Pour moi, les objectifs sont bien définis néanmoins je voulais revenir sur un aspect très crucial pour avoir des résultats probants lors de cette étude. Je parle de la question foncière et des nouvelles techniques de production. Le développement des villes, et surtout l'urbanisation a faire perdre le système de l'autosuffisance alimentaire qu'il avait dans les villes. Les espaces ou quartiers dédiés pour la culture maraichère (je prends l'exemple type d'une ville côtière du Togo à savoir Lomé) n'existe plus ou sont en disparition. Avec les années, on risque de ne plus avoir cette facilité d'approvisionner en légumes frais les villes et je parle de légumes frais du jour j de récolte. Pour moi, l'occupation foncière ou la cartographie d'un espace municipal doit être envisagé et étudié car cela peut impacter le système alimentaire dans les milieux urbains. Bien évidemment la construction des maisons à bout de champs dans la ville, pose aussi le problème de conversion de ces petits producteurs qui se sont installés dans ces villes ou en périphérie. La question mérite d'être aussi étudiée dans ce sens.
A part cela, les nouvelles techniques de productions doivent aussi faire l'objet d'attention dans les périphéries en relation avec les quartiers pauvres. La production hors sol actuellement est devenu une alternative pour la question foncière dans les villes pour permettre aussi de continuer par fournir ces dernières en produits frais.
Question B/ Pour moi, il est évident que les autorités définissent des zones propices et proches des villes qui seront des espaces dédiés pour la production et pour desservir les villes. Aussi est il important de former les jeunes (surtout des quartiers pauvres) sur les nouvelles technologies de production qui respectent l'environnement et résiliente.
Question C/
9. En quoi l'incorporation de pratiques liées à l'agriculture résiliente au climat et à l'économie circulaire dans l'agriculture urbaine et péri-urbaine peut-elle apporter des co-bénéfices pour tous sur le plan climatique et renforcer la résilience climatique? Cette incorporation permet tout d'abord de laisser un environnement sain à nos générations à venir donc contribue fortement à la viabilité des villes. Cette pratique de l'agriculture résiliente nous permet de produire dans le respect de la nature, de moins détruit l'environnement ce qui nous permet de gagner en temps et aussi en ressource financière. Car le contrait nous fait plus perdre en argent. Je donne l'exemple de la production du riz étuvé dans les périphéries comme Covè au Togo, qui est un milieu qui dessert beaucoup la ville en riz. La production du riz étuvé avec incorporation de la réutilisation des balles vides comme combustible est un moyen qui non seulement coute moins cher aux transformateurs mais également permet d'éviter la destruction de l'environnement et enfin permet d'avoir un riz de qualité et abordable et concurrentiel des riz importé dans la ville de Lomé. Ce cas est bénéfique aux consommateurs dans la ville qui peuvent s'approvisionner localement et à cout abordable sans oublier le gain que tire les autorités locales.
Adebayo Depo