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3. Structure de l'unité statistique :

Présentement, la Division Appui, Suivi, et Statistiques (DASS) au sein de la Direction des Pêches et de l'Aquaculture (DPA) est responsable de la compilation et de la préparation de l'annuaire statistique des pêches de Madagascar.

Les statitisques de pêches au niveau central sont compilées par des agents qui dépendent chacun de leurs Divisions respectives (division gestion des activités de la pêche industrielle, division de pêche continentale et division pêche maritime pour les pêches maritimes artisanales et traditionnelles, etc…). Bien qu'il y ait des contacts réguliers entre les divers agents statistiques, il est probablement nécessaire de considérer la création d'une unité statistique propre ayant un contrôle plus ou moins direct sur les futurs agents statistiques au niveau central et du terrain et disposant d'un budget propre pour sécuriser l'opérationalité du matériel informatique et pour permettre des visites et des enquêtes spécifiques et ponctuelles sur le terrain.

Le besoin d'une cellule statistique au sein de la DASS se justifie si l'on considère que certaines informations complémentaires sont disséminées dans les diverses divisions alors qu'elles ne forment qu'un tout (par exemple les cos provenant des sociétés industrielles sont séparés des cos des autres opérateurs) permettant l'analyse de la commercialisation interne et externe des produits halieutiques.

L'introduction d'une compilation mécanique des données nécessite également un certain degré de centralisation et de standardisation des informations (codage et saisie) et constitue un autre argument pour la création d'une cellule centralisatrice des informations statistiques.

Pour l'heure, cing agents des pêches sont chargés au niveau central de la compilation des données statistiques (pêche industrielle, pêche artisanale et traditionnelle maritime, pêche continentale, aqua-et mariculture et pêche thonière) en provenance des services décentralisés.

Comme la structure administrative des services statistiques n'est pas encore entièrement opérationnelle et en vue de permettre l'initiation d'actions promptes en matière de collecte d'information, il est recommandé de prévoir déjà la centralisation des informations brutes (ceci également en vue d'une standardisation des informations pour le traitement informatique) ou d'informations déjà traitées au niveau inférieur mais présentées de manière standardisée et dans un format assez détaillé afin de permettre des études spécifiques au niveau central.

Les bureaux provinciaux disposent d'un budget limité et l'achat d'équipement pour les enquêtes de terrain est à prévoir (balances, calculatrices, etc…) par l'intermédiaire du projet. Les six services provinciaux disposent de moyens de transport en permanence et seule la CIRPA de Nosy-Be dispose également d'un véhicule. La CIRPA de Morondava dispose d'une embarcation mais le moteur ne fonctionne pas pour l'instant. Les moyens de transport constituent en réalité un péréquisite évident pour la conduite de l'enquête cadre.

Au niveau central, il est nécessaire de prévoir annuellement la disponibilité de quelques personnes engagées dans le cadre du service national (S.N.) afin de palier au manque de personnel dans la cellule statistique et en vue d'effectuer les tâches simples mais fastidieuses et absolument nécessaires des vérifications des données transmises, des codifications, des saisies et pour toutes autres tâches statistiques.

Au niveau décentralisé, le statut et l'appartenance administrative des agents de la Direction de l'Elevage qui collectent des informations statistiques des pêches est à étudier surtout si l'on veut éviter des interruptions dans la collecte et la soumission des données et si l'on veut pouvoir introduire à l'avenir des changements dans les systèmes d'enquêtes. En effet la dualité de fonction des agents de l'élevage travaillant pour la collecte des informations statistiques des pêches ne fait que compliquer les circuits de transmission des informations et aggrave la lenteur dans la disponibilité des informations.

Aussi faudra-t-il prévoir à l'avenir le recrutement d'agents enquêteurs au niveau du terrain afin de pouvoir couvrir de façon satisfaisante les diverses facettes de l'industrie des pêches à Madagascar. Le statut de ces agents enquêteurs est a étudier si l'on veut éviter qu'au niveau des enquêtes de terrain l'on n'ait affaire à l'avenir à des administrateurs confinés dans le carquant des horaires officiels.

La nécessité pour la cellule statistique centrale de disposer d'un budget propre est vivement recommandée en vue de garantir la mobilité des agents centraux (vérifications sur le terrain, recyclage des enquêteurs, formation des enquêteurs lors d'enquêtes nouvelles et ponctuelles, déplacement des statisticiens décentralisés, conduite des enquêtes cadres à l'avenir. etc…)


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