La production d'alevins est déterminée à partir des fiches de suive de production des producteurs d'alevins et celles des stations piscicoles d'Etat.
Les résultats de la cession d'alevins sont déterminés à partir des reçus de vente émis par les producteurs d'alevins et les équipes des CIRRH ainsi que les fiches de compterendu de cession.
La production de poissons de consommation des producteurs d'alevins et des stations piscicoles d'Etat est établie d'après les fiches de vidange.
En revanche, la production piscicole des rizipisciculteurs et pisciculteurs est beaucoup plus difficile à déterminer. Nous l'avons calculée (par extrapolation) à partir d'une estimation de la surface empoissonnée et du rendement par spéculation piscicole.
Avec la création d'une cellule de suivi-évaluation à la CIRRH du Vakinankaratra, nous avons mis en place un nouveau système de suivi-évaluation nous permettant d'estimer avec plus de précision et surtout avec plus d'objectivité la surface empoissonnée ainsi que le rendement pour chaque spéculation piscicole.
Dans ce nouveau système de suivi-évaluation, le recensement a été remplacé par une étude sur l'impact quantitatif des activités (rizi)piscicoles menées dans la zone d'activités des deux circonscriptions concernées, appelée aussi “enquête géographique”.
Une enquête dont l'échantillon a été tiré au hasard à partir d'une liste de base du Recensement National Agricole (RNA) de 1984–1985 a déterminé en particulier le pourcentage des exploitations agricoles qui pratiquent la rizipisciculture et/ou la pisciculture ainsi que les surfaces empoissonnées de chaque spéculation. Cette “enquête géographique” a également permis d'obtenir des renseignements généraux sur la (rizi)pisciculture comme les raisons d'abandon, les espèces utilisées et celles préférées, l'origine des alevins, etc …
Pour de plus amples informations sur la méthodologie de cette “enquête géographique”, on peut se référer au rapport de cette enquête intitulée “Etude de l'impact quantitatif sur des activités rizipiscicoles et piscicoles menée dans les régions pilotes du Vakinankaratra et du Betsileo, campagne 1991–19921”.
1 FAO FI: DP/MAG/88/005, Document Technique No9
Jusqu'à la campagne précédente (1990–1991), les rendements (rizi)piscicoles ont été déterminés par une enquête de vérification de production menée auprès d'un nombre de rizipisciculteurs et pisciculteurs choisis par les agents de terrain. Dans le nouveau système d'évaluation, lenquête de vérification de la production est maintenue mais la détermination de l'échantillon de paysans (rizi)pisciculteurs à suivre a changé. A présent, l'échantillon est tiré au hasard parmi les acheteurs des cessions des producteurs d'alevins encadrés et de celles organisées par les CIRRH/projet d'après les carnets de reçus des cessions.
En général, deux à trois visites chez les paysans choisis au hasard ont été nécessaires pour les suivre correctement. Une première visite est essentiellement une prise de contact afin de gagner la confiance de l'enquêté. Elle permettra de connaître son opinion aussi bien sur l'activité (rizi)piscicole en général que sur son résultat et sur les services rendus par les CIRRH/projet et le(s) producteur(s) d'alevins encadré(s) par celles-ci. Une deuxième visite est surtout consacrée à une vérification des infrastructures (rizi)piscicoles et autres. Lors de cette deuxième visite, l'application ou non des normes techniques de la (rizi)pisciculture améliorée est discutée. Au cours de cette visite, un rendez-vous est fait pour que l'agent de terrain/enquêteur participe à la récolte des poissons. Pendant la récolte, celui-ci enregistre le nombre de poissons récoltés et leur poids par espèce ainsi que la destination des poissons. S'il s'agit dun rizipisciculteur, l'enquêteur prendra également note des paramètres concernant la production rizicole associée à l'élevage de poissons.
