全球粮食安全与营养论坛 (FSN论坛)

>> English translation below <<

 

1- De mon point  de vue, au Togo, il n’y a pas beaucoup d’écoles où les élèves sont pris en charge du point de vue nutritionnelle. Il n’y a que quelques rares cas financés par des ONG tels que CARE international et des organisations confessionnelles. Mais ce programme nutritionnel est établi juste pour venir en appui aux enfants souvent orphelins ou démunis et n’est pas lié à une éducation nutritionnelle en tant que tel. Les menus proposés ne sont pas très différents de ce que le public Togolais mange tous les jours avec une composante dominante de denrées alimentaires locales.

2- Moi, je ne le pense pas d’autant plus qu’un programme national nutritionnel va être difficile à gérer à cause du nombre pléthorique d’élèves en éducation dans nos pays. L’aide dont on parle peut être plutôt octroyée aux Universités afin que les étudiants arrivent à fournir l’essentiel de leur potentialité intellectuelle. Au Togo, le problème de malnutrition ne se pose pas en termes de priorité, les parents se débrouillent pas mal pour subvenir aux besoins des enfants en scolarisation. Il faudra aider les parents à améliorer leur niveau de vie afin qu’ils surviennent mieux aux besoins de leurs progénitures.

3- Je vois trois défis : le défi d’infrastructure scolaire, le défi salarial et éducationnel des enseignants et le défi de santé.

Au jour d’aujourd’hui, on trouve encore dans certaines localités de nos pays des écoles sous hangar où les élèves sont assis à même le sol pour suivre les cours. C’est un défi qu’il faut lever.

Les salaires des enseignants restent trop dérisoires de sorte que, eux-mêmes sont liés au défi nutritionnel lié à son tour au défi d’une bonne santé. Aussi, faut-il que l’enseignant maîtrise les connaissances avant de prétendre les transmettre, est-ce toujours le cas ?

Lorsque les conditions de vie sont exécrables, les conditions de santé en sont une conséquence logique.

Nos gouvernants doivent être plus regardants et essayer de lever ces défis afin que la misère et la pauvreté diminuent dans nos pays.

K. ASSIGNON

1- In my perspective, in Togo, there are not many schools where the children are cared for from the point of view of nutrition. There are only a very few cases funded by NGOs such as CARE International and religious organizations. But this nutritional program has been established only to come to the help of often orphaned or destitute children, and it is not linked to nutritional education as such.  The menus provided are not very different from the diet that the Togolese public eats daily with a dominant component of local staple food.

2- I do not think so, especially as a national nutrition program will be difficult to manage due to the high number of children in our schools. The aid we are talking about can rather be granted to universities so that the students manage to develop the best of their intellectual potential. In Togo, the problem of malnutrition does not appear to be a priority; the parents manage quite well to provide for the needs of the children at school. Parents should be helped to improve their living standards so that they can better provide for their children.

3- I see three challenges: a) school infrastructure, b) salaries and education of teachers and c) health.

Today, we can still find schools under a roof with no walls in certain parts of our country where the children even sit on the ground to attend classes. It is a task that has to be dealt with.

Teacher´s salaries are still so derisory that they themselves are part of the nutritional challenge linked in turn to the challenge of good health. Also, is it not necessary that teachers master their subjects before passing on knowledge, but is it always the case?

When living conditions are appalling, health conditions are a logical consequence of this.

Our leaders should be more vigilant and try to remove these challenges so that misery and poverty are eradicated from our countries.