The translation in English is available below  

4. What enabling environment is needed to ensure sustainability of youth in agriculture capacity development initiatives?

J'aborderai la question de l'environnement sur deux angles : premièrement je dirai que les jeunes ont besoin d'une garantie de la part des Etats auprès des banques, des IMF et une garantie quant à l'accès à la terre, et deuxièmement  il faut que les Etats créent des cadres juridiques financiers spécifiques à l'investissement des jeunes dans l'agriculture.

Aujourd'hui les banques et les institutions de micro finance hésitent à financer les jeunes dans l'agriculture parce qu'elles n'ont pas confiance en la capacité de remboursement des jeunes vue les conséquences du changement climatique sur la productivité agricole. Si les Etats se portent garants des crédits de jeunes agripreuneurs auprès des banques, les  jeunes s'investiront aisément parce qu'ils savent que en cas de catastrophe naturelle ou d'inondation ou de ravage de criquets, etc. ils ne seront pas poursuivis par les banques. Aussi, qui parle d'agriculture parle de la terre, or la terre appartient à des collectivités familiales (au Togo). Ce qui fait que un jeune qui veut se lancer dans la production agricole a peur d'investir dans le structurant, car le jour où le propriétaire de sa parcelle décide de la lui retirer il perd tout.

Les entreprises portées par les jeunes dans le domaine agricole devraient bénéficier d'un système d'impôt spécifique qui ne soit pas trop lourd pour eux. Au Togo, les jeunes qui se lancent dans l'entrepeunariat agricole sont souvent confrontés aux difficultés de payement des impôts. Ce qui n'encourage par d'autres jeunes à se lancer dans les mêmes projets.

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4. What enabling environment is needed to ensure sustainability of youth in agriculture capacity development initiatives?

I will answer the question regarding the environment from two angles: firstly, I would say that young people need a guarantee by the State for the banks and IMFs (micro finance institutions) and a guarantee in respect of access to land, and secondly, States should create legislative financial frameworks specifically for the investments of the young in agriculture.

Today the banks and the micro finance institutions are reluctant to fund young people in agriculture because they do not have confidence in the capacity of the young people to repay given the consequences of climate change for agricultural productivity. If the States act as guarantors to the banks for credits given to young entrepreneurs, these will invest with confidence because they know that in case of natural catastrophe, flooding or destruction by locusts, etc. they will not be pursued by the banks. Also, whoever talks about agriculture talks about land, for it belongs to family groups (in Togo). This makes a young person wanting to begin in agricultural production fearful of investing in the infrastructure, because the moment the owner decides to have his land back, he loses everything.

The businesses mounted by young people in the agricultural sector should benefit from a specific tax system that is not too burdensome for them. In Togo, young people that start an agricultural business often face difficulties paying taxes. This discourages other young from beginning similar projects.