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PARTIE XII

TRAVAUX DE NORMALISATION ALIMENTAIRE EN AFRIQUE, EN ASIE ET EN AMERIQUE LATINE

71. La Commission était saisie de deux documents sur les besoins de l'Asie et de l'Amérique latine en matière de normes alimentaires, préparés par le Secrétariat en réponse à la demande qu'elle avait formulée à sa cinquième session. Elle est convenue que ces deux communications, ainsi que le document sur l'Afrique préparé pour sa cinquième session, devraient être transmis aux pays des régions intéressées à qui l'on demanderait de fournir des renseignements et d'indiquer d'éventuelles modifications afin de pouvoir soumettre à la prochaine session de la Commission un rapport plus complet et à jour.

72. Quelques délégations ont exprimé l'avis que les renseignements contenus dans ces documents soulignent la nécessité d'étudier la structure du commerce entre les pays intéressés avant la mise en route de nouveaux travaux. La délégation du Pérou a déclaré que le besoin se faisait sentir d'une plus étroite collaboration entre le Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires et la COPANT (Commission panaméricaine des normes techniques), organe chargé de recommander des normes alimentaires en vue de leur adoption par les pays de l'Association latino-américaine de libre échange (ALALC), et qu'une plus grande plublicité devrait être assurée au travail de la Commission dans la région de l'Amérique latine. La délégation du Pérou a insisté en outre sur l'utilité que présenterait la création de comités nationaux du Codex par ces pays.

73. Un représentant de la Division de la Nutrition de la FAO a informé la Commission que la FAO avait mis en route 430 projets dans environ 97 pays en voie de développement et que certains de ces projets comportaient des activités touchant à l'analyse qualitative des aliments, à la normalisation alimentaire et au contrôle des denrées alimentaires à l'échelon gouvernemental. On a précisé en outre que des activités régionales commençaient à voir le jour en Afrique dans le domaine de la normalisation alimentaire, par exemple celles entreprises par la Commission régionale de l'alimentation et de la nutrition de l'Organisation pour l'Unité africaine. On a fait valoir que toutes ces activités étaient étroitement appatentées avec les travaux de la Commission et qu'il pourrait être souhaitable que celle-ci accorde à ces activités une aide accrue sur le plan régional.

74. La délégation du Ghana a mis l'accent sur la necessité d'établir des normes Codex internationalement acceptées car, à son avis, les pays qui ne disposent pas d'une industrie alimentaire suffisamment développée et de personnel compétent ni de moyens appropriés pour contribuer au renforcement de la législation alimentaire ont d'urgence besoin de telles normes. Elle a déclaré en outre qu'il était maintenant possible d'éviter la “balkanisation” des normes alimentaires. La délégation du Ghana a proposé d'inviter les Directeurs généraux de la FAO et de l'OMS à rechercher les moyens à mettre en oeuvre pour intensifier et coordonner les travaux de normalisation alimentaire et de contrôle des aliments dans le cadre de projets sur le terrain exécutés par les deux organisations. Elle a aussi proposé que la FAO et l'OMS accordent leur appui à l'établissement d'un comité de coordination pour l'Afrique et désignent un coordonnateur. En outre, elle a prié la Commission de soutenir le recrutement d'experts-conseils compétents, ainsi que l'engagement à court terme de ressortissants de pays en voie de développement auprès de la FAO pour qu'ils s'y occupent de questions touchant au Codex.

75. La Commission est convenue de réexaminer à sa prochaine session les besoins des régions de l'Afrique, de l'Asie et de l'Amérique latine en matière de normes alimentaires.


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