全球粮食安全与营养论坛 (FSN论坛)

English translation below

La migration entre deux zones rurales doit être vue sue le plan positif comme négatif. Elle peut être perçue aussi comme un moyen d’échange. La communauté A qui se déplace vers celle de B, va laisser le village A, et peut revenir avec les compétences du village B pour développer son village.

C’est vrai que la distinction entre la migration forcée et la migration volontaire peut ne pas être nette mais à long terme ceux de la migration volontaire peuvent avoir facilement la volonté de rentrer ou de revenir investir chez eux. 

Même si les politiques de développement agricole et rural affectent les moteurs de la migration il faudra aussi prendre en compte le milieu, ses caractéristiques et les moyens naturels dont il dispose pour son développement. Il est a noté que pour une zone rurale peu propice aux développements, il va falloir mettre l’accent sur d’autres moyens ou infrastructures qui peuvent créer de l’emploi et donc réduire le taux de migration.

Les questions de migrations, développement rural et agriculture doivent prendre en compte le niveau de développement du pays, ses moyens, ses forces et faiblesses. Notons aussi que la situation politique du pays est aussi un facteur important qui peut influences ces trois paramètres.

La délimitation des frontières, la devises, la productivité des pays sont des paramètres à prendre en compte dans les flux migratoires rurales. Comme pour exemple il est difficile de comprendre que des paysans producteurs de piments quittent le plateau Adja (Mono/Couffo au Bénin) pour se diriger dans des villages au Nigéria pour louer des terres et produire du piment.

Migration between two rural areas must be seen from both the possitive and negative sides. It can also be seen as a means of exchange. The A community that moves towards the B, will leave the village A, and could return with the competences learnt from village B to develop its village.

It is true that the distinction between forced migration and voluntary migration may not be clear cut but in the long term those who voluntarily migrate can without hindrance exercise the wish to return home or to come back and invest there.

Even if agricultural and rural development policies impact the drivers of migration it is necessary to take into account the environment, its characteristics and the natural means available for it to develop.  It is important to note that for a rural area unattractive for development, it will be necessary to put emphasis on other methods or infrastructures that could create employment and therefore reduce the migration rate.

The questions of migration, rural development and agriculture, must take into account the level of a country’s development, its capabilities, its strengths and weaknesses. Likewise, we note that the political situation is also an important factor that could influence these three parameters.

The position of frontiers, the currency and the country´s productivity are parameters to be taken into account in the rural migration flows. For example, it is difficult to understand why farmers producing chilies leave the high plains of Adja (Mono/Couffo in Benin) to go to villages in Nigeria to rent land and produce chilies.