Pour moi, pour que les petits agriculteurs soient écoutés et mieux pris en compte, ils doivent se constituer en groupes pour pouvoir faire le poids. Par exemple, si nous prenons un produit agricole qui doit être vendu, plus les offreurs sont nombreux, plus les acquéreurs (peu nombreux généralement dans les zones de production) auront la chance de monopoliser le marché. C'est un exemple parmi tant d'autres pour dire que la promotion des coopératives/groupements agricole serait un véritable atout pour les petits producteurs. Ceci sera possible quand les agriculteurs seront éduqués et informés. Quand ils verront leurs intérêts en jeu, ils décideront eux-mêmes.
L'exemple le plus innovant dans mon pays le Togo au cours de ces dernières années en matière de sécurité alimentaire est sans doute le PNIASA (Programme National d'Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire). Composé de trois grands projets, ce programme du ministère de l'agriculture a permis au pays de tout relancer dans l'agriculture. Contrairement au passé, on voit de plus en plus l'implication de l'Etat dans les questions de développement de l'agriculture. En effet, à travers des actions concrètes d'appui direct aux agriculteurs, tout le monde commence par prendre au sérieux l'activité. La preuve, il de nos jours des centaines de micro-entreprises agricoles.
Toutefois si nous voulons parler de la sécurité alimentaire au Togo, je dirai que mon pays est encore à ses débuts. Avec généralement deux repas par jour, les Togolais vivent la malnutrition et la sous nutrition. Cette déclaration du ministre de l'agriculture du Togo en 2008 je cite: " 1/3 de la population togolaise souffre de malnutrition chronique" est une confirmation. Qui parle de sécurité alimentaire évoque la disponibilité, l'accessibilité et la qualité des aliments dont se nourrissent les populations. Les efforts entrepris et que je salue personnellement doivent continuer et s'accentuer pour le bonheur de tous.
Merci.
ALLADO Koffi,
Ecole Supérieure d'Agronomie de l'Université de Lomé.
Mr. Koffi Allado
>> English translation will be available soon <<
Bonjour,
Merci pour l'opportunité.
Pour moi, pour que les petits agriculteurs soient écoutés et mieux pris en compte, ils doivent se constituer en groupes pour pouvoir faire le poids. Par exemple, si nous prenons un produit agricole qui doit être vendu, plus les offreurs sont nombreux, plus les acquéreurs (peu nombreux généralement dans les zones de production) auront la chance de monopoliser le marché. C'est un exemple parmi tant d'autres pour dire que la promotion des coopératives/groupements agricole serait un véritable atout pour les petits producteurs. Ceci sera possible quand les agriculteurs seront éduqués et informés. Quand ils verront leurs intérêts en jeu, ils décideront eux-mêmes.
L'exemple le plus innovant dans mon pays le Togo au cours de ces dernières années en matière de sécurité alimentaire est sans doute le PNIASA (Programme National d'Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire). Composé de trois grands projets, ce programme du ministère de l'agriculture a permis au pays de tout relancer dans l'agriculture. Contrairement au passé, on voit de plus en plus l'implication de l'Etat dans les questions de développement de l'agriculture. En effet, à travers des actions concrètes d'appui direct aux agriculteurs, tout le monde commence par prendre au sérieux l'activité. La preuve, il de nos jours des centaines de micro-entreprises agricoles.
Toutefois si nous voulons parler de la sécurité alimentaire au Togo, je dirai que mon pays est encore à ses débuts. Avec généralement deux repas par jour, les Togolais vivent la malnutrition et la sous nutrition. Cette déclaration du ministre de l'agriculture du Togo en 2008 je cite: " 1/3 de la population togolaise souffre de malnutrition chronique" est une confirmation. Qui parle de sécurité alimentaire évoque la disponibilité, l'accessibilité et la qualité des aliments dont se nourrissent les populations. Les efforts entrepris et que je salue personnellement doivent continuer et s'accentuer pour le bonheur de tous.
Merci.
ALLADO Koffi,
Ecole Supérieure d'Agronomie de l'Université de Lomé.