Foro Global sobre Seguridad Alimentaria y Nutrición (Foro FSN)

Jérémie Pacôme KOUASSI

Côte d'Ivoire

Bonjour à tous

Je comprends que la majeure partie des études sont fondées sur la productivité et la qualité de cette productivité. Lélévage n'est pas en reste de cette étude. Mais la réalité en Afrique est très différente du reste du monde. D'abord, nous sommes confrontés au capital humain qualifié dans le domaine, ce qui pose le problème de gestion des espaces entre éléveur et agriculteur. Ensuite, les agriculteurs et les éléveurs en particulier ont des difficultés de transformer leur dotation capital (têtes d'animaux) en flux financier sur les périodes où ils ont plus besoin. Par exemple, pendant les entrées scolaires qui ne coïncident pas avec les fêtes de Tabaski. Enfin, l'absence du système financier dans le développement de l'agriculture. Bien qu'il y a beaucoup de financement dans le secteur de l'agriculture par les partenaires financiers mais le cibles n'est pas atteint dans la majeure des cas. C'est pourquoi, je propose quelques solutions pour impacter un peu ces trois axes:

1/ Privilégions les actions de pérénisations des revenus des agriculteurs et les éléveurs en particulier. L'action consiste à capitaliser les récettes générées dans un institution financière pendant la phase de la forte demande du produit et de lisser par revenu mensuel à l'agriculteur sur l'année. Cette méthode permet à l'agriculteur de se comporter comme un salarier et de ne pas sentir des phases d'absence de vente. La méthode s'adapte à chaque secteur de l'agriculture selon sa spécificité.

2/ Au lieu de financer les actions pour l'augmentation de la productivité dans l'agriculture, les partenaires devraient financer les coûts des titres de propriété dans les différents villages de l'Afrique. Car tous les comités villageoises connaissent les propriétaires de tous les espaces dans chaque village. Mais le problème est que les villageois n'ont pas les moyens pour financer les documents administratifs pour disposer des titres fonciers gages d'un développement durable.

3/ Le défaut de capital humain qualifié dans le secteur devrait être palié par l'apport des institutions financiers. Parce que les systèmes financiers accompagnent toujours l'économie d'un pays et non le contraire. Partant de fait, ils devraient créer des produits qui prennent en compte la spécifité de l'agriculture. Par exemple, Mettre en place un système qui capte tous les revenus des personnes du secteur pendant les phases des fortes ventes. Le système financier procède à un reversement mensuel au agriculteur et prélever une partie pour financer la couverture sociale de ces personnes.

Voilà ma vision d'une bonne contribution de l'agriculture et l'élévage en particulier.

Diplômé de la Haute Etude en Gestion de la Politique Economique (Programme de la Gestion de Politique Economique d'Abidjan, Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody - Côte d'Ivoire)

Etudiant en Master 2 de Recherche en Economie de Développement à l'Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody - Côte d'Ivoire

Maitrise en Gestion à l'Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody - Côte d'Ivoire

Responsable Maintenance et Sécurité Réseau Informatique à la Direction du suivi des Etablissements privés d'Enseignement Supérieur (DESPRIV) au Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.

Certifié Sécurité Réseau et Denfense Proactive en Inde (Mohali)