Foro Global sobre Seguridad Alimentaria y Nutrición (Foro FSN)

Perfil de los miembros

Sr. Christophe BIDOUGA

Organización: Diocèse d’Obala
País: Camerún
Campo(s) de especialización:
I am working on:

Obala, à 40 km au nord de Yaoundé pour la mise en place d’une unité de production d’aliment pour bétail afin de renforcer la chaïne de valeur porc du Diocèse

Este miembro contribuyó a:

    • L'élaboration d'un outil d'orientation facultatif dédié à l'amélioration de la productivité du petit élevage est important voir indispensable pour les pays en développement  parce que les états comptent sur leur production pour nourrir la population et vendre le surplus à l'étranger. Dans les pays comme la Cameroun, le secteur de l'agriculture occupe d'ailleurs 70 % de la population en zone rurale d'où la nécessité des stratégies ou politiques d'encadrement et d'orientation des petites unités familiales.

      Notre contribution participe à l'atteinte des objectifs 2 et 3

      En effet, si le problème de matériel biologique est de plus en plus maîtrisé surtout avec l'implication des états pour ce qui est de certaines espèces comme le porc, les poulets, les bovins et les petits ruminants, il reste l'épineux problème de l'alimentation. L'alimentation reste le poste budgétaire le plus important dans le fonctionnement d'une ferme animale. Pour les petites exploitations commerciales dont le mode est semi-intensif voir intensif, les bêtes vivent en claustration totale ou partielle et il faut leur apporter un aliment de qualité.

      C'est une contrainte majeure quand on connait les conflits entre agriculteurs et éleveurs, l'augmentation irréversible du prix des intrants, la compétition entre l'alimentation animale et humaine, les difficultés à produire avec les variations du climat.

      Nous avions pensé à une alimentation alternative avec le sorgho, le mucuna pruriens, le moringa et réfléchissons sur d'autres intrants.

      Sur le plan nutritionnel, le maïs et le sorgho ont les mêmes nutriments avec une meilleure proportion dans le sorgho. Le sorgho n'entre pas dans l'alimentation humaine dans le grand sud Cameroun ce qui en fait un intrant de choix pour les aliments du bétail.

      Sur le plan agronomique, le sorgho n'est pas exigent en engrais et en eau et permet la remontée en surface des éléments nutritifs. Il peut être cultivé en saison dites sèches dans le grand sud et les bêtes consomment ses tiges, ses feuilles (fourrage), ses graines avec une possibilité de repousser. Son rendement est plus stable comparé à celui du maïs (Cf. pièce jointe)

      Le mucuna pruriens est une légumineuse qui peut servir de plante de couverture. Il enrichit le sol et peut servir à l'alimentation animale en le substituant au soja qui est très coûteux et exige une transformation en tourteaux. Le mucuna contient un facteur anti-nutritionnel ( la dopamine) qui peut être éliminée par torréfaction ou mieux par trempage dans l'eau. Dans certaines régions du monde, il est consommé comme du café et n'entre pas dans l'alimentation humaine. Il est adaptée à une gamme variée de sol et peut être utilisé comme engrais vert.

      Le moringa est réputée être riche en vitamines et autres éléments nutritifs.

      Nous pensons que des chercheurs devraient s'impliquer dans la recherche des intrants alternatifs et accessibles aux petits éleveurs. Il s'agit de trouver des plantes qui évitent la compétition avec l'alimentation humaine et qui améliorent la productivité avec un taux d'incorporation maîtrisé dans un contexte de changement climatique. Cela participe aussi à la préservation de la biodiversité. 

      Enfin, nous pensons que les fruits de la recherche doivent toujours atteindre leur cible c'est pourquoi les outils modernes de communication doivent être mobilisés en plus des politiques publiques mais aussi d'autres acteurs du développement.