Que font les pays latino-américains pour aborder efficacement le problème du double fardeau de la malnutrition ?
Le Réseau ICEAN et le Forum FSN s'organisent pour la deuxième fois en partenariat pour héberger la discussion intitulée « Que font les pays latino-américains pour aborder efficacement le problème du double fardeau de la malnutrition ? » qui se déroulera du 11 juin au 2 juillet 2015. Cet effort conjoint a pour objectif principal de dresser un bilan et de profiter des mesures adoptées par les pays d'Amérique latine pour aborder efficacement le problème du double fardeau de la malnutrition. Cette discussion sera l'occasion d'échanger des idées, de partager des ressources et d'acquérir une meilleure compréhension commune de ce problème complexe.
Contexte et justification :
L'Amérique latine a connu, au cours des dernières décennies, une croissance économique significative, bien qu’inégale. D’une manière générale, la région a accompli des progrès notables dans la réduction de l'insécurité alimentaire et du nombre de personnes victimes de la faim (voir, par exemple, le dernier numéro du rapport du Panorama ). Par ailleurs, les niveaux croissants de surcharge pondérale et d'obésité et les maladies chroniques qui sont associées constituent un problème majeur de santé publique dans toute la région, alors que quelques pays luttent encore contre la prévalence persistante et intolérablement élevée de la sous-alimentation.
Le double fardeau de la malnutrition, défini comme la coexistence de la sous-alimentation et du surpoids et de l'obésité (phénomènes souvent accompagnés par des carences en micro nutriments) est le résultat du rythme de la transition nutritionnelle et d'autres facteurs socio-économiques observés dans de nombreux pays de la région. Plus récemment, les chiffres correspondant à ce double fardeau (étudié chez les femmes et les enfants) dans 7 pays ont été documentés dans un supplément du American Journal of Clinical Nutrition , et font apparaître d'importantes différences à l'échelle nationale et des ménages. Par exemple, le Chili présente les niveaux les plus faibles de retard de croissance et les niveaux les plus élevés d'obésité de toute la région, alors que le Guatemala et l'Équateur enregistrent la plus forte prévalence du double fardeau de la malnutrition à l'échelle des ménages.
C'est pourquoi les conseillers politiques et les responsables de programmes se heurtent à un problème multidimensionnel et en constante évolution qui varie énormément à l'échelon régional, national et des ménages. Il est donc impérieux d'adopter des stratégies préventives pouvant aborder toutes les formes de malnutrition de façon concomitante et coordonnée et, chaque fois que nécessaire, de les adapter au contexte et au groupe ciblé.
Ces préoccupations, parmi beaucoup d’autres, ont conduit la communauté internationale à demander aux Chefs d’état et de gouvernement de se mettre d'accord sur un nouveau cadre mondial qui permette d'aborder de façon adéquate les grands défis en matière de nutrition pendant les prochaines décennies, à l'occasion de la deuxième Conférence internationale sur la nutrition (CIN2) tenue à Rome du 19 au 21 novembre 2014.
Pour s'attaquer simultanément aux problèmes de défaut de croissance, de carences en micro nutriments et de surcharge pondérale, il est indispensable d'appliquer des politiques et de mener des efforts cohérents axés sur la promotion de régimes alimentaires sains et sur la croissance et le développement adéquats des enfants. Dans le même temps, il est urgent d'aménager les systèmes alimentaires et l'environnement alimentaire de façon à ce qu'ils favorisent des choix plus sains en matière d'aliments et les rendent plus abordables et disponibles au public.
La plupart des pays d'Amérique latine se sont dotés de programmes et d'instruments juridiques qui ont pour but d'aborder et de prévenir la sous-alimentation et beaucoup ont commencé à appliquer des mesures pour faire baisser les taux élevés d'obésité ; malheureusement, ces deux types de démarches sont rarement liés.
Des progrès ont toutefois été accomplis à l'aide d'ajustements programmatiques qui ont donné lieu à des approches plus intégrantes, ainsi que dans l'application de politiques publiques qui encouragent les régimes alimentaires sains, et des leçons ont été tirées des programmes appliqués dans le passé. Il existe actuellement de nombreuses expériences et de visions qu'il serait bon de partager et qui pourraient contribuer à l'élaboration de politiques et de stratégies intégrantes efficaces.
C’est pourquoi le réseau ICEAN lance, en collaboration avec le Forum FSN, cette consultation en ligne proposée à la lumière de la « Recommandation 6 du Cadre d’action de la CIN2 », visant la collaboration entre pays, ainsi que la mise en commun d'informations relatives à la nutrition, à l'alimentation, aux technologies, à la recherche, aux politiques et aux programmes.
Questions pour le Forum:
Nous aimerions vous demander de centrer vos commentaires sur les questions d’orientation ci-après:
- Quel est ou quels sont le(s) problème(s) de nutrition considéré(s) prioritaire(s) par votre pays ? (sous-alimentation, surpoids/obésité, carences en micro nutriments, toutes les formes de malnutrition)
- Comment ce/ces problèmes est-il/sont-ils abordés ? Veuillez préciser si ces problèmes sont abordés de façon indépendante ou dans le cadre d'une stratégie globale, par le biais de politiques et de programmes centrés sur la prévention et la promotion de régimes alimentaires sains, adéquats. Comment ces efforts ont-ils été évalués ?
- Selon vous, quelles autres mesures pourraient être adoptées pour prévenir plus efficacement toutes les formes de malnutrition ? Veuillez apporter des détails sur les erreurs à éviter et sur les mesures à prendre pour garantir que les politiques et les programmes actuellement en place, s'ils existent, donnent des résultats positifs à long terme ?
- Quel est, à votre avis, le rôle de l'éducation nutritionnelle pour aborder le problème du double fardeau de la malnutrition ?
Nous espérons que cette discussion soit l'occasion d'un échange fécond d'expériences !
Nous espérons également que vous aurez une participation active et que vous nous aiderez à faire connaître cette discussion aux acteurs pertinents de votre pays, ainsi que vos précieuses contributions au forum.
Sincères salutations,
Rubén Grajeda et l'équipe de coordination du réseau ICEAN
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Agradeciendo a todos los colegas que participaron y enriquecieron con sus aportes este foro me permito resumir algunos puntos clave que surgen de la discusión:
- En los países de América Latina el sobrepeso y la obesidad cohabitan con la desnutrición crónica y la anemia. Por lo tanto el abordaje de la doble carga de enfermedad constituye un desafío para el estado y todos los profesionales que hacemos nutrición o salud pública.
- Se deben promover ¨POLITICAS PUBLICAS¨ de ESTADO que cuenten con el soporte legal, financiero y programático, que transformen la intención de hacer en intervenciones sostenibles en el nivel local.
- La malnutrición en todas sus formas constituye un problema multifactorial y por tanto requiere de un abordaje multisectorial que integre y coordine las acciones de agricultura, agua y saneamiento, educación e información, publicidad y medios, industria, comercio, desarrollo urbano y transporte, salud, educación física, recreación y deporte, derechos humanos y protección social).
- El abordaje de la epidemia de la obesidad requiere instituir políticas publicas orientadas a transformar el ambiente obesogénico, a fin de proveer acceso a una alimentación saludable y a la actividad física.
- Se requiere revitalizar y proteger la agricultura familiar como estrategia para asegurar el acceso a alimentos frescos y seguros.
- Las intervenciones en el entorno escolar y la educación alimentario nutricional constituyen elementos fundamentales para la formación de hábitos alimentarios saludables.
- Se deben establecer sistemas de monitoreo y evaluación de programas e intervenciones que aseguren la toma oportuna de decisiones.
LA ESTRATEGIA CHILENA PARA ABORDAR LOS PROBLEMAS DE MALNUTRICIÓN POR DÉFICIT Y EXCESO
Contribución del equipo INTA al Foro de la Red-ICEAN: Sonia Olivares, María Teresa Oyarzún y Carmen Gloria González. La información sobre la erradicación de la desnutrición infantil fue extractada del Documento del Ministerio de Salud “Nutrición para el desarrollo. El modelo chileno”, MINSAL, Chile 2010. Disponible aquí.
1. La EXPERIENCIA CHILENA EN LA ERRADICACIÓN DE LA DESNUTRICIÓN INFANTIL
A mediados del siglo XX, un tercio de los niños chilenos presentaba distintos grados de desnutrición. La erradicación de este importante problema de salud pública en el país, ha sido atribuido a múltiples factores, entre los que destacan el aumento de la población urbana, la disminución de la tasa de natalidad, el aumento de la educación formal y no formal, la mayor disponibilidad de agua potable, alcantarillado, luz eléctrica y el aumento de atenciones específicas en salud.
El Sistema de Salud de Chile cuenta con una planificación centralizada con amplia implementación local, con un modelo único para todo el país. En este contexto, se han desarrollado intervenciones que se han potenciado mutuamente, como ocurre con la fuerte conexión entre los controles de salud y el Programa Nacional de Alimentación Complementaria (PNAC), que distribuye gratuitamente leche en polvo a embarazadas, mujeres en período de lactancia y lactantes hasta los 18 meses. Este producto tiene un alto prestigio social desde que apareció con la marca “Leche Purita”, inscrita a nombre del Estado de Chile, en un envase de alta calidad, que además se encuentra a la venta en farmacias y supermercados, a precios competitivos con las marcas comerciales. Entre los 18 meses y los 6 años, los niños reciben “Purita Cereal”, producto fortificado con vitaminas y minerales, de muy buena aceptabilidad, también disponible en el comercio. La buena aceptabilidad de estos productos se logró con estrategias propuestas por el Consejo Nacional para la Alimentación y Nutrición (CONPAN), a cargo del Dr. Fernando Mönckeberg, aumentando significativamente en la asistencia al control obligatorio de salud, la vacunación y otras intervenciones destinadas a prevenir y controlar la desnutrición.
Además, la comunidad académica ha mantenido una permanente relación con las autoridades políticas y sectores gubernamentales a cargo de implementar los programas nutricionales para su revisión y actualización en el tiempo.
Cabe destacar que en la disminución de la mortalidad infantil fue fundamental la creación de la Corporación para la Nutrición Infantil (CONIN), institución con una red de 33 centros dedicados a la recuperación de niños y niñas desnutridos, con estrategias que permitieran un tratamiento integral de la desnutrición, estimulando la recuperación del desarrollo psicomotor e integrando a la familia en el proceso de recuperación del niño, a un menor costo.
Una de las claves en el caso de Chile ha sido la continuidad del Programa a través de los distintos gobiernos y el funcionamiento estatal del PNAC.
2. EXPERIENCIA CHILENA EN LA prevención y control de las enfermedades no transmisibles (ENT)
Actualmente, la población presenta una elevada prevalencia y una tendencia creciente al aumento del sobrepeso, la obesidad, la hipertensión, diabetes, enfermedades cardiovasculares y otras enfermedades no transmisibles. Lamentablemente, la alta prevalencia de sobrepeso y obesidad afecta con fuerza a los niños, estas enfermedades están asociadas al sedentarismo y la elevada ingesta de alimentos de alta densidad energética, grasas saturadas, azúcar y sal.
Si bien el Ministerio está implementando algunas iniciativas orientadas a controlar el aumento de las ENT, aún no se observan resultados.
Buen día
Aquí algunos comentarios sobre la situación de la malnutrición en México y la forma en que se está abordando.
1. ¿Cuáles problemas nutricionales se priorizan en su país? (desnutrición, sobrepeso/obesidad, deficiencias de micronutrientes, o todas las formas de malnutrición)
La encuesta ENSANUT 2012 revela que si bien se ha logrado la disminución de la desnutrición en el país pasando de 26.9% de los niños menores de 5 años en 1988 a 13.6% en 2012 para el caso de la desnutrición crónica, y de 6.2% a 1.6% en el caso de la desnutrición aguda, dicha disminución se ha estancado en los últimos 6 años además de continuar concentrada en las zonas indígenas del país en donde existen porcentajes de hasta el 33% de desnutrición crónica.
Por el otro lado, se observa una creciente tendencia al sobrepeso y la obesidad, misma a la que se ha denominado ya una pandemia nacional, y que lo convierte sin duda en un grave problema de salud pública. El sobrepeso y obesidad combinados se encuentran en el 9.7% de menores de 5 años, 34.4% en niños de 5 a 11 años, 34.9% en adolescentes de 12 a 19 años y en 71.2% de adultos (mayores de 20 años).
En este sentido, es paradójico que aproximadamente el 70% de los adultos que actualmente se encuentran en sobrepeso y obesidad presentaron desnutrición durante su niñez derivando en adaptaciones metabólicas que en conjunto con el cambio de hábitos de alimentación detonaron la condición actual.
Así mismo, existen 15 millones de personas con diabetes de los cuales 200mil reciben diálisis y en su conjunto todos las consecuencias derivadas de la malnutrición representan un coste social de más de 80mil millones de pesos anuales (más de 5,500 millones USD), cifras que el sector salud estima que de seguir con la tendencia de aumento, falta de prevención y manejo, para 2017 será incosteable para el sector salud.
Por lo tanto, en el país existen estrategias para abordar las diferentes caras de la malnutrición.
2 y 3. ¿Cómo se abordan estos problemas? Por favor háganos saber si estos se abordan de manera independientemente, o como parte de una estrategia comprensiva, a través de políticas y programas que se enfocan en la prevención y promoción de la alimentación saludable.
En su opinión, ¿qué puede hacerse para prevenir la malnutrición (en todas sus formas) de manera más efectiva? Por favor elabore en los errores que deben prevenirse, posibles lecciones aprendidas y en lo que se necesita para asegurar que las políticas y programas sean exitosos a largo plazo.
A partir del 20013 el gobierno federal crea la Cruzada Nacional Contra el Hambre (CNCH) teniendo como población objetivo a las personas en pobreza extrema y con carencia de acceso a la alimentación bajo el propósito de conjuntar esfuerzos y recursos de la federación, entidades federativas y municipios, así como de los sectores público, social y privado y de organismos e instituciones internacionales para atender cinco objetivos:
- Cero hambre a partir de una alimentación y nutrición adecuada.
- Eliminar la desnutrición infantil aguda y mejorar indicadores de peso y talla.
- Aumentar la producción de alimentos y el ingreso de los pequeños productores.
- Minimizar las pérdidas post-cosecha y de alimentos durante su almacenamiento, trasporte, distribución y comercialización.
- Promover la participación comunitaria para la erradicación de hambre.
Por tanto, la cruzada pretende promover la coordinación intersectorial entre dependencias del gobierno Federal. Se creó una comisión intersectorial de la Cruzada Nacional contra el Hambre (integrados por 19 dependencias/ministerios del gobierno federal en donde se conjuntan más de 70 programas) así como comités comunitarios integrados por beneficiarios de programas sociales. Algunos de los programas incluidos en la cruzada son: Prospera, antes llamado Oportunidades (trasferencias monetarias); EsIAN (estrategia de atención integral a la nutrición); PESA (proyecto estratégico de seguridad alimentaria); Comedores comunitarios; PAEI (Programas Albergues Escolares Indígenas); PROCODES (Programa de Conservación para el Desarrollo Sostenible); Programa de Escuelas de Tiempo Completo; Seguro popular; entre muchos más Más información http://sinhambre.gob.mx/wp-content/uploads/2014/02/7_MAPA_DE_LA_CNCH_DEPENDENCIAS_Y_PROGRAMAS.pdf
y https://es.wikipedia.org/wiki/Anexo:Programas_de_la_Cruzada_contra_el_Hambre
En 2014 pasa a ser el “Programa Nacional México Sin Hambre 2014-2018”. Más información:http://www.dof.gob.mx/nota_detalle.php?codigo=5343098&fecha=30/04/2014
A 2 años de su creación los mayores retos que tiene dicho programa es la tarea de vigilancia y monitoreo en el terreno, la verdadera coordinación intersectorial (que lamentablemente aún no se ha logrado por el conflicto de intereses, presupuestos, se siguen duplicando beneficios, acciones asiladas, entre otros) así como lo relacionado con fortalecer los modelos de operación de las políticas públicas. La articulación entre la política social y la política agroalimentaria es uno de los mayores retos.
Más información: http://www.sedesol.gob.mx/en/SEDESOL/Comunicados/3166/reconoce-la-fao-avances-de-mexico-en-el-mejoramiento-de-la-seguridad-alimentaria
Los resultados de la cruzada se continúan expresando en términos de montos de inversión y número de personas a las que se entregaron ciertos beneficios como transferencias monetarias a través del programa Prospera, entrega de la tarjeta sin hambre (tarjeta con la que se pueden comprar en tiendas rurales alimentos básicos a precios bajos), número de personas a quien se entregaron proyectos productivos, mejoras en vivienda, comedores comunitarios instalados, entre otros.
Mas información: https://es-la.facebook.com/SinHambremx
Sin embargo, debido a la falta de vigilancia y monitoreo en el terreno, es sabido por las personas y organizaciones que estamos en contacto directo con las comunidades rurales y urbanas marginadas que algunos de los apoyos son deficientes ya que carecen de una visión integral y de largo plazo convirtiéndose meramente en asistencialismo. Es grande el esfuerzo que se está haciendo con la cruzada pero es de suma importancia que se desdibuje el paternalismo y que se desarrolle bajo un enfoque de derechos que centre sus esfuerzos en la propia gente y no en la entrega de recursos.
Por otro lado en el mismo año (2013) se lanza la Estrategia Nacional para la Prevención y el control de Sobrepeso, la Obesidad y la Diabetes con el objetivo de reducir estas condiciones debido a que se han convertido en las más grandes amenazas para la salud de los mexicanos. Se pretende fomentar estilos de vida y hábitos de alimentación saludables, la generación y rescate de espacios para la actividad física, la capacitación del personal de salud y el fortalecimiento de la atención primaria.
Más información: http://promocion.salud.gob.mx/dgps/descargas1/estrategia/Estrategia_con_portada.pdf
A la fecha se tienen avances como:
- La regulación de la publicidad de alimentos y bebidas de alto valor calórico dirigidas a la infancia. Está restringida esta publicidad en televisión (de 14:30 a 19:30hrs de lunes a viernes y de 7:00 a 19:30hrssábado y domingo) así como en cines con películas de clasificación A y AA. Sin embargo no están regulados el internet, espacios abiertos, uso de regalos, patrocinios o promociones con personajes populares.
- Regulación del etiquetado frontal de los alimentos y bebidas no alcohólicas (etiquetas estandarizadas). Sin embargo la etiqueta es poco entendible, crea confusiones y no favorece la toma de decisiones de los consumidores.
- Política fiscal a las bebidas azucaradas y alimentos de alta densidad calórica. Establece un impuesto de $1 peso por litro en bebidas con base de agua que contienen azúcares añadidos y un impuesto de 8% a los alimentos no básicos que contienen una densidad calórica igual o mayor a 275 kcal por 100 gramos. Las recomendaciones internacionales se encuentran en un aumento del 20% para tener mayor efecto.
- Regulación del expendio y distribución de alimentos y bebidas en escuelas. De acuerdo con los lineamientos generales se establece que el refrigerio escolar debe constituirse por verduras, frutas, cereal integral, leguminosas y agua simple potable a libre demanda y sólo el viernes se pueden vender productos procesados. Sin embargo, existe un poco y en ocasiones nulo monitoreo dentro de las escuelas por lo que escasamente se cumple además de que no han realizado un programa de orientación para que las comunidades escolares estén informadas sobre dicha regulación y brindarles alguna vía de denuncia en caso de no cumplirla.
Algunos factores que entorpecen o debilitan estas iniciativas son el conflicto de intereses y la influencia de la gran industria de alimentos y bebidas (mismas con las que incluso se han hecho acuerdos para apoyar dicha estrategia privilegiando los intereses de la industria) además de que hace falta abordar el tema de obesidad y diabetes desde una perspectiva basada en derechos teniendo al fortalecimiento del sistema alimentario como base y la urgente necesidad de generar políticas intersectoriales.
4. En su opinión, ¿cuál es el rol de la educación nutricional para combatir la doble carga de la malnutrición? ¿Qué se requiere para que la educación nutricional sea exitosa en este contexto?
De acuerdo con Jacques Rousseau “La educación no es sino la formación de hábitos” y en este sentido, la educación nutricional juega un papel clave para disminuir los niveles de malnutrición ya que ésta puede modificar actitudes y prácticas como tabús alimentarios, hábitos alimentarios y de consumo, decisiones con respecto a la producción agrícola, la distribución de alimentos en la familia, ideas sobre alimentación infantil, publicidad engañosa de alimentos, temas de higiene o de actitud negativa frente a las hortalizas, entre otros (FAO, 2011).
Saludos cordiales y un gusto compartir experiencias
- ¿Cuáles problemas nutricionales se priorizan en su país? (desnutrición, sobrepeso/obesidad, deficiencias de micronutrientes, o todas las formas de malnutrición)
En El Salvador la inseguridad alimentaria y nutricional se manifiesta en problemas nutricionales y de salud en los grupos de pobreza y extrema pobreza, especialmente en la población infantil. Actualmente, los principales problemas nutricionales del país son: desnutrición infantil, obesidad y sobrepeso y anemia por deficiencia de hierro.
En El Salvador la situación nacional de los niños menores de 5 años ha experimentado mejorías en los últimos años, sin embargo, aún persiste un alto porcentaje de desnutrición crónica en menores de 5 años, particularmente en zonas rurales. Aunque la prevalencia de la desnutrición aguda (déficit de peso para estatura) es baja con un 1.1%, la desnutrición crónica (déficit de estatura para la edad) continua siendo un problema de salud pública; ya que los últimos datos de la Encuesta FESAL 2008 evidenciaron que en menores de 5 años es de 19%.
La obesidad y el sobre peso es un problema que ha surgido en la última década, teniendo como consecuencia una amplia gama de enfermedades crónicas no transmisibles, tales como la hipertensión, la diabetes, cardiopatías, hipercolesterolemia y otras, que redundan en un deterioro de salud y de la calidad de vida de los que la padecen. De acuerdo a los datos de FESAL 2008, la prevalencia de obesidad en menores de 5 años de edad es del 6%, habiendo incrementado para este grupo de población por arriba de 40%, entre 1998 y el año 2008.
Las anemias por deficiencia de hierro continúan siendo un serio problema de salud pública. De acuerdo con la última información de FESAL 2008, esta ha aumentado entre el 2003 y 2008. La información indica que el 23% de los niños y niñas menores de 5 años (12-59 meses) padece anemia.
- ¿Cómo se abordan estos problemas? Por favor háganos saber si estos se abordan de manera independientemente, o como parte de una estrategia comprensiva, a través de políticas y programas que se enfocan en la prevención y promoción de la alimentación saludable.
El Gobierno de El Salvador, consciente de la importancia de la Seguridad Alimentaria y Nutricional para el desarrollo humano sostenible, teniendo conocimiento de los múltiples factores que determinan la inseguridad alimentaria de la población y consciente también que es un compromiso de Estado velar por la satisfacción de un derecho fundamental para la vida, creó en octubre del año 2009 el Consejo Nacional de Seguridad Alimentaria y Nutricional integrado por el Ministerio de Salud, el Ministerio de Agricultura, la Secretaria Técnica de la Presidencia y la Secretaria de Incluso Social.
En mayo de 2011, se da el lanzamiento de la Política Nacional de Seguridad Alimentaria y Nutricional (SAN), como resultado de una amplia consulta, cuyo objetivo principal es garantizar el derecho a una alimentación y a un estado nutricional adecuado en la población, como una condición previa para alcanzar el desarrollo humano sostenible en El Salvador.
La Política Nacional de Seguridad Alimentaria y Nutricional, proporciona el marco estratégico amplio del Estado, para las acciones a desarrollar a favor de la Seguridad Alimentaria y Nutricional. En este marco se han definido las actuaciones de las diferentes instituciones para la intervención de Seguridad Alimentaria y Nutricional a nivel nacional.
A partir de esta fecha, el Consejo Nacional de Seguridad Alimentaria y Nutricional (CONASAN) y su Comité Técnico (COTSAN) iniciaron un proceso muy importante para el establecimiento del marco legal e institucional, que facilite la operativización de dicha política y para efectuar el seguimiento y evaluación de la Seguridad Alimentaria y Nutricional y de la implementación de acciones en este ámbito.
En el año 2012, se formuló el Plan Estratégico Nacional de Seguridad Alimentaria y Nutricional 2013-2016, el cual se fundamenta en un abordaje integral para erradicar los problemas de seguridad alimentaria y nutricional que enfrenta el país a través del abordaje de sus determinantes, que ha servido de base para el Plan Operativo Interinstitucional de SAN para el mismo periodo.
Los Planes Estratégicos y Operativos de SAN se han formulado basándose en un diagnóstico y análisis de la situación alimentaria y nutricional del país y de sus múltiples determinantes, las cuales son de índole económica, política, social y ambiental, tomando como marco las líneas estratégicas planteadas en la Política Nacional de SAN.
- En su opinión, ¿qué puede hacerse para prevenir la malnutrición (en todas sus formas) de manera más efectiva? Por favor elabore en los errores que deben prevenirse, posibles lecciones aprendidas y en lo que se necesita para asegurar que las políticas y programas sean exitosos a largo plazo.
- Lograr la aprobación de la Anteproyecto de Ley de Soberanía y Seguridad Alimentaria y Nutricional y la inclusión del derecho a la alimentación adecuada y al agua en la Constitución.
- Mayor financiamiento para impulsar las estrategias y programas de SAN
- Fortalecer el posicionamiento del CONASAN como el ente rector de la Seguridad Alimentaria y Nutricional a nivel nacional y regional.
- Consolidad la institucionalidad del CONASAN y el COTSAN, así como la sostenibilidad administrativa y financiera para la consecución de los objetivos de la Política Nacional de SAN.
- Fortalecer el Programa de Alimentación y Salud Escolar, promoviendo la presentación y aprobación de la Ley de Alimentación Escolar a nivel de la Asamblea Legislativa.
- Fortalecer la articulación de las políticas públicas y programas actuales de los diferentes sectores para implementar acciones conjuntas que conlleven al mejoramiento de la SAN.
- En su opinión, ¿cuál es el rol de la educación nutricional para combatir la doble carga de la malnutrición? ¿Qué se requiere para que la educación nutricional sea exitosa en este contexto?
El rol de la educación nutricional es fundamental para combatir los problemas de desnutrición y obesidad y sobrepeso que afectan nuestro país, por lo que es importante fortalecer la coordinación y articulación interinstitucional e intersectorial para potenciar el trabajo que hasta este momento se ha desarrollado en este tema, contar con financiamiento para impulsar las acciones, promover políticas públicas para fomentar la alimentación saludable y reducir los contenidos de grasas, azúcar y sal en los alimentos, promover los estilos de vida saludable, fomentar una cultura de respeto a los derechos de las y los consumidores para el buen vivir, desarrollar campañas de sensibilización e información a las y los consumidores en consumo saludable y seguro, y en cómo leer la etiqueta nutricional. Asimismo, es necesario fortalecer la educación nutricional en la curricula educativa a fin de crear una nueva cultura de consumo desde la niñez.
¿Cuáles problemas nutricionales se priorizan en su país?
La situación nutricional en la población peruana se caracteriza por atravesar por un periodo de transición nutricional: persisten altas tasas de deficiencia de micronutrientes y anemia en gestantes y niños menores de 36 meses, y retardo del crecimiento infantil, y al mismo tiempo, se observan altas prevalencias de sobrepeso y obesidad en adultos y adultos mayores. Esta doble carga nutricional, puede observarse en la misma localidad, en la misma familia (madre obesa con hijo/a desnutrido/anemico), como en el mismo individuo (niño/a con obesidad y anemia).
¿Cómo se abordan estos problemas?
El problema de la malnutrición en su conjunto, no cuenta con una estrategia integral debido a que la mayoría de estrategias se han enfocado, con justa razón, en los lugares donde los problemas de retardo del crecimiento y anemia infantil son más prevalentes, que coinciden muchas veces con las zonas rurales andinas y amazónicas. Los problemas de sobrepeso y obesidad relacionados a la alimentación y los caminos para enfrentarlos son mucho menos entendidos que las intervenciones para desnutrición y deficiencia de micronutrientes.
En su opinión, ¿qué puede hacerse para prevenir la malnutrición (en todas sus formas) de manera más efectiva? Por favor elabore en los errores que deben prevenirse, posibles lecciones aprendidas y en lo que se necesita para asegurar que las políticas y programas sean exitosos a largo plazo.
Basado en la evidencia científica, es necesario elaborar un modelo causal de la obesidad para la realidad nacional, que permita identificar los determinantes sociales y cual es el peso de cada uno de ellos para el incremento de la prevalencia de sobrepeso y obesidad en la población peruana.
Existe muy poca evidencia de esta doble carga nutricional en las poblaciones migrantes, que se han instalado en las zonas periurbanas de las grandes ciudades, donde se ubican los "nuevos pobres", que tienen una problemática distinta.
Aun falta conocer los impactos de muchas de las intervenciones realizadas a nivel nacional o local en el país.Es necesario evaluar las actuales políticas públicas que enfrentar la desnutrición, para que la ayuda alimentaria que se brinda con la intención de reducir la desnutrición no tenga efectos indeseados, como el incremento de los niveles de sobrepeso u obesidad.
Formular políticas que enfrenten la doble carga de la malnutrición como políticas de estado, para que sean sostenibles en tiempo.
Incluir mecanismo de monitoreo activo, que permitan corregir lo errores de manera inmediata.
En su opinión, ¿cuál es el rol de la educación nutricional para combatir la doble carga de la malnutrición? ¿Qué se requiere para que la educación nutricional sea exitosa en este contexto?
Considero que la educación nutricional cuando es brindada por pares, con una adecuada adaptación a la realidad socio-cultural de cada localidad, y es diseñada de manera participatica, tiene un rol muy importante para combatir la malnutrición.
Soy boliviana y vengo trabajando en apoyo a estos programas desde hace varios años desde el sector educación, salud, y desarrollo rural. El problema de la alimentación y nutrición en la población que vivimos en contextos similares en Latinoamérica, está atravesando una crisis de transición alimentaria, es decir superando la desnutrición y ahora tener que enfrentar el problema del sobrepeso y obesidad, mismo problema que los países desarrollados atravesaron hace cuatro décadas aproximadamente.
En principio cuando el problema identificado era la desnutrición y la malnutrición (deficiencia de micronutrientes), se emprendió acciones multisectoriales con mayor énfasis desde el sector salud, con suplementación, alimento complementario para menores de dos años y acciones de tipo educativas. El esfuerzo, estuvo dirigido principalmente a la población rural, considerando los niveles de vulnerabilidad, expresado por la falta de acceso a los alimentos nutritivos.
Las acciones educativas (promoción y capacitaciones), no llegó con la misma fuerzo a la población migrante que hoy llena las grandes ciudades a nivel de los países de Latinoamérica, existiendo mayores condiciones de vulnerabilidad. Ahora, nos encontramos en una etapa de transición alimentaria toda vez que disminuyeron los índices de desnutrición, el problema a enfrentar es el sobrepeso y obesidad atacando principalmente a esta población, considerando que uno de los factores es la oferta de alimentos agresivos a la salud y nutrición.
Enfrentar el problema del sobrepeso - obesidad y reducir los efectos que conlleva, merece también la participación de todos los sectores del estado, por la complejidad de su intervención, puesto que afecta a la mayor parte de la población en todas las edades. Las estrategias emprendidas están dirigidas a la elaboración y promoción de instrumentos (guías alimentarias, materiales impresos, campañas informativas) todo dirigido a la población en su conjunto, orientados a la adquisición de hábitos y prácticas de alimentación saludables.
Al respecto y como medida recomendable, se debe tomar acciones más rigurosas que implique la participación de los sectores competentes, destinado a regularizar la producción, fabricación, distribución, comercialización y consumo de alimentos adecuados y nutritivos.
Una estrategia empleada y muy generalizada es La educación alimentaria nutricional, que debe ser orientada a dar mejor uso y aprovechamiento a los alimentos que la población tiene mayor acceso, brindando mayor diversidad y formas en las preparaciones y combinaciones, debiendo adecuarse a cada contexto cultural y socioeconómico de la población y metodológicamente haciendo uso de recursos y medios de comunicación disponibles. El grupo destinatario desde hace muchos años fue dirigir hacia la mujer principalmente, condicionando a su rol reproductivo, sin embargo actualmente se reconoce que la responsabilidad recae en toda la familia, razón por la cual en los últimos años, este proceso educativo está abarcando al entorno familiar, en el entendido que el problema afecta a la población en todas las edades.
Los resultados esperados de este proceso aún no son visibles, puesto que la publicidad y la oferta de alimentos no saludables aún son mayores y sobrepasan las buenas intenciones de todos los sectores del estado que están en la lucha por lograr cambio en la conducta alimentaria de la población. Mantener el desafió de superar a la publicidad dañina y la oferta de alimentos no saludables debe ser el principio que nos fortalecerá para cumplir con el propósito de salvar a las nuevas generaciones.
Lic. Gloria E. Durán Mariaca
CONSULTORA EN NUTRICION
La Paz- Bolivia
- ¿Cuáles problemas nutricionales se priorizan en su país? (desnutrición, sobrepeso/obesidad, deficiencias de micronutrientes, o todas las formas de malnutrición)
Atualmente, o principal problema nutricional no Brasil é a má nutrição, que se manifesta tanto pela desnutrição, como pelo sobrepeso e pela obesidade.
O país vem passando por um processo de transição nutricional, em que o problema da desnutrição energético-proteica cede lugar à obesidade decorrente de má-nutrição. Não à toa, segundo dados analisados pela Organização das Nações Unidas para Alimentação e Agricultura (FAO), caiu em 82% o número de brasileiros em situação de subalimentação, no período entre 2002 e 2013, o que levou à retirada do país do Mapa da Fome da Organização das Nações Unidas – ONU.
De outro lado, os resultados da Pesquisa de Orçamentos Familiares (POF) 2008-2009, consolidados pelo Instituto Brasileiro de Geografia e Estatísticas – IBGE e apresentados oficialmente em 2010, revelam um salto no número de crianças de cinco a nove anos com excesso de peso. Em 1989, este índice era de 15% entre os meninos, tendo evoluído em 2008-09 para 34,8%. Observou-se padrão semelhante nas meninas, que de 11,9% no final dos anos 80, chegaram aos 32% em 2008-09.
Diante desses dados, verifica-se que a questão da má nutrição se complexificou no país: ou seja, não se trata mais apenas de combater a fome, mas também de enfrentar o sobrepeso e a obesidade.
- ¿Cómo se abordan estos problemas? Por favor háganos saber si estos se abordan de manera independientemente, o como parte de una estrategia comprensiva, a través de políticas y programas que se enfocan en la prevención y promoción de la alimentación saludable.
O direito à alimentação saudável é garantido pela Constituição Federal. De modo a efetivar essa garantia, são desenvolvidas diversas políticas públicas que convergem para a promoção da alimentação saudável e o combate à obesidade.
Nesse sentido, destaque-se que de forma crescente o país têm se desenvolvido políticas que reconhecem a importância da regulação da publicidade de alimentos – especialmente para crianças –, inspiradas por recomendações internacionais, como o Conjunto de Recomendações sobre a Promoção de Alimentos e Bebidas não alcoólicas dirigida a Crianças (2011) da Organização Mundial da Saúde – OMS; o Plano de Ação para a Prevenção da Obesidade em Crianças e Adolescentes (2014) da Organização Panamericana de Saúde – OPAS; e o Relatório Especial sobre o direito de todos à fruição dos mais elevados padrões de saúde física e mental da Organização das Nações Unidas – ONU. Assim, destacam-se as seguintes políticas nacionais:
A Resolução nº 408 do Conselho Nacional de Saúde (2008) reconheceu a necessidade de regular a publicidade, propaganda e informação sobre alimentos, direcionadas ao público em geral e em especial ao público infantil, coibindo práticas excessivas que levem esse público a padrões de consumo incompatíveis com a saúde e que violem seu direito à alimentação adequada. Ainda, regulou práticas de marketing de alimentos direcionadas ao público infantil, estabelecendo critérios que permitam a informação correta à população, a identificação de alimentos saudáveis, o limite de horários para veiculação de peças publicitárias, a proibição da oferta de brindes que possam induzir o consumo e o uso de frases de advertência sobre riscos de consumo excessivo, entre outros.
Posteriormente, foi editada a Resolução 24 da Agência Nacional de Vigilância Sanitária – Anvisa (2010), com o objetivo de normatizar a veiculação de advertências na publicidade de alimentos ultraprocessados – com alto teor de sódio, açúcares ou gordura – alertando que o consumo em excesso de tais produtos poderia causar problemas de saúde como diabetes, hipertensão e obesidade. Atualmente, a Resolução está sendo questionada judicialmente por empresas do setor alimentício e encontra-se suspensa.
Relevante também a Política Nacional de Segurança Alimentar e Nutricional (2011), que tem como diretrizes e objetivos específicos a instituição de processos permanentes de educação alimentar e nutricional e a articulação de programas e ações de diversos setores que respeitem, protejam, promovam e provejam o direito humano à alimentação adequada. Destaque-se que tal política prevê a necessidade de informação adequada ao consumidor, para que este possa tomar decisões saudáveis à mesa.
Já o Plano de Ações Estratégicas para o Enfrentamento das Doenças Crônicas não Transmissíveis (DCNT) (2011) é um plano plurianual válido até 2022. Ele aborda quatro doenças principais (doenças do aparelho circulatório, câncer, respiratórias crônicas e diabetes) e seus fatores de risco (tabagismo, consumo nocivo de álcool, inatividade física, alimentação inadequada e obesidade). Como uma das formas para reduzir o impacto das DCNT na saúde da população, o plano plurianual prevê a redução da prevalência de obesidade em crianças e adolescentes, o que envolve a elaboração de um Plano Intersetorial de Obesidade, acordos com a indústria para redução de sal e açúcar nos alimentos, e restrições ao marketing de alimentos e bebidas com excesso de sódio, gorduras e açúcar, especialmente para crianças, por meio do fortalecimento da regulamentação da publicidade.
Ainda, a Política Nacional de Alimentação e Nutrição do Ministério da Saúde – PNAN (2011), por sua vez, prevê como uma de suas diretrizes o monitoramento e a fiscalização das normas que regulamentam a promoção comercial de alimentos.
Também a Estratégia Intersetorial de Prevenção e Controle da Obesidade (2014) prevê dentre seus eixos estratégicos a regulação e o controle da qualidade e inocuidade de alimentos – o que inclui o aprimoramento das normas de rotulagem de alimentos embalados com vistas a promover o acesso à informação adequada pela população e a necessidade de melhoria da qualidade nutricional desses produtos.
Por fim, temos o Guia Alimentar para a População Brasileira (2014), elaborado pela Coordenação Geral de Alimentação e Nutrição do Ministério da Saúde, que tem como objetivo disponibilizar para a população informações sobre alimentação saudável. O Guia é redigido em linguagem acessível e se dirige às famílias diretamente e, também, a profissionais de saúde, educadores, agentes comunitários e outros trabalhadores cujo ofício envolve a promoção da saúde da população. Ao invés de trabalhar com grupos alimentares e porções recomendadas, o Guia indica que a alimentação tenha como base alimentos frescos e minimamente processados, além de evitar os produtos alimentícios ultraprocessados. A intenção da publicação é promover a saúde e a boa alimentação, combatendo a desnutrição, em forte declínio em todo o País, e prevenindo enfermidades em ascensão, como a obesidade, o diabetes e outras doenças crônicas, como AVC, infarto e câncer.
- En su opinión, ¿qué puede hacerse para prevenir la malnutrición (en todas sus formas) de manera más efectiva? Por favor elabore en los errores que deben prevenirse, posibles lecciones aprendidas y en lo que se necesita para asegurar que las políticas y programas sean exitosos a largo plazo.
As estratégias para prevenir a má nutrição devem ser intersetoriais, agregando diversas medidas de promoção da saúde. Assim, são importantes políticas públicas que promovam a importância de atividade física e o acesso a espaços aptos a isso, bem como o acesso à alimentação saudável. No âmbito da regulação, são importantes estratégias como a taxação de alimentos ultraprocessados, a concessão de benefícios fiscais à produção de alimentos saudáveis, a regulação da publicidade de alimentos, entre outros.
O Instituto Alana, por meio de seu projeto Criança e Consumo, atua na defesa da infância frente aos apelos de consumo da publicidade. Nesse sentido, vale destacar a importância de regular a publicidade de alimentos dirigida a crianças como forma de combate à má nutrição, diante da hipervulnerabilidade do público infantil.
A publicidade de alimentos dirigida ao público infantil com frequência faz uso de personagens e celebridades do universo infantil, numa estratégia de associar o produto a situações lúdicas e prazerosas e assim favorecer sua venda. Estudos mostram que o uso de celebridades e personagens associados a produtos ou alimentos influenciam a atitude de aquisição pelo consumidor (Bush et al, 2004) e o público mais influenciado por este tipo de informação são crianças e adolescentes, os quais consideram as celebridades ou personagens admiráveis e, portanto, fazem associação positiva com o alimento que promovem (Alianza por la Salud Alimentaria, 2014). Nesse tema, importante ressaltar que, em crianças, o consumo é maior entre os alimentos associados a celebridades do que alimentos sem essa associação (Boyland et al, 2013). Tal cenário é especialmente agravado diante das características inerentes ao estágio de desenvolvimento ainda incompleto em que se encontram as crianças, o que as torna hipervulneráveis.
Desta forma, verifica-se que a criança, em seu processo de formação, ainda não apresenta capacidade plena de desenvolver um pensamento crítico em face de apelos a ela dirigidos, e acaba sendo convencida pelas informações externas que lhe chegam, especialmente quando veiculadas por figuras e símbolos familiares e de seu apreço, como são os personagens do universo infantil. Isso se torna potencialmente perigoso quando utilizado no âmbito da publicidade de alimentos ultraprocessados, com altos teores do sódio, gordura e açúcares, pois isso estimula que desde a infância pessoas consumam tais alimentos, considerados não saudáveis, o que favorece largamente o desenvolvimento de quadros de má-nutrição.
Pelo exposto, somado aos anos de experiência do projeto Criança e Consumo, acredita-se que a regulação da publicidade de alimentos dirigida para crianças é um instrumento fundamental para o combate aos problemas nutricionais.
- En su opinión, ¿cuál es el rol de la educación nutricional para combatir la doble carga de la malnutrición? ¿Qué se requiere para que la educación nutricional sea exitosa en este contexto?
A educação nutricional é uma estratégia fundamental para o enfrentamento da má-nutrição.
No Brasil, temos o Guia Alimentar para a População Brasileira (2014), já citado anteriormente, que tem como objetivo promover a saúde e a boa alimentação, combatendo a desnutrição, em forte declínio em todo o País, e prevenindo enfermidades em ascensão, como a obesidade, o diabetes e outras doenças crônicas, como AVC, infarto e câncer.
Cabe destacar que, dado que os hábitos alimentares são formados ainda na infância, é fundamental garantir que as crianças desenvolvam um paladar saudável. Assim, o Guia destaca, dentre os obstáculos para a promoção da alimentação saudável, a publicidade de alimentos para crianças, ampliando a bagagem de documentos que comprovam os malefícios e abusividades da publicidade dirigida ao público infantil.
Também nesse sentido, vale ressaltar a importância de promover uma alimentação escolar saudável. O Brasil possui uma Política Nacional De Alimentação Escolar que é referência para vários países e preza pela promoção da alimentação saudável e adequada desde a infância. No âmbito dessa política, o Programa Nacional de Alimentação Escolar (PNAE) produziu o Manual das Cantinas Escolares Saudáveis (2010), que tem foco na valorização da alimentação, tanto sob o aspecto nutricional quanto socioambiental e cultural, além de ser uma importante ferramenta para a educação alimentar. Assim, é valorizado e incentivado o preparo de refeições utilizando alimentos naturais, provenientes da agricultura familiar, que respeitem a diversidade de culturas alimentares do país e as necessidades alimentares específicas dos estudantes.
Por fim, relevante também a iniciativa que regula a publicidade nas escolas. Cada vez mais as empresas se valem de um modelo transmídia para se comunicar com a criança: o comercial passa na televisão, que traz um link para a internet e é levado para a escola por meio de shows, ações promocionais, venda direta, presença nos livros didáticos, marcas em uniformes, patrocínio em ações esportivas dentro de escola, dentre outros. Com a Resolução 163 do Conselho Nacional de Direitos da Criança e do Adolescente – CONANDA, reconhecida e detalhada por nota técnica do Ministério da Educação – MEC, ficam explicitamente proibidas as ações publicitárias nas escolas.
Buenos días,
Envío mis aportes a foro.
Atentamente,
Mylene rodriguez Leyton
Nutricionista Dietista
Colombia
>> Spanish translation below <<
Irrespective of villages, towns, cities, nations and continents - “Accessibility, availability and affordability” of major staples, vegetables and fruits are the key monitors towards successes in combating agri-horticultural challenges. This is very much in coherence in Latin America. The following points are the key indicators to meet the double burden of malnutrition.
- In Latin America, the major food crops are wheat, maize and tuber crops, the perfect coherence towards accessibility, availability and affordability of those to all (Mass clients) are existing through policy matters.
- Awareness of fortified food, food products- its implementation, fortification of raw and processed food.
- Direct linkages between food producers and processing industries- hence no wastages.
- Linkages between agro industries to other sectors- burning example is ‘bio-fuel’, biodiesel etc.
- Promotional policies to uplift agro based renewable energy sources, remediation of waste lands and judicious utilization of scarce resources.
Finally we all should concentrate on a “realistic concept to transform location / region specific production, their accessibility to all and processing of extra produce for agro based products towards equity and its equitable distribution”.
Such efforts in India are in progress by ICAR.
A very good initiative is already on the wheel in India and across by world renowned agriculturist Prof. M.S. Swaminathan through his LANSA and FSN programme to combat ‘food insecurity’ and malnutrition. I am fortunate to be associated with such programme of ICAR, MSSRF of Prof. M.S. Swaminathan and International Network for Edible Aroids (INEA), led by global leader Dr. V. Lebot (www.ediblearoids.org).
In this context, I would like to mention the work of Mr. Sebastian, native of South America. For the cause of agro-societal development, I happened to meet him and got a glimpse of his work. He is in India for the last 50 years. He translated a remote area of 60 acres of Odisha, India into sustainable and renewable base for food, energy and equity. Extending those to the services of human beings in harmonization with animals and plants- a real “nature friendly niche”. For more details, he can be contacted ([email protected]).
I, Dr. Archana Mukherjee, Principal Scientist of ICAR-CTCRI Regional Centre, Bhubaneswar, India is now suffering from Cancer, rerealized the value of life and time. I believe that food policies and its promotion should not be confined to any boundaries. It should be with ‘wide perspective’ to save the earth with its “global eco complex” from its further disastrous happenings owing to ruthless exploitation of nature.
I wish you all success towards any such initiative.
With kind regards,
(Archana Mukherjee)
Principal Scientist,
ICAR-CTCRI Regional Centre,
Bhubaneswar, India
E-mail: [email protected]
Ya se trate de aldeas, pueblos, ciudades, naciones y continentes, la “accesibilidad, disponibilidad y asequibilidad” de los principales alimentos básicos, frutas y hortalizas son factores clave en el éxito para superar los retos de la agricultura y la horticultura. Esto ocurre en gran medida en América Latina. Los siguientes puntos son indicadores clave para hacer frente a la doble carga de la malnutrición.
- En América Latina, los principales cultivos alimentarios son trigo, maíz y tubérculos. Las políticas permiten que exista una total coherencia con la accesibilidad, disponibilidad y asequibilidad.
- Conocimiento de los alimentos enriquecidos: su implementación, enriquecimiento de alimentos crudos y procesados.
- Vínculos directos entre productores de alimentos y la industria del procesado, de manera que se evita el desperdicio.
- Vínculos entre agroindustrias y otros sectores. Un ejemplo son los biocombustibles, biodiesel, etc.
- Políticas de promoción para ampliar las fuentes de energía renovables de base agrícola, rehabilitación de terrenos baldíos y utilización prudente de los escasos recursos.
Finalmente todos debemos concentrarnos en un “concepto realista para transformar la producción específica de un lugar/región, su accesibilidad para todos y el procesamiento de productos adicionales para alcanzar la equidad y su distribución equitativa”.
Tales esfuerzos en la India están en manos del ICAR (Consejo de Investigación Agrícola de la India)
Una muy buena iniciativa está ya en marcha en la India y en otros lugares por parte de un experto de renombre mundial –el Profesor MS Swaminathan- a través de su programas LANSA y FSN para combatir la inseguridad alimentaria y la desnutrición. Tengo la suerte de estar asociado con dicho programa del ICAR, la Fundación de Investigación MS Swaminathan (MSSRF) del Prof. MS Swaminathan y la Red Internacional de Aráceas comestibles (INEA), dirigida por el experto mundial Dr. V. Lebot (www.ediblearoids.org).
En este contexto, me gustaría mencionar la labor del Sr. Sebastián, de América del Sur. Tuve ocasión de conocerle con motivo del desarrollo agrosocial, y poder conocer su trabajo. Lleva en la India los últimos 50 años. Convirtió una zona remota de 60 hectáreas de Odisha, en un experimento sostenible y renovable para obtener alimentos, energía y equidad. Al servicio de los seres humanos, en armonía con animales y plantas, un verdadero “nicho de naturaleza amigable”. Para más información, pueden contactarle en: [email protected].
Yo, la Dra. Archana Mukherjee, Científico Principal del Centro Regional ICAR-CTCRI, en Bhubaneswar, India, padezco de cáncer. Por ello he reexaminado el valor de la vida y del tiempo. Creo que las políticas alimentarias y su promoción no deben verse limitadas por fronteras. Deben contar con una amplia perspectiva para salvar la Tierra y su ”complejo ecológico mundial” de nuevas catástrofes debido a la explotación despiadada de la naturaleza.
Les deseo el mayor de los éxitos en esta iniciativa
Un saludo cordial,
Archana Mukherjee
Científico principal,
Centro Regional ICAR-CTCRI,
Bhubaneswar, India
Estimado tod@s:
Coincido totalmente con el comentario del Dr. Ruben Grajeda acerca de que en Latinoamérica existen Políticas públicas y marcos legales que teóricamente deben corregir los problemas de desnutrición y obesidad que estamos padeciendo, sin embargo, tal como lo señala, en el terreno no ocurre así.
Quiero exponer lo que ocurre en México con dos comentarios que se han colocado en este foro. La Dra. Anabelle Bonvecchio nos comenta acerca de los programas PROGRESA y EsIAN, los cuales tienen como objetivo mejorar la salud y la nutrición de las mujeres y los niños. Nos menciona que el EsIAN incluye componentes de comunicación, capacitación y distribución de suplementos y micronutrientes.
A estos programas quiero agregar las Escuelas de tiempo completo, en las cuales se proporcionan los alimentos a los niños en edad escolar, permaneciendo en ella desde las 8 de la mañana hasta las 4 o 5 de la tarde.
Giovanna Oriv nos comenta que en su trabajo con las comunidades ha visto como se atiende a los niños en los Comedores escolares y comunitarios proporcionándoles alimentos industrializados o importados, los cuales no favorecen la seguridad y la soberanía alimentaria de las comunidades atendidas.
Considero que las dos tienen razón desde su punto de vista y que esto concuerda con lo que plantea el Dr. Grajeda de que los planes no llegan al terreno. En mi experiencia, he visto como la alimentación escolar se hace en base a un planteamiento muy vago, en el que se le entrega una determinada cantidad a la escuela para que ella sea quien se encargue de dar la comida a los niños, sin que exista un seguimiento y evaluación de lo que se está haciendo y de los resultados obtenidos. He visto escuelas que dan a los niños diariamente arroz y “’sopitas’’, pues es para lo que les alcanza el presupuesto recibido. Si un niño come un día este tipo de raciones, no tendrá hambre pero no habrá recibido todos los nutrientes que necesita para su sano desarrollo, pero si consume diariamente una ración así, estaremos incubando un grave problema de malnutrición.
La Dra. Bonvecchio nos señala que la prevalencia combinada de sobrepeso y obesidad en menores de 5 años es de 9.1% y en escolares es de 34.4% , lo cual corresponde al tipo de alimentación que están recibiendo en las escuelas, en donde los refrescos y demás bebidas azucaradas son la constante, así como los alimentos con alto contenido calórico (Industrializados la mayoría), de tal manera que es al entrar los niños a la escuela y recibir la fuerte influencia de las empresas vendedoras es cuando cambian sus hábitos y, así de simple, engordan.
En mi opinión, si queremos que los programas planteados tengan éxito, deben estructurarse correctamente en todos los niveles, considerando a la alimentación, tal como lo señala Ricardo Rapallo, desde un enfoque de Derechos Humanos, con todo lo que ello implica.
El esquema planteado en PROGRESA , EsIAN y en los Comedores Escolares tal vez sea correcto, pero, quién lo está evaluando? Quién se encarga en el terreno de revisar las raciones, de hacer conciencia en lo que significa una alimentación sana tanto en los niños como en los maestros y comerciantes?
No veo a nadie en el terreno dirigiendo la intervención para que tenga objetivos claros y correctos y actividades que correspondan realmente a estos objetivos.
Saludos cordiales desde México
Moisés Gómez Porchini
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