La mesure et l'analyse de la résilience sont essentielles à la formulation de politiques fondées sur des données probantes afin de promouvoir la sécurité alimentaire et la résilience des moyens de subsistance. Depuis 2008, la FAO a été à l'avant-garde des efforts visant à mesurer la résilience à l'insécurité alimentaire et a été pionnière dans le développement et l'utilisation de la méthodologie de  Mesure and Analyse de l’Indice de Résilience (RIMA).

RIMA mesure la résilience des ménages à l'insécurité alimentaire par une approche quantitative via l’établissement d’une relation de cause à effet entre la résilience et ses éléments clés. RIMA est flexible et adaptable à un contexte donné et aux chocs spécifiques sévissant dans ce même contexte. Il peut être adopté pour une évaluation d'impact, reflétant la théorie du changement (ToC) et le cadre logique des interventions. Dans un cadre de Suivi, Evaluation, Redevabilité et Apprentissage (SERA), cet outil peut être utilisé pour suivre les progrès au cours du cycle du projet et adapter les interventions; explorer la sécurité alimentaire et les changements dans la résilience au fil du temps; et pour améliorer la conception des programmes et éclairer les décisions politiques.

Actuellement, RIMA est utilisé dans plusieurs pays d’Afrique (Afrique de l'Ouest, Afrique de l'Est et Afrique Subsaharienne), du Moyen-Orient, d’Asie et d’Amérique du Sud. Au cœur de ce travail se trouvent les efforts visant à renforcer les capacités nationales et régionales d'analyse de la résilience. Par l'intermédiaire des bureaux régionaux et nationaux, la FAO travaille en étroite collaboration avec des organismes régionaux tels que l'Autorité Intergouvernementale pour le Développement, le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel, l'Union Africaine, le Système d'intégration centraméricain et des organisations internationales (dont le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance , le Programme des Nations Unies pour le Développement, le Programme Alimentaire Mondial, la Banque Mondiale, le Fonds International de Développement Agricole et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés), les Bureaux nationaux de statistiques (par exemple, le Sénégal, l'Ouganda, la Palestine), les universités et d'autres partenaires institutionnels pour la collecte et l’analyse des données et les évaluations d'impact sur la résilience visant à informer les décideurs politiques.

Certifications numériques