Global Forum on Food Security and Nutrition (FSN Forum)

English translation below

1)    La faim et la malnutrition 

Depuis quelques années les cantines scolaires ont été initiées par les gouvernements en vue de pouvoir satisfaire les couches les plus défavorisées et par la même occasion lutter contre la faim et la malnutrition. Au Togo ce programme a été adopté et couplé avec une assurance scolaire. Le programme a permis de satisfaire près de 60% des besoins quotidiens en termes d’alimentation des enfants. Dans le même temps, le taux de fréquentation scolaire a augmenté jusqu’à 9,4% comparé à 7% dans les zones non bénéficiaires ; l’inscription des filles a augmenté de 12,6% alors que ce taux est de 5,5% dans les écoles non bénéficiaires. « https://autogo.tg/togo-les-cantines-scolaires-renforcent-la-scolarisation-des-enfants »

Nous pouvons alors dire que ce programme permettra de réduire le travail des enfants dans les champs et aussi de soulager les parents sur le plan de dépenses financières pour nourrir leurs enfants.

Avec le temps ces acteurs se sont accommodés à la nouvelle manière et ont adopté alors d’autres stratégies. Parmi celles-ci, le travail les week end, les mercredis soir et le jours off. Ils font recours à des prêts pour pouvoir solliciter l’aide des métayers et d’autres assurer leur production.

Le programme prend t-il en compte les moins âgés et les élèves au secondaire ?

Pour éviter le cycle générationnel de malnutrition, il va falloir que ce programme vise à prendre en compte les moins âgés attendant l’âge règlementaire pour commencer les classes dans les milieux reculés. Ces enfants de moins de 6 ans pris en charge dans le programme de cantine, permettra aux parents de mieux se concentrer sur d’autres besoins.

Bien qu’il ait des écoles primaires qui se trouvent à quelques kilomètres des maisons, les écoles secondaires quant – a elles sont pour la plupart des cas dans les centres villes, cantons, ou préfectures. Ces enfants sont obligés de quitter les parents pour loger plus près des écoles. Cette situation augment largement les dépenses des parents qui à ce regard sont bien obligés de garder leurs enfants dans le village pour travailler les champs pour nourrir quelques-uns de leurs frères toujours scolarisés.

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Adebayo A. DEPO

Ingénieur Agronome

Technologue Alimentaire

1) La faim et la malnutrition

In recent years, governments have introduced school canteens in order to satisfy the most disadvantaged groups of the population whilst combating hunger and malnutrition. This programme has been adopted in Togo and linked to a school insurance scheme. This programme has made it possible to meet nearly 60% of the children's daily food needs. Simultaneously, the school attendance rate increased to 9.4% compared to 7% in non-beneficiary areas; girls' enrolment increased by 12.6% compared to 5.5% in non-beneficiary schools. « https://autogo.tg/togo-les-cantines-scolaires-renforcent-la-scolarisati… »

We can therefore say that this program will reduce child labour in the fields and also relieve parents in terms of financial expenses to feed their children.

Over time these actors have come along with the new way and have adopted other strategies. These include work on weekends, Wednesday evenings and the day off. They resort to loans to seek the assistance of tenant farmers and others to ensure their production.

Does the program take into account younger children and high school students?

In order to avoid the generational cycle of malnutrition, this programme must take into account the youngest children below the statutory age for starting classes in remote areas. Including these children under 6 years of age in the canteen program will allow parents to better focus on other needs.

While there are primary schools only a few kilometres from the houses, secondary schools are mostly located in the city centres, cantons or prefectures. These children have to leave their parents to live closer to schools. This situation considerably increases the expenses of the parents, who are obliged to keep their children in the village to work in the fields to feed some of their brothers who are still in school.

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Adebayo A. DEPO

Agronomist

Food Technologist