TRADUCTION FRANÇAISE CI-DESSOUS
Dear members of the FSN Forum,
Thank you to those who have already contributed their comments and feedback to this important discussion. The contributions so far have provided valuable insights on how intra-African trade can improve food security by increasing the diversity and supply of food products, particularly during COVID-19 and other emergencies. A clear message to the chief trade negotiators involved in the ongoing AfCFTA negotiations on tariff concessions is to ensure the free flow of staple foods is maximised so that the net food importing countries are not left out. A related concern is ensuring that the potential dynamism of the AfCFTA (economies of scale, a billion-strong market) is not jeopardised by contradictory regulatory practices (ECOWAS for example) by putting in place appropriate continental measures to address national and regional bottlenecks and harmonise systems. Other comments touched on creating a more inclusive and supportive environment for smallholder and MSME growth (sub-regional trade corridors linking production centres and urban markets; aggregation through cooperatives and partnerships with larger players in value chains; productivity improvements through irrigation and inputs; and increased use of digital and other innovative solutions). On non-tariff barriers such as SPS/TBT, the need for capacity and skill development was noted. Comments on informal cross-border trade mentioned the high cost of doing business as the main culprit and need for countries to set actionable targets and benchmark their performance.
One commenter noted that the primary beneficiaries of the AfCFTA would be the more competitive large commercial farmers instead of smallholder farmers and hence the need for more inclusive approaches (joint consultation frameworks like the Niger-Nigeria Joint Commission to resolve market access and border closure issues; regional and continental chambers of commerce and similar agribusiness apex bodies to dialogue with policymakers and investors; inclusive farm systems and value chains; and SPS compliance capacity building). Another comment was on the challenges of accessing reliable trade and market data on formal and informal trade (this could be addressed through initiatives such as the African Trade Observatory, the AU’s Biennial Review, NTB portals and commodity information bulletins published periodically by FAO and others).
Many thanks to those who have contributed so far. We welcome further inputs and reactions and encourage future contributors to refer as much as possible to the six guiding questions in the topic note.
Kind regards,
Jean Senahoun
FAO Regional Office for Africa
Chers membres du forum FSN,
Merci à ceux qui ont déjà fourni leurs commentaires et leur rétroaction à cette discussion importante. Jusqu'à présent, les contributions ont fourni des informations précieuses sur la façon dont le commerce intra-africain peut améliorer la sécurité alimentaire en augmentant la diversité des des produits alimentaires ainsi que leur approvisionnement, en particulier pendant le COVID-19 et d'autres situations d'urgence. Un message clair aux principaux négociateurs commerciaux impliqués dans les négociations dans le contexte de la ZLECAf sur les concessions tarifaires est de veiller à ce que la libre circulation des aliments de base soit maximisée afin que les pays importateurs nets de denrées alimentaires ne soient pas exclus. Une préoccupation connexe est de veiller à ce que le dynamisme potentiel de la ZLECAf (des économies d'échelle, un marché d'un milliard de personnes) ne soit pas compromis par des pratiques réglementaires contradictoires (la CEDEAO par exemple) en mettant en place des mesures continentales appropriées pour remédier aux goulets d'étranglement nationaux et régionaux et harmoniser des systèmes. D'autres commentaires ont porté sur la création d'un environnement plus inclusif et favorable à la croissance des petits exploitants et des MPME (des couloirs commerciaux sous-régionaux reliant les centres de production et les marchés urbains ; de l’agrégation par le biais de coopératives et de partenariats avec des acteurs plus importants des chaînes de valeur ; de l’amélioration de la productivité grâce à l'irrigation et aux intrants ; de l’utilisation accrue de solutions numériques et innovantes). Concernant les obstacles non tarifaires tels que SPS / OTC, la nécessité du développement des capacités et des compétences a été noté. Les commentaires sur le commerce transfrontalier informel ont mentionné le coût élevé des affaires comme principal responsable et la nécessité pour les pays de fixer des objectifs réalisables et d’évaluer leurs performances.
Un participant a noté que les principaux bénéficiaires de la ZLECAf seraient les grands agriculteurs commerciaux les plus compétitifs au lieu des petits exploitants, d'où la nécessité d'approches plus inclusives (des cadres de consultation conjoints comme la Commission mixte Niger-Nigéria pour résoudre les problèmes d'accès aux marchés et de fermeture des frontières; des chambres de commerce régionales et continentales et les organismes faîtiers similaires du secteur agroalimentaire pour dialoguer avec les décideurs et les investisseurs; des systèmes agricoles des chaînes de valeur inclusifs; et du renforcement des capacités de conformité SPS). Un autre commentaire portait sur les défis concernant l’accès aux données fiables sur le commerce et le marché du commerce formel et informel (cela pourrait être résolu par des initiatives telles que l'Observatoire du commerce africain, la Revue biennale de l'UA, les portails BNT et les bulletins d'information sur les produits de base publiés périodiquement par la FAO et d'autres organisations).
Un grand merci à ceux qui ont contribué jusqu'à présent. Nous nous félicitons des contributions et réactions supplémentaires et encourageons les futurs contributeurs à se référer autant que possible aux six questions directrices de la note thématique.
Cordialement,
Jean Senahoun
Le Bureau régional de la FAO pour l'Afrique
Dr. Jean Senahoun