How to develop the hydro-agricultural resources in West Africa?
The Sudan-Sahelian region has a renewable annual supply of water which could cope with the needs of food and nutrition security, taking into account the population growth rate (FAO/AQUASTAT).
After the 2009 meeting in Ouagadougou, the United Nations Economic Commission for Africa (UNECA) established objectives for West Africa in terms of food production, on the basis of the FAO/AQUASTAT data.
The response to the future challenge of food and nutrition security in West Africa, and particularly in the Sahel lies in the development of irrigated agriculture, of which the principal objectives are 1) an increase of the area irrigated and 2) an increased productivity of irrigated crops and of water.
However, in West Africa water is still a largely under-exploited resource, in particular groundwater: indeed, the sub-region has around 358 km3 of annually renewable groundwater, of which less than 1% is used.
Groundwater is difficult to exploit due to the high cost and the lack of knowledge of the technology involved; moreover, some low efficiency irrigation systems contribute to saturation of the ground and constitute a huge pressure on wetlands.
Hence, the exploitation of groundwater resources offers a major opportunity to extend the irrigated surface area and to guarantee a growing food production.
If it were possible to use 10% of the groundwater, it would be equivalent to more than 2 million additional irrigated hectares, and it would also have the advantage that the new areas, instead of being confined to large irrigated systems in river basins, would be more widely distributed and accessible to more farmers, by responding to the new logic of Proximity Irrigation
Your opinion and advice on this subject would be greatly appreciated. We eagerly await your answers to the following questions:
- Is the field of groundwater resources well understood? Where and how can relevant information be found?
- How can groundwater be extracted without appropriate technology and the necessary energy supply?
- Which forms of infrastructure management will guarantee the viability and sustainability of irrigation projects by the improvement of the productivity of crops and water?
- Is a call to action needed for the alignment and harmonization of different Initiatives, taking into account national objectives and priorities, with a view to a common implementation approach by those involved in the development of the irrigation in the Sahel?
The objective of this online discussion is, on the one hand, to show the challenges and opportunities which arise from the development of groundwater resources with a view to the setting up of small-scale irrigation in the Sahel and, on the other hand, to appeal to all actors to improve the coordination of their actions in order to respond to these challenges.
Thank you in advance for your interest and participation!
Aliou Bamba, Greogorio Velasco and Ruhiza Boroto
FAORAF
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Bonjour à tous,
merci au forum de donner l'opportunité de nous exprimer sur ce sujet.
La valorisation des ressources hydro-agricoles passe nécessairement par leur protection contre l'accaparement. C'est à dire éviter que des opérateurs économique en l’occurrent les industries extractives et agricoles utilisent excessivement ces ressources au détriment des producteurs agricoles familiaux. La signature de contrats avec ses acteurs doit tenir compte de la gestion des ressources en eaux et des terres et les États doivent veiller au suivi et au respect de ces closes.
Cordialement
Mme SOULAMA/ SOMA Maïmouna
Chargée de Programme et de Développement de FIAN Burkina
Bonjour cher modérateur de cette discussion en ligne! Je serais très heureux de participer à ce débat et en guise de première contribution, j'aimerais apporter les éléments ci-après:
1. Le domaine des ressources en eau souterraine est-il bien connu ? où et comment peut-on disposer des informations y afférentes ?
Au Mali, comme dans la plupart des Etats du Sahel le problème essentiel de l’utilisation des eaux souterraines tant dans l’approvisionnement en eau potable que surtout dans le développement de l’irrigation est celui de la connaissance de ces ressources. En effet, le niveau de cette connaissance est tellement bas, en particulier au Mali qu’à l’occasion de chaque projet de mobilisation des eaux souterraines, on est obligé de faire appel à des investigations en géophysique pour le recherche aussi bien de la nappe que des débits mobilisables. Au Mali, la base SIGMA de la DNH qui constitue la seule référence, ne permet que d’avoir des informations sur les sites isolés de point d’eau. On ne dispose pas d’informations précises sur la disponibilité et les paramètres sur les bassins hydrogéologiques ou les aquifères dont on parle surtout au Nord du pays, où, selon certaines données de la DNH cette zone regorgerait de très importantes réserves en eaux souterraines de très bonne qualité. La caractérisation n’est que qualitative.
2. Comment extraire l’eau souterraine si on ne dispose pas des technologies appropriées et de l’énergie requise?
Il me semble que la condition sine qua non de la mobilisation des ressources en eaux souterraines dont dispose la région sahélienne est la disponibilité des technologies appropriées et de la ressource énergétique qui permettent d’avoir une meilleure connaissance de la ressource des différents aquifères. Mais l’expérience d’autres régions du monde (en particulier en Asie) dans la recherche, la connaissance et la mobilisation des eaux souterraines pour le développement de l’agriculture irriguée peut bien nous être très utile. Dors et déjà, je pense que notre région dispose des gisements pratiquement inépuisables d’énergie solaire dont la mobilisation, à travers le photovoltaïque qui se démocratise actuellement dans le monde, reste une grande opportunité pour le développement de l’irrigation de proximité à partir des eaux souterraines.
3. Quels modes de gestion des infrastructures pour garantir la viabilité et la durabilité des projets d’irrigation à travers l’amélioration de la productivité des cultures et de l’eau ?
Moi j’ai l’intime conviction que la gestion communautaire des infrastructures d’irrigation à plus ou moins grande échelle n’est durable qu’à condition d’un appui quasi permanent de la puissance publique par le truchement d’assistance technique et même de subventions diverses. La coût de la mobilisation des ressources en eaux souterraines et celui des investissements pour la réalisation des infrastructures est tel que les Etats sont obligés de s’impliquer directement si l’on fait de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la sous région le priorité des priorités. Avec ces investissements importants, la viabilité et la durabilité des projets d’irrigation à travers l’amélioration de la productivité des cultures et de l’eau, passent par une responsabilisation des producteurs dans le processus de production, mais aussi un système de subvention à la production dont le mode et la taille peuvent être déterminées.
4. Faut il un appel à l’action pour un alignement et une harmonisation des différentes initiatives, tenant compte des objectives et priorités nationales en vue d’une approche commune de mise en œuvre par les acteurs du développement de l’irrigation au Sahel ?
Je pense que cela est tellement nécessaire que les acteurs du développement de l’irrigation en Afrique de l’Ouest et en particulier dans le Sahel, l’ont lancé en 2007 à Ouagadougou (Appel de Ouagadougou), suite au forum organisé par l’ARID, avec l’appui de la Banque Mondiale, la FAO, l’IWMI et d’autres partenaires. Un appel à l’action est certainement nécessaire, mais je pense que vu les perspectives qui se dessinent dans les années à venir par rapport à la capacité de l’humanité et particulièrement de la sous région sahélienne de garantir la couverture des besoins alimentaires des populations de plus en plus nombreuses et urbaines nous sommes obligés d’aller au-delà d’un appel et formuler et mettre en œuvre un véritable plan marshal pour le développement de l’agriculture irriguée dans le Sahel. Car il me semble que notre région reste aujourd’hui l’une des rares zones au monde qui disposent d’un véritable potentiel de ressources en eaux et donc d’extension des superficies irriguées.
Abdoulaye DEMBELE
Ingénieur du Génie Rural
Conseiller technique Ministère du Développement Rural
Bamako Mali
COMMENT VALORISER LES RESSOURCES HYDRO-AGRICOLES EN AFRIQUE DE L’OUEST ?
Question 1 : Le domaine des ressources en eau souterraine est-il bien connu ? Où et comment peut-on disposer des informations y afférentes ?
Réponse 1 : Au Bénin, le domaine des ressources en eau n’est que l’affaire des initiés. Il s’agit des institutions qui en ont la charge. Cependant, dans les communautés, ce domaine n’est pas mal connu puisse que les populations ont besoin de l’eau pour tous les besoins vitaux, ceux de leurs bétails et de leurs plantes. Pour ce qui concerne les populations, elles ont des méthodes empiriques et traditionnellement pour découvrir les gisements d’eau souterraine. Elles utilisent des moyens traditionnels pour procéder au forage.
Pour obtenir des informations fiables dans le domaine, il faut se référer à la Direction Générale de l’Eau (et ses démembrements sur le territoire national), à EAA (Eau et Assainissement en Afrique ex-CREPA), à la Société Nationale des Eaux du Bénin, aux chancelleries de l’Allemagne, des Pays Bas, au Collège Polytechnique Universitaire de l’Université d’Abomey Calavi au Bénin, au Ministère de Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Il s’agit de données documentaires dans les centres de documentation de ces structures. Mais les communautés rurales constituent également des sources d’information. Ici, c'est-à-dire dans leurs cas, il faut une enquête auprès d’elles.
Question 2 : Comment extraire l’eau souterraine si on ne dispose pas des technologies appropriées et de l’énergie requise?
Réponse 2 : Pour procéder à l’extraction de l’eau souterraine au Bénin, les populations font des forages de puits à grand diamètre. Avec des pioches, des houes, elles font le creusage du puits. Par une longue corde au bout de laquelle est fixé un panier ou un récipient et une poulie traditionnelle, la terre amassée est enlevé du trou jusqu’à ce que le puits mouille. Du nord au sud, la technologie est la même. Dès que le puits a mouillé, l’extraction de l’eau se fait toujours par le puisage avec une longue corde au bout de laquelle est fixé un récipient qui passe dans une poulie traditionnelle suspendue à deux bois fourchus placés au bord du puits.
Pour une extraction rapide en vue d’une irrigation à grande échelle en vue d’atteindre les 35,8 km³ d’eau souterraine soit 10% des réserves souterraines, il faut changer de technologie ou du moins améliorer celle décrite et qui est disponible. Autrement la sécurité alimentaire envisagée au bout d’un processus d’irrigation ne sera qu’un vain mot.
Question 3 : Quels modes de gestion des infrastructures pour garantir la viabilité et la durabilité des projets d’irrigation à travers l’amélioration de la productivité des cultures et de l’eau ?
Réponse 3 : Ces infrastructures d’extraction archaïques ne peuvent pas garantir une quelconque production irriguée à fort rendement car ce mode d’extraction de l’eau est épuisant pour tous les acteurs de la chaîne de production. Donc avant de parler de mode de gestion, il faut tout d’abord parler de la stratégie à envisager pour une bonne et rapide extraction de cette eau. Là-dessus, il y a deux problèmes à résoudre. Le premier est la possibilité d’améliorer la capacité des populations à atteindre une bonne nappe. Le second est de faciliter le puisage de l’eau. Si ces conditions sont bien réunies, la question de gestion des infrastructures ne se posera plus. Car, pour les populations, l’eau étant vitale, elle ne s’amuse pas avec surtout si elle n’est pas abondante et facile d’accès. Pour la mémoire, l’on peut se rappeler que dans certaines contrée, des marres sont protégée est soumises à des interdits communautaires bien respectés.
Il y a lieu donc de pouvoir amener les producteurs et les éleveurs à se doter de puits familiaux pour assurer une bonne irrigation des champs et un bon breuvage pour les animaux. C’est parce que les puits ne sont pas disponibles et que le peu qui existe ne suffit pas pour les besoin de l’homme que l’on assiste encore à une irrigation à petite échelle et à la transhumance des pasteurs à la recherche de pâturage. Si les puits sont disponibles, les éleveurs vont facilement cultiver et irriguer des champs de foin pour le bétail. Les problèmes que pose actuellement la transhumance pourraient trouver de solutions.
Question 4 : Faut il un appel à l’action pour un alignement et une harmonisation des différentes initiatives, tenant compte des objectives et priorités nationales en vue d’une approche commune de mise en œuvre par les acteurs du développement de l’irrigation au Sahel ?
Réponse 4 : Un alignement et une harmonisation des initiatives seraient l’idéal. Mais ce qui urge, c’est la mise à disposition de ressources, de technologies accessibles aux populations en la matière. Cela peut propulser la multiplication des puits et forages. Dans cette foulée, l’harmonisation pourrait venir en appoint. La mise à disposition de ressources suppose l’accès aux crédits de forage (à taux zéro, ou même par une subvention), le renforcement des capacités par la formation pour l’utilisation des technologies améliorées, la disponibilité des matériaux… Les technologies dont nous parlons doivent être des technologies de proximité facile d’accès qui réduiront le temps de puisage et augmenteront la quantité d’eau puisée en temps réel.
F. Tékpon GBLOTCHAOU
Administrateur Civil, Ingénieur en Développement Local,
Diplômé en Science et Technique de l'Information et de la Documentation, Etudiant-Chercheur en Droit International et Organisations Internationales.
Président de IPAD-RADEL, Coordonnateur National de
l'Alliance Contre la Faim et la Malnutrition au Bénin (ACFM),
Vice Président du Réseau Francophone des Alliances Contre la Faim et la Malnutrition de l'Afrique de l'Ouest.
Président de la Plateforme des Alliances Contre la Faim et la Malnutrition de l'Afrique de l'Ouest
Cotonou BENIN
Bonjour,
Je souhaite partager avec vous le site internet de capitalisation des pratiques sur la culture irriguée au Nord Mali : www.irrigation-nord-mali.org.
Ce site a été développé dans le cadre du Projet de soutien à la campagne de contre saison froide Blé et Maraîchage (Pomme de terre, tomate, oignon) dans les 5 cercles de la Région de Tombouctou réalisé du 1er août 2013 au 31 Mars 2014 (Handicap International en partenariat avec AVSF et le Conseil Régional de Tombouctou grâce au soutien financier de DFID) en complément du projet d’appui à la campagne rizicole de 2013 dans les régions de Tombouctou et de Gao (AVSF en partenariat avec Handicap International et les Conseils Régionaux de Tombouctou et de Gao grâce aux soutiens financiers de la Région Rhône Alpes, du PIDRN, de la FAO, de l’Ambassade de France et du Ministère des Affaires Luxembourgeois).
Pour réunir un certain nombre de spécialistes dans le domaine dans le but d’échanger sur les bonnes pratiques, Handicap International a organisé en collaboration avec AVSF et le Conseil Régional de Tombouctou, grâce à l’appui technique de l’IRAM (http://www.iram-fr.org/), un atelier de réflexion sur la culture irriguée les 4 & 5 Mars 2014 à Bamako. Je vous invite à consulter le rapport produit à cet effet sur les pratiques alternatives en matière d’irrigation au Nord Mali (http://www.irrigation-nord-mali.org/classified/rapport_pratiques_d_irrigation_tombouctou-final.pdf
Chers tous
Je pense que la question des eaux souterraines est beaucoup plus complexe qu’on le pense. On dit que les informations sur les eaux souterraines existent dans les pays. Je pense que le niveau de détails des informations recherchées demeure faible. A quelle échelle peut on connaitre les débits moyens et profondeurs des forages couvrant tout le pays? Dans nos pays, avons-nous les données, à chaque 2500 m2 du territoire par exemple, sur le taux de réussite des forages, leur rendement moyen en m3/h et leur profondeurs moyennes? Au Mali que je connais bien, j ai vécu de tristes expériences concernant l’exploitation de l’eau souterraine de Kayes à Gao en passant toutes les autres régions du sud. Et pourtant je suis au courant de l’existence de la base données SIGMA sur les eaux souterraines au Mali.
En ma qualité de superviseur de projet FAO en Afrique Occidentale, ce n’est qu’ en Gambie, peut etre parce que le pays est petit, que j’ai trouvé le niveau des informations beaucoup intéressant, car à chaque 1000km2 du pays on peut anticiper sur les résultats des forages avec beaucoup de précision. Par exemple sur la base de données d’études hydrogéologiques disponibles on a pu prévoir dans un projet de développement de périmètres maraichers des débits de 21m3/h avec profondeur de 30 à 35m sur différents sites à travers le pays. Ce genre d’informations seraient elles disponibles dans d’autres pays du Sahel ?
Merci à tous
Aliou Bamba
Facilitateur du forum sur ce theme
Consultant en irrigation et gestion des ressources en eau
FAO
Bureau régional RAF
Accra
Bonjour,
Concernant la deuxième question (sur la gestion des infrastructures) je vous invite à consulter le site internet suivant : http://www.innovations-irrigants.com/asirri-mali/
Ce site décrit un projet pilote au Mali mis en œuvre par une organisation paysanne de services (la fédération des centres de prestation de services Faranfasi so) et un bureau d’études associatif (l’IRAM Institut de recherches et d’applications des méthodes de développement) dont l’objectif était de mettre en place des services aux organisations d’irrigants pour pérenniser le système irrigué. L’expérience pilote montre qu’une gestion paysanne de l’irrigation à la base est possible et présente la démarche et les services mis en œuvre. Une courte vidéo présente l’expérience. Le site comporte également l’ensemble des manuels méthodologiques et les rapports de ce projet.
Vous en souhaitant bonne lecture.
Cordialement,
Christophe Rigourd
Chargé de programme
Pôle ASAF Acteurs Systèmes d'Activités, Filières
Institut de Recherches et d'Applications des Méthodes de développement
www.iram-fr.org
Au Sénégal, des informations sont disponibles dans le domaine des ressources en eau souterraine. L'entité responsable est le Ministère de l'Hydraulique à travers ses bras techniques : la Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau (DGPRE); la Direction de l'Hydraulique Rurale (DHR)
En tant qu'agent du monde rural, je me vois dans l'obligation de donner ma contribution sur ce sujet qui toute fois à une importance capitale, l'eau c'est la vie et elle est indispensable pour la survie des végétaux, dans la plus part des pays d'Afrique de l'ouest particulièrement dans le sahel, presque la moitié de la population vivent de l'agriculture, ce pendant la saison pluvieuse ne dure que 5 mois, à ce rythme la population cours vers une véritable insécurité alimentaire.
Par ailleurs pour ce qui est ma part de réponse concernant la motion de discussion : il faut d'abord la conscientisation à certain niveau a savoir le gouvernement, les paysans...par les agent de la gestion de l'environnement en leurs montant la part de contribution de l'agriculture irriguée dans l'amélioration de la sécurité alimentaire. Suite à cette première étape les agents pour la gestion des ressources naturelles dans le milieu rural en partenariat avec le gouvernement ensemble peuvent mettre en place des stratégies et de politiques à savoir : la mise en place des technologies nécessaire pour exploiter des sources d'eau dans certaine zones qui en dispose mais que la population n'en dispose pas les moyens avec l'aide de l'état et de certaine organisation qui interviennent en Afrique de l'ouest dans le cadre d'améliorer la sécurité alimentaire. Il faut également une harmonisation des idées et la participation de tous les secteurs concernés en vue de la valorisation des ressource hydro-Agricole en Afrique de l'ouest en particulier au sahel.
Ce sujet est d'actualité et préoccupe nos populations et surtout les autorités de nos Etats. Cette initiative nous donne l'opportunité à fédérer nos efforts dans la recherche des solutions durables à la sécurité alimentaire. Une fois de plus mes encouragements et félicitations à tout le goupe de réflexion.
- Le domaine des ressources en eau souterraine est-il bien connu ?
En Afrique de l’Ouest en général et au sahel en particulier le domaine des ressources en eau souterraine est presque méconnu par la population lambda (agriculteur et éleveurs). Cependant, ces ressources sont belles et bien connues par les services techniques de l’Etat qui ont réalisé plusieurs études et enquêtes dans le domaine hydraulique.
- Où et comment peut-on disposer des informations y afférentes ?
Ces informations sont disponibles auprès des directions départementales, régionales et nationales de l’hydraulique et de l’environnement.
- Comment extraire l’eau souterraine si on ne dispose pas des technologies appropriées et de l’énergie requise?
Pour l’exploitation de ces eaux souterraines qui souvent sont à des centaines de mètres, il faut :
- volonté politique affichée des gouvernants à l’image du programme de la renaissance du Président ISSOUFOU du Niger qui met l’accent sur la mobilisation des eaux souterraines pour asseoir une agriculture durable ou le nigériens nourrissent les nigériens.
- Mettre en place des unités de production de l’énergie à grande échelle (développer des centrales nucléaires civils car l’uranium, le charbon, le pétrole, le gaz, le soleil et le vent sont disponibles) ;
- Former et éduquer les producteurs (agriculteurs) sur la gestion rationnelle des ressources en eau par la mise en place des réseaux californien, le goutte à goutte..etc.
- Capitaliser les expériences des pays développés par le transfert des compétences.
Quels modes de gestion des infrastructures pour garantir la viabilité et la durabilité des projets d’irrigation à travers l’amélioration de la productivité des cultures et de l’eau ?
Comme je l’ai indiqué plus haut, il faut sensibiliser, éduquer et former les utilisateurs des eaux qui sont les agriculteurs. Il faut initier et développer le système de goutte à goutte, le réseau californien pour maitriser la gestion de l’eau
- Faut il un appel à l’action pour un alignement et une harmonisation des différentes initiatives, tenant compte des objectives et priorités nationales en vue d’une approche commune de mise en œuvre par les acteurs du développement de l’irrigation au Sahel ?
A mon sens , il est urgent de convoquer une réunion ou un atelier de haut niveau qui regroupera tous les acteurs de l’espace CEN-SAD pour engager des discussions pour mieux harmoniser et intégrer les actions en vue d’une exploitations des eaux souterraines et leurs utilisations optimales. Ce qui est sur chaque pays , chaque acteur intervenant dans le domaine a son approche propre à partager avec les autres. La mise en commun de ces approches permettra une bonne harmonisation des actions.
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