ANNEXE 3
LES GROUPEMENTS DE PRODUCTION

NOM : GVC NAMBEKAHA

Nombre de members : 38 personnes
Nombre d'étangs : 94 étangs de 7 ha.
Droits d'adhésion : 5000 F/personnes.
Rapports entre membres : Nous sommes tous frères du village. Chaque famille est représentée.
Objectifs du GVC : Dans le village, il n'y a rien. C'est pourquoi nous avons créé le GVC.
Nous voulons avoir un peu plus d'argent pour construire des maisons.

Crédit d'investissement : Nous avons obtenu 7 millions de la BNDA pour le projet. Chaque membre doit rembourser 150.000 F chaque année avec la vente de poissons.

Possibilités de remboursement : S'il y avait de l'eau comme il faut et ce, toutes les années, nous ferions une bonne production et le problème de remboursement serait facile.

Organisation du travail : Il y a 6 groupes qui travaillent du lundi au semedi.
Apparemment, pas de conflits. Toutes les absences sont signalées. Celui qui voyage sans avertir les autres membres, paie une amende de 2000 F au GVC.

Conflits au sein du GVC : Lorganisation du travail n'est pas tout à fait au point parce que les règlements ne sont pas toujours respectés par les plus âgés. Ces derniers traînent beaucoup avant de faire le travail collectif.

Autres difficultés : Il y a des étangs qui sont à sec parce qu'il n'y a pas assez d'eau. La CIDT ne libère pas suffisamment les eaux. Et sur le canald'alimentation se sont gressés de petits canaux d'irrigation construits par les riziculteurs. Ce qui réduit en grande partie le débit. D'autre part, les boeufs causent des dégâts sur les digues.

NOM DU G.V.C : PINDIKRO

Obligations des membres : Il n'y a pas eu d'obligations particulières à remplir pour faire partie des G.V.C. Dans un village, tout le monde a les mêmes origines. Il faut donc retenir que tous les membres du GVC sont des frères. C'est sur cette base que nous avons formé notre coopérative.

Les raisons de la création du GVC : Nous voulons savoir ce que c'est que la pisciculture.
Le produit de la pisciculture peut arranger le village.

Le GVC profite-t-il de crédits : Non.

Comment est organisé le travail entre les membres : Il y a deux responsables qui sont les griots. Ils jouent les rôles d'informateurs, d'animateurs et d'organisateurs. C'est en groupe que nous faisons l'entretien de notre étang. Pour donner la nourriture, c'est par famille et avec les enfants.

Les conflits : Il n'y en a pas.
Difficultés : Notre seule difficulté, c'est la sécheresse.

Au départ nous étions nombreux, nous sommes 8 maintenant.

• Les gens trouvaient que le travail étaient difficile. Mais les effets attirent à présent.
• Nous travaillons plus au champ. Mais comme on demande la diversification des cultures, nous avons décidé de faire la pisciculture. Elle peut aussi nous aider. Car les plantations peuvent être détruites par les feux de brousse. Cela peut représenter une perte énorme. La pisciculture est une alternative intéressante. On peut vendre le poisson.

• Mais le poisson ne grossit pas. En plus, plusieurs membres sont partis, parce qu'ils trouvaient le travail rebutant.

• Obligations : C'est sur la base de l'entente que nous avons fondé le GVC, car nous n'avons pas payé de cotisation.

• Rapports : Nous appartenons aux trois familles.
  1ère famille : 5 personnes.
  2ème famille : 2 personnes.
  3ème famille : 1 personne.

Raisons : - Vendre pour avoir de l'argent.
- L'auto-consommation.
- Assurer l'avenir de nos familles.

Le GVC bénéficie d'une subvention du Projet Agricole Péri-Urbain de la Commune de Daloa (PAPUCD).
Organisation : 2 jours sur les étangs : Vendredi, et samedi.
Avant de voyager, il faut avertir les autres membres. Il y a une amende à payer, en cas d'absence sans motif.
L'aliment est donné à tour de rôle.

• Le président est l'animateur de tout le groupe.
• Conflits réguliers : Problème de ponctualité, discipline.
• Amélioration à apporter : Comment faire pour grossir le poisson.
• Tout ce que le GVC gagne va dans les frais courants.

Nom du GVC : KOKOUEZO

Membres : 17

Droits d'adhésion : Pas eu de cotisation

Rapports entre les membres : nous sommes tous du même village

Raison de la création : c'est à la suite des conseils d'un de nos fils

Difficultés : Les responsables ne veulent plus s'occuper du GVC. C'est surtout le président qui ne le veut pas parce qu'il y a un membre qui crée des problèmes. Il n'y a pas la volonté de travailler.

Nom du GVC : GBIGBIKOU

Membres : 56 (33 hommes + 23 femmes). Il a démarré avec 18 personnes

Droits d'adhésion : 500 F/membre actif

Raisons de la création : - le travail de groupe facilite le travail
- éliminer les intermédiaires
- le GVC consolide l'unité du village
- on ne peut pas faire une plantation communautaire de cacao avec les saisons sèches. L'eau ne brûle pas et le poisson peut être péché et vendu.

Crédit : non, le GVC n'a pas recu de crédit

Organisation du travail : il y a des groupes de 15 groupes : 10 hommes environs et 5 Femmes, qui passent à tour de rôle pour l'entretien et la nourriture. Quand les hommes travaillent sur les étangs, les femmes préparent le repas pour le groupe.

En général, notre organisation couvre la totalité de la vie de notre village. Quand un membre a des problèmes (décès par exemple), nous l'assistons ; nous réglons les conflits entre les membres pour consolider l'unité.

Difficultés : pour l'utilisation du terrain, il n'y a pas de problème puisque c'est tout le village qui est impliqué dans le projet.

Cependant, le manque d'eau, pendant les saisons sèches reste le souci majeur des membres. Ils nous est déjà arrivé de mettre tous les poissons dans un étang que nous avons alimenté en allant prendre l'eau.
- Hommes et femmes mobilisés- à 10 Km environ du village.

Nous sommes déterminés parce que nous nous disons que le poisson ne doit jamais manquer dans la sauce. En plus on le vend cher au marché. Il vaut mieux le produire au village.

Est-il possible d'avoir un barrage?

Nom du GVC : GBOKORA

Membres : 12 membres

Droits d'adhésion : Au départ, nous avons décidé de créer un GVC pour facilitér les activités piscicoles et donner un crédit à l'organisation. Chacun a versé 2 000 F pour son adhésion.

Organisation du travail : au départ les étangs étaient communs. La négligence pour leur entretien a fait que tout a été réparti entre les membres.

Difficultés : avec l'extension de la ville, toutes les plantations ont été détruites.

Le Maire nous a dit que l'eau seule nous restait. Et nous sommes convaincues que l'eau ne brûle pas. C'est pourquoi elle est devenue la priorité de tous nos projets.

Nombre de personnes qui traville : Au départ 5 personnes - 3 personnes qui font le travail.
Mauvais entretien des exploitations - tout est en herbe.
Monsieur Nicolas, animateur à la télévision, nous a dit que ça rapporte - nous essayons pour voir.
Problème de groupe : Au début, on s'entendait bien. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.

• l est élève en formation technique
• l ne s'intéresse pas,
• Les 3 autres sont de la même famille (2 ouvriers + 1 élève).
  Quand on a commencé le travail, tous les dimanches étaient consacrés à la pisciculture. On ne respecte plus le calendrier. Des fois on attend Konan ; demain c'est Koffi. Mais on va se réunir pour reprendre. On n'a pas fait de palabre. C'est le temps qui manque. Or, on vient de se rendre compte que c'est bénéfique parce que les voisins viennent de vendre et ils ont gagné. Notre premier travail n'a pas réussi.

Les rédateurs : oiseaux - varans, sont un autre problème en plus du vol des poissons. Tout ceci pose le problème de la surveillance.