Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

Consultations

Processus d'élaboration de politiques du csa sur l'élaboration de directives volontaires sur les systèmes alimentaires et la nutrition

La lutte contre la malnutrition sous toutes ses formes, y compris la dénutrition, les carences en micronutriments, l’excès pondéral et l’obésité, est l’un des défis les plus pressants auxquels les pays sont confrontés à l’heure actuelle. Il faut agir de toute urgence pour le relever et faire face à l’impact négatif de la malnutrition

Il est crucial d’encourager les débats sur les réformes des politiques et des institutions pour promouvoir des systèmes alimentaires durables qui améliorent la nutrition et favorisent des régimes alimentaires sains.

Le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) s’est engagé dans un processus d’élaboration de politiques qui aboutira à la formulation de directives volontaires sur les systèmes alimentaires et la nutrition. qui aboutira à la formulation de directives volontaires sur les systèmes alimentaires et la nutrition. Ces directives seront établies à partir des données scientifiques fournies dans le rapport du Groupe d’experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition (HLPE) sur les systèmes alimentaires et la nutrition, publié en octobre 2017.

Les Directives volontaires sur les systèmes alimentaires et la nutrition sont envisagées comme un document de référence qui fournira aux gouvernements, ainsi qu’aux institutions spécialisées et aux autres parties prenantes, des indications sur les politiques, les investissements et les arrangements institutionnels nécessaires pour s’attaquer aux causes essentielles de la malnutrition sous toutes ses formes

On adoptera une approche globale et systémique afin d’éviter la fragmentation des politiques par secteur, qui prévaut à l’heure actuelle, et l’accent sera mis en particulier sur les secteurs de l’alimentation, de l’agriculture et de la santé sans perdre de vue les enjeux liés aux moyens d’existence et à la durabilité.

Suite à l'approbation par le Comité en 2018 du mandat englobant les principaux sujets et questions à aborder dans le cadre de ce processus politique, un projet zéro des Directives volontaires a été préparé et diffusé à l'issue d'un processus inclusif auquel s'est associé tout un éventail d'acteurs. 

L’avant-projet se compose de quatre chapitres. Le premier présente le contexte, les objectifs et la finalité des Directives volontaires et fournit des indications sur leur nature, tandis que le deuxième porte sur les notions essentielles relatives aux systèmes alimentaires et à la nutrition, ainsi que sur les principes directeurs.

Le troisième chapitre comporte une description destinée à étayer l’élaboration de la première version du projet.

Ce chapitre ne sera pas repris tel quel dans les Directives volontaires. Il contient simplement des idées préliminaires concernant les questions et thèmes à traiter. Par conséquent, les parties prenantes du CSA ne sont pas appelées à proposer des modifications à apporter au contenu actuel du troisième chapitre pendant les consultations régionales. La structure et le contenu actuels du troisième chapitre changeront dans la prochaine version des Directives volontaires, sur la base des contributions reçues lors de la consultation électronique. Les parties prenantes du CSA auront ainsi l’occasion de suggérer les domaines et les interventions de politique générale qu’ils jugeront les plus pertinents pour remodeler les systèmes alimentaires et faire en sorte qu’ils soient durables et améliorent la nutrition.

Le quatrième et dernier chapitre contient des dispositions ayant trait à la mise en œuvre des Directives volontaires et au suivi de leur utilisation et de leur application.

Les résultats de la consultation en ligne serviront à élaborer la première version du projet de directives volontaires, qui sera l’objet de négociations pendant le printemps 2020. La version finale sera ensuite présentée au CSA en séance plénière, à sa quarante-septième session (octobre 2020), pour examen et adoption.

Dans le cadre de cette consultation électronique, les intervenants du CSA sont invités à répondre aux questions indicatives suivantes à l'aide du modèle proposé:

  1. Le chapitre 1 reflète-t-il adéquatement la situation actuelle de la malnutrition et ses causes et impacts connexes, notamment dans la ligne des objectifs et cibles du Programme de développement durable à l'horizon 2030? Quels sont les problèmes sous-jacents qui empêchent aujourd'hui les systèmes alimentaires de fournir des régimes alimentaires sains?
  2. Quels devraient être les principes directeurs capables de promouvoir des systèmes alimentaires durables qui améliorent la nutrition et favorisent des régimes alimentaires sains? Quels sont vos commentaires sur les principes énoncés au chapitre 2? Sont-ils les plus appropriés à votre contexte national/régional?
  3. Sur la base des domaines politiques identifiés au chapitre 3 et des facteurs favorables suggérés au paragraphe 41 du Projet zéro, quels sont les points d'entrée politiques que le chapitre 3 devrait couvrir, compte tenu de la nécessité de favoriser la cohérence des politiques et de remédier à leur dispersion?
  4. Pouvez-vous donner des exemples précis de politiques, d'interventions, d'initiatives, d'alliances et d'arrangements institutionnels nouveaux qui devraient être envisagés, ainsi que des défis, des contraintes et des compromis se rapportant aux trois composantes des systèmes alimentaires présentés au chapitre 3? Selon vous, à quoi ressemblerait le système alimentaire « idéal », et sur quels objectifs/mesures peut-on s'appuyer pour orienter l'élaboration des politiques
  5. En quoi ces Directives volontaires, une fois adoptées par le CSA, seraient-elles plus utiles aux différentes parties prenantes, en particulier aux niveaux national et régional?

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I have carefully reviewed the Zero Draft and would like to offer the following comments for consideration.

1. First is what I consider a major omission in the total effort for improved nutrition which I will provocatively refer to as the Genocide Omission. I hope the title gets your attention.

I come from an agronomy perspective with a primary concern for farmers to be able to produce the crops needed for a quality diet. In this regard I think we have done an excellent job of determining what constitutes a quality diet but have implied that accepting or rejecting a quality diet is 100% discretionary to the individuals and households. I seriously doubt this and think most decisions are highly compromised. Thus, the important concern now is to integrate the recommended improved diet into the economic situation of the beneficiaries. Unfortunately, most of the people with suffering severe malnutrition are poor with their economic opportunity heavily dependent on hard manual labor and proportional to the ability to undertake that manual labor. However, in your Zero Draft no mention is made of the dietary needs to optimize economic opportunities. I think this needs to be corrected.

As best I can estimate this, to do a full day of manual labor, be it agronomic field work or other manual labor, requires a diet of at least 4000 kcal/day. Any think less and the economic opportunity and ability to produce or purchase the recommended quality nutrition will be compromised. The calorie needs are rarely included in any nutritional reports I have seen. The best I have seen is dismissing the need by comparing it to an “active” person requiring 2800 kcal/day. This would be a FAO office worker with healthy exercise regime such as taking an extended lunch break for a walk around the Forum, Circus Maximus, and perhaps out to the Colosseum and back. Far short of what is needed for a full day of manual labor.

As this applies to smallholder agriculture there is suppressing little referenceable data available on the calories available to smallholder famers. The limited data I have found indicates between 2000 and 2500 kcal/day. Allowing 2000 kcal/day for basic metabolism and recognizing that hard manual labor such as land preparation with a hoe will require 300+ kcal/hour, the work day can be limited to a couple diligent hours perhaps paced over a couple more. The result will be a prolonged crop establishment period extending to 8+ weeks with declining potential yield as the delay progresses. The end result is if relying on manual labor you will never be able to cultivate enough land in a sufficiently timely manner to meet food security needs. Thus, improving quality nutrition will be impossible as basic economics of survival will force you to concentrate on high calorie crops. The bottom line will be if you want food security and quality nutrition the key will be facilitating smallholders access to mechanization, so they can get their crops planted in a sufficiently timely manner to have a chance at food security.

Please review the following webpage from the https://smallholderagriculture.agsci.colostate.edu/ website I manage.

https://smallholderagriculture.agsci.colostate.edu/integration-an-under…

https://smallholderagriculture.agsci.colostate.edu/calorie-energy-balan…

https://smallholderagriculture.agsci.colostate.edu/ethiopia-diet-analys…

https://smallholderagriculture.agsci.colostate.edu/1028-2/

https://smallholderagriculture.agsci.colostate.edu/affordability-of-imp…

2. Part of the above concern is to look more at household needs than individual needs. That to improve the nutritional need of children, adolescent girls, nursing mothers s etc. who cannot be fully involved in economic activities someone in the household needs to be involved in heavy manual labor. To do this you need to aggregate the dietary needs for the entire household. The tendency is to look mostly at individuals.

3. The other concern is administrative overhead you are proposing in the Zero Draft. Please note that most of the countries you are concentrating on are what I refer to as Financially Suppressed Economies in which about 80% of earnings or food production is used just to feed the family. Thus, there is essentially no discretionary funds to provide a tax base for government to obtain the revenue to provide the services you are proposing. No taxes, no services. To expect a government to provide services beyond what they have the financial resources to fully fund, including the operations funds for officers to move about and diligently do their jobs, can quickly become a disservice to the general population. Too often it results in services being declared as provided based on the “honor/gratuity/baksheesh” system. This would limit the reliability of the service as I think is the case of the certified seed program in Keno, Nigeria. Unfortunately, no service is better than an unreliable service. Please be careful with the administrative overhead you are suggesting are affordable to host countries or make some notations about the financial viability of providing these services.

It should also be noted that administrative costs are far more associated with the number of people you must deal with rather than the volume. Thus, supervising food safety for large farms marketing produce in large 18-22-wheel trucks may be cost effective as was shown some 20 years go for the insecticide contaminated watermelons in Kern County, California. But would be prohibitively expensive for each ox-cart of produce being marketed by individual smallholders. Please be cautious with these administrative concerns.

Please review the webpages:

https://smallholderagriculture.agsci.colostate.edu/financially-suppress…

https://smallholderagriculture.agsci.colostate.edu/financially-stalled-…

https://smallholderagriculture.agsci.colostate.edu/impact-of-financiall…

https://smallholderagriculture.agsci.colostate.edu/informal-income-oppo…

Thank you,

Dick Tinsley

Thank you for this opportunity to contribute to a most interesting process. 

General comments :

In the context of Agenda 2030, we cannot afford to loose any more time. Limiting the VGs to healthy diets (e.g. para 18 p.4), rather than sustainable diets means we are missing a major opportunity to explicitly address livelihoods and environmental issues. Sustainable food systems should be designed to deliver sustainable diets; and sustainable diets can provide the entry point to reorient failing food systems

What do we intend by evidence-based practice? For decades «evidence-based in the nutrition world has been equated to biomedical research. We need - and lack – practice-based evidence on successful practices at local/territorial level.

Catering should be explicitly mentioned as it is a key source of livelihoods, in particular for women and youth, it influences people’s diets (chefs are playing a key role in promoting diets), and together wih public procurementy, it provides an excellent entry point to integrate relevant food supply chains (see para 29., p. 6)

In the guiding principles, we may want to make more explicit reference to governance. In this perspective the work carried out on urban-rural linkages https://urbanrurallinkages.files.wordpress.com/2019/07/url-gp.pdf and territorial approaches https://collaboratif.cirad.fr/alfresco/s/d/workspace/SpacesStore/6daa60e1-d89e-4a59-9bfd-ff5f66a93130/TP4D_vENG.pdf could be useful.

On section III, we should not parcel out the food systems approach into three “constituent elements” (i.e. sub-systems which are actually not even complementary). This will eventually allow institutions to remain within their comfort zones and pay lip service to the need for an integrated vision (as has been the case for decades). We should avoid introducing and/or supporting yet more jargon and potentially confusing concepts (e.g. food environment)

It is regrettable that the importance of a territorial (bio-regional) approach and related traditional diets for sustainable food systems is not acknowledged. The importance of local markets as a key element of local economies should be spelt out.

Food safety and quality standards, and related legal and regulatory tools and procedures should be reviewed in terms of local relevance and impact on sustainable development (including environment and social justice)

The work carried out by the CFS in other work areas (e.g. on the Urbanization and Rural Transformation working group) could provide useful insights.

 

Specific comments

I 1 para 6 p. 2

This paragraph should come higher up: understanding the causes of malnutrition is essential to understanding food systems and provide a planning basis.

What about inadequate food–related practices (not limited to child feeding)? Changes in such practices are often responsible for changes in nutritional status.

P. 7, para 32 : according to this definition contaminated foods could contribute to healthy diets?

P. 8, para 36

b/ Sustainable development can best be addressed at local/territorial level. The order should be reversed with national and international institutions explicitly facilitating local action

c/ the present focus on « healthy diet , healthy planet » by and large disregards the social dimension, which is essential to sustainable development

e/ should aim to sustainable dietary practices and start with consumers. Only a demand driven approach can help correct the dysfunctions generated by the classical supply-driven approach

g/ capacity building should explicitly mention interdisciplinary (in particular food and health) and inter-institutional collaboration

p. 10, para 43,

this looks very much so far as a business-as-usual shopping list (and this is probably unavoidable if we keep these three distinct sections)

f/ the title should be reworded: schools have a key role to play to promote sustainable diets and sustainable food systems, this of course is not limited to production.

I of course remain available for any clarification or further discussion.

A- Focus Monde rural, basé de fourniture d’aliments sains nutritifs : 

1- promouvoir la recherche au niveau rural (lien entre pratiques agroécologiques durables et la recherche et résultats sur les apports en nutriments)

2 - inclusion financière du monde rural

3- Rapprochement université et monde rural 

4- éducation financière et nutrition du monde rural 

5- Focus sur les activités, sujets traités et impacts des ONG ou associations locales dans le développement des régions (actions de forestation, de gestion des bassins versants, gestion de l’eau, gestion des sols, niveau de renforcement des capacités)

6- promouvoir l’économie circulaire, d’utilisation des déchets comme source de nutriments 

B- Action de recensement des pratiques agricoles durables et les diffuser au niveau national et régions, les digitaliser 

C-Actions gouvernementales également pour limiter l’utilisation des pesticides, promotion des investissements ( économie circulaire, traitement des eaux usées, privilégier les eaux non conventionnelles)