Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

Consultations

Consultation en ligne en vue de l'élaboration du Code de conduite pour la gestion des engrais

Chers membres,

Nous avons été chargés d’une mission unique susceptible de façonner l'avenir de l'utilisation des engrais à l'échelle mondiale et nous recherchons des contributions sur l'élaboration d'un Code de conduite pour la gestion des engrais (CCGE).  La création du CCGE est proposée pour promouvoir une utilisation responsable et judicieuse des engrais pour servir les objectifs suivants:

  1. maintenir ou accroître la production alimentaire mondiale;
  2. maximiser l'utilisation efficace des nutriments végétaux pour promouvoir une agriculture durable;
  3. réduire au minimum les incidences de l'utilisation d'engrais sur l'environnement, y compris la pollution due à la perte de nutriments par ruissellement, lessivage, émissions de gaz à effet de serre et autres mécanismes;
  4. réduire au minimum les incidences sur l'environnement et la santé humaine des polluants tels que les métaux lourds contenus dans les engrais;
  5. maintenir et accroître l’innocuité alimentaire. 

Le CCGE a pour but d'aider les pays membres à concevoir des politiques et des cadres réglementaires qui régissent  l'utilisation durable des engrais. Il s’agit surtout de décourager la surutilisation des engrais et postérieurement, d’aborder dans un deuxième document, les scénarios où l'utilisation d'engrais est faible ou inexistante dans le cadre de la gestion intégrée de la fertilité des sols.    Le CCGE devrait aider les décideurs aux niveaux de la réglementation et de la vulgarisation à définir les rôles et responsabilités des multiples parties prenantes impliquées dans divers aspects de la gestion des engrais, notamment les gouvernements, l'industrie, les universités, les ONG, les négociants, les organisations paysannes, etc.

Note:

Le CCGE n'est pas conçu pour fournir des recommandations spécifiques sur les applications d'engrais sur le terrain, en termes de  taux, de localisation, de calendrier, etc., mais plutôt de formuler des recommandations plus larges sur les facteurs à prendre en considération dans l’élaboration de stratégies de gestion durable des engrais. 

Votre contribution est nécessaire pour permettre au Groupe technique intergouvernemental sur les sols (ITPS) 1 de mieux définir les besoins complexes  de toutes les parties prenantes susceptibles d’utiliser le CCGE ou qui pourraient être touchées par l'utilisation du CCGE.

Cette consultation en ligne vous invite à répondre à une série de questions sur les thèmes ci-après:

  • Compte tenu de la portée mondiale du CCGE, pensez-vous que les objectifs sont appropriés?  Dans le cas contraire,  quels éléments supplémentaires ou changements souhaiteriez-vous apporter?
  • Comment le CCGE devrait-il être structuré pour avoir le maximum d'impact positif?
  • À qui le CCGE doit-il s’adresser pour atteindre les objectifs escomptés et comment élargir et diversifier ce public cible pour accroître son influence?
  • Quelle devrait être la portée du CCGE? Quelles sources d'intrants nutritifs conviendrait-il d’inclure : uniquement des engrais synthétiques, ou aussi le fumier, les biosolides, le compost, etc.  D'autres produits tels que les biostimulants, les inhibiteurs de nitrification, les inhibiteurs d’uréase, etc. devraient-ils également être inclus?
  • Le CCGE contribuera-t-il à promouvoir une utilisation responsable et judicieuse des engrais?    Pourquoi ou pourquoi pas?  Avez-vous d’autres suggestions pour aider le CCGE à atteindre nos objectifs? 

Merci beaucoup de participer à ce processus critique. Nous espérons recevoir bientôt  vos contributions pour faire de ces lignes directrices une réalité.

Eduardo Mansur

Directeur, Division de la mise en valeur des terres et des eaux, FAO.

Facilitateurs

Gary Pierzynski, Groupe technique intergouvernemental sur les sols

Debra Turner, FAO

Ronald Vargas, Secrétaire du Partenariat mondial sur les sols

Contexte et processus

Selon le dernier rapport sur l’État des ressources en sols dans le monde (SWSR) 2, dix menaces majeures pour nos sols doivent être abordées pour pouvoir atteindre les Objectifs de développement durable.

Des efforts urgents doivent donc être consentis pour permettre et conduire à une gestion durable des sols (GDS) à tous les niveaux. Les Directives volontaires pour une gestion durable des sols (VGSSM) 3, élaborées par le Partenariat mondial sur les sols (GSP) 4 constituent une première avancée pour répondre à ces menaces. Deux de ces menaces sont les déséquilibres en nutriments et la pollution des sols ; elles impliquent des applications de nutriments végétaux qui peuvent être excessives, insuffisantes ou polluantes, aucune n'étant durable.    Le chapitre 3.3 - Favoriser l'équilibre et les cycles des nutriments et le chapitre 3.5 - Prévenir et réduire au minimum la contamination des sols des Directives volontaires pour une gestion durable des sols fournissent une  première orientation sur la promotion de l'utilisation durable des nutriments en ce qui concerne les sols, l'agriculture et l'environnement. Toutefois, il faudra redoubler d’efforts de soutien pour mettre en œuvre ces recommandations.  L'ITPS a été chargé d’élaborer le CCGE et cette consultation en ligne invitant à formuler des commentaires sur les éléments à inclure dans un CCGE est l'une des premières étapes du processus.  Ces commentaires serviront à élaborer une première ébauche qui sera examinée par l'ITPS; un examen plus approfondi de ce texte préliminaire sera alors effectué par un groupe d'experts représentant tous les principaux partenaires et intervenants. Le processus se poursuivra avec la finalisation du CCGE et sa soumission à l'Assemblée plénière du Partenariat mondial sur les sols, au Comité de l'agriculture (COAG) 5 et, s'il est approuvé, au Conseil de la FAO6. Parvenir à une gestion durable des sols (GDS) entraînera des avantages considérables pour tous. Il est donc capital de pouvoir disposer de lignes directrices sur l'utilisation et la gestion des engrais. 

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Références

1 ITPS - http://www.fao.org/global-soil-partnership/intergovernmental-technical-panel-soils/en/

2 SWSR - http://www.fao.org/3/a-i5199e.pdf

3 VGSSM - http://www.fao.org/3/a-i6874e.pdf

4 GSP - http://www.fao.org/global-soil-partnership/en/

5 COAG - http://www.fao.org/coag/en/

6 Conseil de la FAO - http://www.fao.org/unfao/govbodies/gsbhome/council/en/

 

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As I review the previous 4 comments listed below, I am not sure where this forum is leading. When I think of code of conduct for fertilizer I focus mostly on the administrative side, of quality control and access. In that regard my concern is on what host governments can afford with their highly limited budget and make certain whatever regulations can be financially enforced and minimizing any opportunity for "informal income" opportunities by civil officers. My concern is based on most host governments being financially stalled, with poorly paid civil officers and virtually no operating funds. The result could be testing of fertilizer quality being mostly on the honor/gratuity system and access to limited supply of fertilizer requiring some informal payments to gain access. Please review the following webpages:

http://smallholderagriculture.agsci.colostate.edu/financially-suppresse…

http://smallholderagriculture.agsci.colostate.edu/financially-stalled-g…

http://smallholderagriculture.agsci.colostate.edu/impact-of-financially…;

 

 

Amanullah, M. Asif and L.K. Almas. 2012. Agronomic efficiency and profitability of P-fertilizers applied at different planting densities of maize in Northwest Pakistan. Journal of Plant Nutrition. 35: 331-341.

The use of appropriate source of phosphorus (P) fertilizer at different planting densities has

considerable impact on growth, grain yield as well as profitability of maize (Zea mays L). Field

experiment was conducted in order to investigate the impact of P sources [(S0 = P not applied, S1 =SSP (single super phosphate) S2 = NP (nitrophos), and S3 = DAP (diammonium phosphate)] on

maize growth analysis, yield and economic returns planted at different planting densities (D1 =

40,000, D2 = 60,000, D3 = 80,000, and D4 = 100,000 plants ha−1) at the New Developmental

Agricultural Research Farm of Khyber Pakhtunkhwa Agricultural University, Peshawar, Pakistan,

during summer 2006. This paper reports the profitability data with two objectives: 1) to compare

agronomic efficiency and profitability of P-fertilizers, and 2) to know whether plant densities affect

agronomic efficiency and profitability of P-fertilizers. Application of DAP and SSP resulted in higher

partial factor productivity (PFP) (63.58 and 61.92 kg grains kg−1 P), agronomic efficiency (AE)

(13.01 and 13.71 kg grains kg−1 P) and net returns (NR) (Rs. 16,289 and 16,204 ha−1), respectively,

while NP stood at the bottom in the ranking with lower PFP (57.16 kg grains kg−1 P),

AE (8.94 kg grains kg−1 P) and NR (Rs. 4,472 ha−1). Among the plant densities, D3 stood first

with maximum PFP (69.60 kg grains kg−1 P), AE (18.21 kg grains kg−1 P) and NR (Rs. 21,461

ha−1) as compared to other plant densities. In conclusion, the findings suggest that growing maize

at D3 applied with either SSP or DAP is more profitable in the wheat-maize cropping system in the

study area.

Nitrogen Rates and Sources Affect Yield and Profitability of Maize in Pakistan

Nitrogen is one of the most important factors affecting maize yield and profitability. To investigate the impact of N fertilizer sources (urea, calcium ammonium nitrate [CAN] and ammonium sulfate [AS]) applied in various amounts (0, 50, 100, 150, and 200 kg N ha-1) on grain yield and profitability of maize genotypes, local cultivars (Azam and Jalal) versus hybrid (Pioneer-3025) field experiments

were done during summer 2008–09 (Year 1) and 2009–10 (Year 2). The N yielded 41 and 26% more grain than the check in Year 1 and Year 2, respectively. In both years, grain yield increased in response to the increase in N application. Application of CAN and AS resulted in more grain yield than urea in Year 1, while no differences in yield were observed in Year 2. The hybrid (P-3025) yielded 30 and 24% more grain than the average of local cultivars in Years 1 and 2, respectively. In Year 1, the net returns (NR) of PKR16262 ha-1 (one US$ = 95 Pakistani Rupees) was obtained with CAN but value cost ratio (VCR) of 3.7 was noticed with urea; in Year 2, both NR (PKR14271 ha-1) and VCR (3.1) was greatest with urea. In both years, the greatest NR was obtained with 100 and 150 kg N ha-1. Application of urea at 150 and 200 kg N ha-1, CAN at 100 and 150 kg N ha-1, and AS at 50 and 100 kg N ha-1 was economical in terms of NR in both years.

Influence of Organic and Inorganic Nitrogen on Grain Yield and Yield Components of Hybrid Rice in Northwestern Pakistan

Field experiments were conducted to assess the impact of various organic sources, inorganic

nitrogen (N) and the different combinations of inorganic N (urea) + organic source on the yield

components (YC) and grain yield (GY) of hybrid rice (Oryza sativa L., Pukhraj) under rice-wheat system. The experiments were conducted at Batkhela (Malakand), Northwestern Pakistan, in 2011 and 2012. Our results revealed that YC and GY ranked first for the hybrid rice when applied with sole inorganic N (urea), followed by the application of N in mixture (urea + organic sources), while the control plots (no N applied) ranked in the bottom. Among the six organic sources (three animal manures: poultry, sheep and cattle; three crop residues: onion, berseem and wheat), application of N in the form of poultry manure was superior in terms of higher YC and GY. When applying 120 kg/hm2 N source, 75% N from urea + 25% N from organic source resulted in higher YC and GY in 2011, while applying 50% N from urea + 50% N from organic sources caused higher YC and GY in 2012. Therefore, the combined application of N sources in the form of urea + organic source can produce good performances in terms of higher YC and GY of rice under rice-wheat cropping system.

 

I think this is a timely issue in the world. However, the thinking sounds to follow the usual silo-based approach, which only focuses on agriculture. Fertilizers are affecting not only our agricultural system but also others sectors such as water and energy. At the same time water and energy uses are also affecting agriculture (including fertilizer use), positively and negatively. Therefore, I suggest FAO to consider water-energy-food-climate nexus in this fertilizer related analysis.

Mulugeta