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III. CONCLUSIONS GENERALES

  1. En moyenne, les agents enquêtés ont 6 années d'expériences dans l'administration des pêches. Ce sont les chefs de stations piscicoles et les chefs de division SPPA qui ont l'expérience la plus courte, respectivement 1 année et 1 année et demie.

  2. En ce qui concerne l'affectation des cadres à leurs postes actuels, ils les occupent en moyenne depuis un peu plus de 2 ans. Ce qu'il faut noter, c'est que presque 43 % des enquêtés occupent leurs places en moins d'un an. Ce sont les chefs de division SPPA (en moyenne 9 mois), les chefs STAP (1 année en moyenne), et les chefs CIRPA (1 année et demie en moyenne) qui sont les plus récemment affectés à leur poste.

  3. Parmi les agents enquêtés, 59 % ont affirmé que leur formation est adéquate pour l'exécution de leurs attributions alors que 38 % ont soutenu le contraire. Les réponses négatives étaient données en majorité par les chefs SECPA et STAP.

  4. 39 % des cadres enquêtés n'ont profité pour l'instant d'aucune forme organisée pour l'amélioration de leurs connaissances du métier (UFSH, stages, cours, séminaires). Ce manque de formation spécialisée dans le domaine de la pêche touche particulièrement les collaborateurs du SPPA et de la CIRPA et les chefs STAP.

  5. L'analyse des réponses sur les besoins en formation supplémentaires montre clairement qu'il y a un grand besoin en formations spécialisées techniques (aquaculture, technique et technologie de pêche et des produits halieutiques) par rapport à la formation générale sur la pêche.

  6. La majorité des enquêtés a jugé aussi bien la quantité que la qualité des cadres insuffisantes et non satisfaisantes. Seulement, 20 % ont estimé suffisant le nombre de techniciens et 14 % ont été satisfaits du nombre de personnel administratif. En ce qui concerne la qualité des techniciens, 59 % l'ont trouvé insatisfaisante. Dans le cas du personnel administratif, l'opinion est plus critique avec 62 % de non satisfaisante. Les besoins supplémentaires étaient évalués à 65 techniciens et 40 personnels administratifs. Ce qui revient à dire que dans le cas des techniciens le doublement de l'effectif actuel (67) a été proposé.

  7. Sur 39 unités opérationnelles des services décentralisés, 29 disposent de locaux qui appartiennent soit à la DPA (18), soit aux autres directions du MPAEF, soit aux collectivités locales et aux privés.

  8. En comparaison avec les autres structures décentralisées, les SPPA sont relativement assez bien équipés en moyens de communication (téléphone) et en locomotion (voiture, moto, vélo). Au niveau des CIRPA, seulement la moitié des CIRPA est dotée de téléphone, quatre disposent de voitures, neuf de motos et huit de vélos. Les autres échelons décentralisés sont pratiquement privés de téléphone et de moyen de déplacement.

  9. L'équipement et le matériel qui sont fonctionnels dans tous les services, dépassent 80 % dans le cas du téléphone, des machines à écrire et des voitures, oscillent autour de 50 % pour les motos, vélos, embarcations et fumoirs, baissent jusqu'à 20 % pour les engins de pêche.

  10. Moins de la moitié des enquêtés (46 %) trouve appropriée l'organisation actuelle des services décentralisés ; 39 % ont eu l'opinion contraire. En général, les chefs de division SPPA, les collaborateurs ainsi que les chefs CIRPA ont critiqué plus sévèrement l'organisation que les autres.

  11. La difficulté de communication qui entraîne le retard des informations et qui limite l'occasion d'avoir les échanges de points de vue est le problème le plus important dans les relations avec la Direction Centrale. Des agents affirment que certaines décisions ne peuvent être prises à leurs niveaux sans les instructions de la Direction Centrale. Le type de relation avec les services hiérarchiques supérieurs pour 40 % des réponses est d'ordre professionnel. Les mêmes relations (administrative et technique) dominent avec les services hiérarchiques inférieurs.

  12. 52 % des enquêtés ont constaté qu'ils n'ont pas des possibilités de prendre des initiatives. L'opinion négative dominait chez les cadres SPPA et CIRPA. Pour ceux qui ont répondu positivement, ces possibilités se limitent aux activités administratives et techniques courantes.

  13. D'un autre côté, les mêmes enquêtés ont répondu dans la proportion de 46% que leurs propositions avaient été acceptées par leurs supérieurs ou par la Direction Centrale (ce qui montre une certaine incohérence).

  14. Une forte proportion des agents enquêtés maintiennent des relations avec leurs collègues des services décentralisés des autres directions du MPAEF (80 %) et avec les autorités locales (73 %).

  15. Seulement, 47 % des cadres enquêtés ont confirmé l'existence de collaboration avec les services décentralisés du même niveau de la DPA.

  16. L'analyse des activités dominant actuellement aux différents niveaux des services décentralisés ont montré que les chefs SPPA consacrent 70 – 80 % de leur temps pour les travaux de bureau (correspondance, budget, secrétariat, préparation du travail, gestion du personnel, etc…), les chefs CIRPA 50 – 60 %, les autres moins de 30 %.

  17. Les conditions de travail mais particulièrement l'équipement modeste en moyens de locomotion et en matériel de vulgarisation, déterminent en réalité l'importance des activités exécutées quotidiennement par les différents services décentralisés. En conséquence toutes les activités exigeant une sortie sur le terrain sont limitées (de 15 % du temps global pour les CIRPA à 25 % pour les SECPA et BRIPA).

  18. D'après les propositions concernant les activités jugées les plus nécessaires à réaliser à l'avenir, on constate que tous les services décentralisés les voient très analogues (vulgarisation, encadrement, sensibilisation, contrôle des marchés et recueil des statistiques).

  19. 54 % des enquêtés ont trouvé les réglementations administratives adéquates avec leurs attributions quotidiennes (31 % ont donné la réponse négative). C'est surtout au niveau des cellules décentralisées de base (à partir des SECPA qui sont les plus appelées à appliquer les réglementations) que les réponses négatives ont atteint les plus fortes proportions.

  20. Dans le cas des reglementations techniques, 48 % des enquêtés constatent qu' elles permettent de réaliser avec efficacité et correctement leurs attributions quotidiennes. 40 % jugent le contraire.

  21. L'analyse de réponses a permis de dresser une liste de reglementations techniques proposées à être abrogées ou amendées.


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