>> VERSION FRANÇAISE CI-DESSOUS <<
Dear colleagues in West Africa,
"Concern" is commited to sharing ideas on their understanding of the challenges, weaknesses and limitations of social protection programmes in West Africa and to provide recommendations to address them.
Today it is widely recognized that there is serious lack of financial protection in many homes. There is wide empirical evidence that reducing the risk from shocks, by relaxing short term credit and resource constraints, is crucial for increasing productivity and investments which in turn should stimulate economic growth and reduce poverty. Although they differ in their generosity across countries, in most cases they provide a minimum of compensation in the event of illness, unemployment or retirement. In Africa, the implementation of these kinds of safety nets has just started. Moreover they often only cover a small share of the total population in need. BARRETT, C. (2006)
The implementation of social security is particularly difficult in Africa, because most of the countries in that region face serious budget constraints, making it almost impossible to finance often rather expensive insurances systems. In addition, the implementation and management of social security systems requires quite complex institutions which, again, are not available in most of these countries. Many low and middle income countries have secure to introduce many social protection programs but however it was only able to cover a small portion of the population, usually they only cover employees in the public and private formal sector. So unless a significant formalization of the entire labour force occurs, the large majority of the poor usually associated with the non-salaried and informal sector will remain excluded from social protection programs in the future.
It is also argued that the receipt of public funds discourages work effort because beneficiaries choose to engage in more leisure instead. Additionally, in cases where strict means testing a targeting method based on income is used, individuals may worry that if they work too much, they will lose access to their benefits. In addition to the effect on labor incentives, public safety net programs may change incentives of private individuals to assist family and friends; social safety nets might crowd out informal safety nets such as private transfers. ARDINGTON, C. C., A. & HOSEGOOD (2007)
The safety nets also focus on their affordability in highly resource constrained environments. Such concerns are often couched in terms of trade-offs between different forms of poor expenditures. However, this concern exaggerates the costs of many well targeted programs. Frequently social protection programs are less than 1 percent of gross national product (GNP), an amount that can often be financed by reallocating from unproductive expenditures that offer little tangible benefit for the poor.
Therefore it is important to explore how these problems can be tackled and to think about alternatives which could be used in the meantime. One measure that can be implementing is providing financial aid through partnership between bilateral or multilateral donor and an international NGO, which together provide the driving force in terms of project initiation and design, funding, technical assistance, monitoring, and evaluation. BARRIENTOS, A., HOLMES, R. & SCOTT, J.2008
Another initiative is to use an integrated, in order to exploit the opportunities for cash transfers and social welfare services. This can be used to ensure that cash transfers reach the poorest and most vulnerable persons, enhance protection outcomes and avoid negative impacts. An integrated approach means developing comprehensive national social protection strategies, rather than piece-meal approaches, preventing the ‘crowding out’ of social welfare services and applying an integrated approach, especially in ministries that have responsibility for a range of benefit programs and services
REFERENCES:
BARRETT, C. Food Aid's Intended and Unintended Consequences. Background Paper for FAO State of Food and Agriculture 2006.
ARDINGTON, C. C., A. & HOSEGOOD. "Labor supply responses to large social transfers: longitudinal evidence from South Africa." NBER Working Paper (2007)
BARRIENTOS, A., HOLMES, R. & SCOTT, J. Social Assistance in DevelopingCountries Database. Version 4.0. Brooks World Poverty Institute. (2008)
Chers collègues en Afrique de l'Ouest
« Concern » cherche à favoriser l'échange d'idées sur les différentes visions des défis, des faiblesses et des limitations des programmes de protection sociale en Afrique de l'Ouest et à formuler des recommandations pour les améliorer.
Aujourd’hui, tout le monde reconnaît que beaucoup de ménages manquent cruellement de protection financière. Nombreuses sont les preuves empiriques qui démontrent qu'il est crucial de réduire les risques résultant de choc divers, en allégeant les restrictions imposées aux ressources et aux crédits à court terme, afin d'accroître la productivité des investissements et contribuer ainsi à stimuler la croissance économique et à réduire la pauvreté. Bien qu’à des degrés variables dans les différents pays, ces programmes fournissent généralement un socle minimum de compensations en cas de maladie, de chômage ou de retraite. En Afrique, la mise en oeuvre de ce type de filet de sécurité est encore récente. Qui plus est, ils ne couvrent souvent qu’un petit pourcentage de la population totale dans le besoin. BARRETT, C. (2006)
La mise en place de programmes de sécurité sociale est particulièrement complexe en Afrique, car la plupart des pays de cette région ont des ressources budgétaires très limitées qui rendent presque impossible le financement de systèmes d'assurance souvent onéreux. En outre, la mise en oeuvre et la gestion de système de sécurité sociale passent par l'existence d'institutions relativement complexes qui font défaut dans la plupart des pays. De nombreux pays à revenu faible et intermédiaire ont réussi à introduire différents programmes de protection sociale, mais ceux-ci ne couvrent toutefois un petit pourcentage de la population, souvent limité aux employés du secteur formel public et privé. Par conséquent, faute d'une formalisation importante de l'ensemble de la main-d'oeuvre, la grande majorité des pauvres, généralement associés au secteur informel et non salarié, restera en marge des programmes de protection sociale.
Certains affirment également que le fait de recevoir des fonds publics décourage l'effort vis-à-vis du travail, car les bénéficiaires préfèrent ne pas travailler. De plus, lorsque la méthode de ciblage est basée sur le revenu, les individus peuvent se demander s'ils ne risquent pas, en travaillant trop, de perdre l'accès à ces bénéfices. Outre l'effet qu'ils peuvent avoir sur les incitations au travail, les programmes publics de sécurité sociale peuvent également avoir une incidence sur la façon dont les individus aident leur famille et leurs amis; les filets de sécurité sociale peuvent en effet déplacer les filets de sécurité informels tels que les transferts privés. ARDINGTON, C. C., A. & HOSEGOOD (2007)
Les filets de sécurité sont également axés sur leur accessibilité financière dans des contextes caractérisés par de fortes limitations de ressources. Ces préoccupations sont souvent formulées en termes de compensations entre différents types de dépenses en faveur des pauvres. Cette préoccupation exagère toutefois les coûts que représentent de nombreux programmes bien ciblés. Souvent, les programmes de protection sociale représentent moins de 1 % du produit national brut (PNB), somme qui peut généralement être financée par la réaffectation de dépenses improductives dont les bénéfices pour les pauvres sont peu tangibles.
C'est pourquoi il est important d'analyser comment ces différents problèmes peuvent être abordés et, entre-temps, envisager différentes alternatives. Une des mesures possibles est la fourniture d'une aide financière moyennant un partenariat entre un donateur bilatéral ou multilatéral et une ONG internationale, qui agirait comme moteur dans le lancement et l'élaboration de projets, son financement, l'assistance technique, le suivi et l'évaluation. BARRIENTOS, A., HOLMES, R. et SCOTT, J.2008
Une autre possibilité serait d'appliquer un programme intégré afin de tirer parti des possibilités de transferts monétaires et de services de protection sociale. Ceci peut garantir que les transferts monétaires parviennent aux plus pauvres et aux plus vulnérables, renforcent les résultats de la protection et évitent les impacts négatifs. Une approche intégrée implique que l'élaboration de stratégies globales de protection sociale à l'échelle nationale, plutôt que des approches fragmentées, de façon à éviter l'effet « d'éviction » entre les services de bien-être social et l'application d'une approche intégrée, en particulier au sein des ministères chargés des différents programmes et services de bénéfices.
RÉFÉRENCES:
BARRETT, C. Food Aid's Intended and Unintended Consequences. Background Paper for FAO State of Food and Agriculture 2006.
ARDINGTON, C. C., A. & HOSEGOOD. "Labor supply responses to large social transfers: longitudinal evidence from South Africa." NBER Working Paper (2007)
BARRIENTOS, A., HOLMES, R. & SCOTT, J. Social Assistance in DevelopingCountries Database. Version 4.0. Brooks World Poverty Institute. (2008)
Concern 3