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Chers Amis
les politiques ne ratent aucun slogan pour promettre le bien être aux administrés.
Depuis les prévisions météorologiques ,la gestion des forêts, la résilience au changement climatiques etc;;; sont des expériences politiques vécus dans les pays au sud du Sahara ou les Agriculteurs sont majoritaires et analphabètes;
Là-bas, ce n'est que l’inquiétude face au pénurie d'eau pour la consommation domestique d'abord et exacerbée par la rigueur des changements climatiques et la diminution des pluies grands pourvoyeurs de céréales:
Sous le soleil, nous avons tous les concepts du développement mais il reste à satisfaire le volet formation des producteurs dans les pays du Sud:
A cause de ce manquement nous optons pour le concept Agriculture Intellegente.
Dans le ce concept ,nous mesurons tous les dangers qui menacent la sécurité alimentaire et les solutions des bonnes pratiques à mettre en oeuvre pour réussir les politiques de Sécurité alimentaire.
De Jacques
Alliance du Sénégal
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English translation below
Quels sont les principaux défis rencontrés par les jeunes africains à l’issue des initiatives de développement de capacités axées sur les jeunes dans le secteur agricole?
Au Sénégal la CARITAS a eu à former des jeunes issus de milieu pauvres entre les années 70 et 80.
Suite à cette formation de deux ans dans des centres agricoles avec un statut d’internat, un équipement complet a été fourni à la fin de la formation et ces jeunes travaillaient la terre et cultivaient des melons, des pastèques des tomates et du gombos. L’aviculture était intégrée à ces exploitations agricoles. La production était bonne car ils exportaient même dans les marchés extérieurs.
Des techniciens encadreurs les accompagnaient pour la commercialisation des produits
La gestion et la crédit bancaire sont arrivés au bout de quelques années à mettre à genou l’initiative.
La faillite a suivi et toutes les exploitations ouvertes par la Caritas ont été fermées. Jusqu’à ce jour il n’y a plus eu de repreneurs.
Comme défis à souligner je peux citer les intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs
Le crédit bancaire aux pauvres jeunes sans aucun héritage consistant et aux couches vulnérables ; Le manque de formation en finance dans la création e richesse.
Connaissez-vous des exemples d’initiatives actuelles visant à assurer la pérennité de renforcement des capacités pour les jeunes africains dans le domaine agricole? Qu’est-ce qui fonctionne et qu’est-ce qui ne fonctionne pas? Y a-t-il des exemples d’initiatives réussies et de bonnes pratiques à partager?
Suite à la Caritas le projet maitrisards et le projet ANPEJ étaient théorisés et mis en application entre la décennie 80 des Socialistes et en 2OOO avec le régime libébéral le résultat est le même . Les échecs sur le terrain et la mauvaise gestion des Agences ont produits de mauvais résultats.
Avec le régime actuel des fermes ANIDA ouvertes dans les villages emploient des jeunes plus ou moins formés sur les risques d’échecs qui peuvent survenir e t la prise en compte de la dimension des remboursements des crédits et les subsides réels à partager après récoltes par les exploitants
Sociologiquement cette manière de faire engendre toujours des conflits d’intérêts entre bénéficiaires et
Divise tôt ou tard le groupe des collaborateurs.
De quel type de soutien les jeunes ont-ils besoin dans la phase postérieure au renforcement des capacités? Que peuvent faire les jeunes pour s’entraider et renforcer ainsi leurs compétences et leurs capacités?
Former des jeunes et les soutenir techniquement et sociologiquement peut prévenir les conflits et cultiver la patience dans la création des richesses serait une approche.
Mais En agriculture, les résultats sont à long terme pour un groupe de personnes issus de milieu différents et ne partageant pas les mêmes besoins matériels .
Les leçons apprises ci-dessus et cette vérité sur les besoins matériels me font douter de l’emploi des jeunes dans l’agriculture comme solution au chômage en Afrique au SUD du SAHARA. Même s’il est pour un temps un semblant de solution, il arrivera au mauvais moment une décadence dévastatrice des projets individuels circonscrits dans la volonté politique qui voudrait fournir un emploi à chaque citoyen et surtout aux jeunes majoritaires dans les villes et villages .
Une meilleur approche existe dans les projets de l’ASCFM appelés la redynamisation des grands champs familiaux. En fixant les jeunes d’un même village on détruit progressivement les germes du chômage adressé dans les villes par l’exode des jeunes ruraux.
Quel environnement favorable faut-il assurer pour garantir la permanence des jeunes dans les initiatives de renforcement des capacités dans le secteur agricole?
J’attache beaucoup de pris à la formation en agriculture .Familiariser les héritiers de la culture de l’arachide et du coton à la compréhension des nouvelles techniques agricoles et de protections de l’environnement ouvriraient de nouveaux comportements aux producteurs.
Les technologies modernes, notamment les technologies de l’information et des communications, ont-elles un rôle à jouer pour assurer la durabilité des initiatives de renforcement des capacités?
Les moyens technologiques de l’information et de la communication rapprocheront les producteurs de la bonne information sur les sols, les végétaux, les micronutriments, la dégradation, la régénération des sols, l’arboriculture, les intrants agricoles l’agriculture intelligente ou résiliente au changement climatique. Seul la formation peut jouer ce rôle tès important pour INFLUENSER l’avenir de l’Agriculture en Afrique AU SUD du SAHARA.
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What are the biggest challenges youth in Africa face after going through youth-specific capacity development initiatives in agriculture?
In Senegal, Caritas has trained the young from poor backgrounds between the 1970s and 1980s.
After these two years of training with residence in agricultural centers, complete equipment was provided at the end of the training, and the young worked the land cultivating melons, watermelons, tomatoes and okra. Poultry farming was integrated with these agricultural operations. The production was good because they exported even to external markets.
Administrative technicians assisted them in marketing of products.
Administration and bank credit arrived after some years and brought the initiative to its knees.
Bankruptcy followed and all the operations opened by Caritas were closed down. Until today, there has been no one to take them up again.
As challenges to be emphasized, I can point out the middle-men between producers and consumers; bank credit to the impoverished youth with no relevant experience and to vulnerable households; the lack of training in finance for the creation of wealth.
What are the examples of existing post-capacity development sustainability initiatives for youth in agriculture in Africa? What works and what does not? Are there any success stories and good practices that can be shared?
Following Caritas, the master's project and the ANPEJ project were thought up and implemented during the Socialist years of the 1980s and in the year 2000, with the liberal regime, the result is the same. The failures in the field and bad management by the Agencies have produced poor results.
With the present regime, the ANIDA farms opened in the villages employ young people more or less prepared on the risks of failure that could come about and, on taking into account the scale of credit paybacks and the real subsides to be shared by farmers after the harvest.
Sociologically, this form of operating always creates conflicts of interest between the beneficiaries and divisions sooner or later within the group of collaborators.
What post-capacity development support do the youth need? What can the youth do to support each other in developing their skills and capacities?
Training the young and supporting them technically and sociologically could prevent conflicts and fostering patience in the creation of wealth would be an approach.
But, in agriculture the results are long term for a group of people from different backgrounds and who do not share the same material needs.
The lessons learnt here and this truth about the material needs make me doubt the employment of young people in agriculture as the solution of unemployment in South Saharan Africa. Even if for a time there is a semblance of a solution, at the wrong moment there will occur a devastating collapse of individual projects defined by the political desire to provide a job to each citizen and in particular to the young majorities in towns and villages.
Better approaches are the ASCFM projects, calling for the redynamization of the large family fields. By holding in place the young people of the same village one progressively eliminates the origins of the unemployment faced in the towns by the exodus of the rural young.
What enabling environment is needed to ensure sustainability of youth in agriculture capacity development initiatives?
I consider very important the training in agriculture. Familiarizing those who inherit the production of peanuts and cotton with the understanding of new agricultural techniques and the protection of the environment will bring about new behavior in the producers.
Is there a role for modern technologies, including Information and Communication Technologies, in sustaining capacity development initiatives?
Modern technologies of information and communication will bring the producers closer to reliable information regarding land, vegetables, micronutrients, degradation, regeneration of soils, tree growing, agricultural inputs, intelligent farming or that which is resilient to climate change. Only training can fulfil this important role to INFLUENCE the future of farming in South Saharan Africa.
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English translation below
Le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) appelle à présenter des résumés d’expérience et d’approche politique pour aborder la question de la sécurité alimentaire de la nutrition dans le contexte de l’urbanisation et de la transformation rurale.
Contribution de l'Alliance du Sénégal
· Gouvernance:
· Au Sénegal la première politique de planification territoriale/intégrée au système administratif post colonial date de 1964. Cette loi appelée « Loi sur le domaine National » a étouffé les velléités d’occupation des terres à vocation agricoles. La coopérative, cadre de commercialisation de l’arachide, a pu s’installer jusqu’aux années 80, période de restructuration des déterminants de l’économie nationale, précédée par les années de sécheresse de 1970 avec toutes les conséquences socio-économiques.
· Un vaste mouvement de déplacement de jeunes et de familles entières vers les villes venait de commencer.
· Le premier changement sur la question de la sécurité alimentaire, de la nutrition dans le contexte de l’urbanisation et la transformation rurale venait de naître. Les besoins de logements quadruplent en ville, Les marchés s’ouvrent et offrent des opportunités d’existences aux nouveaux venus. La concentration des services, les écoles, les transports, les hôpitaux, les industries marquent leur territoire et comme des toiles d’araignées ne laissent personne sortir de ce cadre qui semble offrir un meilleur bien-être social.
· Dans le monde rural la baisse des rendements et l’éclatement des cadres réglementaires des coopératives ont provoqué un autre ruche vers les villes à partir des années 80. La maçonnerie, la menuiserie et l’artisanat accueillent et installent les nouveaux venus dans le cercle du changement de mode de vie et d'existences.
Depuis lors, l’agriculture a été réorientée vers les besoins alimentaires des citadins ; arboriculture, Pêche, horticulture et aviculture dans les périphéries des grands centres urbains de consommations.
La production de l’huile d’arachide et autres dérivés appauvrissaient les sols et contribuaient à la déforestation sans être adressées. Les changements climatiques et l’utilisation irrationnelle des ressources naturelles ont pris le relais et ont impacté négativement l’économie nationale de 1960 à 2002 appelée première année de l’alternance.
Le Plan Nationale d’investissement Agricole? Une mise en œuvre locale du PDDAAN, est mise en place.
Une lettre de politique nationale de Nutrition est élaborée et exécutée par la CLM .
Une lettre de Politique Nationale de pêche est conçue par les experts nationaux du secteur
Une loi Agro-sylvopastorale est votée à l’Assemblée Nationale
Une institution chargée des collectivités locales et de la territorialisation est mise sur place
Un réseau de parlementaires chargés du plaidoyer en faveur de la sécurité alimentaire se structure à l’Assemblée Nationale.
Le PUDC programme piloté par le PNUD travaille pour le désenclavement des zones de production et l’autonomisation des femmes.
Même le secteur privé est appelé à investir dans le secteur de l’agriculture. Dans ce sens des pôles agricoles ont été identifiés; des investisseurs s’installent progressivement pour booster la production du riz et atteindre l’autosuffisance alimentaire en 2019 selon le du Plan Sénégal Emergeant (PSE).
Pour la durabilité des interventions et leur mise en adéquation avec le contexte environnemental le Sénégal gagnerait en mettant plus de ressources pour la formation des producteurs et en sensibilisant sur les réponses rurales au phénomène de l’urbanisation.
Nos paysans ont toujours travaillé dans un contexte de cultures de subsistance et peu connaissent la nature des sols, les engrais, l’amendement, en gros, les nouvelles techniques culturales du monde moderne qui nourrissent bien et donnent de meilleurs cadres de vies.
Les exploitations familiales pourraient être redynamisées dans un nouveau contexte d’inclusion de l’arboriculture. La protection d’au moins d’un espaces protégé par paysan, la mise à disposition de point d’eau dans ces espaces protégés seront les meilleurs projets des prochaines années pour améliorer la sécurité alimentaire en Afrique au sud du Sahara.
Des expériences de soutien à ce genre de projets sont poursuivies par l’Alliance Sénégalaise contre la Faim et la mal nutrition(ASCFM) et ont été appuyé par les fonds Téléfood de la FAO timidement et face aux attentes énormes des populations rurales.
Les contraintes sont le manque de financements pour la formation et l’équipement des petits producteurs.
Les atouts sont l’adhésion des familles à cette initiative assez innovante.
La fixation des jeunes par ces projets leur fournit un emploi à plein temps et favorise l’éclosion d’une entreprise familiale qui assure la sécurité alimentaire d’abord et une inclusion dans le marché des agrumes sources d’entrée de devises pour la famille. Même le petit élevage et la pisciculture peuvent y être intégrés.
Enfin, plusieurs activités génératrices de revenus libèrent des espaces et favorisent la régénération des sols et de l’environnement naturel. La résilience des populations face au choc des changements climatiques deviendra alors une réalité.
Bonne lecture et réception
De Jacques
Coordonnateur ASCFM
The Committee on World Food Security (CFS) is inviting short summaries of experiences and policy approaches in addressing food security and nutrition in the context of urbanization and rural transformation.
Contribution from the Senegal Alliance
· Governance:
· In Senegal, the first territorial planning policy integral to the post-colonial administrative system dates from 1964. This law, called "Loi sur le domaine National" [Law of National Domaine] stifled the attempts at occupation of land for agricultural purposes. The cooperative, structured for marketing peanuts, was able to participate until the 1980s, a period of restructuring of the determining factors of the national economy, preceded by the 1970s years of drought with all their socio-economic consequences.
· A huge movement of young people and whole families towards the cities started.
· The first change regarding food security and nutrition in the context of urbanization and rural transformation was born. The need for housing in towns grows four times. Markets open and offer opportunities for making a living to the newcomers. The concentration of services, - schools, transport, hospitals, industries, - set out their territories and, like spider´s webs, do not let anyone out of this framework which seems to offer a better social wellbeing.
· In the rural world, the fall in production and the collapse of the cooperatives’ regulatory frameworks provoked another rush towards the cities from the 1980s. Bricklaying, carpentry and skilled trades have welcomed and installed the newcomers in the circle of change of the way of living and existing.
After that, agriculture has been reorientated towards the food needs of the citizens; forestry, fishing, horticulture and poultry on the peripheries of the large urban consuming centers.
The production of peanut oil and other derivatives impoverish the soils and contribute to deforestation without being addressed. The climatic changes and irrational use of natural resources have taken over and have had a negative impact on the national economy from 1960 to 2002, called the first year of transformation.
The "Plan Nationale d’investissement Agricole" [National Plan for Agricultural investment]. A local initiative of the PDDAAN has been implemented.
A national policy statement on nutrition has been drawn up and executed by the CLM.
A national policy statement on fishing has been developed by national experts in the sector.
A sylvo-agricultural-livestock law has been voted in at the Assemblée Nationale [National Congress].
An institution in charge of the local collectives and land distribution has been created.
A network of parliamentarians tasked with arguing in favor of food security has been organized at the Assemblée Nationale.
The Program PUDC [Programme d'urgence de développement communautaire, Urgent program for community development] organized by UNDP works for the freeing up of the areas of production and the increased autonomy of women.
Even the private sector has been called upon to invest in the agricultural sector. With this in mind, key agricultural issues have been identified; investors are increasingly coming in to boost production of rice and to attain food self-sufficiency in 2019, according to the Plan Sénégal Emergeant (PSE) [Plan for an emerging Senegal].
To secure long term investments and their adaptation to the environmental context, Senegal would benefit by putting more resources into training of producers and generating awareness of rural responses to the phenomenon of urbanization.
Our peasants have always worked in the context of subsistance crops and they know little about the nature of soils, fertilizers, and soil improvement, in general, the new crop techniques of the modern world which nourish properly and provide better life styles.
Family farms could be made more dynamic in a new situation which includes forestry. The protection of at least one reserved area per farmer, and the provision of a watering point in these reserved areas, will be the best projects for the following years to improve food security in Africa south of the Sahara.
Experiences in support of this kind of project are sought out by the Alliance Sénégalaise contre la faim et la mal nutrition (ASCFM) [Senegalese Alliance against hunger and malnutrition] and have been hesitantly supported by FAO´s Telefood funds in view of the enormous expectations of rural populations.
The constraints are the lack of funds for training and equipment of small producers.
The positives are the commitment of families to this somewhat innovative initiative.
The retention in place of young people by these projects provides them with fulltime employment and encourages the development of a family business which ensures first food security and inclusion in the products market, a source of income for the family. In the same way small scale cattle rearing and fish farming could be integrated.
Finally, many activities that generate income open up the land and encourage the regeneration of soils and of the natural environment. The population´s resilience in the face of the shock of climate change will become a reality.
Thank you.
Jacques Diouf
ASCFM coordinator
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English translation below
1. Quelles sont vos attentes de la Décennie d’action des Nations Unies pour la nutrition et comment pensez-vous qu’elle peut faire une différence significative pour améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire de la population de votre pays dans les dix prochaines années?
Nos attentes de la Décennie d'action des Nations Unies particulièrement au Sénégal devraient prendre en compte les maux qui divertissent les politiques économiques et sociales ci-après:
- les politiques hydrauliques ne favorisent pas la mise en place de points 'eau dans les exploitations familiales et leur sécurisation
- la politique d'exploitation des ressources naturelles des eaux de surface et nappes souterraines sont restés à l'état d’opportunités c'est à dire faiblement rentabilisées.Annuellement ces eaux gonflent les lits des fleuves et des lacs, une partie est déversée dans les Océans.
Grâce à la coopération les maladies tropicales ont été amoindries voir éliminées certes, mais aujourd'hui d'autres maladies font jour.
Les cat aracs, les tensions artérielles, les rhumatismes, les hépatites et malnutrition des enfants de 0 à 5ans étalent leurs parures cyniques dans toute l'espace des pays au sud du Sahara.
- L'urbanisation s'accélère partout et réduit les surfaces cultivables qui doivent nourrir les villes.
- le système éducatif propose le cumule de diplômes académiques pour des emplois qui se raréfient d’année en année.
- Le boom démographique fait grandir les possibilités d'une explosion sociale captée d'abord par les agresseurs, le surpeuplement des prisons et la grogne d'une opposition radicale grandissante et menaçante pour la stabilité nationale.-Le départ des bras valides vers les agglomérations urbaines et le regroupement des enfants dans les foyers culturelles dénote le manque d'attrait des campagnes au Sénégal tellement elle manque de bien être sociale.
-Même les paysans poussent leurs progénitures à aller tenter leur chance en ville surtout lorsqu’ils sont des candidats malheureux aux examens et concours.
A ces maux s'ajoutent les phénomènes ci-après:
-L'insécurité alimentaire des ménages vulnérables
-la malnutrition chronique et aigue présente dans la plupart des régions.
-la désertification des régions centrales continue de favoriser la transhumance du bétail vers le sud
-la déforestation des régions du sud-est par la coupe frauduleuse du bois d'œuvre et la transhumance du mouton.
-L'importation du riz qui a fini de s'imposer comme céréale de consommation de base dans les campagnes.
-Le manque de formation des paysans, le mirage des villes, le sous équipement agricole ne favorise pas un saut qualitatif du paysan longtemps tributaire des cultures sous pluies au Sénégal.Les causes sous-jacentes de ces phénomènes sont:
-le non-respect de la consigne qui fait de la terre un jardin à protéger.
-Une économie orientée jusqu'en 2016 vers les cultures de rentes : l’arachide, le coton et ,la pêche et tout dernièrement le riz sans ingrédients.
-Un système éducatif considéré comme moyen d’accéder à la caste privilégiée de la fonction publique
-Absence de fixation des décisions de bonnes pratiques de vie sociale de tout bordPosologie
-former les paysans et équiper autrement les Agriculteurs
-Ne pas abuser de la confiance faite aux tracteurs en pays sous-développés
absence d'ateliers de fabrications de pièces détachées et dépannage des machines agricoles ne sont pas à la portée des exploitations familiales
-Eviter de mettre toute sa confiance sur les grandes Entreprises de l’Agro-business, elles étaient là pendant et à l’aube des Indépendances ( SIP ,SIMDR , ONCAD ) cas du Sénégal)Pourraient intervenir au cours de cette Décade:
Les Alliances Contre la Faim et la Malnutrition sont formées d'organisations de producteurs. Elles ont un profil qui conviendrait pour intervenir à côté du Mouvement SUN.
Elles seraient le bras pragmatique pour booster la production à grande échelle dans les secteurs de l'agriculture; de l'élevage, et de la pêche.
La production en quantité de céréales et d'autres produits alimentaires serait le levier de la bonne nutrition.Le Mouvement SUN met le focus sur le plaidoyer ce qui me semble insuffisant. Nos décideurs ont toujours légiférer pour la nutrition sans parvenir à éradiquer la malnutrition chronique et aigu ni satisfaire les besoins de sécurité alimentaire des populations:
A cela s'ajoute les lenteurs administratives de mise en œuvre des politiques de nutrition et les difficultés de coordination des secteurs qui interviennent directement ou indirectement sur la nutrition.Faire du plaidoyer en faveur de la nutrition est certes un bon procédé mais l'urgence dans nos pays souhaiterait des interventions spécifiques qui règlent les déficits alimentaires en céréales et micronutriments.
Fort de tout cela nous attendons de cette décade une redynamisation des Alliances pour booster la grande production de céréales , de produits horticoles et aquacoles qui feront la différence sur tout ce qui a été promis par les systèmes des Nations Unies pour éradiquer la Faim et réduire l'extrême pauvreté , objectif des OMD. Enfin, redynamiser autour des Alliances le plaidoyer pour l'institutionnalisation du droit à l'alimentation dans les pays de l’axe de la CEDEAO trop en retard sur la concrétisation de ce droit.Bonne Lecture
De Jacques
Coordonnateur ASCFM/Sénégal1. What are your expectations for the UN Decade of Action on Nutrition and how could it make a significant difference in improving nutrition and food security of the people in your country within the next ten years?
Our expectations for the UN Decade of Action on Nutrition in particular in Senegal must take into account the wrongs that pervert economic and social policies, below:
- The irrigation policies do not promote the positioning of water sources on family farms and their protection.
- The policy for exploitation of natural surface water resources and groundwater aquifer has been left at an opportunistic stage, that is, inefficiently exploited.Annually these waters churn up the beds of river and lakes, discharging part into the oceans.
Thanks to cooperation, tropical illnesses have been reduced and admittedly even eliminated, but today other illnesses are surfacing.
Cataracts, high blood pressure, rheumatisms, hepatitis and malnutrition in children from birth to the age of 5 spread their cynical tapestries everywhere in the Sub-Saharan countries.
- Urbanization is accelerated everywhere and reduces the arable land that should feed the towns.
- The Education system encourages the accumulation of academic diplomas for jobs that are scarcer year by year.
- The demographic boom increases the possibilities of a social explosion dominated by the aggressors, the overpopulation of prisons and the discontent of a growing radical opposition which is a threat to national stability.- The departure of the labor force towards urban agglomerations and the gathering of the young in cultural hotbeds show the lack of appeal of the countryside in Senegal, so much does it lack in social well-being.
- Even the farmers push their children towards trying their luck in towns, especially when they are unfortunate candidates in exams and contests.
To these troubles the following phenomena are added:
- Food insecurity of vulnerable households
- Chronic and acute malnutrition is present in most of the regions.
- Desertification in central regions continues to encourage the migration of livestock towards the South
- Deforestation of the Southeastern regions by the fraudulent felling of softwood lumber and migration of sheep.
- The import of rice has ended by imposing itself as the cereal for base consumption in the countryside.
- The lack of training for peasants, the allure of towns and the shortage of agricultural equipment does not stimulate a qualitative leap by small farmers, for long dependent on rain fed crops in Senegal.
The underlying causes of these phenomena are:
- Non-compliance with the guideline that makes the land a garden to be protected.
- An economy directed, up to 2016, to cash crops: groundnuts, cotton and fishing, and recently organic rice.
- A system of education considered as a means of access to the ranks of the privileged civil service
- A lack of firm decisions about good practices in social life on all sides.
Posology
- Train the peasants and equip farmers differently
- Do not abuse confidence in tractors in under developed countries, considering
the lack of workshops for manufacturing spare parts and repairing agricultural machines which are not within reach of family farms;- Avoid trusting everything to the big agro-business companies, they were there for and at the dawn of the independence movements (SIP, SIMDR, ONCAD), in the case of Senegal.
Could intervene in the course of this decade:
The coalitions against hunger and malnutrition are constituted by producers’ organizations. They have a profile that would be appropriate for intervening alongside the SUN [Scale up nutrition] movement.
They would be the pragmatic arm for boosting large scale production within the sectors of agriculture: stock rearing and fishing.
The mass production of cereals and other food products would give leverage to good nutrition.The SUN movement puts the focus on appeals, which seems to me insufficient. Our decision makers have always made laws for nutrition without getting as far as eradicating chronic and acute malnutrition nor satisfying the food security needs of the people:
To that are added administrative delays in implementing nutrition policies and the difficulties of coordinating the sectors that directly or indirectly intervene on nutrition.To make appeals in favor of nutrition is surely a good procedure but the urgency in our countries would require specific interventions that will solve the food deficits in cereals and micronutrients.
Based on all that, we await from this decade a re-dynamization of the coalitions to boost the greater production of cereals, horticultures and fish farming that will make the difference, in particular that promised by the United Nations systems to eradicate hunger and reduce extreme poverty, the objective of the MDG [Millennium Development Goal]. Finally, re-dynamize through the coalitions the appeal for institutionalization of the right to food in the countries of the ECOWAS region, too slow in making this right a reality.
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jacques DIOUF
English translation below
En principe si la réflexion est bien menée cela devrait aboutir à des impacts positifs pour tous à la seule condition que chaque pays ait une maîtrise sur des produits alimentaires essentiels de base.
Aucun pays au sud du Sahara n'a une maîtrise sur la culture des céréales, sur l'élevage, sur la péché. Rien n'est en suffisance, on doit importer toujours.
Pensons d'abord à régler ces faiblesses de souveraineté alimentaire avant de s'embarquer dans un marché avec des pénuries.
Exemple: le Sénégal, à la faveur du climat, a une certaine maîtrise de l'exportation de l' arachide. Mais cela n'a pas profité à sa sécurité alimentaire. Il importe de loin son alimentation. Il vend son arachide librement mais qu'a t- il réellement gagner depuis?
Si....des terres dégradées une déforestation sans précédent, une surexploitation des produits halieutiques, des bourses familiales de compensation pour les couches vulnérables crées par des systèmes économiques qui n'arrangent personne.
Ce pays doit travailler pour une maîtrise de la production souveraine des céréales et en particulier le riz et satisfaire la demande toujours croissante:
il doit satisfaire d'abord son marché intérieur.
En faite l idée de cette Zone de libre échange doit être précédée par la mise en cohérence des besoins alimentaires, les capacités de production, et les facteurs environnementaux qui influencent la production des moyens d'existence. Chacun saura de quoi il dispose, de quoi il est capable, de quoi il a besoin et enfin qu'est ce qu il pourra amener dans le marché comme produit naturel ou fini sans altérer le ravitaillement de son marché intérieur.
Exemple: le Sénégal à 700 km de côtes très poissonneuses. Son marché intérieur est insuffisamment ravitaillé en poisson; les populations profitent peu de cette richesse nationale.
L'alimentation du pays est impacté négativement par le marché mondial.
Aujourd'hui, la rareté du poisson est sur toutes les lèvres. Les derniers venus dans le secteur ne laissent rien à la péché artisanale sensée de fournir le marché intérieur...
Avec cette zone de libre échange le Sénégal pourrait éviter à une large mesure des accords appauvrissants de pêche, vendre sa ressource dans la zone de libre échange sans porter préjudice à la ressource et assurer une alimentation riche en protéine a sa population ou la réduction de 50% de la prévalence de l'anémie chez les femmes en âge de procréer et les autres groupes vulnérables reste le défi actuel de la Cellule de lutte contre la malnutrition.
In principle, if the reflection is carried out well, this should lead to positive impacts for all on the only condition that each country has control over essential basic food products.
No sub-Saharan country has control over the cultivation of cereals, over livestock, over fisheries. Nothing is enough, they must always import.
Let us first think of resolving these weaknesses in food sovereignty before embarking on a market with shortages.
Example: Senegal, thanks to the climate, has a certain control over the export of groundnuts. but that did not benefit its food security. It imports his food from afar. The country sells its peanuts freely but what has it really gained since then?
Degraded land, unprecedented deforestation, overexploitation of fishery products, family compensation grants for vulnerable groups created by economic systems that do not help anyone.
This country must work for a control of the sovereign production of cereals and in particular rice and satisfy the ever increasing demand:
it must first satisfy its internal market.
In fact the idea of this Free Trade Zone must be preceded by the alignment of food needs, production capacities, and environmental factors that influence the livelihood production. Everyone will know what he has, what he is capable of, what he needs and finally what he can bring to the market as a natural or finished product without altering the supply of his internal market.
Example: Senegal has a very rich fishing coast of 700 km. Its internal market is insufficiently supplied with fish; the population benefits little from this national wealth.
The country’s supply is negatively impacted by the world market.
Today, the scarcity of fish is on everyone's lips. The latest arrivals in the sector leave nothing to the artisanal fisheries to supply the internal market...
With this free trade zone, Senegal could largely avoid impoverishing fishing agreements, sell its resource in the free trade zone without harming this resource and ensure a protein-rich diet for its population or the reduction of 50 % of the prevalence of anemia among women of reproductive age and other vulnerable groups, which remains the current challenge of the country’s Malnutrition Control Unit.