaine maîtrise de l'exportation de l' arachide. Mais cela n'a pas profité à sa sécurité alimentaire. Il importe de loin son alimentation. Il vend son arachide librement mais qu'a t- il réellement gagner depuis?
Si....des terres dégradées une déforestation sans précédent, une surexploitation des produits halieutiques, des bourses familiales de compensation pour les couches vulnérables crées par des systèmes économiques qui n'arrangent personne.
Ce pays doit travailler pour une maîtrise de la production souveraine des céréales et en particulier le riz et satisfaire la demande toujours croissante:
il doit satisfaire d'abord son marché intérieur.
En faite l idée de cette Zone de libre échange doit être précédée par la mise en cohérence des besoins alimentaires, les capacités de production, et les facteurs environnementaux qui influencent la production des moyens d'existence. Chacun saura de quoi il dispose, de quoi il est capable, de quoi il a besoin et enfin qu'est ce qu il pourra amener dans le marché comme produit naturel ou fini sans altérer le ravitaillement de son marché intérieur.
Exemple: le Sénégal à 700 km de côtes très poissonneuses. Son marché intérieur est insuffisamment ravitaillé en poisson; les populations profitent peu de cette richesse nationale.
L'alimentation du pays est impacté négativement par le marché mondial.
Aujourd'hui, la rareté du poisson est sur toutes les lèvres. Les derniers venus dans le secteur ne laissent rien à la péché artisanale sensée de fournir le marché intérieur...
Avec cette zone de libre échange le Sénégal pourrait éviter à une large mesure des accords appauvrissants de pêche, vendre sa ressource dans la zone de libre échange sans porter préjudice à la ressource et assurer une alimentation riche en protéine a sa population ou la réduction de 50% de la prévalence de l'anémie chez les femmes en âge de procréer et les autres groupes vulnérables reste le défi actuel de la Cellule de lutte contre la malnutrition.
In principle, if the reflection is carried out well, this should lead to positive impacts for all on the only condition that each country has control over essential basic food products.
No sub-Saharan country has control over the cultivation of cereals, over livestock, over fisheries. Nothing is enough, they must always import.
Let us first think of resolving these weaknesses in food sovereignty before embarking on a market with shortages.
Example: Senegal, thanks to the climate, has a certain control over the export of groundnuts. but that did not benefit its food security. It imports his food from afar. The country sells its peanuts freely but what has it really gained since then?
Degraded land, unprecedented deforestation, overexploitation of fishery products, family compensation grants for vulnerable groups created by economic systems that do not help anyone.
This country must work for a control of the sovereign production of cereals and in particular rice and satisfy the ever increasing demand:
it must first satisfy its internal market.
In fact the idea of this Free Trade Zone must be preceded by the alignment of food needs, production capacities, and environmental factors that influence the livelihood production. Everyone will know what he has, what he is capable of, what he needs and finally what he can bring to the market as a natural or finished product without altering the supply of his internal market.
Example: Senegal has a very rich fishing coast of 700 km. Its internal market is insufficiently supplied with fish; the population benefits little from this national wealth.
The country’s supply is negatively impacted by the world market.
Today, the scarcity of fish is on everyone's lips. The latest arrivals in the sector leave nothing to the artisanal fisheries to supply the internal market...
With this free trade zone, Senegal could largely avoid impoverishing fishing agreements, sell its resource in the free trade zone without harming this resource and ensure a protein-rich diet for its population or the reduction of 50 % of the prevalence of anemia among women of reproductive age and other vulnerable groups, which remains the current challenge of the country’s Malnutrition Control Unit.
jacques DIOUF