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6. RAPPORT DU DIRECTEUR DU CENTRE

Le directeur du centre a présenté son rapport sur le programme et les progrès d'ARAC pour la période Décembre 1985 à Octobre 1986. Les points principaux étaient les suivants :

6.1. Le programme de formation

A la fin du 6ème cours de formation en décembre 1986, 131 aquaculturistes venant de 26 pays africains (13 anglophones et 13 francophones) et 1 stagiaire d'Haiti, auraient été formés à ARAC. Trente stagiaires de 10 pays africains et un pays non-africain se sont inscrits pour le 6ème cours de formation. Dix huit des 30 stagiaires étaient supposés qualifiés pour suivre le programme de maîtrise (M.Tech.) de l'Université des Sciences et de Technologie du Rivers State. Le manque de bourses pour les stagiaires était reconnu comme posant un handicap sérieux.

6.2. L'application d'un programme approuvé de recherche

Le retard encourru à completer la ferme piscicole d'eau douce à Aluu est dû principalement à la situation économique difficile dans laquelle se trouve le pays hôte. Cela a limité l'application du programme approuvé de recherche et les besoins des étudiants pour leurs essais d'élevage et les projets spéciaux se sont trouvés sans réponses. La ferme piscicole en eau saumâtre à Buguma était cependant à la disposition de l'ARAC pour des travaux de recherche. La recherche au centre fut essentiellement sur les différentes formes d'élevage des espèces de Sarotherodon melanotheron, de Tilapia guineensis, de Chrysichthys nigrodigitatus, de Clarias gariepinus, de Macrobrachium sp et sur l'élevage des huitres.

6.3. Selection de centres nationaux capables de renforcer l'ARAC en personnel et en infrastructures

Trois pays : la Zambie, le Kénya et la République Centrafricaine furent choisis à être affiliés à ARAC à cause des projets PNUD/FAO qui existaient dans ces pays. Un programme spécifique devait être preparé et un budget adéquat devait être alloué pour chaque centre. Ce projet ne put être malheureusement réalisé à cause du manque de financement.

6.4. La formation en service de chercheurs associés

La disponibilité de logement et de financement provenant de la FAO/ PNUD durant l'année en cours a permis la formation d'un chercheur associé de Tanzanie à l'ARAC. Les autres candidats proposés ne sont jamais arrivés.

6.5. Le Système d'Information sur l'Aquaculture (AQUIS)

Des dispositions furent prises pour l'achat de deux à trois microordinateurs dotés d'imprimantes. Ceci pour donner aux membres du personnel de recherche et aux stagiaires la possibilité d'utiliser des ordinateurs dans leurs recherches et dans la preparation des rapports. Cependant, tout le système d'information est en train d'être revisé par l'ADCP.

6.6. Commentaires

Le directeur de NIOMR qui s'est plaint de la non-reception du aux gouvernement hôte d'une copie du questionnaire donnée en Appendix 9, a demandé des clarifications sur la distribution de ce questionnaire. Le président de séance a également questionné le 1 paragraphe sour titre II du questionnaire qui stipulait que la formation des stagiaires devrait être dispensées graduellement par des instructeurs nigérians et des consultants. Il a affirmé qu'aucun accord de ce genre ne fut guère l'objet lors de la réunion tripartite. Le président de séance a également déploré l'incapacité de PNUD de préparer jusqu'à présent le rapport de la réunion tripartite tenue depuis Avril 1986.

Le Fonctionnaire Principal (Aquaculture) (ADCP) revenant sur les dires du président de séance et du directeur de NIOMR, a expliqué que le questionnaire fut préparé par ADCP et distribué. Des copies furent envoyées au directeur du centre (ARAC) qui a cependent affirmé ne pas les avoir reçues. Il a expliqué ensuite que l'inclusion du point discuté dans le questionnaire expliquant qu'il reflétait la position du pays hôte si on prend en compte la décision du PNUD de cesser toute aide financière de l'ARAC dans son programme de recherche et de formation après 1986.

6.7. Discussion

Le président de séance demanda la discussion du rapport du directeur du centre. Il a attiré l'attention des délégués sur les objectifs du projet et a proposé que les discussions se fassent par rapport à ces objectifs fixés et aux buts atteints.

Le délégué Tanzanien a trouvé les programmes de formation très utiles et très à propos; et a demandé au lieu de voir le programme de formation d'aquaculturiste de niveau supérieur remis en cause, il vaudrait mieux organiser ce programme un an sur deux afin de pouvoir accomoder des stages spéciaux et des recherches pertinentes. Il pense que les affiliations étaient très nécessaires pour la vulgarisation des connaissances obtenues par la recherche. Il a insisté sur le besoin de participation plus effective des différents gouvernements étant donné que chacun benéficie d'une manière ou d'une autre d'aide financière du PNUD. Il a accueilli avec bonheur l'établissement prochain du système d'information sur l'aquaculture et recommenda qu'il soit conçu simplement assez afin de pouvoir servir à ceux qui sort sur le terrain et aux employers de vulgarisation. Il a aussi ajouté qu'un seul chercheur associé en 6 ans n'était guère suffisant remarquant que ce genre de fonctionnaires pouvait. être effectivement utilisé pour mettre en réalité le concept d'affiliation. Il a enfin demandé d'inclure l'integration de l'Aquaculture à l'élevage d'animaux parmi les programmes de recherches prioritaires.

Le directeur du centre, dans sa réponse a informé l'assemblée que le logement et le financement étaient les contraintes principales qui aient empeché la participation de plus de chercheurs juniors. Cependant, le problème de logement était désormais résolu.

A la question du président de séance qui voulait savoir ce qui est advenu du programme de formation des techniciens ; le directeur du centre a expliqué qu'à part la venue de six soudanais qui ont bénéficié d'un court stage, peu de chose a été accompli. Le centre attend d'ailleurs toujours de recevoir des informations du gouvernement soudanais sur l'incidence de ce stage.

Le président de séance a aussi demandé le résultat de l'enquête conduite au près des différents pays membres, en accord avec les recommendations de la réunion précédente. Le directeur de l'ADCP lui a répondu que 27 pays ont répondu et que les réponses étaient très différentes les unes des autres. Certains promulgaient la formation d'un grand nombre d'aquaculturistes de niveau supérieur ; tandis que les autres étaient plus raisonnable dans le nombre à former. D'autres résultats étaient en train d'arriver. Il a également informé l'assemblée que la FAO était en train d'étudier 4 programmes de ADCP afin d'évaluer leurs besoins en aquaculture dans le but de répondre aux besoins futurs des différents pays.

Des questions furent posées sur le fonctionnement du système d'information sur l'aquaculture (AQUIS). En répondant aux différentes questions le directeur du programme ADCP a expliqué que le programme AQUIS a été modifié à cause du coût élevé d'entretien. La FAO utilise à l'heure actuelle des ordinateurs à disques à rayons laser, système qui s'est montré moins cher et plus facile à manier. Cependant, le GLOBEFISH, le système d'information de la FAO est employé pour disséminer l'information d'aquaculture. Il a insisté sur le besoin pour les centres membres de continuer régulièrement.

Le président de séance a alors demandé aux participants de savoir si après six années d'essai, les programmes de formation et de recherche n n'avaient pas besoín d'être revisés. Le directeur du centre (ARAC) et le directeur de projet (ARAC) ont répondu que des modifications mineures étaient nécessaires. Le directeur du programme ADCP souhaita que les délégués aient à l'esprit les recommandations faites par IDRC à Dakar au colloque sur les priorités de la recherche.

Le délégué de l'Ile Maurice a remarqué qu'il était important de faire une distinction entre les cours de formation générale et les cours spécialisés.

Dans le domaine de la collecte et compilage des informations sur l'aquaculture des pays membres, l'assemblée a appris qu'aucune information ne provenait des pays membres. Cependant, la bibliothèque reçoit des documents de sources étrangères. Le délégué Ghanéen proposa l'emploi d'un chercheur à plein temps qui se chargera de la collecte et de l'organisation du système d'information. Le président de séance a noté que la collecte des informations ne posait aucun problème mais plutôt les pays membres n'envoyaient guère d'information au centre.

Le délégué Camerounais voulut alors savoir pourquoi rien ne fut dit du programme de recherche. Le président de séance lui expliqua alors qu'à la dernière réunion du comité consultatif, il fut décidé de reporter à plus tard le programme de recherche lorsque les infrastructures disponibles seraient adéquates.

Concernant le progrès sur les propositions d'affiliation en question à la page 15 du rapport, le fonctionnaire principal en aquaculture (ADCP) informa l'assemblée de ses visites au Kenya, Cameroun et Côte d'Ivoire. Il a noté que certains centres étaient choisis mais des fonds étaient nécessaires pour la rehabilitation et l'amélioration de ces centres. Le délégué Tanzanien exprima qu'il était nécessaire de définir le type d'affiliation et que l'on formule un programme qui puisse satisfaire les besoins des pays participants. Le directeur de ADCP expliqua alors à la demande du président de séance que le concept d'affiliation était remplacé par celui de l'établissement de réseaux. Il accepta le point de vue du délégué tanzanien que l'affiliation des centres à un même réseau se fairait avec des centres ayant des intérêts similaires.


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