Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

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L’utilisation de la technologie de l’information dans le secteur agricole des économies de l’APEC et au-delà - Le potentiel de l’agriculture du savoir pour réduire la pauvreté et améliorer la sécurité alimentaire

Che(è)r(e)s ami(e)s,

J’ai le très grand plaisir de vous inviter à participer à cette discussion en ligne organisée dans le contexte de l’ « Atelier de l’APEC sur l’agriculture du savoir» qui se tiendra à Yinchuan, Chine, les 24 et 25 novembre. Cet atelier est hébergé par l’Institut d’information en matière d’agriculture (AII) de l’Académie chinoise des sciences agricoles (AII-CAAS).

L’agriculture du savoir, telle qu’elle est connue en Chine, consiste à appliquer de façon holistique la technologie de l’information et des communications (TIC) à l’agriculture. Cette démarche implique de tirer pleinement parti des progrès de la technologie moderne de l’information, y compris les ordinateurs et les réseaux, l’Internet des objets, l’informatique en nuage, la technologie 3S (télédétection, les systèmes d’information géographique, le GPS), ainsi que la technologie des communications sans fil, afin de développer l’agriculture.

L’utilisation de ces technologies peut permettre aux agriculteurs, aux décideurs politiques et aux organisations de promotion du développement de disposer d’une information plus complète grâce aux améliorations de la télédétection, à des données plus détaillées, à des outils de communication plus efficaces, à la gestion et un contrôle intelligent de la production agricole , et à l’amélioration de la prestation de services publics dans le secteur agricole. Ceci représente un potentiel de développement considérable pour les agriculteurs qui pourraient produire des aliments en plus grande quantité et de meilleure qualité, améliorer leur situation économique ainsi que la sécurité alimentaire et la nutrition.

L’atelier de l’APEC sur l’agriculture du savoir a pour objectif de passer en revue les méthodologies existantes, les technologies de pointe et les meilleures pratiques en matière d’agriculture du savoir afin de former de jeunes chercheurs de pays de l’APEC et renforcer leurs capacités dans ce domaine.

Cette discussion en ligne va apporter une valeur ajoutée à cet atelier grâce à un échange inclusif sur la façon dont l’utilisation des TIC dans le secteur agricole, telle que pratiquée dans les économies de l’APEC et le reste du monde, favorise la réduction de la pauvreté ainsi que la mise en place de liens avec les marchés pour les petits exploitants agricoles. La discussion vous permettra également de nous faire savoir quelles sont les technologies les mieux adaptées aux différents contextes locaux et qui peuvent s’avérer les plus bénéfiques en termes de sécurité alimentaire locale et mondiale.

  1. Sachant que les technologies de l’information sont de plus en plus courantes en agriculture, dans quelle mesure peuvent-elles contribuer à réduire la pauvreté et à améliorer la sécurité alimentaire ?
  2. Quels sont les défis spécifiques et les goulots d’étranglement qui font obstacle à la pleine réalisation de l’agriculture du savoir dans les économies de l’APEC ? Comment créer un environnement politique favorable ?
  3. Pouvez-vous nous donner des exemples d’application efficace des TIC dans le secteur agricole de votre pays au cours de la dernière décennie ayant eu un impact positif sur la sécurité alimentaire et les moyens d’existences ruraux ? Quelle est la situation dans votre pays en matière d’utilisation des technologies, par exemple l’Internet des objets et des robots agricoles ?
  4. Comment les petits exploitants agricoles peuvent-ils tirer parti des systèmes de traçabilité des produits agricoles ?

Vous pouvez participer à cette discussion en anglais, chinois, français, russe ou espagnol. N’hésitez pas non plus à divulguer cette information parmi vos collègues.

Vos contributions serviront à informer l’atelier et à favoriser les échanges de connaissances sur cet aspect important du développement agricole. Durant le déroulement de l’atelier, nous vous communiquerons les résultats préliminaires des sessions de formation et les contributions reçues dans le cadre de cette discussion en ligne seront analysées par les participants à la réunion.

Nous vous remercions sincèrement de votre participation active et de cet échange de vues ouvert !

Dans l’attente de vos contributions !

Professeur Zhou Guomin

et

l’équipe de l’atelier de l’APEC sur l’agriculture du savoir

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M. Durlave Roy

Bangladesh Open University · School of Agriculture & Rural Development SARD
Bangladesh

The smart agriculture in Bangladesh

The Ministry of Agriculture usually deals with the crop sector, but agriculture is a multi-sectoral subject that also includes the participation of fisheries, livestock, forests and agro-processing sectors. The draft policy would prioritise agricultural production, generating employment and poverty alleviation and thus ensure food security. Apart from production, agro-processing, marketing, agricultural equipment, irrigation, seeds, fertilizer and mechanisation, the role of women in agriculture and financing would also get priority in the draft National Agriculture Policy. Besides the effects of climate change and environmental pollution on the aspects of agricultural production must be taken into account and solutions formulated for optimum agricultural production and also increased income of farmers. Farmers must be trained in mechanised irrigation and use of fertilizers as also freeing surface water from pollution for proper irrigation of farmlands.

 “National Organic Agriculture Policy", aimed at promoting use of "organic and balanced" fertilisers.

The policy focuses on increasing use of "organic and balanced" fertilisers to compensate for erosion and reduction of fertility of land due to use of chemical fertilisers.

English translation below

Bonjour à tous.

Le thème de cette discussion est d’une importance capitale, on s’est toujours demandé comment associer la technologie de l’information à l’amélioration des capacités des petites exploitations familiales plus exposées à la pauvreté et l’insécurité alimentaire et en même temps très attachées aux techniques d’exploitation agricole ancestrales.

De  notre petite expérience sur le sujet nous pouvons dire à la question :

1 les technologies de l’information comme dans tous les secteurs ont pour rôle principal de servir de lien entre les chercheurs et le producteur. Dans le sens où elle assure la vulgarisation directe  des innovations en termes de techniques et de matériels agricoles.  Le souci ici est d’assurer la transmission des bonnes informations (adaptées à apporter des solutions concrètes à un  milieu/environnement donné), de faciliter l’accessibilité (les réseaux/ applications d’utilisation commune et facile) aux producteurs/paysans à l’information et enfin améliorer l’interactivité/échanges  dans ces réseaux entre les porteurs  (chercheurs, vulgarisateurs) de l’information et les personnes ciblées.

2. En Afrique particulièrement le besoin d’innovation Agricole n’est pas poussé, généralement les chercheurs sont confrontés à effectuer des recherches qui parfois ne cadre pas (technologie indisponible ou trop chère)  avec les attentes des plus petits producteurs qui sont pourtant les plus représenté  soit  80 % pour le cas du Cameroun.  Ainsi les defis majeurs en ce qui concerne l’agriculture du savoir dans l’économie de l’APEC est de fournir la possibilité aux chercheurs de s’approcher des besoins réels des petits paysans à fin de réaliser des  innovations smart à chaque localité. La politique ici est de mettre en place une stratégie de  collaboration participative entre le petit paysan qui décrit clairement ces difficultés rencontrées et les outils (techniques et matériels)  qui lui sont accessible mais qu’il n’arrive pas à combiner pour résoudre ces difficultés d’exploitation et le chercheur porteur de l’Agriculture du savoir.

3 . Les TIC bien que très peu appliqué au Cameroun dans le domaine agricole  ont néanmoins intégré la file de production Agricole, particulièrement en ce qui concerne le recensement Agricole (la détermination des bassins de production, les différents niveaux de production, la traçabilité des produits sur le marché).  

L’utilisation des réseaux internet de partage d’expérience sur les techniques agricole s’améliorent de plus en plus bien que quelques réseaux de référence se distingue mais les producteurs eux même se battent à créer des petits réseaux de partage. La mécanisation agricole tarde à voir le jour néanmoins quelque expérience sont observés principalement dans les fermes animales plus précisément avicoles où on y investi plus de moyens.

4. la traçabilité des produits agricoles permet d’identifier des marchés potentiels pour les petits exploitants agricoles en quête de nouveaux marchés de commercialisation.   La majorité se regroupent en coopérative principalement pour les cacaoculteurs et le café culteur à fin d’harmoniser les ventes et mieux se servir  principalement de l’outil  de traçabilité des produits agricoles pour non seulement comparer  les prix des produits d’ici et d’ailleurs mais aussi  de déterminer les zones de forte demande et la possibilité d’acheminer des produits agricoles  vers des marchés ciblés.   

Hello everyone!

The topic of this discussion is of great importance, we are always asking ourselves how to link information technology to the improvement of the abilities of those small family farms most exposed to poverty and food insecurity and, at the same time, very attached to their ancestral farming methods.

Drawing on our limited experience of this matter, we can respond to the questions as follows:

1 Information technologies, as in all sectors, have as their main role to serve as a link between researchers and the producer. In the sense of ensuring the direct popularization of innovations such as techniques and farming materials.  The problem here is to ensure the transmission of good information (adapted to deliver concrete solutions in a given environment), to facilitate accessibility (the network/common and easy user applications) of information to the producers/farmers so as to improve the interactivity/exchanges within this network between the contributors (researchers, transmitters) of the information and the people for whom it is intended.

2. In Africa in particular, the need for agricultural innovation is not driven, in general researchers are forced to make studies that perhaps do not coincide (unavailable technology or too expensive) with the expectations of the small producers who are moreover in the majority, around 80%, in the case of Cameroon. Thus the major challenges in what concerns agriculture, for instance in the economy of APEC, is to enable researchers to come closer to the real needs of the small farmers so as to carry out innovations appropriate to each locality. The policy here is to implement a strategy of participative collaboration between the small farmer who describes clearly the difficulties encountered and the tools (techniques and materials) that are accessible to him but which he does not manage to combine, in order to solve the difficulties of exploitation and the researcher who brings the knowledge of agriculture.

3. The ICT, even though they are not much applied in Cameroon in the farming sector, have nevertheless, been  incorporated into the agricultural production dossier and, in particular, in what concerns the Agricultural inventory (determination of production areas, the different levels of production, and the traceability of products in the market).  

The use of internet networks to share experience on farming techniques is getting better and better, even though some reference networks stand out, but the producers themselves struggle to create small shared networks. Agricultural mechanization is slow; nevertheless some experiences are observed mainly among stock farms, in particular poultry where they have invested more resources.

4. Traceability of agricultural products enables the identification of potential markets for the small farmers in the quest for new sales outlets.  The majority are grouped in cooperatives, mainly for the producers of cacao and coffee, so as to harmonize the sales and to take advantage of the traceability of agricultural products, not only to compare prices of the local products with others, but also to determine the areas of strong demand and the possibility of channeling agricultural products towards the targeted markets.

1. Information technology can contribute significantly to improvement in agricultural and non-agricultural productivity and applications are common across livestock, agriculture, horticulture, aquaculture, forestry and all the service providers to agriculture.

2. The bottlenecks to exploiting IT are widespread access to reliable electricity and communication system support. With the shift to mobile technology access to reliable and reasonable speed Internet is a crucial requirement fore effective use of IT in agriculture and especially for smallholders, medium-sized holders and large operations.

3. Precision agriculture is growing quite rapidly, enabled by GPS receivers for mapping soils, weeds, diseases, yields and landform. Barriers to adoption of technology in contemporary agriculure include celular connectivity, Internet speed and others.

4. Traceability systems have been applied in a mandatory way in Australia now for several years using RFID technology.

Smallholders can achieve many of the benefits of traceability systems that larger producers achieve:  improved disease control and improved quality assurance for users. In addition, RFID tags offer the potential for improved animal tracking and management of genetic improvement. In many respects its becoming the cost of not having a traceability system because competitors do have it. That means market access can be denied without adoption of effective traceability systems.