Global Forum on Food Security and Nutrition (FSN Forum)

Fernand Boumbandjoka Makandjoka

FAO
Gabon

ENGLISH TRANSLATION BELOW

1. En matière de communication, quel est le plus grand défi lié à la RAM et à l'utilisation inappropriée des antimicrobiens (UAM) en Afrique ?

En matière de communication, le plus grand défi lié à la RAM et à l’utilisation inappropriée des antimicrobiens en Afrique est de susciter l’intérêt, le débat autour de la RAM et l’UAM étant donné que l’élevage n’est pas suffisamment développé et les niveaux de production restent encore faibles

2. Quelle est la meilleure approche pour communiquer sur les autres antimicrobiens (antifongiques, antiparasitaires, antiviraux, pesticides), et sans se limiter aux antibiotiques ? Comme les virus, les champignons et les parasites peuvent également résister aux médicaments couramment utilisés pour les traiter, et avoir un impact sur la santé et les systèmes alimentaires, comment communiquer sur ces questions en plus des bactéries résistantes aux antibiotiques ?

Une approche pour communiquer sur les autres antimicrobiens pourrait être d’évoquer ces derniers et ne pas se focaliser sur les antibiotiques au cours des réunions, des séances de sensibilisation et pendant les discussions techniques et scientifiques sur la RAM.

3. Que pouvons-nous faire pour que le thème de la RAM soit plus souvent abordé dans les médias ? Comment assurer la visibilité de la RAM par rapport à d'autres « sujets sensibles » ?

Pour intéresser les médias au thème de la RAM, il faut aller vers eux, les convier aux séances de sensibilisation et aux réunions sur le sujet. On pourrait également intensifier la communication à travers des flyers, des affiches, des posters qui expliquent le phénomène, accompagnés des exemples de dégâts causés par la RAM .

4. Quels sont les canaux, méthodes ou mécanismes de communication les mieux adaptés et les plus susceptibles d'avoir un impact sur le terrain dans les pays africains ?

On pourrait utiliser sur les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC), les radios communautaires, les leaders religieux et les chefs traditionnels et coutumiers.

5. Quel groupe de parties prenantes devrait, selon vous, être considéré comme prioritaire pour la diffusion de messages clés ciblés visant à sensibiliser à l'utilisation inappropriée des antimicrobiens et à la RAM?

Les groupes des parties prenantes qui pourraient être considérés prioritaires sont les éleveurs, les associations et coopératives des éleveurs, les professionnels de la santé animale, les fournisseurs/distributeurs des produits vétérinaires, les agents de l’administration en poste aux frontières notamment les douaniers

6. Aux niveaux national, régional et continental, qui devrait, à votre avis, prendre la direction et la responsabilité des activités de sensibilisation et de plaidoyer sur l'utilisation inappropriée des antimicrobiens et la RAM ?

La direction et la responsabilité des activités de sensibilisation et de plaidoyer sur l’utilisation inappropriée des antimicrobiens et la RAM pourrait être assurée :

  • Au niveau national, par les directions des services vétérinaires, appuyées par les traditionnels partenaires techniques et financiers (FAO, OIE, etc.) ;
  • Au niveau régional, par les organes spécialisés des communautés régionales comme la CEBEVIRHA et la CEEAC pour le cas de l’Afrique Centrale en collaboration avec la FAO et l’OIE;
  • Au niveau continental, par les structures spécialisées de l’Union africaine telles que l’UA-BIRA, en partenariat avec la FAO et l’OIE

1) What is the biggest communication challenge related to AMR and inappropriate antimicrobial usage (AMU) in Africa?

In terms of communication, the biggest challenge related to AMR and the inappropriate use of antimicrobials in Africa is to generate interest and debate around AMR and AMU given that farming is not sufficiently developed and production levels remain low.

2) What is the best approach to communicate about other antimicrobials (antifungal, antiparasitic, antiviral, pesticides), and not only antibiotics? As viruses, fungi and parasites can also be resistant to medicines commonly used to treat them, and impacting health and food systems, how do we communicate about these issues in addition to antibiotic resistant bacteria?

One approach to communicating about other antimicrobials might be to bring them up during meetings, awareness sessions and during technical and scientific discussions on AMR and not to focus only on antibiotics.

3) How can we get the topic of AMR included more often in the media? How do we ensure the visibility of AMR amongst other “hot topics”?

To get the media interested in the issue of AMR, you have to reach out to them, invite them to awareness sessions and meetings on the subject. We could also intensify communication through flyers, posters explaining the phenomenon, accompanied by examples of the damage caused by AMR.

4) What communication channels, methods or mechanisms are more suitable and will have the greatest impact at field level in African countries?

New Information and Communication Technologies (NICTs), community radios, religious leaders and traditional and customary leaders could be used or involved.

5) Which group of stakeholders do you think should be considered as priority for targeted key messages aiming at raising awareness on excessive AMU and AMR?

The stakeholder groups that could be given priority are breeders, breeders' associations and cooperatives, animal health professionals, suppliers / distributors of veterinary products, border officials, especially customs officials.

6) At national, regional and continental levels, who to do think should take leadership and responsibility for awareness and advocacy activities on AMU and AMR

Leadership and responsibility for awareness and advocacy activities on the inappropriate use of antimicrobials and AMR could be ensured:

  • At the national level, by the departments of veterinary services, supported by traditional technical and financial partners (FAO, World Organisation for Animal Health (OIE), etc.);
  • At the regional level, by the specialized bodies of regional communities such as the Economic Commission for Livestock, Meat and Fisheries Resources (CEBEVIRHA) and the Economic Community of Central African States (ECCAS) for the case of Central Africa in collaboration with the FAO and the OIE;
  • At the continental level, by specialized structures of the African Union such as the AU-BIRA, in partnership with the FAO and the OIE