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      Bonjour à tous les internautes,

      Je tiens à féliciter walter mwasaa pour la thématique autour de la résilience. Comme il a si bien développé dans son introduction la construction  de la résilience est complexe ce ci on l’ajoute du fait de la complexité de la conception du terme résilience. En effet la résilience repose sur trois facteurs  prévenir, faire face et surmonter une situation de crise. Maintenant il est question de savoir si les trois facteurs sont liés ? De manière à ce que chaque intervention qui sous-entendu apporte des réponses à une situation de crise de façon à relever la résilience intègre obligatoirement les trois facteurs ? En ce qui concerne le thème c’est un point qui est porté à réflexion dans la mesure où il est question de savoir qu’elle est la durée minimale d’intervention sur un individu ou une communauté pour renforcer une capacité de résilience ? Un individu ou une communauté devient-il résilient lorsqu’il sort d’une situation d’urgence ?  La résilience est-elle générale ? Si un individu ou une communauté  reste vulnérable sur un plan social ou économique  peut-on continuer à le percevoir comme résilient ?

      Hello to all contributors!

      I would like to congratulate Walter Mwasaa for the topic related to resilience. As he has developed so well in the introduction, resilience building is complicated, if the fact of the complexity of the conception of the term resilience is included. Indeed, resilience stands on three factors: preventing, confronting and overcoming a crisis situation. Right now, it is a question of knowing if the three factors are related. In such a way that does each intervention that implies responses to a crisis situation so as to increase resilience necessarily integrate the three factors? Where the topic is concerned, it is a point that is thought-provoking to the extent that it is a question of knowing what is the minimum duration of an intervention on a person or community in order to reinforce the capacity for resilience? Does a person or community become resilient when they emerge from an urgent situation? Is resilience general? If a person or community stay vulnerable on a social or economic level can one continue to see them as resilient?

       

    • English translation below

      Bonjour à tous.

      Le thème de cette discussion est d’une importance capitale, on s’est toujours demandé comment associer la technologie de l’information à l’amélioration des capacités des petites exploitations familiales plus exposées à la pauvreté et l’insécurité alimentaire et en même temps très attachées aux techniques d’exploitation agricole ancestrales.

      De  notre petite expérience sur le sujet nous pouvons dire à la question :

      1 les technologies de l’information comme dans tous les secteurs ont pour rôle principal de servir de lien entre les chercheurs et le producteur. Dans le sens où elle assure la vulgarisation directe  des innovations en termes de techniques et de matériels agricoles.  Le souci ici est d’assurer la transmission des bonnes informations (adaptées à apporter des solutions concrètes à un  milieu/environnement donné), de faciliter l’accessibilité (les réseaux/ applications d’utilisation commune et facile) aux producteurs/paysans à l’information et enfin améliorer l’interactivité/échanges  dans ces réseaux entre les porteurs  (chercheurs, vulgarisateurs) de l’information et les personnes ciblées.

      2. En Afrique particulièrement le besoin d’innovation Agricole n’est pas poussé, généralement les chercheurs sont confrontés à effectuer des recherches qui parfois ne cadre pas (technologie indisponible ou trop chère)  avec les attentes des plus petits producteurs qui sont pourtant les plus représenté  soit  80 % pour le cas du Cameroun.  Ainsi les defis majeurs en ce qui concerne l’agriculture du savoir dans l’économie de l’APEC est de fournir la possibilité aux chercheurs de s’approcher des besoins réels des petits paysans à fin de réaliser des  innovations smart à chaque localité. La politique ici est de mettre en place une stratégie de  collaboration participative entre le petit paysan qui décrit clairement ces difficultés rencontrées et les outils (techniques et matériels)  qui lui sont accessible mais qu’il n’arrive pas à combiner pour résoudre ces difficultés d’exploitation et le chercheur porteur de l’Agriculture du savoir.

      3 . Les TIC bien que très peu appliqué au Cameroun dans le domaine agricole  ont néanmoins intégré la file de production Agricole, particulièrement en ce qui concerne le recensement Agricole (la détermination des bassins de production, les différents niveaux de production, la traçabilité des produits sur le marché).  

      L’utilisation des réseaux internet de partage d’expérience sur les techniques agricole s’améliorent de plus en plus bien que quelques réseaux de référence se distingue mais les producteurs eux même se battent à créer des petits réseaux de partage. La mécanisation agricole tarde à voir le jour néanmoins quelque expérience sont observés principalement dans les fermes animales plus précisément avicoles où on y investi plus de moyens.

      4. la traçabilité des produits agricoles permet d’identifier des marchés potentiels pour les petits exploitants agricoles en quête de nouveaux marchés de commercialisation.   La majorité se regroupent en coopérative principalement pour les cacaoculteurs et le café culteur à fin d’harmoniser les ventes et mieux se servir  principalement de l’outil  de traçabilité des produits agricoles pour non seulement comparer  les prix des produits d’ici et d’ailleurs mais aussi  de déterminer les zones de forte demande et la possibilité d’acheminer des produits agricoles  vers des marchés ciblés.   

      Hello everyone!

      The topic of this discussion is of great importance, we are always asking ourselves how to link information technology to the improvement of the abilities of those small family farms most exposed to poverty and food insecurity and, at the same time, very attached to their ancestral farming methods.

      Drawing on our limited experience of this matter, we can respond to the questions as follows:

      1 Information technologies, as in all sectors, have as their main role to serve as a link between researchers and the producer. In the sense of ensuring the direct popularization of innovations such as techniques and farming materials.  The problem here is to ensure the transmission of good information (adapted to deliver concrete solutions in a given environment), to facilitate accessibility (the network/common and easy user applications) of information to the producers/farmers so as to improve the interactivity/exchanges within this network between the contributors (researchers, transmitters) of the information and the people for whom it is intended.

      2. In Africa in particular, the need for agricultural innovation is not driven, in general researchers are forced to make studies that perhaps do not coincide (unavailable technology or too expensive) with the expectations of the small producers who are moreover in the majority, around 80%, in the case of Cameroon. Thus the major challenges in what concerns agriculture, for instance in the economy of APEC, is to enable researchers to come closer to the real needs of the small farmers so as to carry out innovations appropriate to each locality. The policy here is to implement a strategy of participative collaboration between the small farmer who describes clearly the difficulties encountered and the tools (techniques and materials) that are accessible to him but which he does not manage to combine, in order to solve the difficulties of exploitation and the researcher who brings the knowledge of agriculture.

      3. The ICT, even though they are not much applied in Cameroon in the farming sector, have nevertheless, been  incorporated into the agricultural production dossier and, in particular, in what concerns the Agricultural inventory (determination of production areas, the different levels of production, and the traceability of products in the market).  

      The use of internet networks to share experience on farming techniques is getting better and better, even though some reference networks stand out, but the producers themselves struggle to create small shared networks. Agricultural mechanization is slow; nevertheless some experiences are observed mainly among stock farms, in particular poultry where they have invested more resources.

      4. Traceability of agricultural products enables the identification of potential markets for the small farmers in the quest for new sales outlets.  The majority are grouped in cooperatives, mainly for the producers of cacao and coffee, so as to harmonize the sales and to take advantage of the traceability of agricultural products, not only to compare prices of the local products with others, but also to determine the areas of strong demand and the possibility of channeling agricultural products towards the targeted markets.

    • English translation below

      Bonjour à tous les membres.

      Ma contribution en  ce qui concerne le thème de la  discussion repose sur mes observations personnelles  des interventions des UN au Cameroun sur le plan de la sécurité alimentaire en générale.

      1-      L’attente particulière en dehors de l’approche participative énoncée dans le libellé, réside sur le transit  des interventions d’urgences aux interventions de développement global.

      En effet la majorité des organisations UN qui interviennent au Cameroun apportent essentiellement des réponses d’urgences localisées aux zones de crises (Extrême Nord et Est) , or les bénéficiaires ne représentent qu’un léger pourcentage de la population vulnérable à la faim observée dans tout le pays.   

      2-      Il est important ici de soutenir les organisations locales, nationales et internationales qui à l’aide des moyens financiers, matériels et humains limités accompagnent les producteurs et les communautés villageoises à améliorer le potentiel de production local.

       Au Cameroun il existe un groupe GTSA (groupe de travail sur la sécurité alimentaire) qui regroupe tous les acteurs (administration, ONG, privé)  impliqués à la sécurité alimentaire. Le constat ici laisse clairement  entrevoir un manque de synchronisation des interventions sur le terrain, chaque organisme particulièrement les organismes avec des bailleurs exigeants du coup il est difficile de mesurer l’impact des interventions groupées.

      En apportant des fonds de fonctionnement propre aux  groupes de travail sur sécurité alimentaire il est possible d’organiser des interventions groupées et orientées selon les plans de développement locaux.

      3-      Le souci ici repose sur les orientations que les bailleurs donnent aux interventions à la sécurité alimentaire aux organismes financés. Nous observons généralement un  total déphasage avec la politique de développement local du secteur agricole donc interventions non mesurables en termes de développement. Ainsi il serait important pour les bailleurs d’être un peu plus flexible dans le processus de validation des projets financés en donnant plus d’opportunité aux organismes de concorder avec le plan de développement local.

      4-      Les interventions contre la faim et la malnutrition reposent à 60% sur les sensibilisations (bonne pratiques agricoles, hygiène et diversification alimentaire, accompagnement psychosocial) des bénéficiaires,  c’est montrer ici la pertinence des formations/informations  des bénéficiaires mais aussi des éducateurs à s’adapter à des nouvelles approches de sensibilisation/vulgarisation. Ainsi les autres forum/mouvement peuvent aider à travers des transferts de compétence sur la facilitation des processus de mise en œuvre à accompagner les différents organismes dans la mise en œuvre des activités de sécurité alimentaire. 

      Hello all members!

      My contribution, in relation to the subject of discussion, is based on personal observation of UN interventions in Cameroon to do with food security in general.

      1-     The particular expectation, besides the participative approach set out in the text, resides on the switch from emergency interventions to interventions for global development.

      Indeed, the majority of UN organizations intervening in Cameroon contribute essentially localized emergency responses in crisis areas (Far North and East), yet the beneficiaries do not represent more than a small percentage of the population vulnerable to hunger observed in the country as a whole.   

      2-      It is important here to support the local, national and international organizations which, with the help of limited financial, material and human resources, assist producers and village communities to improve the potential for local production.

      In Cameroon there is a group called GTSA (groupe de travail sur la sécurité alimentaire, [Food Security Working Group]) which assembles all the actors (administration, NGOs, private) involved in food security. The conclusion here is that there is a clear lack of synchronization of interventions in the field, involving each organization,   in particular those with demanding sponsors, thus it is difficult to measure the impact of grouped interventions.

      By contributing their own operating funds to working groups on food security, it is possible to organize grouped and targeted interventions according to local development plans.

      3-         The worry here concerns the orientation that sponsors give to the food security interventions of the financed bodies. We observe, in general, a total lack of synchronization with the local development policy of the agricultural sector therefore interventions that are not measurable in terms of development. Thus, it would be important for the sponsors to be more flexible in the process of validation of projects funded, by giving more opportunities to the organizations to tie in with the local development plan.

      4- The interventions against hunger and malnutrition are 60% dependent on the creation of awareness (good agricultural practices, health and food diversity, psycho-social support) in the recipients; this is to show here the relevance of training/information to recipients but also the need for instructors to adapt themselves to the new approaches of awareness/popularization. Thus the other fora/movements can help, through transfers of competence in the simplification of the processes of implementation, to support different organizations in the implementation of food security activities.