Grâce à la vaste plaine d'inondation du Delta Central du fleuve Niger, le Mali a été pendant longtemps, un des gros producteurs africains de poissons d'eau douce. La pêche occupait la troisième place dans l'Economie Nationale, et assurait 8% des exportations procurant un emploi à près de 300,000 personnes. Aujourd'hui suite aux années de sécheresse, la réduction des captures annuelles est estimée à près de 30,000 tonnes, ce qui représente environ 20 % de la production d'autrefois.
Face à cette situation, le Gouvernement a pris plusieurs mesures parmi lesquelles certaines visaient à développer la pisciculture et l'aménagement piscicole.
Le Projet PNUD/FAO MLI/86/001 de Développement de la Pisciculture s'inscrit dans ce cadre. Avec la FAO comme Agence d'exécution, la contribution financière du PNUD a atteint $ 2,108,230, et celle du Mali couvrant services du personnel, équipement et divers au niveau 658 millions de francs CFA.
Afin de contribuer à l'amélioration de la situation alimentaire et socio-économique, le projet vise à développer les productions piscicoles dans les zones rurales. Il s'interesse à l'aménagement gestion des mares, des emprunts, des terrassements divers et aux étangs piscicoles.
Pour assurer et augmenter la disponibilité en poisson, les objectifs sont:
Pour atteindre ces objectifs le projet prévoit:
Les solutions permettant de résoudre ces problèmes sont clairement énoncées. Les objectifs et les produits sont également définis avec précision et indication des moyens d'observer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs.
Les principales hypothèses de la conception du projet sont assez claires. Les actions sont concentrées dans les zones favorables et à fort potentiel piscicole.
Les bénéficiaires identifiés sont les pisciculteurs villageois qui, à travers les agents et les techniciens formés, produiront plus de poissons comestibles pour les populations avoisinantes. Le plan du travail en annexe de ce rapport est réaliste en conception.
