Une production de TILAPIA NILOTICA en monoculture résulte
à la fin de la période de production (± 6 mois), en un mélange
de poissons de toute taille.
En RCA, on peut dire que tout T. nilotica, peu importe la
taille, est consommé : le pisciculteur, une fois qu'il a mis
de côté les alevins nécessaires pour le réempoissonnement de
ses bassins et les poissons pour la consommation familiale,
considère toute sa production comme “poisson de consommation”
Toutefois, une distinction est faite entre poisson marchand
et poisson de petite taille, mais cette répartition est plûtot
dùe à une appréciation du consommateur qu'à des tailles fixes
dénominant ces deux classes.
A la station de la Landjia, les proportions considérées comme poisson marchand et comme alevins se présentent comme suit:
- T. nilotica marchands | 32,6 % |
- T. nilotica alevins | 41,0 % |
- T. nilotica fretins | 12,9 % |
- Autres espéces | 6,2 % |
- Pertes | 7,3 % |
(C. LIETAR, 1983) |
Sans considérer les autres espèces et les pertes, ceci se traduit en 37,7 % de T. nilotica marchands (30 à I00 grammes) et 62,3 % de T. nilotica de petite taille (3 à 30 grammes).
Le tableau III nous montre que pour les pisciculteurs privés 69,1 % du poisson produit en milieu rural est considéré comme poisson marchand (20 à 70 grammes) et 30,9 % comme alevin et poisson de petite taille (3 à 20 grammes).
Pourtant la station produit des poissons d'une taille moyenne plus élevée que les bassins privés (meilleure alimentation).
La différence provient du fait que le pisciculteur privé (région de Bangui) obtient à la vidange en moyenne 34,4 kg de poissons dont 20,7 seront mis en vente. Par contre, une vidange à la station présente une offre de 300 à 600 kg de poissons sur le marché. Bien entendu, une telle offre entraine une baisse de prix de vente pour assurer un écoulement rapide (ou des poissons d'une plus grande taille pour le même prix): les poissons d'une taille intermédiaire sont donc selon l'offre et la demande du marché, vendus comme poisson marchand ou comme poisson de petite taille.
Un pourcentage élevé de poissons vendus comme poisson marchand indique que le marché accepte sans problème des poissons de petite taille pour la consommation (cas de GRIMARI, DEKOA, BOSSEMBELE.). Le contraire se présente dans la région de BERBERATI, CARNOT ou le marché est relativement plus difficile. Le prix de vente joue évidemment aussi.
Pour les deux cas mentionnés, nous pouvons remarquer qu'un pourcentage élevé de poissons vendus comme poissons marchands correspond à un prix de vente moins élevé. Ceci n'est pourtant pas une régle générale.
Sur les figures I et 2, nous avons mis en abscisse comme sur l'ordonnée, la production moyenne d'une vidange pour les neuf régions concernées par l'enquête. La droite PTS (poids total sorti du bassin) n'est donc autre que X = Y. Ensuite, nous avons divisé cette production totale pour chaque région en trois parties:
R = Réempoissonnement
C = Consommation familiale
V = Vente
La droite R nous donne la régression linéaire entre la production totale et la partie de cette production utilisée pour le réempoissonnement.
R = 0,06 X + 1,13 | r = 0,72 |
r est le coefficient de corrélation.
Le poids à la mise en charge est donc relativement indépendant de la production puisque dépendant de la superficie et non de la production.
Figure 1 : Destination (en Kg) du poisson sorti de l'étang, selon les différentes régions enquêtées.
Figure 2 : Régression linéaire entre le poids total sorti de l'étang et respectivement la vente, la consommation familiale et le réempoissonnement.
Figure 3 : Destination du poisson sorti de l'étang en pourcentage de la production moyenne par vidange selon les différentes régions enquêtées.
Pour la consommation familiale (C) et la vente (V), nous avons obtenu les régressions suivantes (figure 2):
C = 0,31 X - 1,18 | r = 0,93 |
V = 0,63 X + 0,05 | r = 0,98 |
On voit que pour une production inférieure à 3,8 kg, la consommation familiale retombe à O (R = 1,4 kg, V = 2,4 kg).
La vente et le réempoissonnement ont donc une légère priorité sur la consommation familiale.
La figure 3 reprend les mêmes données que la figure 1 mais maintenant nous avons exprimé la répartition sur l'ordonnée en pourcentage de la production totale (en kg sur l'abscisse). Les corrélations des régressions linéaires sont beaucoup moins significatives mais nous permettent toutefois de dire que grosso modo I2 %, 25 % et 63 % de la production totale sont destinés respectivement :
La partie consommée par la famille est particulièrement importante en BASSE-KOTTO (nous y reviendrons).
La mise en charge d'un bassin piscicole avec TILAPIA NILOTICA se fait normalement (en milieu rural) avec deux alevins de 10 grammes par mètre carré (2kg d'alevins de 1O g par are). La densité à l'empoissonnement a plus d'importance que le poids moyen des alevins; si les alevins récoltés à la vidange ont un poids moyen inférieur à 10 grammes, on empoissonnera toujours à la même densité et le poids total de la mise en charge sera donc inférieur à 2 kg/are.
En moyenne 11,5 % de la production (10,2 % d'alevins et 1,3 % de poissons marchands : tableau VI) sont gardés par le pisciculteur pour le réempoissonnement de ses propres bassins. Ceci correspond à 1,750 kg/are d'alevins et 0,200 kg/are de poissons marchands).
Dans le tableau VI nous avons calculé, basé sur la super ficie moyenne des bassins, le poids total en alevins de 10 grammes nécesscaire afin d'obtenir un empoissonnement correct.
Nous voyons que la production totale d'alevins (poissons
de petite taille), couvre largement ce besoin, mais que le paysan
ne garde qu'en moyenne que 78 % de ce qu'il lui faut.
Supposant que le paysan respecte le conseil d'empoissonner avec
2 alevins par mètre carré, ceci pourrait indiquer qu'il empoissonne
avec des alevins d'un poids moyen inférieur à IO grammes
(7 à 8 g).
Pourtant le fait que partout les pisciculteurs ajoutent une
petite quantité de poisson marchand à l'empoissonnement, ainsi
que la demande incessante d'alevins, indiquent un manque.
Le manque d'alevins peut être dû à différents facteurs dont quelques-uns sont énumérés ci-dessous :
Bassins saisonniers;
Inondation due au mauvais choix du site;
Des poissons prédateurs se sont introduit (HEMICHROMIS) ou y sont introduits (CLARIAS) par le pisciculteur;
Baisse de la production à cause d'une période de basse température (région de Bouar);
Maladie (MYXOBOLUS) attaquant surtout les jeunes poissons;
Elimination des poissons reproducteurs par vol ou par pêche précoce du pisciculteur ou de sa famille;
Manque d'un bassin de stockage.
A ces raisons, nous pouvons y ajouter la saison sèche de 1983
(année de l'enquête). De ce fait beaucoup de bassins ont subi
un manque d'eau et ainsi ont été vidés sans garder d'alevins
puisqu'il n'y avait pas de réempoissonnement.
Toutefois les régions de BAMBARI et d'IPPY, BRIA réussissent
à garder suffisament d'alevins, là ou BANGUI et la LOBAYE, dans
les mêmes conditions, sont en manque pérpetuel.
Une explication peut être donnée par le tableau VII :
le prix de vente des alevins à Bangui et en Lobaye dépasse le
prix de vente de la station de la Landjia qui est de 400 F/kg,
ce qui n'est pas le cas pour les régions de Bambari, d'Ippy et
Bria. Le pisciculteur préfère vendre ses propres alevins au
marché comme petits poissons de consommation et attendre une
occasion pour en racheter au prix officiel qui est moins élevé.
Reste à vérifier pourquoi le pisciculteur garde quelques
poissons marchands pour le réempoissonnement?
Est-ce par manque d'alevins ou pour obtenir quelques extra-gros
poissons à la vidange?
Ou s'agit-il d'autres poissons (polyculture) comme des CLARIAS,
HETEROBRANCHUS, HETEROTIS, AUCHENOGLANIS, comme c'est le cas
à St Paul à BANGUI?
(BOUNGOU, F. 1984)
La vente de la production est le but économique essentiel du pisciculteur. Le tableau V nous montre qu'il s'agit de 62,9 % de la production totale.
La production du TILAPIA frais consiste en une suite d'actions qui demandent une bonne organisation:
Une fois la récolte effectuée et les alevins stockés pour le réempoissonnement, la partie du poisson mise en vente sera déterminée:
d'une part par les exigences de la famille (auto-consommation),
d'autre part par le marché local.
Il est impossible de comparer la vente du poisson frais dans les différentes régions en matière de prix obtenu pour la quantité offerte puisque les marchés des neufs régions se présentent différemment : on voit par exemple (exprimé en pourcentage de la production brute à la vidange) qu'on a la plus grande commercialisation dans la région de BERBERATI, CARNOT et la plus petite en BASSE-KOTTO, respectivement 70,2 % et 51,2 % (cette différence est complémentaire à la consommation familiale).
Pour les rendements, le poids total sorti par vidange et
la production annuelle, les deux régions sont comparables :
donc le marché des deux régions doit être différent.
Quand on observe l'endroit de vente (tableaux VIII et IX), on
remarque qu'il y a peu de différence:
• la presque totalité du poisson est vendue sur le bord de
l'étang et au marché du village,
mais dans le tableau VII, on remarque qu'en BASSE-KOTTO on obtient
471 F/kg et à BERBERATI, CARNOT, 562 F/kg pour des poissons de
toute taille.
En BASSE-KOTTO, le prix du TILAPIA dépasse celui de la viande,
ce qui n'est pas le cas pour BERBERATI, CARNOT.
L'annexe 1 dans lequel nous avons résumé les caractéristiques des marchés de poisson dans chaque région, nous montre qu'en plus, le pouvoir d'achat est très limité et les points de vente très dispersés pour la BASSE-KOTTO. Par contre, le pouvoir d'achat de BERBERATI, CARNOT : zones diamantifères, est régulier et important.
Le pisciculteur de la BASSE-KOTTO se trouve donc dans une situation bien différente de celle du pisciculteur de BERBERATI, CARNOT qui de plus, obtient un meilleur prix.
Ainsi, nous pouvons comprendre pourquoi dans certaines régions le pisciculteur est plus motivé pour maximaliser la vente alors que dans d'autres régions, c'est la consommation familiale qui l'emporte.
Les tableaux VIII et IX représentent respectivement la
vente des poissons marchands et des poissons de petite taille
classés selon l'endroit de vente. Il s'agit içi non seulement
de poisson de consommation mais aussi d'alevins vivants.
Les alevins vivants sont des poissons de petite taille qui se
vendent entre pisciculteurs pour le réempoissonnement. La fragilité
de ces alevins vivants fait que cette opération ne se
pratique qu'au bord de l'étang puisqu'il importe peu au vendeur
qu'il vende ces petits poissons pour la consommation ou comme
alevins vivants.
C'est donc l'acheteur qui va se rendre à la vidange pour acheter
des alevins en bon état.
Si tout poisson était destiné à la consommation, on pourrait
s'attendre à un même pourcentage pour les deux classes ; or
lorsqu'on analyse la vente au bord de l'étang, on constate que
la vente du poisson de petite taille y est plus importante
(65,5 % contre 41,5 %); on peut estimer que cette différence
est due à la vente des alevins vivants qui s'ajoute à la vente
des poissons de consommation.
On peut donc considérer qu'un tiers des poissons de petite taille
vendus au bord de l'étang sont des alevins vivants et sert à
combler le manque d'alevins constaté au paragraphe 3.2.1. et
tableau VI.
On peut donc répartir la vente des poissons de petite taille comme suit:
• Alevins | 24 % - au bord de l'étang, |
• Consommation | 41,5 % - au bord de l'étang, |
26,1 % - au village, | |
8,4 % - dans un autre village. |
Ces alevins représentent en moyenne 3,I % de la production totale pour le pays entier, toutefois il existe d'importantes différences entre les diverses régions. A BANGUI par exemple, très peu d'alevins sont vendus au bord de l'étang.
La quatrième colonne du tableau X nous donne la moyenne des alevins vendus entre pisciculteurs par vidange. Ces alevins ajoutés aux alevins gardés par le pisciculteur = le total de l'empoissonnement.
On constate que quatre régions représentant 2.812 pisciculteurs (50 % du pays), s'auto-approvisionnent à part entière et que les 2.824 restants s'auto-approvisionnent à 80 % - (70 à 94 %).
Il faut remarquer qu'à cause de la sécheresse de 1983 (année de l'enquête), les bassins saisonniers sont sous-représentés dans les résultats. Comme ils n'étaient pas en production, ils n'ont pas été pris en considération.
Les chiffres mentionnés ci-dessus concernent principalement les bassins permanents.
La demande en alevins en milieu rural a donc été vraisemblablement sous évaluée car les alevins nécessaires pour la mise en charge des bassins saisonniers n'y figure pas.
Nous pouvons résumer la destination du poisson produit de la manière suivante:
- Réempoissonnement | 11,5 % |
- Vente comme alevin | 3,1 % |
- Vente pour la consommation | 59,8 % |
- Consommation familiale | 25,6 % |
On peut considérer que la vente du poisson au bord de l'étang ne pose que peu de problèmes. Le déplacement vers un autre marché, même s'il ne consiste qu'en quelques kilomètres, demande un effort considérable puisque le pisciculteur dispose tout au plus d'une bicyclette.
Les raisons pour les lesquelles on entreprend ce déplacement sont:
L'espoir d'obtenir un meilleur prix sur un autre marché, cas qui se présente souvent aux alentours des centres urbains.
Une demande trop faible au marché du village. Le deuxième cas se présente parfois dans les petits villages de quelques dizaines de familles, mais il s'agit souvent d'une vente mal organisée ou d'une mauvaise entente entre pisciculteurs (plusieurs vidanges le même jour) que d'une réelle saturation du marché.
En supposant que la moitié du poisson (grande et petite taille) de consommation est vendue sur un autre marché que celui du village (à cause d'une demande locale trop faible), on peut alors diviser les 59,8 % des poissons produits et vendus pour la consommation en:
On peut donc en déduire que actuellement la vente du TILAPIA n'est pas vraiment problématique mais que parfois le marché local est momentanément saturé.
L'enquête n'a malheureusement que grossièrement tenu compte de la taille du poisson:
souvent les pisciculteurs (et en particulier dans les villes) remarquent qu'ils obtiennent des prix beaucoup plus élevés pour du grand TILAPIA (I00 à 200 g).
A BAMBARI par exemple, la demande journalière de la ville ne dépasse pas les 50 kg de TILAPIA marchand, par contre lorsqu'on présente des “super-marchands” d'un poids moyen de 200 grammes, le consommateur est prêt à payer 700 à 800 F/kg et cette demande s'ajoute à la demande du TILAPIA marchand de taille habituelle. (BEHAGHEL, L. I983).
Le pisciculteur a donc tout intérêt à bien étudier la demande du marché et à bien organiser la vente:
offrir des quantités et des tailles de poisson selon la demande du marché,
prévoir le transport afin d'arriver vite et tôt au marché,
se mettre d'accord avec les autres pisciculteurs afin d'espacer les vidanges.
Nous avons déjà remarqué que le pisciculteur doit faire un choix entre la vente de ses poissons ou la consommation personnelle, que la vente est légèrement favorisée (sutout en cas de petites productions).
Le tableau X nous donne les moyennes de la consommation
familiale pour chaque région en pourcentage de la production
totale (I7,7 à 37,5 %).
En chiffres absolus, ceci représente une moyenne de 6,2 kg par
vidange (2,2 à I0,4 kg selon la région) ou 9,3 kg par année
pour une famille d'en moyenne 6,2 personnes, ce qui semble peu,
(9,3 kg/an de poisson auto-consommé par la famille
mais il ne faut pas oublier que les recettes obtenues avec
la vente permettent à la famille d'acheter et de manger du
poisson à d'autres moments.
Le poisson est une denrée précieuse pour l'alimentation, mais
elle se conserve mal. D'ailleurs une consommation de 6,2 kg
de poisson, le jour d'une vidange, indique plutôt une fête
familiale qu'un repas rationné.
Il est nécessaire de remarquer que, dans les résultats de
l'enquête, ne sont pas comprises les pêches intermédiaires
qui sont destinées le plus souvent à la consommation familiale.
Il est malheuseusement impossible d'estimer leur ampleur
puisque souvent les pisciculteurs prétendent ne pas pêcher
dans leurs étangs, et même dans le cas contraire, les prélèvements
ne sont tout de même jamais pesés.
Il nous semble inutile de rappeler les méfaits de la
faim et du déficit protéique dans le monde dont les enfants
sont toujours les premiéres victimes.
En général, le régime alimentaire en REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
contient suffisamment de glucides (énergie) mais est pauvre
en éléments nutritifs indispensables à la santé. Ce désequilibre
peut être corrigé par une augmentation de consommation
d'aliments protecteurs tels que les légumineuses, le lait,
la viande, les oeufs et le poisson.
La protéine du poisson est une protéine excellente qui peut
non seulement accroître la quantité de protéines consommées,
mais sussi bien en améliorer la qualité.
L'annexe 2 nous donne les besoins en protéines par personne
et par jour pour les différentes classes d'âges et sexes.
Si nous estimons les besoins journaliers en protéines d'une
famille à 200 grammes par jour (une famille en RCA comprend
en moyenne 6,2 personnes: BUIQUANG MINH, I977), nous pouvons
calculer les besoins en poisson frais.
Afin d'obtenir une diète équilibrée en protéines, on estime
que 20 % des protéines doivent être d'origine animale, dont
encore une fois 25 % d'origine de poisson. Le TILAPIA NILOTICA
frais donne 30 % de déchets (expérience faite à Bangui avec
6 kg de T. NILOTICA de toute taille). De la partie (70 %)
consommée, 18 % sont des protéines. (Source : Manual on
Feeding Infants and Young Children, CAMERON, M. and HOFVANDER,
I., Oxford, 1983).
Les besoins journaliers en protéines de poisson pour nourrir
une famille (6,2 personnes) sont donc:
I0 grammes de protéines représentent:
Pour fournir à sa famille une alimentation suffisamment
équilibrée en protéines de poisson, le piscicultueur doit
produire annuellement 29 kg de poisson.
Nous voyons dans le tableau XI qu'en moyenne le pisciculteur
en produit 36,4 dont 32,2 disponibles pour la consommation.
Sa production disponible à la consommation couvre donc les
besoins, mais la famille ne consomme effectivement que 9,3 kg
de poisson (sans tenir compte des pêches intermédiaires),
ce qui est compréhensible si on considère que le pisciculteur
a annuellement 2 récoltes par bassin.
On peut considérer qu'avec la recette de la vente du poisson
le pisciculteur pourra en acheter d'autres et ainsi répartir
cette consommation de poisson sur toute l'année.
Le tableau XI nous montre les régions en RCA ou le pisciculteur devrait augmenter sa production afin de donner à sa famille une nourriture comprenant suffisamment de protéines (d'origine de la pisciculture).