Rendre attractive l’agriculture pour les jeunes consiste à rendre le monde rural attractif pour toutes les couches de population. De ce point de vue je partage l’analyse de Mr. Cissé (Oxfam). Pour moi il faut aussi intégrer dans l’analyse la dimension juridique qui est à la base de toute structuration des activités économiques rurales. Je travaille actuellement sur l’émergence et la réception par le droit rural d’un concept qui devrait être central dans la montée en charge du monde rural comme l’a été le concept de fonds de commerce pour le secteur des commerçants au 19 siècle en Europe.
En Afrique de l’Ouest, et particulièrement dans un des pays phares comme le Sénégal, malgré les nombreuses tentatives depuis les coopératives paysannes du temps du Président Senghor, jusqu’au groupement d’intérêt économique des années 80 sous le Président Abdou Diouf, en passant par les sociétés unipersonnelles ou plus récemment le statut de l’entreprenant du système OHADA, le monde rural n’arrive pas à trouver la structure juridique idoine qui va le conduire aux formes d’exploitation économique qu’exige le monde contemporain. Il est vrai que, comme pour les commerçants avec leurs fonds de commerce (les éléments de la boutique), le monde rural a toujours été appréhendé de manière parcellaire selon que les activités sont agricoles, pastorales ou sylvicoles. L’approche globale ne date pas de très longtemps et il n’est donc pas étonnant que la notion de fonds agro sylvo pastorale soit absente même si les textes récents comme la loi sénégalaise d’orientation agro sylvo pastorale (LOSAP : 2004) prétendent mettre l’accent sur la nécessité de rendre attractifs le monde rural et les exploitations familiales qui doivent être modernisés, intensifiés dans un système durable qui respecte l'environnement.
Prof. Abdoulaye SAKHO
Rendre attractive l’agriculture pour les jeunes consiste à rendre le monde rural attractif pour toutes les couches de population. De ce point de vue je partage l’analyse de Mr. Cissé (Oxfam). Pour moi il faut aussi intégrer dans l’analyse la dimension juridique qui est à la base de toute structuration des activités économiques rurales. Je travaille actuellement sur l’émergence et la réception par le droit rural d’un concept qui devrait être central dans la montée en charge du monde rural comme l’a été le concept de fonds de commerce pour le secteur des commerçants au 19 siècle en Europe.
En Afrique de l’Ouest, et particulièrement dans un des pays phares comme le Sénégal, malgré les nombreuses tentatives depuis les coopératives paysannes du temps du Président Senghor, jusqu’au groupement d’intérêt économique des années 80 sous le Président Abdou Diouf, en passant par les sociétés unipersonnelles ou plus récemment le statut de l’entreprenant du système OHADA, le monde rural n’arrive pas à trouver la structure juridique idoine qui va le conduire aux formes d’exploitation économique qu’exige le monde contemporain. Il est vrai que, comme pour les commerçants avec leurs fonds de commerce (les éléments de la boutique), le monde rural a toujours été appréhendé de manière parcellaire selon que les activités sont agricoles, pastorales ou sylvicoles. L’approche globale ne date pas de très longtemps et il n’est donc pas étonnant que la notion de fonds agro sylvo pastorale soit absente même si les textes récents comme la loi sénégalaise d’orientation agro sylvo pastorale (LOSAP : 2004) prétendent mettre l’accent sur la nécessité de rendre attractifs le monde rural et les exploitations familiales qui doivent être modernisés, intensifiés dans un système durable qui respecte l'environnement.