English translation below
1) En matière de communication, quel est le plus grand défi lié à la RAM et à l'utilisation inappropriée des antimicrobiens (UAM) en Afrique ?
En matière de communication, la cible responsable de l'utilisation inappropriée des antimicrobiens dans le domaine de l'élevage se trouvent dans les milieux ruraux et sont déconnectés des réalités ou des moyens de communications usuels utilisés par les organismes de lutte contre le RAM. Un autre défi est qu'il reste toujours à faire dans la communication, puisque la belle preuve est que même dans la capitale je prends l'exemple de Lomé, très peu sont au courant de la situation de RAM et même dans le secteur agronomique (animal) très peu ont l'information.
2) Quelle est la meilleure approche pour communiquer sur les autres antimicrobiens (antifongiques, antiparasitaires, antiviraux, pesticides), et sans se limiter aux antibiotiques ? Comme les virus, les champignons et les parasites peuvent également résister aux médicaments couramment utilisés pour les traiter, et avoir un impact sur la santé et les systèmes alimentaires, comment communiquer sur ces questions en plus des bactéries résistantes aux antibiotiques?
Il faudrait définir un plan de communication par pays suivant les réalités de chaque. Ce plan doit prendre en compte la segmentation de la cible, le niveau d'alphabétisation (langue locale), les canaux de communication anciens comme nouveaux. Ce plan doit pouvoir faire intervenir la représentation à tous les niveaux et même local pour participer à l'élaboration de ce plan qui prendra en compte l'aspect socio-culturel de la cible. Pour finir, plusieurs canaux doivent être utiliser et la population toute entière doit être informée de ce fléau de résistance qui par la fin cause un probleme de santé.
3) Que pouvons-nous faire pour que le thème de la RAM soit plus souvent abordé dans les médias? Comment assurer la visibilité de la RAM par rapport à d'autres « sujets sensibles »?
Nous devons faire des rencontres, des réunions, inviter les médias et les journaux en ligne à en faire une campagne. La question doit être abordée plusieurs fois dans plusieurs occasions pour susciter une attention particulière.
4) Quels sont les canaux, méthodes ou mécanismes de communication les mieux adaptés et les plus susceptibles d'avoir un impact sur le terrain dans les pays africains?
Les réseaux sociaux pour les agripreneurs, les crieurs pour les agriculteurs, les radios, télévisions pour la population. Les affiches et pancartes aussi s'avèrent aussi influencer comme une #éducationRAM.
5) Quel groupe de parties prenantes devrait, selon vous, être considéré comme prioritaire pour la diffusion de messages clés ciblés visant à sensibiliser à l'utilisation inappropriée des antimicrobiens et à la RAM?
Les étudiants agronomes, les éleveurs, les médias verts, les vétérinaires et même les responsables d'approvisionnement des ces antibiotiques.
6) Aux niveaux national, régional et continental, qui devrait, à votre avis, prendre la direction et la responsabilité des activités de sensibilisation et de plaidoyer sur l'utilisation inappropriée des antimicrobiens et la RAM ?
Les responsables de la santé humaine et animale.
1) What is the biggest communication challenge related to AMR and inappropriate antimicrobial usage (AMU) in Africa?
In terms of communication, the target responsible for the inappropriate use of antimicrobials in the livestock sector are found in rural areas and are disconnected from the realities or usual means of communication used by AMR organizations. Another challenge is that there is still work to be done in communication, since the good proof is that even in the capitals, I take the example of Lomé, very few are aware of the AMR situation, even in the agronomic sector (livestock).
2) What is the best approach to communicate about other antimicrobials (antifungal, antiparasitic, antiviral, pesticides), and not only antibiotics? As viruses, fungi and parasites can also be resistant to medicines commonly used to treat them, and impacting health and food systems, how do we communicate about these issues in addition to antibiotic resistant bacteria?
A communication plan per country should be defined according to the realities of each. This plan must take into account the segmentation of the target audience, the level of literacy (local language), the old and new communication channels. This plan must be able to involve representation at all levels, including local to participate in the development of this plan, which will take into account the socio-cultural aspect of the target. Finally, several channels must be used and the entire population must be informed of this scourge of resistance which, in the end, causes a health problem.
3) How can we get the topic of AMR included more often in the media? How do we ensure the visibility of AMR amongst other “hot topics”?
We need to meet, convene, invite the media and online newspapers to design campaigns. The issue needs to be addressed multiple times on multiple occasions to gain special attention.
4) What communication channels, methods or mechanisms are more suitable and will have the greatest impact at field level in African countries?
Social networks for agrientrepreneurs, town criers for farmers, radios, televisions for the population. Posters and placards are also proving to be good to raiser awareness on AMR.
5) Which group of stakeholders do you think should be considered as priority for targeted key messages aiming at raising awareness on excessive AMU and AMR?
Agricultural students, breeders, green media, veterinarians and even those responsible for supplying these antibiotics.
6) At national, regional and continental levels, who to do think should take leadership and responsibility for awareness and advocacy activities on AMU and AMR
Human and animal health officials.
Adebayo Depo