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MINAGRI/PNUD/FAOSEM/89/18
PROJET RWA/87/012juin 1989

SEMINAIRE TRENTE ANS APRES L'INTRODUCTION DE L'ISAMBAZA AU LAC KIVU

Gisenyi, 6–7 juin 1989

DISCOURS DE CLOTURE

par

Dr. C. Mirasano

Clôture du séminaire sur “Trente ans après l'introduction du Limnothrissa miodon, ISAMBAZA dans le lac Kivu”

Monsieur le Sous-Préfet, représentant le Préfet de la Préfecture;
Messieurs les représentants des organismes internationaux;
Messieurs les Délégués;
Citoyens;
Militantes, Militants, Sympatisantes et Sympatisants du MRND.

  1. A l'issue de nos traveaux qui nous ont réunis ici pendant deux jours, l'honneur m'echoit de vous adresser encore une fois, mes remerciemments pour la compétence et la franchise qui ont guidé nos travaux depuis hier jusqu'aujourd'hui.

  2. Le séminaire marque pour nous, une étape importante dans l'historique du lac Kivu. L'histoire nous dit qu'en 1959 un Monsieur nomé Alphonse COLLART a introduit dans le lac Kivu le “Limnothrissa miodon” en provenance du lac Tanganyika. Nous avons la chance d'avoir aujourd'hui Monsieur COLLART entre nous. Nous sommes fiers d'avoir parmi nous l'homme dont la clairvoyance nous permet aujourd'hui de nourir une partie de notre population et de donner de l'emploi à 300 personnes. Nous lui sommes très reconnaissants. L'histoire serait injuste si dans l'avenir elle ne dit pas que 30 ans après l'introduction du “Limnothrissa miodon” les techniciens des deux pays riverains du lac Kivu, le Zaïre et le Rwanda se sont réunis à Gisenyi pour:

  3. Notre séminaire a été un cadre de reflexion très utile qui a réunit les techniciens des deux pays riverains de ce lac. Des recommandations on été émises, qui, j'ose l'esperer, ne resteront pas lettres mortes.

    Nous souhaitons tous, que ce genre de concertation puisse se répéter régulièrement dans l'avenir et que dans le cadre de la coopération fructieuse qui existe au sein de la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs (CEPGL), les problèmes que nous rencotrons sur le lac puissent facilement être résolus dans l'intérêt de nos populations respectives. Le Limnothrissa miodon ignore les frontières, nous autres techniciens de la pêche devrions faire de même, si nous voulons que ce Lminothrissa miodon nous soit utile.

  4. Ajourd'hui, 30 ans après l'introduction du Limnothrissa miodon, nous avons acquit, à travers ce séminaire, la certitude que le poisson continuera à se developper dans notre lac, car les experts nous disent que les fluctuations constatées au cours de ces dix huit mois et demi constituent qu'un phénomène biologique tout a fait normale que l'on constate dans d'autres pêcheries du monde; qu'il s'agisse des pêcheries maritimes ou continentales.

    Nous ne devons donc pas perdre courrage, et devons continuer à oeuvrer pour la prospérité de la pêche au lac Kivu, tout en sachant que l'avenir de ce lac dépendra de la coopération entre nos deux Etats et ce, a tous les niveaux; c'est à dire la coopération au niveau des pêcheurs, la coopération au niveau des techniciens ainsi que la coopération au niveau des autorités administratives et politiques.

    A ce sujet nos deux pays ont signé en 1985 un accord régissant la recherche halieutique comme sur la totalité du lac Kivu. Depuis lors 5 missions on été effectuées sur le lac en collaboration des chercheurs des deux pays. Actuellement un programme de coopération et d'harmonisation des législations de pêche sur le lac Kivu est en préparation et nous espérons tous qu'il permettra l'aménagement rationel et la gestion adéquate des ressources de ce lac.

  5. Nous nous quittons donc avec le souhait de nous retrouver bientôt pour finaliser ce programme de coopération; seule garantie à long terme, de la survie de notre cher Linmothrissa

  6. Je vous remercie tous de votre contribution contructive aux travaux de ce séminaire.

Je déclare clos les travaux de notre séminaire.


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