Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

Consultations

Que font les pays latino-américains pour aborder efficacement le problème du double fardeau de la malnutrition ?

Le Réseau ICEAN et le Forum FSN s'organisent pour la deuxième fois en partenariat pour héberger la discussion intitulée « Que font les pays latino-américains pour aborder efficacement le problème du double fardeau de la malnutrition ? » qui se déroulera du 11 juin au 2 juillet 2015. Cet effort conjoint a pour objectif principal de dresser un bilan et de profiter des mesures adoptées par les pays d'Amérique latine pour aborder efficacement le problème du double fardeau de la malnutrition. Cette discussion sera l'occasion d'échanger des idées, de partager des ressources et d'acquérir une meilleure compréhension commune de ce problème complexe.

Contexte et justification :

L'Amérique latine a connu, au cours des dernières décennies, une croissance économique significative, bien qu’inégale. D’une manière générale, la région a accompli des progrès notables dans la réduction de l'insécurité alimentaire et du nombre de personnes victimes de la faim (voir, par exemple, le dernier numéro du rapport du Panorama ). Par ailleurs, les niveaux croissants de surcharge pondérale et d'obésité et les maladies chroniques qui sont associées constituent un problème majeur de santé publique dans toute la région, alors que quelques pays luttent encore contre la prévalence persistante et intolérablement élevée de la sous-alimentation.

Le double fardeau de la malnutrition, défini comme la coexistence de la sous-alimentation et du surpoids et de l'obésité (phénomènes souvent accompagnés par des carences en micro nutriments) est le résultat du rythme de la transition nutritionnelle et d'autres facteurs socio-économiques observés dans de nombreux pays de la région. Plus récemment, les chiffres correspondant à ce double fardeau (étudié chez les femmes et les enfants) dans 7 pays ont été documentés dans un supplément du American Journal of Clinical Nutrition , et font apparaître d'importantes différences à l'échelle nationale et des ménages. Par exemple, le Chili présente les niveaux les plus faibles de retard de croissance et les niveaux les plus élevés d'obésité de toute la région, alors que le Guatemala et l'Équateur enregistrent la plus forte prévalence du double fardeau de la malnutrition à l'échelle des ménages.

C'est pourquoi les conseillers politiques et les responsables de programmes se heurtent à un problème multidimensionnel et en constante évolution qui varie énormément à l'échelon régional, national et des ménages. Il est donc impérieux d'adopter des stratégies préventives pouvant aborder toutes les formes de malnutrition de façon concomitante et coordonnée et, chaque fois que nécessaire, de les adapter au contexte et au groupe ciblé.

Ces préoccupations, parmi beaucoup d’autres, ont conduit la communauté internationale à demander aux Chefs d’état et de gouvernement de se mettre d'accord sur un nouveau cadre mondial qui permette d'aborder de façon adéquate les grands défis en matière de nutrition pendant les prochaines décennies, à l'occasion de la deuxième Conférence internationale sur la nutrition (CIN2) tenue à Rome du 19 au 21 novembre 2014.

Pour s'attaquer simultanément aux problèmes de défaut de croissance, de carences en micro nutriments et de surcharge pondérale, il est indispensable d'appliquer des politiques et de mener des efforts cohérents axés sur la promotion de régimes alimentaires sains et sur la croissance et le développement adéquats des enfants. Dans le même temps, il est urgent d'aménager les systèmes alimentaires et l'environnement alimentaire de façon à ce qu'ils favorisent des choix plus sains en matière d'aliments et les rendent plus abordables et disponibles au public.

La plupart des pays d'Amérique latine se sont dotés de programmes et d'instruments juridiques qui ont pour but d'aborder et de prévenir la sous-alimentation et beaucoup ont commencé à appliquer des mesures pour faire baisser les taux élevés d'obésité ; malheureusement, ces deux types de démarches sont rarement liés.

Des progrès ont toutefois été accomplis à l'aide d'ajustements programmatiques qui ont donné lieu à des approches plus intégrantes, ainsi que dans l'application de politiques publiques qui encouragent les régimes alimentaires sains, et des leçons ont été tirées des programmes appliqués dans le passé. Il existe actuellement de nombreuses expériences et de visions qu'il serait bon de partager et qui pourraient contribuer à l'élaboration de politiques et de stratégies intégrantes efficaces.

C’est pourquoi le réseau ICEAN lance, en collaboration avec le Forum FSN, cette consultation en ligne proposée à la lumière de la « Recommandation 6 du Cadre d’action de la CIN2 », visant la collaboration entre pays, ainsi que la mise en commun d'informations relatives à la nutrition, à l'alimentation, aux technologies, à la recherche, aux politiques et aux programmes.

Questions pour le Forum:

Nous aimerions vous demander de centrer vos commentaires sur les questions d’orientation ci-après:

  1. Quel est ou quels sont le(s) problème(s) de nutrition considéré(s) prioritaire(s) par votre pays ? (sous-alimentation, surpoids/obésité, carences en micro nutriments, toutes les formes de malnutrition)
  2. Comment ce/ces problèmes est-il/sont-ils abordés ? Veuillez préciser si ces problèmes sont abordés de façon indépendante ou dans le cadre d'une stratégie globale, par le biais de politiques et de programmes centrés sur la prévention et la promotion de régimes alimentaires sains, adéquats. Comment ces efforts ont-ils été évalués ?
  3. Selon vous, quelles autres mesures pourraient être adoptées pour prévenir plus efficacement toutes les formes de malnutrition ? Veuillez apporter des détails sur les erreurs à éviter et sur les mesures à prendre pour garantir que les politiques et les programmes actuellement en place, s'ils existent, donnent des résultats positifs à long terme ?
  4. Quel est, à votre avis, le rôle de l'éducation nutritionnelle pour aborder le problème du double fardeau de la malnutrition ?

Nous espérons que cette discussion soit l'occasion d'un échange fécond d'expériences !

Nous espérons également que vous aurez une participation active et que vous nous aiderez à faire connaître cette discussion aux acteurs pertinents de votre pays, ainsi que vos précieuses contributions au forum.

Sincères salutations,

Rubén Grajeda et l'équipe de coordination du réseau ICEAN

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Buen día, respondiendo a las preguntas

1. ¿Cuáles problemas nutricionales se priorizan en su país? (desnutrición, sobrepeso/obesidad, deficiencias de micronutrientes, o todas las formas de malnutrición)

Debo contextualizar que mi experiencia está vinculada a la practica privada así como en el área pública ya que laboro en los dos campos. 

Debo decir que la desnutrición y la deficiencia de nutrientes son problemas que se atienden a nivel de los establecimientos de salud publica especialmente en poblaciones rurales a pesar que también existe un numero muy importante de sobrepeso y obesidad especialmente en mujeres.

Por otra parte en el area privado (consultorios nutricionales) se evidencia mas demanda de personas con problemas de obesidad.

2. ¿Cómo se abordan estos problemas? Por favor háganos saber si estos se abordan de manera independientemente, o como parte de una estrategia comprensiva, a través de políticas y programas que se enfocan en la prevención y promoción de la alimentación saludable.

Desde mi punto de vista, el problema de la malnutrición aún no se aborda con la fuerza necesaria, sin embargo estoy conciente que se estan realizando algunos avances como la celebración del Día Mundial de la alimentación, Día de la actividad física etc.

3. En su opinión, ¿qué puede hacerse para prevenir la malnutrición (en todas sus formas) de manera más efectiva? Por favor elabore en los errores que deben prevenirse y en lo que se necesita para asegurar que las políticas y programas sean exitosos a largo plazo.

Para mi la solución a la mal nutrición es una sola, la promoción de una estilo de vida saludable que incluye una serie de hábitos, pero que uno de ellos debe ser sin duda el habito de cultivar nuestros alimentos en casa, de manera orgánica o ecologica, de esa manera podemos motivar y inculcar a todos los miembros de la familia a valorar a los alimentos mas allá de un placer o una necesidad sino una simbiosis en la cual el ser humano y la naturaleza deben estar estrechamente relacionados para cuidarse uno del otro ya que esto es lo único realmente sustentable.

4. En su opinión, ¿cuál es el rol de la educación nutricional para combatir la doble carga de la malnutrición?

Definitivamente la educación alimentaria es fundamental, precisamente por que concientiza y capacita a las personas sobre la importancia de su alimentación para su salud.

Good morning:

Kindly find below my comments on the guiding questions:

1. Which nutrition problem (s) does your country prioritise? (undernutrition, overweight/obesity, micronutrient deficiencies, all forms of malnutrition)

To put my experience in context, I have worked both in the private and public sector.

Moreover, in the private sector (nutritional clinics) there is a higher demand to address obesity problems.

Undernutrition and nutrient deficiency problems are addressed in public health facilities, especially in rural populations. Overweight and obesity are also frequent, especially in women.

2. How is this/are these problems tackled? Please let us know if they are tackled independently or as part of a comprehensive strategy, through policies and programmes that focus on prevention and promotion of adequate, healthy diets. Have these efforts been evaluated?

In my opinion, the problem of malnutrition has not been addressed with the necessary vigour. However I am aware that some progress is being made with the celebration of the World Food Day, the World Day for Physical Activity, etc.

3. What in your view could be done more effectively to prevent all forms of malnutrition? Please elaborate on the mistakes to be avoided, possible lessons learned and what needs to be done to ensure that the policies and programmes in place, if any, will succeed in the long term?

To me, there is only one solution to malnutrition: the promotion of a healthy lifestyle including several habits. One of them must surely imply growing our food at home, organically or ecologically. In this way, we can motivate and instil the value of food to all family members. It goes beyond a pleasure or a need, and becomes a symbiosis in which man and nature must be closely related to care for each other in a truly sustainable way.

4. What in your view is the role of nutrition education in addressing the double burden of malnutrition? What is needed for nutrition education to be successful in this context?

Definitely, nutrition education is essential, precisely because it raises awareness and trains people about the importance of food for their health.

>> English translation below <<

Colegas les agradecería compartir en el Foro ¿Cómo enfrentar los países de América Latina la doble carga de la malnutrición?

A manera de bienvenida al foro deseo compartirles que en la 53 reunión del Consejo Directivo de la Organización Panamericana de la Salud (OPS) llevada a cabo en septiembre del 2014, los Ministros de Salud de los países de la Región de las Américas aprobaron el Plan de acción para la prevención de la obesidad en la niñez y la adolescencia. http://www.paho.org/nutricionydesarrollo/wp-content/uploads/2014/09/Plan-de-Accion-para-la-Prevencion-de-la-Obesidad-en-la-Ninez-y-la-Adolescencia.pdf

El plan se traza como meta de detener el incremento de la epidemia de obesidad en los países de la Región de las Américas. Propone medidas para transformar el ambiente obesogénico e incrementar el consumo de alimentos nutritivos y la actividad física, a través de la implementación simultánea y coordinada de cinco líneas de acción: a) atención primaria de salud y promoción de la lactancia materna y la alimentación saludable; b) mejoramiento del entorno con respecto a la nutrición y la actividad física en los establecimientos escolares; c) políticas fiscales y reglamentación de la publicidad, promoción y etiquetado de alimentos; d) otras medidas multisectoriales; e) vigilancia, investigación y evaluación.

El plan se fundamenta en la mejor evidencia disponible y la en la experiencia de varios países de la región entre ellos Brasil, Canadá, Chile, Costa Rica, Ecuador, México, Estados Unidos, Uruguay. Sin duda las líneas de acción de plan implementadas de manera integrada y coordinada permiten abordar la malnutrición en todas sus formas.

¿Qué opinas?

Dear colleagues:

As a welcome to the forum I would like to share with you the Plan of action for the prevention of obesity in childhood and adolescence, endorsed by the Ministers of Health of the Latin American and Caribbean countries in the 53 meeting of the Governing Board of the Pan-American Health Organization (PAHO) held in September 2014.

http://www.paho.org/nutricionydesarrollo/wp-content/uploads/2014/09/Plan-de-Accion-para-la-Prevencion-de-la-Obesidad-en-la-Ninez-y-la-Adolescencia.pdf

The plan aims to stop the increase of obesity epidemic in Latin America and the Caribbean. It proposes measures aimed at transforming the obesogenic environment and increasing nutritious food consumption and physical activity through the simultaneous and coordinated implementation of five action lines: a) primary health care and promotion of breastfeeding and healthy food; b) environment improvement in schools with respect to nutrition and physical activity; c) tax policies and regulation of food advertising, promotion and labelling; d) other multisectoral measures; e) monitoring, research and evaluation.

The plan is based on the best available evidence and the experience of several countries in the region including Brazil, Canada, Chile, Costa Rica, Ecuador, Mexico, United States and Uruguay. Undoubtedly, the integrated and coordinated implementation of the plan’s lines of action allows addressing undernutrition in all its forms.

What do you think?

>> English translation below <<

Una publicación de UNICEF de 2006, expresa que todos los años nacen en el mundo más de 20 millones de niños y niñas con un peso inferior a los 5.5 libras, lo que equivale al 17% de todos los nacimientos del mundo en  desarrollo, es decir una tasa que duplica el nivel de los países industrializados que es de  7%.

Según el “Estado Mundial de la Infancia 2007” de UNICEF , uno de cada cuatro niños y niñas -alrededor de 146 millones-  que representa el 27% de la población de menores de cinco años,  tienen peso inferior al normal.  Para los niños y niñas cuya situación alimentaria es deficiente, enfermedades comunes de la infancia como la diarrea y las infecciones respiratorias pueden ser fatales.

En la Republica Dominicana entre los años 1940 y 1989 la desnutrición habría sido responsable de la muerte de 265 mil menores de cinco años que tendrían entre 15 y 64 años en el 2004 y, por tanto, formarían parte de  la población en edad de trabajar.

Según un informe mundial de la infancia del 2007, entre los años 1998 – 2005 el 11% de los recién nacidos nacían con bajo peso y entre los años 1995 – 2005 el 2% de los nacidos padecían de desnutrición grave y un 9% de desnutrición crónica moderada y grave.

En el país la deficiencia de talla para la edad se daba en el 7% de los niños y niñas menores de 5 años; de forma severa en el 2%. Las regiones de Enriquillo con un 10%, el Valle 9% y Cibao Nordeste 9% eran las que presentaban mayor desnutrición crónica.  También San Juan de la Maguana y Elías Piña eran los lugares donde estaban los más altos porcentajes de desnutridos, ya que aproximadamente un 6% de niños y niñas presentaban desnutrición aguda.

Un estudio reciente establece que la República Dominicana, de una escala de desnutrición en su población que va del 0 al 50, tiene 26 grados de desnutrición, o sea, la población dominicana no llena ni en la mitad los requerimientos alimentarios para tener una nutrición aceptable o normal. Este nivel de desnutrición se debe a situaciones como la no lactancia materna exclusiva, la presencia de enfermedades como diarrea, infecciones respiratorias agudas, y otras; la falta de educación y de información sobre la buena o adecuada alimentación, el no consumo de suplementos vitamínicos o alimentos fortificados, y el costo de los alimentos.

Otras condiciones que son causas del hambre en nuestro país están los desastres naturales, los conflictos, la pobreza, la falta de infraestructura agrícola y la sobre-explotación del medio ambiente. Entre los años 2000 – 2004 el número de personas con hambre se incrementó debido a las crisis financieras y económicas.

El programa de Naciones Unidas, además explica que existe otro tipo de hambre, el oculto "producto de la deficiencia de micronutrientes y hace a las personas más susceptibles a las enfermedades infecciosas, perjudica el desarrollo físico y mental, reduce la productividad laboral y aumenta el riesgo de sufrir una muerte prematura".  El hambre, para las naciones en desarrollo, representa un costo de más 450 mil millones de dólares al año.

En Republica Dominicana se están tomando iniciativa para reducir la desnutrición en la población en general. Iniciando por el programa de Alimentación escolar el cual Contribuye a controlar los índices del padecimiento en el país de nuestro niños en edad escolar y actualmente se esta desarrollando el programa las tandas extendidas donde los estudiantes reciben las tres comidas básicas (desayuno, comida y merienda, en hora de la tarde). La investigación del programa Mundial de Alimentos (PMA) de Naciones Unidas incluye una serie de recomendaciones para controlar los índices de desnutrición crónica en la población infantil.

Se están Actualizando los de datos de  cifras y datos que sirvieran como base para elaborar los mapas  de desnutrición del país.

Se esta Mejorando las políticas públicas de salud y sanidad correspondiente a las características específicas de las poblaciones objeto de asistencia. Estas políticas se están diseñando sin pasar por alto factores como el limitado acceso a los servicios de subsistencia, los mercados y servicios públicos y el tiempo que invierten las madres o tutores en el cuidado de los niños.

Se esta dando respuesta a las necesidad crítica de la preparación y respuesta ante la ocurrencia de  desastres. Esto, con el objetivo de  mitigar la capacidad de respuesta ante la ocurrencia de desastres climatológicos y atacar el problema de la desnutrición aguda antes del próximo posible impacto. El estado de los adultos, se esta actualizando el  estado de nutrición en adultos  por provincia y los patrones de consumo de alimentos.

Para finalizar permítanme sugerir otras aportaciones para reducir los niveles de desnutrición en nuestro país. Resolviendo el problema de tenencia de tierra para crear unidad de cultivos de propiedad colectiva, para reducir el latifundio,  y solicitar asesoría técnica completa, así aumenta la producción de alimentos en nuestro país. Realizar campaña de nutrición e higiene en la población en general especialmente en las escuelas y los colegios. Hacer de los Hospitales agencia de medicina preventiva. Realizar un buena nutrición en base a investigaciones científica, para promover cambio en los hábitos alimenticios. Promover la investigación de nuevas fuentes alimenticias de alto valor biológico y de bajo costo.

Muchas Gracias.

A report published by UNICEF in 2006 shows that more than 20 million children weighing less than 5.5 pounds are born every year in the world. This is equivalent to 17% of all births in the developing world, twice the rate (7%) in industrialized countries.

According to UNICEF’s "State of the World's Children 2007",  one out of four children - roughly 146 million - in developing countries, representing 27% of the population under five, are underweight.  For those children with a deficient nutritional status, common childhood diseases such as diarrhoea and respiratory infections can be fatal.

Between 1940 and 1989 undernutrition was responsible for the death of 265 000 children under five in the Dominican Republic. These children, who would be between 15 and 64 years old in 2004, would be part of the working age population.

According to a childhood global report in 2007, between 1998 and 2005 11% of the newborn were underweight, whilst between 1995 and 2005 2% of the newborn suffered from acute malnutrition and 9% from moderate and severe chronic undernutrition.

In the Dominican Republic, 7% of all children under five are affected by stunting; 2% severely.  The Enriquillo, Valle and Northeast Cibao regions registered the higher chronic undernutrition rates (10%, 9% and 9% respectively). High undernutrition levels were also recorded in San Juan de la Maguana and Elías Piña, with approximately 6% of children affected by acute undernutrition.

A recent study concludes that, on a 0 to 50 scale, undernutrition rate in the Dominican Republic is 26. In other words, Dominican population does not fulfil even half of the food requirements to enjoy an acceptable or standard diet. This undernutrition level is due to non-exclusive breastfeeding; diseases like diarrhoea, acute respiratory infections, and others; lack of education and information about healthy or adequate food; no consumption of vitamin supplements or fortified food products; and food prices.

Other conditions causing hunger in our country are natural disasters, conflicts, poverty, lack of agricultural infrastructure and environmental over-exploitation. Between 2000 and 2004 the number of hungry people increased due to the financial and economic crises.

Furthermore, there is another form of hunger according to the WFP: hidden hunger, “caused by micronutrient deficiencies, making people more susceptible to infectious diseases, impairing their physical and mental development, reducing labour productivity and increasing the risk of premature death”. For developing countries, hunger costs over USD 450 billion a year.

In the Dominican Republic initiatives are being developed to reduce undernutrition. Starting with the school feeding program, that helps to control the national disease incidence rates of our school children and provides them with the three basic meals (breakfast, lunch and snack in the afternoon). Research carried out by the United Nations World Food Program (WFP) includes several recommendations to monitor chronic undernutrition rates in children.

Figures and data used for national undernutrition maps are being updated.  

Public health polices tailored to the specific characteristics of target populations are being improved. These policies are being designed without overlooking factors like limited access to livelihood services, markets and public services and time invested by mothers and mentors in taking care of children.

The critical need for disaster preparedness is being addressed. The aim is enhancing the responsiveness to climate-related disasters and tackling the acute undernutrition issue before the next potential shock takes place. The nutritional status of adults in each province and the food consumption patterns are being updated.

Finally, let me suggest other ideas to reduce undernutrition levels in our country. Solving the land tenure problem and creating collectively-owned crop units to reduce large estates, as well as requesting comprehensive technical advice, would increase national food production. Nutrition and hygiene campaigns could be launched, especially in schools. Hospitals could act as preventive medicine agencies. Healthy nutrition based on scientific research could be promoted to change eating habits. And research on new low-cost food sources of high biological value could also be fostered.

Thank you very much.