Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

Bonjour cher Modérateur, 



Veuillez trouver en attaché mes contributions. 

Cordialement.



Prof ABDELSALAM TIDJANI, Université de N'Djamena-Tchad

A Faites-nous part de vos commentaires sur les objectifs et le contenu proposé pour ce rapport, tels que décrits ci-après. Pensez-vous que le champ d'application proposé est suffisamment large pour permettre d'analyser et de discuter des questions clés concernant le rôle des systèmes alimentaires urbains et périurbains dans la réalisation de la sécurité alimentaire et de la nutrition? Y a-t-il des lacunes ou des omissions majeures ?

Nous présentons ci-dessous quelques études menées au Tchad qui pourront enrichir le champ d’action du rapport. Le Champ d’action du rapport peut être élargi en intégrant l’importance de l’alimentation de la rue ou aliments vendus sur la voie publique dans la nutrition de la population. Egalement prendre en compte l’apport des cultures maraîchères dans l’alimentation de la population. Quelques éléments de la feuille de route sur l’étude des systèmes alimentaires du Tchad sont également pris en compte.



1- SECTEUR DE L’ALIMENTATION DE LA RUE

Le secteur informel de l’alimentation de rue prospère dans toute l’Afrique Sub-saharienne en

raison du rythme accru de l’urbanisation (37% de la population vit en ville), du manque

d’opportunités d’emplois formel ainsi que de l’introduction de la journée continuée de travail. Là

où 47% de la population total est estimée comme pauvre (Banque Mondiale, 2013), les services

de restauration «formels» n’ont pas la capacité de répondre à la croissante demande d’aliments,

à bon prix, ce qui constitue une opportunité pour le secteur de l’alimentation de rue pour

prospérer. A cet effet deux études ont été menées au Tchad en 2014, 2015 et 2017 :

Une étude dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet de recherche et

d’Accompagnement pour la Salubrité des Aliments de la Rue (PRASAR). L’objectif général

du projet PRASAR était de contribuer à la réduction des maladies d’origine alimentaire et de

lutter contre la pauvreté. De façon spécifique, le projet vise une production saine des denrées

alimentaires préparées et vendues sur les voies publiques, la protection de la santé du

consommateur et l’augmentation du rendement des vendeurs. La réalisation de ce projet qui

intègre la stratégie du Gouvernement en matière de santé préventive, s’inscrit dans la

dynamique de la mise en place d’un système efficace de prévention de la qualité tout le long de

la chaîne de production des aliments. Au regard de nos résultats, on peut dire que sur le plan

nutritionnel, toutes les catégories des aliments existent dans la rue. Des aliments énergétiques

aux aliments protecteurs en passant par les aliments constructeurs, il existe une gamme de

produits locaux mélangés aux produits importés pour servir les consommateurs. Cependant, les

qualités microbiologique et physico-chimique de ces aliments ne sont souvent pas garanties.

Certains produits importés mais aussi les ingrédients utilisés peuvent être dangereux pour la

santé. Sur le plan hygiénique, l’étude a relevé beaucoup des insuffisances tels que l’insalubrité

des lieux de préparation et de vente, l’utilisation de matériels souillés, le manque d’eau potable

dans certains points de vente, le non respect des règles d’hygiène par les vendeurs et

consommateurs, les mauvaises méthodes de conservations de l’eau, des aliments et des

ingrédients, etc. Aussi, compte tenu des avantages socio-économiques et nutritionnels des

aliments de la rue, diverses mesures et dispositions ont été prises pour améliorer leurs qualités.

Il s’agit entre autres de l’organisation des vendeurs et transformateurs et leur sensibilisation sur

les Bonnes Pratiques d’Hygiènes (BPH) et les Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF). Diverses

catégories de vendeurs, transformateurs, inspecteurs et consommateurs ont été formés sur les

techniques améliorés et les notions d'hygiène alimentaire en s’appuyant sur les municipalités,

l’Association pour la Défense des Droits des Consommateurs (ADC), l’Association Tchadienne pour la Santé Publique, les laboratoires, le Centre National de Nutrition et de Technologies

Alimentaires (CNNTA), les Services d’Hygiène et Assainissement, les Universités etc.

Une étude autre étude a été menée en collaboration avec la FAO pour comprendre le

contexte et les spécificités de l’alimentation de rue au Tchad et identifier les possibles points

d’entrée afin d’amélioration la sécurité alimentaire de la population urbaine de N’Djamena. Il

ressort de l’étude que Le secteur de l’alimentaition de la rue au Tchad joue un rôle important car

il procure des revenus aux ménages et assure la couverture des besoins nutritionnels de la

majorité de la population. Cependant, par manque de structures et infrastructrures adéquates,

les vendeurs se trouvent confrontés à d’énormes difficultés notamment l’insalubrité de

l’environnement, ce qui nécessite une forte intervention de la part des institutions étatiques,

particulièrement les communes pour un bonne gestion et un bon rendement du secteur

- Mayoré AD, Tidjani A, Bessimbaye N, Asséta K, Kuan AT, René D , Bagré TS , et Nicolas B.

Characteristics of the Street Food Sector in N'Djamena, Chad Food Science and Nutrition

Technology, Medwinpublishers, 2017, https://medwinpublishers.com/FSNT/index.php ;

- Tidjani A, Giorgia F. Nicolò, Mohamed Ag Bendech. Les aliments dans la rue et la sécurité

alimentaire des populations urbaines en Afrique subsaharienne: le cas du Tchad. In :

Reconnecting Agriculture and Food Chains to Soxietal Needs, Rome-Italie, 14-17

septembre 2015 ; Second International Conference on Agriculture in an Urbanizing

Society, Linkedin | http://tinyurl.com/linkedinagurb, University of Roma III, ISBN

9788890896033, 2015, Rome-Italie, 430-431 pp.

- Tidjani A, Bechir M, Moussa A, Dionadji , Mbairi DG (2016). Les aliments vendus sur la

voie publique : Expérience du Projet Recherche et d’Accompagnement pour la Salubrité

des aliments de la Rue (PRASAR) au Tchad. Forum National sur la Nutrition et

l’Alimentation, sous la Coordination de Mahamat Bechir & Abdelsalam Tidjani ; Edition du

Centre National d’Appui à la Recherche (CNAR) ; Revue Scientifique du Tchad - Série

spéciale - mai 2016 ; 75-86 pp.



2- LES CULTURES MARAICHERES

Plusieurs études ont été menées sur l’importance et les défis du secteur des cultures

maraichères au Tchad. L’agriculture urbaine permet un développement durable. Il contribue à la

protection de l’environnement. Il améliore la situation nutritionnelle et constitue une activité

génératrice des revenus. Cependant les espaces agricoles qui assuraient l’approvisionnement de

la ville de N’Djamena en produit frais ont largement régressé à cause de l’urbanisation

galopante. Pour cette raison l’agriculture urbaine se voit de plus en plus fragilisé. Par ailleurs les

produits issus de cette agriculture posent aussi les problématiques de la qualité à cause des

manques des infrastructures et des technologies de transformation. Plusieurs études ont été

menées au Tchad dans ce secteur.

A l’instar des autres pays africains, l’agriculture urbaine et péri-urbaine se développe de façon

exponentielle dans la ville de N’Djamena. Une étude a été menée dans le cadre du programme

Sécurité Alimentaire et Durabilité Environnementale. Elle a porté sur l'Agriculture Urbaine et

Périurbaine dans la ville de N'Djamena à travers le secteur du maraîchage et du jardinage. Il vise

à fournir des éléments caractérisant cette activité. Pour collecter et analyser les données, un

focus groupe a été réalisé auprès de 92 maraîchers sur contraintes au développement du

maraîchage suivi d'une enquête individuelle auprès de 61 producteurs sur les techniques de

production. L’étude a permis de caractériser l'agriculture à travers les acteurs, les types

d'espaces, les types de cultures et les produits obtenus. Il ressort de cette étude que les

producteurs sont majoritairement des hommes (67,21%) avec une moyenne d'âge de 35 ans années. A N'Djamena, le maraîchage est une activité localisée dans les réserves administratives

(34,43%) et la propriété privée (65,57%). Ces exploitations, aux itinéraires techniques plus ou

moins uniformes dans tous les sites de production, sont très diversifiées en termes de

spéculation sur les prix bien que les feuilles vertes dominent avec 47% de part des produits

obtenus. Cependant de nombreux problèmes constituent un obstacle au développement de ce

secteur. Par exemple l’urbanisation galopante a conduit à une réduction des surfaces agricoles et

cultivables autour de la ville de N’Djamena. On note aussi une extension des infrastructures, des

habitats publics, des immeubles au détriment bien sûr du développement de l’agriculture

urbaine et péri-urbaine.

- Nazal Alhadj Markhous, Abdelsalam Tidjani, Abdelsalam Adoum Doutoum,

Djamalladine M. Doungous, Ibrahim Amoukou & Balla Abdourahamane. Analysis of

Health Risk Factors in the Vegetable Production in the City of N’Djamena-Chad». Journal

of Food Research, 2019, Vol. 8, No. 3. pp 111-121. http://jfr.ccsenet.org ;

- Alhadj Markhous Nazal, Abdelsalam Tidjani , Yassine Doudoua , Abdourahamane Balla.

Le maraichage en milieu urbain et periurbain : cas de la ville de N’Djamena au Tchad.

Journal of UNiversities and International Development, Unito Network, 2017,

http://www.ojs.unito.it/index.php/junco/issue/view/23

- Ngarassem Goltob Mbaye, Adoum Idriss mahadir, Mando Tala. La dynamique d’extension

spatiale de N’Djamena, une menace pour l’agriculture urbaine. Revue scientifique du

Tchad, 2012 ; 74 – 84 pp ;

B. Faites-nous connaître les bonnes pratiques et les expériences réussies en matière de

renforcement des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains dans le contexte de

l'urbanisation et de la transformation rurale, y compris dans les situations d'urgence ou de

conflit.

L’agriculture urbaine jour un rôle extrêmement important car elle fournit des aliments à

plusieurs millions de personnes dans les grandes villes. Les bonnes pratiques consistent à

appuyer le secteur en leur offrant des terrains, des équipements, des intrants de production etc.

Il faut aussi encourager les populations à pratiquer le petit élevage notamment des bovins, des

poulets. Dans chaque commune les états doivent développer une stratégie de planification

foncière à savoir réservé des espaces agricoles et mettre à leur disposition surtout l’eau et

l’énergie. Assurer la formation des agriculteurs. En cas de catastrophe, inondations, situation

d’urgence, renforcer la résilience des ménages et des communautés les plus vulnérables.

Réaliser des forages, apporter des aides alimentaires et non alimentaires aux populations

victimes.



C. Veuillez partager la littérature récente, les études de cas et les données qui pourraient

aider à répondre aux questions suivantes
:

1- Quels sont les principaux goulets d'étranglement qui freinent la contribution des

systèmes alimentaires urbains et péri-urbains à la sécurité alimentaire et à la

nutrition ;

- Il y a d’abord la pauvreté qu’il faut combattre ;

- Difficultés d’accès aux terrains (espaces pour cultiver et réaliser le petit éléevage) ;

- Le manque de financement ;

- L’absence des textes réglementant les systèmes alimentaires ;

- Les effets du changement climatique ;

- Manque d’unités de transformation des produits alimentaires et d’infrastructures de

base (chaine de froid, entrepôts, routes, dépôts, etc.) ;

- Manque de formation sur les techniques de conservation des produits agro-sylvopastoraux

et halieutiques.

- Inaccessibilité à l’énergie ;

- Absence des normes et programmes de gestions de la qualité des aliments.



2- Comment transformer les systèmes alimentaires urbains et péri-urbains et les

rendre plus équitables et accessibles, aussi bien pour les acteurs du système

alimentaire qu'en termes de sécurité alimentaire et de résultats nutritionnels?

- Développer une stratégie efficace de sécurité alimentaire, de réduction de la pauvreté à

travers des mécanismes adaptés comme la protection sociale, comme les filets sociaux;

- Garantir une assurance alimentaire et non alimentaire en développant des cantines

scolaires et en réalisant le transfert monétaire ;

- Soutenir les activités génératrices des revenus ;

- Rendre accessible l’énergie et assurer l’approvisionnement en eau ;

- Fournir des intrants et équipements agricoles ;

- Octroyer des espaces de culture ;

- Réglementer le secteur en élaborant des textes et lois.



3- Comment renforcer la résilience des chaînes d'approvisionnement alimentaire

urbaines, formelles et informelles, locales et mondiales, afin de garantir la sécurité

alimentaire et Assurer une nutrition précoce pour les femmes et enfants ;

- Innover en développant et en expérimentant des startups dans le secteur

agroalimentaire ;

- Il faut assurer le financement des activités des groupements des transformateurs et

Producteurs ;

- Prévenir toutes les formes de malnutrition ;

- Appuyer les producteurs, commerçants, transformateurs en équipements de transport,

de vente et de conservation des aliments ;

- Assurer l’accès à l’eau potable et à l’énergie ;

- octroyer des crédits.



4- Quels changements faut-il apporter à la planification urbaine pour mieux soutenir

toutes les dimensions de la sécurité alimentaire, y compris le soutien aux droits de

l'homme, à l'agencéité et à la durabilité? Comment renforcer l'action des acteurs locaux

dans les systèmes alimentaires urbains et péri-urbains?

- Adopter des textes et des lois qui appuient la création des filières porteuses ;

- Développer des filières à hautes valeurs nutritionnelles ;

- Renforcer les capacités techniques et organisationnelles des producteurs, des transformateurs

et de tous les acteurs intervenant dans les systèmes alimentaires ;

- Améliorer les capacités de stockage, de conservation, de transformation et de

commercialisation des produits locaux ;

- Valoriser les produits locaux par la sensibilisation ;

- Réglementer les prix des denrées alimentaires ;

- Former et sensibiliser sur les régimes alimentaires sains ;

- Former et sensibiliser sur la sécurité sanitaire des aliments.

5. Comment les autorités nationales et municipales peuvent-elles renforcer les

potentialités des villes à faible émission de carbone, inclusives, relativement autosuffisantes

et résilientes pour améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition à la

suite du changement climatique et d'autres crises?

- Contrôler et réglementer les activités à forte émission des CO2 ;

- Rendre disponible l’énergie ;

- Fournir des infrastructures de préservation telles que réfrigérateur, chambre froide et

congélateur ;

- Assurer l’hygiène et assainissement dans l’environnement ;

- Former et informer sur les bonnes pratiques agricoles, d’hygiène et de transformation.



6. Quelles sont les politiques les plus appropriées (et les lacunes des politiques

existantes) dans le cadre du continuum rural-urbain pour résoudre les problèmes

de régime foncier, d'expansion urbaine sur les terres agricoles et de concurrence

croissante pour les ressources naturelles?

- Planification spatiale des agglomérations des capitales ;

- Définir des politiques multisectorielles ;

- Assurer une bonne gouvernance ;

- Dans les plans cadastraux, réserver des zones pour la production vivrière ;

- Créer et protéger les zones agricoles ;

- Organiser les agriculteurs et producteurs en coopératives ;

- Créer des plateformes de concertation ou organiser des interprofessions autour des

principales filières ;

- Privilégier les espaces comme les berges et les bas fonds ;

- Elaborer des documents de politique et plan d’action prenant en compte la préservation des

espaces pour l’agriculture urbaine et périurbaine.



7. De quelle manière les systèmes alimentaires urbains et péri-urbains peuvent-ils

garantir la satisfaction des besoins alimentaires et nutritionnels de groupes

spécifiques de personnes, tels que les migrants, les personnes déplacées à

l'intérieur du pays, les enfants, les adolescents, etc. ?

- Améliorer la productivité et la durabilité des systèmes agricoles et alimentaires ;

- Accroitre et diversifier la production ;

- Construire des infrastructures et développer des technologies agro-sylvo-pastorales et

halieutiques ;

- Développer les startups pour faciliter la gestion, la communication et la traçabilité des

produits ;

- Mettre l’accent sur la valorisation des produits locaux agro-sylvo-patoraux et halieutiques;

- Faciliter l’accès au marché ;

- Faire la promotion des femmes et jeunes dans les systèmes alimentaires ;

- Promouvoir la bonne nutrition et la santé des adolescents et jeunes filles ;

- Sensibiliser et informer sur la nutrition précoce et son impact sur la santé ;

- Faire la promotion de l’allaitement maternel exclusif ;

8. Les marchés territoriaux peuvent-ils renforcer la sécurité alimentaire et la

nutrition des populations urbaines, et quels sont les avantages et les défis qu'ils

représentent?

Oui ils participent de façon efficace à la transition agricole ; ils assurent une bonne connexion

entre les consommateurs et les producteurs ;

Avantages :

- Création des emplois ;

- Bonne relation sociale ;

- Source de diversité et diversification alimentaire ;

- Développement des régimes alimentaires sains ;

- Renforcement des cantines scolaires ;

- Accès facile des pauvres aux aliments ;

- Gouvernance qui mobilise le public notamment les citoyens ;

- Renforcement des modèles socio-économiques ;

- Transparence des pris et de la qualité des denrées alimentaires ;

- Développement et contrôle du foncier agricole ;

- Développement des plates-formes numériques ;

Défis :

- Accessibilité économique difficile ;

- Enjeux environnementaux difficiles à maîtriser ;

- Manque de subventions ;

- Les alternances politiques ;

- Le manque d’espaces ;

- Le manque de financement conséquent ;

- La recherche action ;

- Education nutritionnelle ;

- relation entre producteurs et consommateurs ;

- Approvisionnement alimentaire et disponibilité des intrants et équipements ;

- manque d’énergie ;

- Délimitation des territoires ;

- Absence des projets de développement ;

- l’insécurité.



9. En quoi l'incorporation de pratiques liées à l'agriculture résiliente au climat et à

l'économie circulaire dans l'agriculture urbaine et péri-urbaine peut-elle apporter

des co-bénéfices pour tous sur le plan climatique et renforcer la résilience

climatique?

- Création d’un microclimat dans les zones urbaines et péri urbaines ;

- Lutte contre la désertification ;

- Atténuation des inondations et réduction des ruissellements ;

- Résilience urbaine et possibilité d’estimation des impacts du changement climatique ;

- Diminution des charges en Co2 dans l’atmosphère ;

- Bonne adaptation au changement climatique.



10. Comment les citoyens peuvent-ils être impliqués et habilités à conduire des

processus inclusifs, transparents et participatifs pour les transformations urbaines, en assurant les synergies et la complémentarité avec les conseils

municipaux?

- Créer et organiser des Réseaux de la société civile ;

- Mobiliser les réseaux des parlementaires, des communicateurs, du secteur privé ;

- Créer des plates formes et des comités multisectoriel ;

- Créer un Réseau de suivi-évaluation ;

- Intégration des citoyens au sein des municipalités pour la gestion des communes et la

répartition des territoires ;

- Renforcement de l’agriculture familiale ;

- Assurance d’une bonne gouvernance.



11. Comment les expériences des communautés urbaines pour améliorer l'accès aux

aliments frais et aux régimes alimentaires sains peuvent-elles inspirer des

politiques publiques plus larges?

- Sensibilisation et communication pour des systèmes alimentaires durables ;

- Concertation producteurs, consommateurs, transformateurs et décideurs politiques via des

plates formes multisectorielles ;

- Mise en place des programmes sur l’ éducation nutritionnelle ;

- Mise en place des programmes nutrition-santé ;

- Mise en place de programme alimentation ;

- Conception des politiques nationales de nutrition et d’alimentation.

- Echanges avec les parlementaires ;

- Communication pour un changement des comportements.

NB : Numérisation et digitalisation du système alimentaire

En plus de ces actions, il est temps de repenser les systèmes alimentaires. Nous avons qu’avec la

mondialisation, l’industrie agro-alimentaire ne peut pas être à l’abri de la numérisation et de la

digitalisation. Ces technologies nouvelles permettent un bon contrôle de la production agricole,

une bonne gestion administrative. Le domaine de la digitalisation nécessite d’être exploité et

maîtrisé par les producteurs, consommateurs et transformateurs. La digitalisation permet une

bonne et rapide connexion de la fourche à la fourchette dans le système alimentaire. Elle assure

une bonne traçabilité des produits et évite les gaspillages alimentaires. Elle contribue à la

réduction des maladies métaboliques et maladies d’origine alimentaire.